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Nouveau décalage pour le projet de loi sur la dénaturation du mariage ?

Non seulement l'Assemblée nationale a besoin d'un mois supplémentaire pour mener ses auditions, mais le projet de loi pourrait ne pas être présenté en conseil des ministres le 31 octobre :

"En attente du feu vert du Conseil d'État, le projet prévu le
31 octobre en Conseil des ministres pourrait également n'y être présenté
que le 7 novembre
."

Erwann Binet, nommé rapporteur du texte mercredi, a reçu 7 pages de demandes d'auditions.

Appel à un front commun pour défendre le christianisme

Le métropolite Hilarion Alfeyev, archevêque de
l’Église orthodoxe russe et chef du département des relations
extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré le 16 octobre le pape Benoît XVI
et s’est exprimé devant le Synode des évêques réunis pour traiter de la
nouvelle évangélisation. Il a notamment déclaré :

H«Je
voudrais saisir cette occasion pour appeler mes frères de l’Église
catholique à constituer un front commun pour défendre le christianisme
dans tous les pays où il est marginalisé ou persécuté. En Europe et en
Amérique, nous constatons une pression croissante des représentants du
laïcisme et de l’athéisme militant qui tentent d’expulser le
christianisme de l’espace public, d’interdire les symboles chrétiens, de
détruire la conception chrétienne traditionnelle de la famille, du
mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme, de la valeur de la
vie humaine de la conception à la mort naturelle.

Dans d’autres parties du globe, l’existence même des églises
chrétiennes est menacée. Dans les pays où se déroule le soi disant
“Printemps arabe”, des millions de chrétiens souffrent d’une grave
persécution. Certains ont du quitter des lieux où ils habitent depuis
des siècles (…) De sévères persécutions contre les chrétiens se
poursuivent en Égypte, en Libye, en Afghanistan, au Pakistan, au
Nigéria, en Inde, en Indonésie et dans beaucoup d’autres pays au
Proche-Orient ou ailleurs.

Nous sommes profondément préoccupés par la catastrophe
humanitaire qui se manifeste en Syrie où des militants islamistes
cherchent à s’emparer du pouvoir politique avec l’aide de certains pays
occidentaux. Partout où ils arrivent au pouvoir, les chrétiens sont
persécutés ou exterminés.
Les communautés chrétiennes en Syrie et dans l’autres pays du
Proche-Orient crient au secours alors que les mass médias occidentaux,
en grande partie, ignorent leurs cris, et que les politiciens préfèrent
fermer les yeux sur cette vague de persécution sans précédent.

Nous, orthodoxes et catholiques de tous les pays, devrions élever
la voix pour défendre la population chrétienne et l’héritage chrétien
du Proche-Orient. Nous devons constamment attirer l’attention des responsables
politiques, des institutions internationales et des mass médias sur
cette tragédie humaine qui est en train de se dérouler. Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous serons capables de
protéger la foi chrétienne,
de surmonter la crise actuelle et de donner
une nouvelle impulsion à notre mission commune de nouvelle
évangélisation “pour que le monde croie” (Jean, 17, 21) ».

Des médias présentent la foi et l’Eglise avec calomnies

Lors de la 2e Congrégation générale du synode, le Cardinal Péter Erdo, Archevêque d'Esztergom-Budapest, Président de la Conférence Épiscopale, Président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe a déclaré :

E"L’Europe doit être évangélisée. Elle en a besoin. Deux Assemblées spéciales du Synode des Évêques ont déjà été consacrées au thème de l’Europe. La première après la chute du mur de Berlin, dans un climat d’enthousiasme. La seconde en 1999, à l’aube du Grand Jubilé. Les fruits de cette dernière ont été résumés dans l’Exhortation apostolique “Ecclesia in Europa” du Bienheureux Jean Paul II. Presque 13 années se sont écoulées depuis. Les espérances se sont-elles réalisées? Les problèmes se sont-ils résolus ou au contraire aggravés ?

