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Benoît XVI dénonce la mauvaise utilisation de la médecine dans le sport

Benoît XVI a reçu les participants du 32e Congrès mondial de la médecine du
sport. Il leur a dit :

D"Tout comme
le sport est plus qu'une simple compétition, chaque sportif et sportive
est plus qu'un simple concurrent: il possède une capacité morale et
spirituelle qui doit être enrichie et approfondie par le sport et en
médecine sportive. Parfois, cependant, le succès, la gloire, les
médailles et la poursuite de l'argent devient le principal, voire le
seul but pour les personnes impliquées. Il est même arrivé de temps à
autre que la victoire à tout prix remplace le véritable esprit du sport
et conduise à l'abus et à la mauvaise utilisation des moyens mis à la
disposition de la médecine moderne.

En tant que praticiens de la médecine du sport, vous êtes conscients
de cette tentation et je sais que vous discutez de cette question
importante au cours de votre Congrès. C'est certainement parce que vous
aussi savez que ceux dont vous prenez soin sont des personnes uniques et
talentueuses, indépendamment de leurs capacités athlétiques, et
qu'elles sont appelées à la perfection morale et spirituelle avant même
toute réussite physique
. En effet, Saint Paul note dans sa première
lettre aux Corinthiens, que l'excellence spirituelle et sportive sont
étroitement liées, et il exhorte les croyants à s’entraîner dans la vie
spirituelle. «Tous les athlètes, dit-il, à l'entraînement s'imposent une
discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui
va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
» (9,25).
C'est pourquoi, chers amis, je vous demande instamment de continuer à
garder en vue la dignité de ceux que vous aidez par votre travail
médical professionnel
. De cette façon, vous serez des agents non
seulement de guérison physique et d'excellence sportive, mais aussi de
régénération morale, spirituelle et culturelle.

Comme le Seigneur lui-même a pris chair humaine et s'est fait homme,
ainsi chaque personne humaine est appelée à refléter parfaitement
l'image et la ressemblance de Dieu. Par conséquent, je prie pour vous et
pour ceux auxquels votre travail bénéficie, afin que vos efforts
aboutissent à une conscience toujours plus profonde de la beauté, du
mystère et du potentiel de chaque personne humaine, sportive ou non,
valide ou handicapée
. […]"

Face aux médias qui bêlent, l’Eglise montre une pensée construite

D'Ivan Rioufol :

"La chanteuse américaine Lady Gaga, adulée par les promoteurs de
la pensée creuse, estime que "ce que pense le Pape" en matière
d’homosexualité "n’intéresse personne". Il est vrai que les médias
bêlent devant ses sermons sur le mariage pour tous. Cependant, ils font
peu de cas des capacités de réflexion d’une opinion saturée par les
leçons de morale des idoles.
L’Église, qui sort de sa désespérante
timidité pour affronter crânement les déconstructeurs de la famille, a
une attitude qui réveille l’attention. D’autant que la perspective, dans
les documents officiels, de substituer aux noms du père et de la mère
ceux de "parent 1" et "parent 2", ne rend pas ce nouveau monde forcément
attrayant. La défiance qui touche Hollande affaiblit d’autant sa
promesse."

La loi doit corriger la discrimination dont sont victimes les Tibétains

En effet, nous pouvons lire ici :

"La polyandrie, le fait pour une femme
d'avoir plusieurs maris simultanément (pluralité de maris), est une
forme
de mariage peu commune dans le monde. Dans l'aire tibétaine,
elle prend la forme de polyandrie fraternelle
. Tandis
que l'un des fils prend le chemin du monastère, deux, trois
et même quatre frères prennent une même épouse
et vivent sous le même toit
. Si les arrangements pour conclure
de tels mariages ne sont pas aussi précoces ni formels
qu'auparavant,
il est rare que les futurs époux se marient sans le
consentement
de leurs parents. La polygynie est également pratiquée
en certaines circonstances. La polygynie est la forme de
mariage
adoptée lorsqu'une famille n'a que des filles. Dans ce cas,
l'aînée prendra un époux, ou magpa,
qui viendra s'installer sur la propriété familiale
pour y travailler et procréer. Les soeurs qui ne prendront
pas mari deviendront les épouses du magpa et collaboreront
aux tâches familiales
."

Il faut vite faire cesser cette discrimination qui interdit aux Tibétains résidant en France de pratiquer leur coutume ! Vite, Mme Taubira : faites une loi !

