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Dénaturation du mariage : les franc-maçons divisés

GLes déclarations de Brigite Barèges,
maire UMP de Montauban, dérangent ses sÅ“urs de la Grande Loge Féminine de France. En 2011, elle avait déclaré à propos d'une proposition de loi socialiste pour « ouvrir le mariage aux couples de même sexe« :

« et pourquoi
pas des unions avec des animaux ? ou la polygamie ? Â»

Une procédure disciplinaire serait en cours au sein de la GLFF à l'encontre de Brigiette Barèges. Mais la direction de l’obédience a quelques
difficultés à convaincre son atelier de Montauban
(la Respectable Loge
Amalthée). Une première
étape de cette procédure disciplinaire serait prévue cette première
première quinzaine d’octobre : la sœur Barèges doit se présenter, avec
le droit d’être assistée.

Assaut de militants pro-avortement contre une cathédrale en Argentine

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Un groupe d'Argentins – beaucoup de
jeunes hommes, mais aussi des jeunes filles et des personnes moins
jeunes, ont supporté pendant de longues minutes les assauts d'un «
rassemblement de femmes » réclamant le droit à l'avortement et le reste
devant la cathédrale de Posadas
. Ils récitaient le chapelet. Sans réagir
aux badigeons de peinture. Ni aux crachats. Ni aux hurlements des
femmes qui s'approchaient en hurlant, certaines en se dénudant. Ni aux
insultes aux prêtres, à l'Eglise, à Dieu
. Ils priaient : les jeunes
hommes protégeaient les jeunes femmes ; ensemble ils empêchaient l'accès
à la cathédrale pendant que le « rassemblement des femmes » taggait les
murs accessibles, les trottoirs, mais aussi, bien d'autres monuments de
Posadas ou des habitants se plaignent des dégradations qui ont touché
toute la ville. […]"

Mariage : pour répondre aux élus

Ceux qui ont écrit à leurs élus doivent avoir reçu la réponse standard des socialistes :

"J’ai bien reçu votre courrier par lequel vous me faites part de votre opposition au mariage pour tous et à l’adoption par des couples homosexuels.
Je ne partage pas vos inquiétudes et encore moins votre vision de la société, du mariage et de l’homosexualité, qui est fondée sur des préjugés erronés et, il faut bien le reconnaître, souvent énoncés de manière choquante.
Si le mariage n’était destiné qu’à assurer la pérennisation de la société, alors il devrait être interdit aux couples infertiles ou trop âgés pour concevoir des enfants, par exemple. Il faudrait même imaginer de faire signer aux candidats à l’union un engagement à la procréation. Pour certains, le mariage constitue une reconnaissance juridique et sociale qui leur est nécessaire, sans même qu’il soit question de filiation. Au-delà, plus de la moitié des enfants naissent aujourd’hui hors mariage sans que cela ne constitue une menace pour la cohésion sociale.
J’ajoute que, nous aussi, nous sommes particulièrement attentifs aux droits de l’enfant. Et c’est même dans l’intérêt de ces derniers que nous discutons aujourd’hui du mariage pour tous. Des dizaines de milliers d’enfants vivent déjà avec des parents – ou beaux-parents – homosexuels. D’ailleurs, tout montre que ces enfants ne développent ni plus ni moins de problèmes psychologiques ou sociaux que ceux qui sont issus d’une union hétérosexuelle.
Le groupe socialiste, depuis longtemps, considère que l’ouverture du mariage aux couples homosexuels est un combat essentiel pour l’égalité des droits. Les homosexuels, qui ont vécu – et vivent encore – des discriminations insupportables, ont des vies conjugales et familiales que la loi doit reconnaître à égalité avec celles des hétérosexuels. C’était notre engagement de campagne : les Français ont tranché en mai et juin derniers. Cet engagement sera tenu."