Parmi les éléments d’inquiétude, le grand Pontife mentionnait la “disparition de la mémoire de l’hérédité chrétienne” (Ecclesia in Europa, 7). Ce processus est devenu encore plus évident ces dernières années. Malgré beaucoup d’expériences heureuses, dans la plus large partie du continent, c’est l’ignorance à propos de la foi chrétienne qui se répand. Beaucoup de mass-médias divulguent une présentation de la foi chrétienne et de l’histoire parfois débordante de calomnies, désinformant le public aussi bien sur le contenu de notre foi qu’à propos de la réalité de notre Église. […]

La déchristianisation s’accompagne d’attaques juridiques répétées, et parfois physiques, contre la présence visible des manifestations de la foi.
Parmi les signes préoccupants de l’hostilité systématique, l’Observatoire européen de la christianophobie a pris acte de beaucoup de cas de discrimination et de violence contre les chrétiens dans presque tous les pays européens. Il n’est pas non plus rare que les tribunaux refusent l’aide aux victimes chrétiennes de ces attaques. L’écrasante majorité des cas de violence et de discrimination pour appartenance religieuse a lieu en Europe contre les chrétiens, surtout les catholiques.
[…]"

La CAF s’oppose à la dénaturation du mariage

Lu ici :

C"La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a rendu jeudi un avis défavorable au projet de loi sur le mariage et l'adoption des couples homosexuels,
déplorant une "remise en cause de la famille".
Selon un communiqué, 11
administrateurs ont voté contre, 8 pour, 2 ont "pris acte" et les 12
restants n'ont pas pris part au vote.

Les
administrateurs ayant exprimé un vote défavorable se sont notamment
déclarés en désaccord avec la méthode employée – "une saisine du conseil
d'administration de la Cnaf dans un délai d'urgence
". Certains se sont
opposés à la suppression dans le projet de loi des termes de "père" et
de "mère", d'autres ont évoqué un projet remettant en cause la famille
et la société française. Certains administrateurs ont enfin regretté le
manque d'études d'impact.

Cet avis n'est que consultatif."

Le conseil municipal de Versailles demande un débat sur le mariage

A la quasi-unanimité, d'après un tweet de François-Xavier Bellamy, maire-adjoint de Versailles :

V

Report confirmé de l’examen du projet de loi sur le mariage

Le projet de loi sur la dénaturation du mariage et la privation de père ou de mère pour des enfants sera inscrit à l’ordre du jour de la seconde quinzaine du mois de janvier, a annoncé le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.

“Le président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale et le rapporteur du projet de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de personnes de même sexe souhaitent organiser un débat approfondi avec des auditions publiques chaque semaine. Le gouvernement, sensible à cette demande appuyée par le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, inscrira ce projet de loi à l’ordre du jour de la seconde quinzaine du mois de janvier 2013“.

La rentrée parlementaire devrait avoir lieu le 14 janvier. Jean-Jacques Urvoas (PS), le président de la commission des Lois, avait indiqué plus tôt que ce projet de loi ne serait pas examiné en séance à l’Assemblée “avant fin janvier 2013“. Il reste à savoir si le vote en première lecture interviendra avant ou après la grande manifestation du 20 janvier.

Et un petit coup contre les familles

Lu ici :

"L'Assemblée nationale a voté aujourd'hui la baisse du plafond du quotient familial, l'une des mesures phare du projet de budget 2013, après une vigoureuse bataille des députés UMP et centristes contre un "mauvais coup à la politique familiale".
Cette mesure, qui prévoit de plafonner l'avantage fiscal à 2.000 euros par demi-part supplémentaire, contre 2.336 euros jusqu'ici, touchera moins de 2,5% des foyers fiscaux. Elle a été adoptée par 98 voix contre 38."

Environ 70 parlementaires signataires de l’Entente parlementaire

Si votre député n’est pas dans cette liste, faites-lui signe.