Europe : intolérance croissante à l’égard de la religion chrétienne

Lu sur Radio Vatican :

"Le
conseil des Conférences épiscopales d’Europe est réuni jusqu’au 30
septembre à Saint Gall, en Suisse, pour aborder les défis de notre temps
sous leurs aspects sociaux et spirituels avec la participation du
cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques.

Parmi
les thèmes à l’ordre du jour figurent les discriminations dont les
chrétiens sont victimes en Europe
: on constate une intolérance
croissante à l’égard de la religion chrétienne
. […]"

Quelqu'un peut-il le signaler à Laurent Joffrin ?

Les séries américaines font peur aux Inrocks

Sic :

"La grossesse non désirée est une des obsessions des séries
américaines, qui l’abordent souvent d’un point de vue pro-life. Une
thématique si récurrente qu’elle en devient inquiétante
."

Explication :

"Les séries les plus frileuses en matière d’IVG sont majoritairement celles diffusées sur les networks,
les chaînes américaines non payantes dont le financement est assuré par
les annonceurs (ABC, CBS, NBC, Fox, The CW). Qui dit publicité dit
audimat : pour conserver leurs annonceurs, les networks doivent courtiser un large public, et prennent donc pour cible la cellule familiale
."

Or aujourd'hui, la cellule familiale américaine est majoritairement pro-vie.

Fin de l’hebdomadaire Témoignage chrétien

Témoignage Chrétien communique :

"L’hebdomadaire tel que vous le connaissez va s’arrêter. Son dernier
numéro célébrera l’anniversaire de Vatican II. Un mensuel verra le jour
au début de l’année prochaine, pour la fête de l’Épiphanie."

Terminer par un numéro sur le Concile Vatican II, c'est, en quelque sorte, enterrer la folie post-conciliaire, avec ses débordements et ses remises en cause du magistère pétrinien.

La mauvaise foi de Laurent Joffrin [Addendum]

Ce dernier ose écrire dans Le Nouvel Observateur :

"si les synagogues ou les mosquées sont régulièrement souillées ou
vandalisées, c’est rarement le cas des églises ou des cathédrales
".

Il ferait mieux de se renseigner :

""L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens. En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. Le pourcentage s’élève à 94,4%
un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées.
L’année dernière [2009], si le nombre total de profanations a baissé (226), la
part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%."

En 2008, un rapport parlementaire avait pointé le déséquilibre médiatique quant aux profanations ("Malgré un traitement médiatique qui donne une impression
inverse, la grande majorité des profanations concerne des sépultures
chrétiennes
"). Avec Monsieur Joffrin, ce déséquilibre se poursuit.

Addendum 28/09 : Les réactions ont visiblement été nombreuses puisque Laurent Joffrin a ajouté cet erratum :

"Dans une première version, j'avais indiqué que les profanations de
mosquées et de synagogues étaient plus nombreuses que celles qui
touchaient les lieux de culte chrétiens. C'est une erreur. Le rapport
d'un groupe d'études de l'Assemblée nationale montre que sur les dix
premiers mois de l'année 2011 (derniers chiffres connus), les
profanations ont touché 434 sites chrétiens, 34 sites juifs, et 41 sites
musulmans.

La Conférence des évêques de France publie une note sur le mariage

Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France, présente le document :

"Depuis plusieurs semaines, l’Eglise catholique ne se contente pas de déplorer l’absence d’un débat véritable sur les réformes sociétales. Elle y apporte toute sa contribution, son énergie et son coeur. On trouvera ci-après une note de travail rédigée par le Conseil « Famille et Société » de la Conférence des évêques de France"

Cette note de 10 pages est signée de

  • CMgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre,
  • Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy
  • Mgr Gérard Coliche, évêque auxiliaire de Lille
  • Mgr François Jacolin, évêque de Mende
  • Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg
  • Mgr Armand Maillard, archevêque de Bourges
  • M. Jacques Arènes, psychologue, psychanalyste
  • Mme Monique Baujard, directrice du Service national Famille et Société
  • Mme Françoise Dekeuwer-Défossez, professeur de droit
  • Père Gildas Kerhuel, secrétaire général adjoint de la CEF
  • Sr Geneviève Médevielle, professeur de théologie morale
  • M. Jérôme Vignon, président des Semaines Sociales de France

Extraits de cette note :

"A travers le mariage civil, la société reconnaît et protège aussi la spécificité de ce libre engagement de l’homme et de la femme dans la durée, la fidélité et l’ouverture à la vie. Quelques 250.000 mariages civils sont célébrés chaque année en France et c’est toujours un événement important pour ceux qui s’y engagent. L’élargissement du mariage aux personnes de même sexe entrainerait une modification profonde du droit du mariage et de la filiation pour tous, y compris pour les couples hétérosexuels."