Catholiques en campagne a mis en ligne quelques unes des réponses faites à cette lettre. A lire et à utiliser dans vos correspondances avec les élus. En voici un florilège :

"Et un de plus à me faire la lettre de réponse du parti. Il est vraiment dommage que vous n'ayez
plus de temps à accorder à une institution aussi importante. Un peu
d'implication vous honorerait. Je note que vous avez vos réponses
toutes faites et cela montre l'intensité et l'implication que vous avez
dans ce projet
qui n'est sans doute qu'un simple soixantième de la
proposition de F Hollande. […]

Vous parlez d’égalité des
droits, je suis de tout cœur avec vous et réclame que ces enfants aient
le même droit que vous à être élevé par un père et une mère.
Je
suis certain que vous ne prenez pas ce problème à la légère ; je vous
invite donc à consulter avec plus d’attention les résultats des études
psychologiques que vous mentionnez, la méthodologie employée, au besoin entourez-vous de scientifiques pour valider leur pertinence. […]

Depuis plusieurs années la parité est à
l’ordre du jour
, même s’il est souvent difficile de la faire entrer dans
nos mœurs d’où des mesures parfois coercitives notamment à l’égard des
candidatures présentées par les partis politiques aux différentes
élections. Il est pourtant une institution, aussi
vieille que notre civilisation, qui a toujours été et est naturellement
paritaire, c’est l’institution du mariage qui, de ce fait, devrait être
mise en exergue et servir de modèle à notre société. Au lieu de cela, il est question, par le
biais de propositions de lois déposées sur les bureaux des assemblées
parlementaires, ou de projet de loi devant être présenté le mois
prochain en conseil des ministres, de mettre fin à l’obligation de parité dans le mariage."

Mariage : la conférence des évêques de France s’exprimera lors de son Assemblée plénière début novembre

Interrogé dans Le Parisien, Mgr Aumonier, évêque de Versailles, explique :

A"Le bon sens exige qu’on prenne, sur une telle question, le temps d’une
réflexion de fond, qui soit libre de toute pression. Nous n’avons, pour
l’instant, qu’un avant-projet de loi. C’est un sujet grave qui touche la
vie de la société tout entière. Nous sommes tous des enfants issus de
parents et beaucoup d’entre nous sont également parents eux-mêmes.
Nous,
chrétiens, vivons dans la société et nous ne pouvons pas rester muets
ni inactifs. L’Eglise joue son rôle de veilleur et alerte les
consciences, surtout quand les fondements de notre société sont remis en
cause, quand le bien de la personne est en jeu. Mon appel s’adresse
d’ailleurs à toutes les personnes de bonne volonté, car les chrétiens ne
sont pas les seuls à s’opposer au mariage homosexuel et à l’adoption
pour les couples de même sexe.

L’Eglise est hostile à cette question. Peut-on parler de concertation dans ce cas?

La position des évêques de France
sera donnée dans quelques semaines
. Je n’ai pas de doute sur son issue.
Il s’agit d’abord d’exposer notre point de vue. Les familles
chrétiennes, mais également toutes les autres, on ne les entend jamais.
On nous réduit trop souvent à des gens ringards qui sont contre le
progrès. On veut sans cesse nous ramener aux temps des croisades. Ce
sont des slogans hostiles, mais pas des arguments.
L’objectif est de
trouver un terrain d’entente pour arriver à un consensus national.

Quels arguments défendez-vous?

Quelle société veut-on construire si le mariage homme-femme
n’est plus reconnu comme la cellule structurante de la société? On naît
homme ou on naît femme, et nous considérons que tout le monde ne
s’équivaut pas. Qui nous dit que, demain, si cette loi passe, on ne
décidera pas d’étendre le mariage à trois personnes par exemple?

Concernant l’adoption, il convient de faire valoir d’abord le bien de
l’enfant. Il doit être premier et ne peut passer après la satisfaction
du désir, même sincère, des adultes."

Mgr Turini : “la cellule de base, c’est la famille, un père et une mère”

Monseigneur Norbert Turini, évêque de Cahors, répond à La Dépêche :

T"Et le mariage homosexuel ?

Je crois qu'il faut d'abord bannir l'idée que l'église est homophobe.
L'église respecte les homosexuels mais ne se reconnaît pas dans le
mariage homosexuel. Pour nous, la cellule de base, c'est la famille, un
père et une mère. Nous portons en nous cette altérité. Mais l'église
souhaite que le débat qui s'engage soit un débat apaisé.