Les deux âmes de l’Europe

Mardi 16 octobre a été projeté devant les pères synodaux le film intitulé Bells of Europe
("les cloches de l'Europe"), traitant du lien entre l'Europe et le
christianisme, la culture européenne et l'avenir du continent. Il
propose des extraits d'interview des chefs chrétiens que sont
notamment Benoît XVI, le Patriarche oecuménique de Constantinople, le
Patriarche orthodoxe russe, l'Archevêque anglican de Canterbury,… Le Pape y déclare notamment :

"Il est évident que l'Europe a un poids important dans le monde
d'aujourd'hui, économique, culturel et intellectuel. Et, en
correspondance avec ce poids, elle a une grande responsabilité. Mais
l'Europe doit encore, comme vous l'avez dit, trouver sa pleine identité
pour être en mesure de parler et d'agir en conformité à cette
responsabilité
. Le problème, aujourd'hui, selon moi, ce ne sont plus les
différences nationales. Grâce à Dieu, il s'agit maintenant de diversité
et non plus de divisions. Les nations demeurent, avec leur diversité
culturelle
et ce trésor mis en commun donne naissance à une grande
symphonie de cultures. Il s'agit fondamentalement d'une culture commune.

Le problème de l'Europe, de trouver son identité, me semble
consister dans le fait qu'en Europe, aujourd'hui, nous avons deux âmes:
une âme est une raison abstraite, anti-historique, qui pense tout
dominer parce qu'elle se sent au-dessus de toutes les cultures. Elle
pense être une fin en elle-même qui entend s'émanciper de toutes les
traditions et valeurs culturelles en faveur d'une rationalité abstraite.
La première sentence de Strasbourg sur le crucifix était un exemple de
la volonté de la raison abstraite de se libérer de toutes les
traditions, de l'histoire. Mais
ainsi on ne peut pas vivre. Et puis, même la raison pure est
conditionnée par une situation historique spécifique, et seulement dans
ce sens elle peut exister.

L'autre âme est celle que nous pourrions
appeler chrétienne, qui est ouverte à tout ce qui est raisonnable, qui a
créé l'audace de la raison et la liberté de la raison critique, mais
reste encore ancrée aux racines qui ont donné leur origine à cette
Europe, qui l'ont construite dans ses grandes valeurs, ses grandes
intuitions, dans la vision de la foi chrétienne.
Comme vous
l'avez dit, c'est en particulier dans le dialogue œcuménique entre
protestants, catholiques et orthodoxes que cette âme doit trouver une
expression commune, et puis se rencontrer sur cette raison abstraite,
c'est-à-dire accepter et conserver la liberté critique de la raison pure
envers tout ce qu'elle peut faire et a fait, mais la pratiquer, la
concrétiser dans le fondement, dans la cohésion avec les grandes
valeurs qui nous ont été données par le christianisme. Ce n'est que dans
cette synthèse que l'Europe peut avoir un poids dans le dialogue
interculturel
de l'humanité d'aujourd'hui et de demain, parce qu'une
raison qui se serait émancipée de toutes les cultures ne saurait prendre
part au dialogue interculturel. Seule une raison qui a une identité
historique et morale peut parler aux autres
, chercher une
interculturalité dans laquelle chacun puisse entrer et trouver une unité
fondamentale des valeurs ouvrant la voie vers l'avenir, vers un nouvel
humanisme qui doit être notre but. Et pour nous, cet humanisme croît
justement de cette grande idée de l'homme créé à l'image et ressemblance
de Dieu".

45 députés ont signé un appel à la démission de Vincent Peillon

Un ministre de l'Education nationale favorable à la dépénalisation du cannabis, cela ne passe pas.

Le Grand Rabbin de France écrit au gouvernement pour s’opposer à la dénaturation du mariage

HGilles Bernheim, Grand Rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, a envoyé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un document de 25 pages pour expliquer son hostilité au projet de loi sur la dénaturation du mariage.

«Il n'y aurait ni courage, ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d'arguments et en se conformant à la bien-pensance dominante par crainte d'anathèmes».

Le texte a été également adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette question.
Gilles Bernheim, philosophe de formation, a pris le temps de rédiger un «essai» sur le sujet. Il y démonte un à un chaque argument asséné par le lobby gay. Exemple :

"Ce que l’on entend :


Le plus important, c’est l’amour. Un couple homosexuel peut donner beaucoupd’amour à un enfant, parfois même plus qu’un couple hétérosexuel.