La note rappelle le problème du PACS :

"Le PACS est un contrat, le mariage est une institution. Au plan patrimonial, c’est dans le domaine du droit des successions, des régimes matrimoniaux et de la réversion de la pension au partenaire survivant que se situent les plus grandes différences. Mais ce sont cependant les effets d’ordre personnel et symbolique qui marquent le plus l’infériorité du PACS par rapport au mariage. Le PACS n’est pas conclu à la mairie mais au Tribunal ou devant notaire. Il ne produit aucun effet en matière de nom et n’entraîne aucun effet personnel. Notamment, le PACS n’impose aucune obligation de fidélité, il ne crée pas de lien d’alliance entre le pacsé et la famille de son partenaire et peut être rompu unilatéralement, par simple lettre recommandée avec accusé de réception. Aucune protection n’est prévue pour le partenaire délaissé ou les éventuels enfants nés de cette union."

"Le discours en faveur de l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe part d’une vision tronquée du droit. Il choisit de ne retenir du mariage civil que le lien amoureux et fait alors valoir que refuser le mariage aux personnes de même sexe est une discrimination car elles aussi sont amoureuses. Ne pas leur ouvrir l’accès au mariage revient alors à mettre en doute la sincérité et l’authenticité de leurs sentiments, voire leur capacité d’aimer. Or, il ne s’agit pas de cela. Contrairement à ce qui est soutenu, le mariage n’a jamais été un simple certificat de reconnaissance d’un sentiment amoureux. Le mariage a toujours eu la fonction sociale d’encadrer la transmission de la vie en articulant, dans le domaine personnel et patrimonial, les droits et devoirs des époux, entre eux et à l’égard des enfants à venir. La conception individualiste du mariage, véhiculée par le discours ambiant, ne se trouve pas dans les textes de loi."

"Le mariage, tel qu’il existe aujourd’hui en droit français, assure le lien entre conjugalité et procréation et donc la lisibilité de la filiation. C’est là, en particulier, où le droit a une fonction anthropologique."

"La demande de l’élargissement du mariage civil ne peut être traitée sous le seul angle de la non-discrimination car cela suppose de partir d’une conception individualiste du mariage, qui n’est pas celle du droit français pour qui le mariage a une claire vocation sociale. Prétendre régler les problèmes de domination et d’abus de pouvoir, qui existent effectivement dans la société, par l’ignorance des différences entre les personnes, semble une option idéologique dangereuse. Les différences existent et c’est une bonne chose. La différence des sexes est une heureuse nouvelle. La demande d’élargissement du mariage aux personnes de même sexe met la société au défi de trouver des nouvelles formes pour vivre les différences dans l’égalité. Pour cela, le législateur sera amené à opérer des arbitrages délicats entre des intérêts individuels contradictoires. Le propre du pouvoir politique est en effet de défendre non seulement les droits et les libertés individuels, mais aussi et surtout le bien commun. Le bien commun n’est pas la somme des intérêts individuels. Le bien commun est le bien de la communauté tout entière. Seul le souci du bien commun peut venir arbitrer les conflits de droits individuels. La véritable question est alors de savoir si, dans l’intérêt du bien commun, une institution régie par la loi doit continuer à dire le lien entre conjugalité et procréation, le lien entre l’amour fidèle d’un homme et d’une femme et la naissance d’un enfant, pour rappeler à tous que :
• la vie est un don
• les deux sexes sont égaux et l’un comme l’autre indispensables à la vie
• la lisibilité de la filiation est essentielle pour l’enfant.
Une évolution du droit de la famille est toujours possible. Mais plutôt que de céder aux pressions de différents groupes, la France s’honorerait à instaurer un vrai débat de société et à chercher une solution originale qui fasse droit à la demande de reconnaissance des personnes homosexuelles sans pour autant porter atteinte aux fondements anthropologiques de la société."