La question de la fin de vie traverse la société. Elle est très délicate…

L'église respecte la vie, de l'origine à son terme. Nous préférons
évoquer les soins palliatifs plutôt que l'euthanasie. On ne sait pas ce
qui se passe dans la tête de la personne qui va mourir. Son choix d'un
jour est-il définitif ?
Ce débat pose la question de la mort dans la
société qui aujourd'hui fait peur. J'ai rencontré des médecins qui se
posent beaucoup de questions."

Drapeau algérien sur une église de Nice : 2 figurants mis en examen

En juillet, le groupe de rap Negresco diffusait un clip tourné devant une église de Nice, sur laquelle avait été affiché un drapeau algérien.

Nous apprenons aujourd'hui que 2 figurants de ce groupe ont été mis en
examen et placés sous contrôle judiciaire
, pour avoir tiré des coups de
feu avec un fusil à pompe et une Kalachnikov en tournant un clip.

La police judiciaire de Nice a conclu que les
armes étaient bien réelles
même si elle n'ont pas été retrouvées. Les
deux figurants ont été interpellés mercredi dernier et mis en examen
vendredi. Les enquêteurs
ont notamment retrouvé une douille percutée, correspondant au calibre de
la Kalachnikov, sur le lieu de tournage du clip. Lors de perquisitions chez les suspects, ils ont aussi retrouvé le
drapeau algérien de grand modèle et un pistolet automatique de 7e
catégorie tirant des cartouches de gaz couramment vendu dans les armureries.

Dans une affaire distincte, le
chanteur a été interpellé dans son quartier en flagrant délit de trafic
de stupéfiants
fin août et placé en détention provisoire.

18 novembre : la manifestation pro-famille est ouverte à tous

Alain Escada, président de Civitas, communique :

H"Le 18 novembre, à 14h30, devant le Ministère de la Famille (avenue Duquesne à Paris), se mettra en place une manifestation nationale qui partira vers l’Assemblée nationale.
Cette manifestation ne cherchera pas à fustiger qui que ce soit mais à montrer qu’il existe une part importante de la population française qui s’oppose à la dénaturation du mariage et de la parenté. Rassemblée sous un mot d’ordre commun « OUI à la Famille – NON au « mariage » homosexuel et à l’adoption d’enfants par des homosexuels », cette marche familiale sera l’occasion de faire entendre la voix des opposants à un projet de loi dont les conséquences bouleverseraient le concept de famille en niant contre l’évidence toute réalité anthropologique.

Cette manifestation ne réclamera pas le moindre avantage « communautariste » mais, au contraire et dans un souci du bien commun, soulignera que la famille est le socle de la société et que l’enfant a besoin d’un père et d’une mère.
Le 31 octobre, le texte du projet de loi sera présenté en conseil des ministres. Ensuite, les choses iront vite, sous la pression du lobby homosexuel. A moins que… A moins que ne se fasse entendre une opposition réelle et déterminée, capable de réagir vite. Jusqu’à présent, tout débat est confisqué et seule la pensée unique favorable à ce projet de loi s’exprime librement dans les médias.

Faut-il manifester si tôt, se demandent certains ? Oui, sans hésitation, si nous voulons avoir le temps nécessaire pour influencer les débats dans les assemblées parlementaires et peser sur la conscience des députés et sénateurs. Que ceux qui remettent toujours à plus tard songent que, lorsque les échéances les auront dépassés, les regrets ne serviront à rien.