Ce que l’on oublie souvent de dire :
L’amour ne suffit pas, même si la capacité des homosexuels à aimer n’est évidemment pas en cause.
Aimer un enfant est une chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre. Il ne fait pas de doute que des personnes homosexuelles ont les mêmes capacités à aimer un enfant et à lui témoigner cet amour que des personnes hétérosexuelles, mais le rôle des parents ne consiste pasuniquement dans l’amour qu’ils portent à leurs enfants. Résumer le lien parental aux facettes affectiveset éducatives, c’est méconnaître que le lien de filiation est un vecteur psychique et qu’il est fondateur pour le sentiment d’identité de l’enfant.
Toute l’affection du monde ne suffit pas, en effet, à produire les structures psychiques de base qui répondent au besoin de l’enfant de savoir d’où il vient.
Car l’enfant ne se construit qu’en se différenciant, ce qui suppose d’abord qu’il sache à qui il ressemble. Il a besoin, de ce fait, de savoir qu’il est issu de l’amour et de l’union entre un homme, son père, et une femme, sa mère, grâce à la différence sexuelle de ses parents. Les enfants adoptés, eux aussi, se savent issus de l’amour et du désir de leurs parents, bien que ceux-ci ne soient pas leurs géniteurs.
Le père et la mère indiquent à l’enfant sa généalogie.
L’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente pour se positionner en tant qu’individu.[…]"

Désormais toutes les religions en France s'opposent à cette évolution de société.
Pour Gilles Bernheim:

«À l'heure de conclure, il ressort que les arguments invoqués d'égalité, d'amour, de protection ou de droit à l'enfant se démontent et ne peuvent, à eux seuls, justifier une loi.»

«Ce qui pose problème dans la loi envisagée, c'est le préjudice qu'elle causerait à l'ensemble de notre société au seul profit d'une infime minorité, une fois que l'on aurait brouillé de façon irréversible trois choses:

  • les généalogies en substituant la parentalité à la paternité et à la maternité,
  • le statut de l'enfant, passant de sujet à celui d'un objet auquel chacun aurait droit,
  • les identités où la sexuation comme donnée naturelle serait dans l'obligation de s'effacer devant l'orientation exprimée par chacun, au nom d'une lutte contre les inégalités, pervertie en éradication des différences.

Ces enjeux doivent être clairement posés dans le débat sur le mariage homosexuel et l'homoparentalité. Ils renvoient aux fondamentaux de la société dans laquelle chacun d'entre nous a envie de vivre.»

20 janvier : grande marche unitaire et nationale à contre-courant

Puisque l'examen à l'assemblée nationale du projet de loi sur la dénaturation du mariage est repoussé à fin janvier, la grande manifestation nationale et unitaire est toute trouvée :

M
Cela n'empêche pas de participer aux manifestations qui auront lieu très prochainement. La pression doit monter sur le gouvernement et il nous appartient donc de nous mobiliser dans les évènements qui arrivent puis de nous rassembler dans ce grand mouvement unitaire le 20 janvier, pour favoriser le combat commun.

AC-ContreCourantLe Collectif "en marche pour la vie" veut faire de la
marche du 20 janvier non pas tant sa marche pro-vie axée sur l'opposition à
l'avortement, mais une marche de tous ceux qui veulent aller à
"contre-courant" et s'opposer à toutes les atteintes gouvernementales à
la civilisation
, ce qui comprend les atteintes à la vie
naissante, mais aussi au modèle du mariage, au modèle parental et à
l'altérité homme/femme. D'où l'image de ce saumon qui nage à contre-courant pour survivre.

Dénaturation de la filiation : le congé paternité transformé

Lu ici :

"La commission des Affaires sociales de l’Assemblée a autorisé la transformation du congé de «paternité» en «congé d’accueil à l’enfant» afin d’ouvrir plus librement ce type de congé au partenaire du parent.