Mariage : le Parti Chrétien-Démocrate demande un référendum

Le parti de Mme Boutin communique :

“L’objectif du gouvernement est de parvenir à un vote du Parlement au premier semestre 2013, sans consultation des Français ni aucun débat national.
Ce projet est grave. Il touche aux fondements même de notre société. Il appelle la mobilisation de chacun.
Le PCD, par la voix de sa Présidente Christine Boutin, réclame depuis de nombreuses semaines un recours au referendum. Plusieurs initiatives naissent dans le même temps. Des prises de parole viennent provoquer le débat.
De ce fait, une prise de conscience s’opère actuellement chez beaucoup de nos concitoyens, quelle que soit leur appartenance politique ou religieuse : nous ne pouvons pas faire l’économie d’un débat démocratique sur ce sujet aux conséquences si profondes et si nombreuses. Nous devons donner à chacun les moyens de peser les enjeux et de s’exprimer. Nous devons exiger un referendum.
C’est pourquoi nous vous invitons à signer et faire signer dès aujourd’hui cette pétition en ligne”

Ici

Un prêtre torturé à Aubagne et un autre séquestré

Lu ici :

"Mercredi soir, entre 21 heures et 23
heures, un prêtre et un jeune homme de 21 ans se sont retrouvés face à
deux individus, l'un porteur d'une arme de type Kalachnikov, et l'autre
d'un couteau, qui les ont menacés, ligotés, bâillonnés et isolés
dans
une pièce de la maison, en leur disant qu'ils cherchaient des lingots
d'or.

Comme ils n'en trouvaient pas, ils
ont tailladé l'une des oreilles du prêtre
, une blessure qui a nécessité
une hospitalisation et deux points de suture, en le menaçant de lui
couper un doigt. Poursuivant leurs recherches, ils ont trouvé un
coffre-fort dont le prêtre n'avait pas la clé et qu'ils ont vainement
essayé d'ouvrir.

Bredouilles, les deux voleurs sont
alors repartis en laissant leurs deux victimes entravées. Celles-ci,
après avoir réussi à se libérer, ont pu donner l'alerte. L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Marseille."

Addendum : Le jeune homme est également prêtre.

La loi sur la dénaturation du mariage va créer des inégalités

Le cardinal Philippe Barbarin a longuement été interrogé dans Paris Match. Extraits :

B"J’ai expliqué la rupture de société que représenterait le mariage de
deux personnes du même sexe. En mesurons-nous bien les conséquences ? Je
ne sais pas si j’ai choisi de bons exemples, l’autre jour, car certains
mots ont blessé et ont créé un tel “buzz” que ce que je voulais dire
n’a pas été entendu. Pourtant, on peut poser la question de savoir
comment on répondra aux demandes qui viendront ou qui apparaissent
déjà : “Pourquoi toujours deux ? Nous, nous voulons nous marier à trois,
à quatre.
” Comment vont répondre ceux qui ont promis “le mariage pour
tous
” !
Lorsque des repères majeurs de la société disparaissent, on ne
sait plus comment se situer. Mais revenons à la question telle qu’elle
se pose aujourd’hui, c’est là le fond du problème. On nous dit que cette
loi est indispensable au nom de l’égalité. Mais a-t-on bien compris
qu’elle va créer de nouvelles inégalités ?
Qu’est-ce qu’on répondra à un
enfant qui dira : “Pourquoi, moi, j’ai deux papas et pas de maman ?” Et
quand sur le livret de famille, on verra écrit “Parent 1, Parent 2”,
beaucoup diront : “Attendez, moi, je ne suis pas le parent 1, je suis la
maman !
” Ce n’est pas l’enseignement de la morale chrétienne ; il en va
de l’équilibre de nos vies et de nos familles. Ce projet suscite
d’ailleurs de grandes oppositions chez les juifs (je pense notamment à
la déclaration de M. Joël Mergui, président du Consistoire) et chez les
musulmans (à celle de M. Tarek Oubrou, imam de Bordeaux) et aussi chez
certaines personnes homosexuelles qui m’ont envoyé des messages très
touchants, ces jours derniers. Nous, responsables chrétiens, juifs et
musulmans de Lyon, avions signé en 2007 une déclaration rappelant cette
vérité simple et fondamentale pour toutes les cultures et les
civilisations : le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme. Si
on modifie ce pivot, ce sera la source de profonds déséquilibres
. Le
“mariage pour tous” aura de lourdes conséquences : il ne s’agit pas là
seulement d’un vote pour satisfaire le désir de quelques-uns, mais d’une
redéfinition majeure de notre vie en société… Un Parlement qui change
ce fondement doit mesurer ce qu’il fait et savoir que c’est tout un
peuple qui aura à en assumer les conséquences.


Dans une France qui a voté, en 1905, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, quand vous réagissez, ça résonne !