Cette manifestation est ouverte à tous les Français de bon sens, opposés à ce projet de loi. Elle ne sera pas la manifestation d’une association ou d’une « chapelle ». CIVITAS en assurera la logistique mais ne souhaite pas tirer la couverture à soi. Chaque mouvement, chaque association, chaque personnalité qui s’oppose à ce projet de loi est invité à lancer son propre appel à manifester le 18 novembre, ainsi qu’à y participer avec ses propres banderoles ou pancartes (A condition d’être en rapport direct avec l’objet de la manifestation et de
respecter la législation en vigueur sur le territoire
français
)

Un dernier mot encore, concernant l’appréhension parfois entendue que cette manifestation, puisque mise en place par CIVITAS, soit étiquetée « catholique ».
Nous l’avons déjà dit, il n’est nul besoin d’être catholique, d’être chrétien, d’être croyant, pour comprendre la nocivité d’un tel projet de loi et s’y opposer en manifestant le 18 novembre prochain. Chacun y sera donc le bienvenu, au-delà des clivages de tous ordres.
Mais que l’on ne vienne pas pour autant exiger hypocritement des catholiques qu’ils taisent leur foi, sous prétexte de favoriser la présence de fidèles d’autres cultes dont on s’empressera de souligner l’appartenance religieuse. Vouloir faire nombre au prix de l’incohérence ne servira jamais la vérité.
Le 18 novembre, hormis les esprits chagrins, tous ceux attachés à la famille, au mariage et à l’intérêt supérieur de l’enfant répondront « présent ! »."

Un élu PS condamné sommé de démissionner

Le préfet des Bouches-du-Rhône a demandé aujourd'hui à Bernard Granié, président PS de l'intercommunalité d'Istres, condamné définitivement pour corruption en septembre avec cinq ans d'inégibilité à la clef, de démissionner de ses mandats et fonctions, estimant qu'il aurait déjà dû le faire.

Le 12 septembre, la Cour de cassation avait rejeté son pourvoi. L'élu s'est retrouvé définitivement condamné pour corruption à 2 ans de prison ferme, 100.000 euros d'amende et cinq ans d'inégibilité.

M. Granié s'exposerait à 2 ans de prison et 30000 euros d'amende supplémentaires s'il continuait à exercer ses fonctions, selon le communiqué de la préfecture.

Le Nobel de médecine récompense des travaux sur les cellules souches adultes

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Le prix Nobel de médecine 2012 a été
décerné au biologiste John Gurdon et au médecin et chercheur Shinya
Yamanaka, pour leurs travaux sur les cellules souches. Sur les cellules
souches adultes
. Pour avoir montré qu’on pouvait programmer des cellules
différenciées adultes pour qu'elles redeviennent pluripotentes, ce qui a
ouvert, dit le comité Nobel, un potentiel infini en thérapie
cellulaire. D’autant que ces cellules adultes remplacent avantageusement
les cellules souches embryonnaires sur le plan scientifique
."

A l'heure où le gouvernement veut libéraliser la recherche sur les embryons, cet évènement montre que la gauche n'est pas dans le sens du progrès scientifique.

Rapport accablant de la Cour des Comptes sur Sciences Po

Les 210 pages sont un long réquisitoire qui appelle à réformer Sciences Po Paris sans délai. Le ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a demandé, le 3 septembre, de geler la procédure de désignation du successeur de Richard Descoings, l'ex-directeur, mort à New York le 3 avril, jusqu'à la publication du rapport définitif de la Cour, attendue en novembre.
Ce rapport condamne les années Descoings, en estimant que

"la politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en œuvre qu'au prix d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics".

Entre 2005 et 2011, la rémunération annuelle brute du patron de l'Institut d'études politiques a crû de 60,4 %.

En finir avec l’allocation globale de fonctionnement par établissement

Anne Coffinier, directrice générale de la Fondation pour l’école, communique :

"Le 11 juillet 2012, le premier président de la Cour des comptes,
Didier Migaud, adressait un référé au Ministre de l’éducation nationale
intitulé « Ã©galité des chances et répartition des moyens dans
l’enseignement scolaire 
». Il s’alarme dans ce rapport de la persistance
des écarts de performance scolaire entre les différents établissements
publics
, qu’il attribue notamment au fait que les moyens financiers leur
sont alloués sans prise en compte suffisante des difficultés scolaires
des élèves. Ainsi l’égalité des chances, prétendument garantie par
l’école publique, apparaît-elle plus formelle que réelle.