La commission des Affaires sociales […] répond ainsi à une préconisation de la Halde, qui demandait au
Premier ministre de substituer à la notion de «congé de paternité», fondée exclusivement sur le lien de filiation, celle de «congé d’accueil à l’enfant ouvert au partenaire du parent».

Cette préconisation, formulée en 2007, résultait de la saisine d’un
couple de femmes liées par un Pacs
. […] Si l’amendement, présentée par Marie-Françoise Clergeau, députée PS
de Loire atlantique, est voté en séance, la semaine prochaine, tout
partenaire d’un parent pourra donc bénéficier de ce congé d’accueil

pendant onze jours consécutifs ou de dix-huit jours en cas de naissances
multiples."

Quel avenir pour les motions de l’UMP ?

Valeurs actuelles fait le point sur les différentes motions qui seront présentées au congrès de l'UMP :

  • ULa Droite forte affirme sa “fierté d’être français, d’être de
    droite, d’être sarkozyste
    ”. La Droite forte refuse «la pensée unique, le politiquement correct», et énonce plusieurs idées : supprimer à vie les allocations sociales pour tout fraudeur récidiviste ; créer «la Charte républicaine des musulmans de France» ; affirmer dans la Constitution française que «la France est une république laïque de tradition chrétienne» ;
    supprimer le financement public des syndicats, et garantir l’embauche de journalistes de droite dans
    l’audiovisuel public.

  • Les humanistes libéraux, avec Jean-Pierre Raffarin, porte-drapeau de la
    mouvance centriste de l’UMP, allié à Luc Chatel, Gérard Longuet et Hervé
    Novelli. Aux antipodes de la droite
    du parti, la motion humaniste place au sommet “la liberté, la
    responsabilité, la solidarité
    ”. La motion entend se situer «entre la candeur laxiste du socialisme et la raideur idéologique du populisme de droite», appelant de ses voeux la création d’un gouvernement fédéral : «Nous sommes partisans d’une Europe fédérée, qui n’a pas peur d’élargir
    les domaines de souveraineté partagée, ni d’ériger une Union
    budgétaire, fiscale et sociale»
    .

  • La Droite populaire de Thierry Mariani, qui fustige «ceux qui préfèrent faire campagne avec des sondages que sur le terrain». 

  • La Droite sociale de Laurent
    Wauquiez veut «Remettre les classes moyennes au centre du projet de l’UMP.» Ses
    propositions : rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires ;
    favoriser la participation et l’intéressement pour les salariés ;
    demander en contrepartie du versement du RSA des heures de travail
    d’intérêt général…

  • Les Gaullistes avec Michèle Alliot-Marie, soutenue par Henri Guaino et Gérard Larcher, récusent «l’égalitarisme, le communautarisme et les quotas», ainsi que «l’Europe fédérale qui ferait disparaître les nations».

  • La Boîte à
    idées
    , présentée par des jeunes militants de l’UMP et parrainée par
    Benoist Apparu et Hervé Gaymard, sous le regard bienveillant d’Alain
    Juppé, veut faire glisser le débat sur la réorganisation du mouvement.
    Au projet, une école des cadres, l’organisation d’une université d’été
    calquée sur le modèle socialiste de La Rochelle, et l’émergence d’un
    débat d’idées pour retrouver «une atmosphère d’émulation intellectuelle qui paraît lointaine».

Ces motions devraient,
en fonction du nombre de voix obtenues le 18 novembre, dicter la ligne politique de l'UMP. Mais Geoffroy Lejeune précise :

"Un proche de Fillon nous
confiait ainsi récemment que, si son champion l’emportait, le rôle des
courants serait réduit à la portion congrue
."

Les journalistes sont-ils indépendants ?