Un
chrétien est un citoyen ; il a donc le droit de donner son avis sur les
grandes questions de société.
Cela, tous les gouvernements le
reconnaissent, et ils consultent toujours les différents courants de
pensée au moment d’élaborer une nouvelle loi. Le prêtre que je suis
s’implique dans la vie, le bien des enfants, des vieillards ou des
malades. Je m’engage régulièrement au sujet des immigrés, du chômage et,
en particulier ces dernières semaines, des Roms… Bref, comme l’affirme
le concile Vatican II, les grandes préoccupations de notre temps
résonnent dans le cœur de tout croyant. […]"

Jacques Bompard demande une commission d’enquête parlementaire sur les associations antiracistes percevant de l’argent public

Le député d'Orange fait suite aux déclarations sur le racisme anti-blanc :

"Les récents
propos de Jean-François Copé comme certains passages du livre de Najat
Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, ont mis en lumière
médiatique le phénomène du racisme anti-blanc.


BMaire d'une
commune depuis dix-sept ans, m'entretenant régulièrement avec de
nombreux collègues, je ne peux que confirmer l'importance de ce racisme
"anti-blanc" ou "anti-européen" ou "anti-français"
,
peu importe le nom qu'on souhaite lui donner, mais dont les victimes
sont des personnes dont le seul tort est d'être minoritaires dans un
quartier, une cité, un immeuble. Ici, c'est un couple qui visite un
appartement dans une cité HLM et qui se fait traiter
de "sales Français" avant de découvrir, au moment du départ, un pneu
crevé sur sa voiture, là ce sont des retraités qui, le jour d'une
élection, n'osent pas aller voter car au bas de leur immeuble une bande
leur interdit de sortir. Parfois, ce sont des citoyens
tentant de s'intégrer qui sont persécutés par leur propre communauté.
On pourrait multiplier les exemples.

La cause
principale et directe de ce racisme est le développement du
communautarisme qui, dans certains quartiers, encourage la persécution
de populations françaises devenues minoritaires,
créant ainsi d'inquiétantes situations de pré-libanisation.

Dans ce
contexte, il devient nécessaire de se pencher sur le fonctionnement de
la lutte contre le racisme en France et notamment sur le financement
public des associations de ce type. En
effet, il est permis de s'inquiéter lorsque l'on voit le déni de
réalité de certaines d'entre elles comme SOS-Racisme.
Que font ces associations pour lutter contre le racisme antifrançais ? Quelles actions publiques mettent-elles en oeuvre ? Pour le savoir,
Jacques Bompard interrogera en séance publique la semaine prochaine le
Premier ministre et demande, d'ores et déjà, la constitution d'une
commission d'enquête sur les associations
dites antiracistes vivant des subventions publiques."

Mgr Pansard : parent 1 et parent 2 ne sont pas la même chose que père et mère

Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres, s'exprime à son tour sur le projet de loi dénaturant le mariage :

P"[…] De quelle reconnaissance parle-t-on ? S'agit-il
d'une acceptation, refusant toute discrimination et apportant aux
personnes des protections juridiques, patrimoniales et fiscales ? Ou
s'agit-il d'une mise en valeur publique et symbolique d'une forme de vie
qu'une société se donne pour assurer sa pérennité ? Dans ce cas, le
sujet devient politique et social et invite légitimement à s'interroger.
La différence sexuelle, la différence des genres est-elle structurante
ou secondaire voire indifférente dans le mariage et la fondation d'une
famille ? Notre société va-t-elle « manifester une indifférence
publique à l'altérité sexuelle dans le lieu même où elle joue à plein,
celui de la conjugalité et de la filiation ?
» Epoux 1 et époux 2 est-ce la même chose qu'époux et épouse ? Parent 1et parent 2 est-ce la même chose que père et mère ?

Le mariage n'est pas que la célébration romantique ou utilitaire d'un amour.
En concentrant notre attention sur l'individu et ses sentiments nous
risquons d'enfermer le mariage dans une affaire privée et intime dont on
pourrait se demander en quoi l'Etat aurait à le prendre en charge.
Jusqu'à ce jour, la longue histoire de l'Institution du mariage dans
l'histoire de l'humanité a été le lieu structurant de la différence de
l'homme et de la femme, des parents et des enfants, de l'épousable et du
non épousable.

Au plan anthropologique et au plan du droit, le mariage est lié à la famille
: « Les époux assurent ensemble la direction morale de la famille. Ils
pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir
». La
revendication légitime d'égalité doit-elle neutraliser les différences
pour faire du mariage et de la famille une réalité « sexuellement neutre
» dans la définition de laquelle ni l'alliance d'un homme et d'une
femme, ni la génération n'entreraient ? La prise en compte de
différences et de différenciations n'est pas une discrimination.