Le ministre Vincent Peillon a répondu le 13 septembre dernier en
entérinant l’accablant constat de la Cour, mais en refusant d’envisager
toute remise en cause un tant soit peu substantielle du type de
financement actuel des écoles publiques,
qui remonte pourtant à l’an
2000. Il fait valoir qu’ Â« allouer les moyens scolaires en fonction de
la performance observée des élèves ne [lui] semble pas pertinent car
cela signifierait une relation mécanique et linéaire entre amélioration
des moyens et performance scolaire. Or, comment faire la part des choses
entre les académies les plus performantes qui le sont parce qu’elles
bénéficient d’une population d’élèves favorisés de celles qui sont
performantes de par la qualité de l’effort éducatif qu’elles ont pu
déployer ? Réciproquement, comment déterminer un encouragement approprié
des académies les moins performantes entre celles dont la situation est
contextuellement très défavorable et celles dont le niveau de
performance faible incombe à un effort éducatif moins bien mené ? 
»

La Fondation pour l’école s’étonne de ce raisonnement. En matière de
financement des structures éducatives, il est à la fois injuste et
inefficace de ne pas établir de liens entre performance scolaire et 
moyens alloués. L’obstacle technique soulevé par le ministre ne
tient pas car on peut neutraliser facilement les différences
sociologiques entre académies d’une part et les différences de qualité
de l’effort éducatif entre les établissements d’autre part en indexant
les financements non sur le niveau académique absolu mais sur la
progression académique dans le temps des élèves d’un établissement
donné. Pour cela, il suffit d’évaluer les mêmes élèves en début et fin
d’année et de faire dépendre les financements reçus de leur progression,
quel que soit par ailleurs leur niveau absolu.

Mais il y aurait encore mieux à faire : en finir avec
l’allocation globale de fonctionnement par établissement au profit 
d’une allocation par élève.
Cela présenterait l’avantage de
mieux respecter le droit à choisir l’école qu’ont les parents dans toute
démocratie moderne
. L’argent suivrait l’enfant et ainsi la Nation
pourrait avoir la certitude que les fonds publics, levés par l’impôt,
reviennent aux établissements plébiscités par les parents et qu’ils
cessent de bénéficier à des établissements qui sont la honte de la
République et qui conduisent tout droit leurs élèves à l’échec scolaire.

Certains diront que toutes les familles voudront fréquenter les mêmes
établissements et que ce sera ingérable en pratique. A les en croire, ce
serait la ruée généralisée vers Henry IV et la mort assurée des
établissements de ZEP. L’expérience et les nombreuses enquêtes d’opinion
montrent qu’il n’en serait rien. Le premier critère de choix demeure
toujours la proximité
, de sorte que ce n’est qu’une petite minorité qui
consentirait à des déplacements plus longs pour accéder à une école
jugée meilleure. De plus, cette émulation entre écoles contraindrait
enfin les écoles les moins bonnes à se réformer si elles ne voulaient
pas disparaître par manque d’élèves et donc de moyens publics
. Ce
nouveau système de financement constituerait une incitation puissante à
la réforme par le bas, à l’initiative des établissements, après trente
ans de tentatives de réformes par le haut impulsées en vain par la rue
de Grenelle. Mais le financement par élève ne pourra produire ses effets
bénéfiques que s’il est couplé à un accroissement net de l’autonomie de
gestion des chefs d’établissements.
La plupart des expériences prometteuses à l’étranger reposent sur ce mécanisme : qu’il s’agisse des free schools ou academies anglaises ou des charter schools
américaines, le financement est étroitement lié au nombre d’enfants
scolarisés, suite au libre choix des parents, et à leur performance
académique."

Mgr Rey : Lettre aux prêtres sur le mariage

Reçu ce jour ce courrier adressé par Mgr Rey à tous les prêtres du diocèse de Fréjus-Toulon :

Chers frères,

RComme vous le savez, le ministre de la Justice présentera au gouvernement fin octobre un projet de loi visant à étendre aux
personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté.