Lors de la Journée de réinformation de Polémia,
Claude Chollet a présenté l’Observatoire des journalistes et de
l’information médiatique
: un observatoire doublement utile par les portraits de journalistes
qu’il publie mais aussi par ses « brèves » qui informent sur l’actualité
des médias. Voici un résumé de son intervention :

O"Edmond Burke, en 1787, a créé l’expression « Quatrième pouvoir ». Ce quatrième pouvoir est devenu le premier.
Il influence les élections ; il commente et oriente les décisions du
législatif comme de l’exécutif ; il juge aussi les juges ; il fait et
défait les réputations, celle des groupes aussi bien que la vôtre. Les journalistes sont-ils indépendants ?
Ils dépendent de leur hiérarchie dans les médias qui les font
travailler. Ils dépendent encore plus de leur éducation, des cercles
qu’ils fréquentent, de l’atmosphère culturelle et politique dans
laquelle ils baignent, d’un certain esprit de caste, de ce que Bourdieu
appelle l’habitus.

Tous les journalistes ne sont, bien sûr,
pas logés à la même enseigne. A côté de quelques dizaines de vedettes
et de quelques milliers de journalistes employés sur une longue durée,
la réalité est de plus en plus celle des soutiers de l’information payés
à la pige, nouvelle classe intellectuelle précarisée. […]

Si les journalistes doivent être
protégés, le lecteur, l’auditeur, le spectateur ont aussi des droits :
le droit de savoir qui parle, qui écrit, par quel itinéraire
. Michel
Field a parfaitement le droit d’avoir été un militant trotskyste dans sa
jeunesse. Mais ses auditeurs ont aussi le droit de connaître ses
amitiés et ses arrière-plans idéologiques. Sans oublier les
commanditaires qui l’emploient. C’est ce droit de savoir de l’auditeur, du spectateur, du lecteur que l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique (OJIM)
veut promouvoir. […]"

Un prêtre a sauvé 2000 bébés de l’avortement à Volgograd

… en Russie.

L’Eglise a besoin de valoriser les “voix” des catholiques présents dans les blogs

Lors de la 13e congrégation générale du synode, Mgr Claudio Maria Celli, Président du Conseil Pontifical pour les Communications
Sociales, est intervenu. Voici le résumé de son intervention :


C"La nouvelle évangélisation nous demande d’être attentifs à la
“nouveauté” du contexte culturel dans lequel nous sommes appelés à
annoncer la Bonne Nouvelle, mais également à la “nouveauté” des
méthodes à utiliser. Les nouveaux médias sont en train de changer
radicalement la culture dans laquelle nous vivons et offrent de
nouveaux chemins pour partager le message de l’Évangile.
Les
nouvelles technologies n’ont pas seulement changé la façon de
communiquer, mais ont transformer la communication même, en créant
une nouvelle infrastructure culturelle qui est en train d’influer
sur l’environnement de la communication et nous ne pouvons pas faire
ce que nous avons toujours fait, même avec les nouvelles
technologies.

L’arène numérique n’est pas un espace “virtuel” moins important du
monde “réel” et, si la Bonne Nouvelle n’est pas proclamée aussi de
façon “numérique”, nous courons le risque d’abandonner beaucoup de
personnes, pour lesquelles c’est celui-là, le monde dans lequel
elles “vivent”. L’Église est déjà présente dans l’espace numérique,
mais le prochain défi est de changer notre style communicatif pour
rendre cette présence efficace, s’occupant surtout de la question du
langage. Dans le forum numérique, le discours est spontané,
interactif, et participatif
; dans l’Église, nous sommes habitués à
utiliser des textes écrits comme moyen normal de communication. Je
ne sais pas si cette forme peut parler aux plus jeunes, habitués à
un langage ancré dans la convergence de mots, sons et images. Nous
sommes appelés à communiquer avec notre témoignage, en partageant
dans les relations personnelles l’espoir qui nous habite. Nous ne
pouvons diluer les contenus de notre foi, mais trouver de nouveaux
moyens de l’exprimer dans sa plénitude.

Nous sommes obligés de nous exprimer de façon à impliquer les autres
qui, à leur tour, partagent nos idées avec leurs amis et
“followers”. Nous avons besoin de valoriser les “voix” des nombreux
catholiques présents dans les blogs, afin qu’ils puissent
évangéliser, présenter l’enseignement de l’Église et répondre aux
questions des autres
. Je pense à l’Église qui est appelée à
instaurer un dialogue respectueux avec tous, à donner raison à
l’espérance que tous portent dans leur coeur."