  • Pourquoi donc vouloir appeler « mariage » une réalité autre que la définition reçue du mariage ?
  • Garderons nous un vocable commun pour désigner l'alliance spécifique d'un homme et d'une femme ?

Le mariage implique aussi les enfants. Mais
où mettrons-nous l'accent sur le droit à l'enfant ou sur le droit des
enfants ? Le droit des enfants, c'est à dire le droit que la société
donne aux enfants de pouvoir grandir dans les meilleures conditions pour
développer toutes les dimensions de leur humanité dont fait partie
l'acquisition de leur identité sexuelle."

Mgr Ballot conteste le projet de loi “tributaire de groupes minoritaires qui font pression”

Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, s’est exprimé sur la dénaturation du mariage et de la famille :

B"Une
très large majorité de Françaises et de Français plébiscite la famille.
Quand les personnes parlent de famille, il s’agit des parents, papa et
maman, et de leurs enfants. C’est clair. Ils savent aussi que les aléas
de la vie créent d’autres situations. Femmes seules avec enfants,
enfants issus de plusieurs unions invités à se connaître, à se
rencontrer, à vivre ensemble etc… La famille reste cependant, pour tous,
le repère que nous connaissons et c’est bien l’idéal que chaque
personne veut vivre. Je n’ai jamais rencontré un homme et une femme
vivant une union sans le désir qu’elle dure, accueillant des enfants
sans vouloir ensemble les éduquer, les aider à être heureux et les
amener à trouver leur place… Or nos modes de vie, ceux dont la crise
nous rappelle que nous devons en changer, ceux qu’une certaine écologie
veut nous aider à modifier, fragilisent ce repère tant désiré. Le rôle
du droit dans une société est alors de rendre plus clair et de soutenir
ce projet de vie. Un droit qui ne serait que tributaire de
groupes minoritaires qui font pression ne peut que se désagréger en de
multiples lois qui brouillent les repères et affaiblissent les
fondements
. C’est comme si nous étions en face d’une image qui
apparaissait claire sur un bel écran plat et qui devient de plus en plus
floue. On est alors tenté de casser l’écran qui pourtant n’y est pour
rien. C’est la tentation auxquels succombent ceux et celles qui disent
leur désarroi à travers des votes extrémistes. Une liberté, comprise
uniquement comme une liberté absolue de choix, sans limites, pourvu
qu’elle ne gêne pas concrètement le voisin qui est sommé d’être d’accord
ou au pire indifférent, est dangereuse pour la vie ensemble ! C’est la
fragilité de nos démocraties.

Un
certain nombre de personnes, non négligeable, est inquiet devant les
projets de loi qui ont été annoncés : mariage homosexuel, légalisation
de l’euthanasie, large possibilité d’utiliser à titre expérimental
l’embryon, etc. Des limites seraient alors franchies. Bien sûr personne
ne sera obligé d’utiliser la loi mais tout le monde serait touché et même blessé dans ce qui fait le fondement de sa vie et qui la structure,
si un changement de loi a lieu dans ce sens. Ce n’est pas manquer
d’attention ou de respect vis-à-vis des personnes qui souhaitent
l’aboutissement de ces projets que de l’écrire et de le dire
. Il y a
d’autres manières de ne pas ignorer, si besoin, certaines situations,
que de changer la loi. Par exemple à propos de l’orientation sexuelle de
quelqu’un, sans l’enfermer dans celle-ci, modifier, sans l’avouer
vraiment, la définition du mariage. En effet si le mariage de
deux personnes du même sexe est légalisé nous n’aurons plus de mot pour
nommer le couple formé d’un homme et d’une femme, engagés dans la durée
,
qu’on ne peut confondre avec un couple formé de deux personnes du même
sexe. De même un embryon humain n’est pas qu’un embryon animal, l’homme
dépasse le simple matériau qui le compose… Les mots perdant leur sens,
c’est le tohu-bohu que nous provoquons, une réelle régression
collective
, c’est l’indifférencié qui l’emporte, et de l’indifférencié
sortent toujours la violence et la loi du plus fort
. Ces inquiétudes,
nous les exposons, nous les partageons avec les élus. Nous
savons qu’il y a des chrétiens et d’autres personnes qui partagent cette
réflexion dans la nouvelle assemblée nationale. Nous souhaitons qu’ils
ne soient pas dépendants, s’ils sont invités à se prononcer, d’une
consigne de vote liée à leur parti
. Qu’à tous les députés et sénateurs soit accordée une clause de conscience !"