« Tout est mis en Å“uvre, avec la complicité des médias et des lobbys, pour faire émerger une humanité
nouvelle qui déconstruit la famille dite traditionnelle. Les enfants sont les premières victimes de cette rupture
anthropologique. La société elle-même est fragilisée si l’on remet en cause l’institution familiale
puisqu’elle repose sur l’engagement mutuel d’un homme et d’une femme pour accueillir la vie dans le berceau de leur
fidélité. Â» (Editorial dans l’EFT du mois d’octobre)

1) Notre mobilisation passe d’abord par la prière et le jeûne. Priez donc et faites prier vos fidèles.
Une prière pour la famille a été spécialement composée à cette l’intention. Je vous invite à
la réciter ainsi que le chapelet, en particulier pendant le mois du Rosaire
. On a vu cet été combien une simple prière
était capable de susciter des réactions.

2) Cet effort de prière ne doit pas nous dispenser d’un travail d’information et de formation de nos
fidèles. Il y a une argumentation rationnelle à développer à côté des fondements bibliques et
théologiques, pour rappeler les grands principes d’humanité.

Un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de 2003 appelle les catholiques et les hommes de bonne volonté à
s’opposer à la légalisation du mariage homosexuel
. Il leur revient d’interpeller leurs élus et le pouvoir
politique afin de manifester leur désaccord. Ces reconnaissances sont contraires aux intérêts du lien social et du bien
commun.

Nous serons d’autant plus crédible que nous le ferons avec la plus grande charité :il s’agit de
réveiller les consciences sans blesser les personnes.

3) Des éléments laissent à penser que les décisions sont déjà prises : il est de notre devoir
d’obtenir un grand débat public sur la famille, le mariage et la filiation. De telles décisions ne peuvent
être prises sans une vaste consultation, où les chrétiens ont leur place parmi les autres. Parmi les initiatives qui ont vu le
jour à ce sujet ; vous pouvez inviter les chrétiens à soutenir celle-ci : http://www.tous-pour-le-mariage.fr/

4) Sans attendre une délibération nationale, il nous est d’ores et déjà possible d’organiser des
débats à notre échelle locale
. N’hésitez pas à solliciter dans ce but élus, hommes
politiques, associations familiales, psychologues, éducateurs… ! L’Observatoire Socio-Politique de Fréjus-Toulon se
tient à votre disposition pour vous y aider. [email protected]

Chers amis, au seuil de l’Année de la Foi, l’heure n’est pas au découragement. Entrons plutôt dans
l’espérance et portons un témoignage de la vérité ! Soyez assurés de ma prière fidèle
pour votre ministère.

+ Dominique Rey

* PRIÈRE POUR LA FAMILLE

Père saint, Toi qui as voulu que ton Verbe éternel naisse sur notre terre et grandisse dans une famille humaine avec tout
l’amour d’un père et d’une mère ; Toi qui nous as montré avec la Sainte Famille combien nos familles
sont un bien précieux et un mystère sacré, signes et instruments de l’amour trinitaire ;

Envoie ton Esprit Saint, pour qu’Il donne à chacun d’accueillir la lumière que tu as inscrite en toute créature
et dans tout l’Univers avec Sagesse et par Amour ; pour qu’Il ouvre les cÅ“urs à la lumière de
l’Évangile ;

Envoie ton Esprit Saint sur toutes les familles, pour que tout enfant ait la joie de grandir dans l’amour d’un père et
d’une mère, de se construire dans la complé­men­ta­ri­té d’une vraie différence sexuelle,
d’être reçu comme un don et désiré comme une personne;

Envoie ton Esprit Saint sur ton Église, pour qu’elle ait la force de témoigner publiquement avec justesse et douceur de
l’Évangile de la Vie et de la vérité de l’amour, d’affronter sans crainte même au prix du martyre les
forces contraires de la culture de mort ;

Envoie ton Esprit Saint sur les pouvoirs publics, pour qu’ils expriment avec sagesse dans la législation ce qui revient à
chacun en toute justice, qu’ils soutiennent davantage les familles fondées dans l’institution du mariage.

O Vierge Marie, Mère du bel amour, prends sous ton manteau protecteur tous tes enfants qui se confient à toi, même ceux qui ne
te connaissent pas encore, et surtout ceux à qui il aura manqué l’amour d’un père ou d’une
mère !