Les chrétiens restent le groupe religieux le plus discriminé dans le monde

Jean-Marie Guénois se fait l'écho du rapport de l'AED :

Sur 131 pays de culture chrétienne, il n'y en a pas un seul où la
législation sur la liberté religieuse laisse à désirer. Sur 49 pays de
culture musulmane, 17 ne tolèrent aucune autre religion et contrôlent
étroitement les croyants non musulmans, 19 reconnaissent théoriquement
la liberté religieuse mais ne l'appliquent pas en pratique.
» C'est le
constat tiré mercredi à Paris par Marc Fromager, directeur France de
l'Aide à l'Église en détresse (AED), un organisme humanitaire
catholique. Il ajoute: «Les chrétiens restent le groupe religieux le
plus discriminé dans le monde: 75 % des cas d'atteintes à la liberté
religieuse les concernent.
»

10 évêques de l’Est dénoncent le projet dénaturant le mariage

Communiqué des évêques de l'Est de la France
:

M"Le 31 octobre prochain, le Conseil des ministres va se saisir du projet de loi visant à ouvrir le
mariage aux couples de même sexe. L'adoption de ce projet transformerait une institution
structurant la société depuis des siècles; ce qui ne peut laisser indifférent aucun citoyen.
Des membres d'autres confessions chrétiennes, d'autres religions, mais aussi des groupes de
réflexion et des personnalités compétentes s'interrogent.
Est-il possible de prendre une telle décision sans qu'un débat n'ait lieu à l'échelon national ?

Les arguments qui veulent légitimer le mariage des couples de même sexe reposent en général
sur deux points : l'amour et la non-discrimination.
Concernant la question de l'amour, nous comprenons que des personnes du même
sexe puissent s'aimer. Mais alors faut-il institutionnaliser une forme particulière d’amour dans
la société ? Si le mariage a été institué, c’est pour garantir la stabilité sociale et la filiation
.

Concernant le second point, celui de la non-discrimination, il faut rappeler que le
mariage a toujours été compris comme l'union d'un homme et d'une femme (cf. article 12 de
la Convention européenne des droits de l'homme). Permettre le mariage de personnes du
même sexe, c'est donc changer la définition du mariage lui-même.
Une des conséquences concrètes, déjà prévue dans le projet de loi, que nous ne mesurons
peut-être pas encore, c'est le remplacement de la notion de « père » et de « mère » dans l'état
civil, au profit des notions artificielles et finalement discriminatoires de « parent 1 » et de
« parent 2 ».

Dans une société déjà déstabilisée, en quête de repères, avons-nous besoin de porter atteinte à
la famille, cellule structurante de la société, et au rôle fondamental du père et de la mère ? Le
grand oublié de ce projet n'est-il pas l'enfant ?
En voulant donner le « droit à l'enfant » à
certains, n'en vient-on pas à nier les droits de l'enfant lui-même ?
Nous renouvelons notre appel aux responsables politiques du pays, afin qu'un large débat
ouvert et serein puisse avoir lieu sur ce sujet fondamental. Nous encourageons toutes les
initiatives constructives de nos concitoyens en ce sens. Nous appelons les membres de nos
communautés à apporter leur contribution à ce débat."

  • Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon
  • Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg
  • Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude
  • Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié
  • Mgr François Maupu, évêque de Verdun
  • Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy
  • Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz
  • Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard
  • Mgr Vincent Dollmann, évêque auxiliaire de Strasbourg
  • Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg

La France finance la restauration de l’église de la Nativité à Bethléem

NLe Consul général de France Frédéric Desagneaux et le
Conseiller du Président de l’Autorité palestinienne pour les Affaires
chrétiennes Ziyad Al Bandak ont signé hier une convention de financement de 200 000 euros entre la France
et l’Autorité palestinienne pour la restauration de l’église de la
Nativité à Bethléem.
Cette contribution est destinée au
financement de la restauration du toit de l’église.

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