Les évêques souhaitent que les laïcs se mobilisent contre la dénaturation du mariage

L'Institut Civitas avait sollicité les évêques de France sur ce sujet. Voici quelques réponses :

M"Votre lettre du 8 septembre à propos des projets de loi qui sont annoncés concernant l'extension du mariage aux couples homosexuels m'est bien parvenue et je vous en remercie. Bien sûr je partage votre point de vue.
Il est certain que les évêques se prononceront à nouveau. Mais il est très important que beaucoup de personnes se manifestent aussi.
Je me permets de vous faire parvenir l'éditorial que j'ai écrit dans le bulletin officiel diocésain sur cette question et d'autres, comme le "mot de l'évêque" paru dans tous les bulletins paroissiaux. J'ai envoyé aussi ces deux articles aux députés et sénateurs de Savoie (UMP et PS) sans oublier le ministre actuel.
Il faut rester mobilisés !"

Par une lettre datée du 8 septembre, vous avez bien voulu attirer mon attention sur les enjeux du projet de loi relatif à la légalisation du mariage homosexuel. Je vous en remercie.
Les répercussions sont si graves pour l'avenir de nos sociétés et de l'humanité elle-même qu'il est effectivement important de mobiliser toutes nos énergies.
Comme vous, je pense que l'alternative à offrir n'est pas dans la riposte agressive, mais dans un travail commun visant à élaborer un argumentaire aussi solide que possible. C'est là que le détour par l'anthropologie, refusée d'entrée de jeu par nos politiques, est indispensable. Merci de votre contribution en ce sens."

"Par votre lettre du 8 septembre, fête de l'Immaculée Conception, courrier co-signé par Monsieur François de Penfentenyo, Président d'honneur de votre institut, et Monsieur Jean-Claude Philipot, Délégué national, vous me faisiez part de votre volonté d'intervenir, auprès des autorités politiques et des parlementaires, contre le projet de loi qui ouvrirait le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.
Je vous remercie de votre engagement, aux côtés de l'Eglise de France, dans ce combat. Pour ma part, et dans le diocèse de Toulouse, j'ai, effectivement, pris position, dans le journal La Dépêche, par rapport à cette question. Je vous adresse ci-joint photocopie de l'article paru à l'occasion de l'anniversaire de la lettre du Cardinal Saliège.
En union de prière avec vous et les associations et mouvements qui s'unissent aux évêques dans leur démarche, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de mon religieux dévouement.

"Le Cardinal André Vingt-Trois a bien reçu votre courrier du 8 septembre dernier par lequel vous lui faites part de vos préoccupations au sujet des projets de loi touchant de graves questions de société.
Pour tous les domaines que vous avez évoqués, le cardinal Vingt-Trois confie l'action et l'initiative des chrétiens et des hommes de bonne volonté à votre prière.
Recevez, Monsieur, l'expression de mon dévouement dans le Seigneur"

“Le thème de cet article est sensible”

L'Express avertit ainsi ses lecteurs, suite à un article sur l'inauguration de la nouvelle grande mosquée de Strasbourg.

Celle-ci a été financée à 26% par l'Etat, mais aussi par l'Arabie saoudite et le Koweit. Et le ministre a déclaré :

"Mon horizon est clair: je veux des aumôniers français, des imams français formés et à terme des financements français".

Appel pour protéger les enfants contre la privation d’un père ou d’une mère

UAlliance Vita lance un appel à ceux qui sont susceptibles de :

  • se mobiliser pour une action locale (dans le département) sur ce thème
  • se mobiliser pour une action nationale (à Paris) sur ce thème
  • mobiliser d’autres personnes sur ce sujet, avec Alliance VITA.

A renseigner ici.

2 Français sur 3 veulent un référendum sur la dénaturation du mariage

Communiqué d'Alliance Vita :

"Face à la volonté affichée par le
gouvernement de légaliser sans délai le mariage entre personnes de même
sexe, assorti du droit d’adopter des enfants, de nombreuses voix se sont
élevées pour réclamer un  vrai débat, des Etats Généraux ou un
référendum. Sur ce dernier point, Alliance VITA a voulu connaitre la
position des Français.