Saint Joseph, gardien de la Sainte Famille, priez pour nous !"

Mariage : François Hollande acceptera-t-il l’ouverture d’un débat ?

Le chef de cabinet du Président de la République répond au courrier d'un citoyen demandant l’ouverture d’Etats Généraux sur le mariage :

"Le Président de la République a bien reçu votre courrier et m’a confié le soin de vous répondre.

Comme vous le savez, Monsieur François HOLLANDE souhaite que des débats démocratiques et citoyens soient engagés à l’occasion de l’examen prochain au Parlement du projet de loi permettant le mariage entre personnes demême sexe.

Soyez donc certain qu’il a été pris connaissance de vos réflexions."

Lyon : découvrez la primatiale Saint-Jean comme vous ne l’avez jamais vue

Dans le cadre de la rénovation intérieure de la cathédrale Saint-Jean, la pastorale du tourisme du diocèse de Lyon a tourné ces images avant la mise en place des échafaudages de façon à la présenter aux touristes et aux pèlerins. Cette vidéo réalisée par un drone n’est que la version courte d’une vidéo qui sera également projetée dans le chœur de la primatiale en travaux.

A voir ici.

Les risques liés à la pilule

La Figaro santé rappelle que prendre la pilule peut entraîner des complications. Le Dr Brigitte Letombe,
gynécologue à Lille

«La prescription d'une pilule n'est pas un acte banal.
L'interrogatoire de première consultation est crucial pour identifier
d'éventuels facteurs de risque».

Les
risques sont connus de longue date, mais il règne un tabou sur les risques de la contraception, en raison de la licence sexuelle. Quelle que soit leur génération,
les pilules associant un œstrogène et un progestatif augmentent le
risque de phlébite et d'embolie pulmonaire
. L'embolie pulmonaire est fatale dans 2 % des cas.

La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC.
Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas
de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
S'ils sont combinés, ces facteurs sont une contre-indication à une
pilule Å“stroprogestative. Pierre Markarian,
président de l'association des victimes d'embolie pulmonaire, déclare :

«Il
faut informer et prévenir et ne pas faire du risque d'embolie un tabou
ce qui a été le cas pendant trop longtemps».

Il faut aussi expliquer qu'il existe d'autres méthodes pour réguler les naissances. Certes ces méthodes naturelles ne rapporteront rien aux laboratoires pharmaceutiques :

"Le fait que l’homme accompagne les périodes de fécondité ou
d’infécondité de son épouse en fonction du choix du couple l’implique [à prendre] sa part de responsabilité. […] Bien appliquées, les
méthodes d’auto-observation provoquent un dialogue. Elles permettent de
mieux se connaître, d’écouter ce que le conjoint éprouve, de dire ce
qu’il ressent et découvrir qui il est. La sexualité est décrite trop
souvent en termes techniques ordonnés à l’excitation. Mais ce qui
qualifie l’humanité, c’est l’émotion, l’affection qui veut le bien de
l’autre et cette qualité majeure qu’est la délicatesse. Tout ce qui
s’apprend en acceptant le temps de l’autre. […] La contraception est aussi un moyen artificiel de ne pas accepter la
physiologie humaine. L’écologie humaine est, elle aussi, à retrouver.
L’humble acceptation de soi dans sa vérité corporelle permet une
croissance en humanité car elle nous évite d’assujettir notre corps
comme nous avons pu le faire avec la nature qui nous entoure en risquant
de la détruire."