Selon le sondage commandité à l’Ifop,
2 Français sur 3 (soit 66%) estiment que : « Sur un tel sujet, les
Français doivent être appelés à décider par référendum
». Le détail des
réponses selon la sensibilité politique montre que même les
sympathisants de l’actuelle majorité se disent favorables au référendum
sur « ce projet [qui] va modifier en profondeur le code civil et le
droit de la famille
. » […]"

M

Christine Boutin soutient Jean-François Copé

L'ancienne ministre du Logement de François Fillon, débarquée en juin 2009, l'a annoncé ce matin :

"Nous sommes actuellement dans l'opposition, et notre objectif c'est de
gagner, de reprendre le pouvoir, donc nous avons besoin d'un guerrier.
Et c'est la raison pour laquelle je choisis et nous choisissons Jean-François Copé".

Elle
a également affirmé avoir "consulté les deux candidats" et avoir obtenu

"un certain nombre de garanties par rapport au Parti chrétien-démocrate
de son alliance avec l'UMP que je n'ai pas obtenues de la part de
François Fillon
".

La politique du faire semblant

Le député Jacques Bompard signe une tribune dans Valeurs actuelles sur les fameux emplois aidés  :

V"Qu’est-ce que des emplois financés à 75 % par l’État et, pour la plupart, à 25 % par les collectivités ? Rien
d’autre qu’un traitement social du chômage, c’est-à-dire l’utilisation
de la fiscalité et de l’emprunt en tant que soins palliatifs à la
mondialisation et à l’échec de l’Éducation nationale. Il est d’ailleurs
surprenant que le gouvernement cultive encore quelques étranges pudeurs
libérales et n’aille pas au bout de sa logique socialiste. En effet, le
financement de l’ensemble des 500 000 jeunes sans diplôme n’aurait coûté
“que” quelques petits pour-cent du budget annuel de l’Éducation
nationale. Une occasion unique d’afficher un taux d’emploi de 100 %,
bêtement ratée par manque d’audace ! Comme c’est dommage…

Le propos peut sembler manquer de sérieux, pourtant, il ne vise qu’à
souligner une dimension essentielle de l’action publique dans ce pays :
le “faire semblant”. Faire semblant de lutter contre le chômage en
“créant” des emplois dont certains auraient laissé rêveurs les planistes
de feu l’URSS
(que penser, par exemple, du financement public du métier
d’“assistant informatique et Internet à domicile”, mentionné page 7 du
dossier de presse des “emplois d’avenir” ? ), faire semblant de lutter –
sans trêve ! – contre la délinquance en diminuant le nombre de
policiers, faire semblant de baisser le nombre des immigrés en les
naturalisant, faire semblant d’écouter le peuple et le faire revoter
jusqu’à ce qu’il vote “bien”, faire semblant sur presque tout et agir
sur presque rien. Le “faire semblant” est à la Ve République finissante
ce que le “vivre ensemble” est à la nation française : la forêt de la
fiction masquant l’arbre déliquescent du réel.

Est-ce à dire que nos gouvernants ne veulent pas agir ? Je ne le
crois pas. Mais, syndics d’un système financier transcendant, leur champ
d’action est limité. Le cadastre de leur volonté est strictement borné
par les exigences de la mondialisation, la loi de la pensée unique et
les intérêts de leur parti. Mieux au fait que les citoyens de la
situation réelle du pays, ils alternent piqûres de morphine sociale et
hypnose de masse
. L’insécurité est une impression. Le travail se
partage. Le Français de souche n’a jamais existé
. Le plus important est
d’éviter les soubresauts, qu’ils viennent de droite ou de gauche. La
dissolution d’un peuple, d’un continent, d’une civilisation prend un
certain temps. Prière de ne pas faire de bruit pendant l’évaporation… […]

Une fois ces faits constatés, qu’ajouter ? Prédire le pire est une posture politique, jamais
une conduite d’État. Comment la France et l’Europe peuvent-elles
retrouver leur liberté d’être et de vivre, leur souveraineté alimentaire
et militaire, replacer le politique au-dessus de l’économique et
arracher le destin des peuples aux desseins des financiers ? Les réponses ne peuvent être, ici, qu’esquissées. Pour ma part, au
préalable de toute action, je vois deux ruptures indispensables dans
l’ordre des mentalités : d’abord le retour au réel, puis le retour au
risque. Le retour au réel passe par un discours public de vérité. […] Tout ceci, naturellement, comme déjà en 1978 Alexandre Soljenitsyne
le remarquait dans son célèbre discours d’Harvard, exige du courage,
qualité que nos gouvernants sont habiles à dissimuler. […]"

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