Ces fous d’Allah qui contrôlent le nord-Mali

Lu sur Jeune Afrique :

M"Douentza et avec elle la moitié nord du Mali font le douloureux
apprentissage de l'ordre islamique. Certes, le Nord survit, comme avant. La catastrophe humanitaire annoncée n'a pas eu lieu, une douzaine
d'organisations non gouvernementales (ONG) continuent d'assurer le
minimum sanitaire, l'̩lectricit̩, les salaires des fonctionnaires Рceux
d'entre eux qui n'ont pas fui Рcontinuent d'̻tre pay̩s par Bamako au
nom de la continuité de l'État, et les marchés sont approvisionnés. Mais
c'est sur le plan des libertés que la régression a été brutale, au nom
de la charia. Des amputations de membres ont eu lieu à Ansongo, Gao et Tombouctou, un couple « illégitime Â» a été lapidé à mort à Aguelhok,
et les flagellations publiques au fouet pour dromadaire sont quasi
quotidiennes dans toutes les localités. Fumer une cigarette, écouter de
la musique, discuter entre hommes et femmes Рet pour ces derni̬res
dévoiler sa chevelure – ou consommer de l'alcool sont punis de dix à
cinquante coups de chicote. Le vol et le banditisme valent amputation,
les relations sexuelles hors mariage, la lapidation ou, si le cadi fait
preuve de mansuétude, cent coups de fouet. La destruction des mausolées
maraboutiques est systématique, la possibilité de s'exprimer et de
s'opposer, nulle.

Charles Beigbeder : libéral et conservateur

Charles Beigbeder, entrepreneur et secrétaire national de l'UMP chargé de la pédagogie de la réforme, est interrogé par Contrepoints. Extraits :

"[U]une fois élu, Nicolas Sarkozy dont la campagne était en
partie libérale a relégué ses défenseurs soit à de « petits »
ministères, soit à des postes où ils ont occulté leur libéralisme. Qu'en
pensez-vous ?


BEn effet, et c'est très
regrettable. On a besoin des libéraux plus que jamais. Le quinquennat de
Nicolas Sarkozy, a, je crois, mis la France sur la bonne trajectoire,
en rupture avec l'immobilisme chiraquien. Mais nous sommes nombreux à
penser qu'il n'a pas agi assez vite, qu'il a raté des occasions
. Cela
étant, il n'y a pas eu de déchirures sociales, ni d'émeute majeure. La
France est un pays compliqué et très fragile. L’occasion ratée de la TVA sociale
en est un exemple : en 2007 le rapport Lagarde et Besson est remis à
François Fillon début septembre, et il l’enterrera sur instruction de
Nicolas Sarkozy alors qu’il était tout à fait possible de la mettre en
place à ce moment-là. Pourquoi ? D’une certaine manière, ils
réfléchissent trop, et se disent : "on va faire la réforme des régimes
spéciaux d'abord et puis ensuite on fera la réforme des retraites et on
ne va donc pas faire en plus la TVA sociale tout de suite, on la fera
après." Mais à force de dire "après", on rate des occasions, et puis la
crise arrive et on ne peut plus rien faire et on perd cinq ans
. C'est
frustrant. […]

Tout le monde ou presque est d’accord sur la réduction des
dépenses publiques, mais rares sont ceux qui disent où couper. Exception
à la règle, vous avez fait des propositions précises, pouvez- vous nous
les expliquer ?

Oui, vous pouvez les retrouver déjà sur pactepourlafrance.fr
où je les ai actualisées par rapport à celles de mon livre et classées
en 15 propositions. Je peux vous en donner quelques exemples :

  • Sur l’efficacité de l’État, il faut poursuivre la RGPP de façon
    beaucoup plus ambitieuse et y ajouter une RGPS et une RGPL
    (révision
    générale des politiques sociales locales)
  • Sur les collectivités, il faut clarifier les responsabilités, afin
    d’éviter des doublons qui créent des inefficiences considérables. Le
    nombre de fonctionnaires dans les collectivités territoriales a augmenté
    de 60% depuis 1997
    . Quant à la transformation de ces personnels des
    collectivités territoriales en fonctionnaires par François Mitterrand il
    y a 30 ans, elle n’était peut-être pas nécessaire. Même si ce ne sera
    pas facile de revenir en arrière, c’est possible à mon avis.
  • Sur la sécurité sociale, le plus gros du morceau, je propose de
    reprendre et d’accélérer la convergence du tarif public vers le tarif
    privé
    . Il n’y a aucune raison de conserver cette différence, et les
    socialistes ont supprimé cette convergence, ce qui est scandaleux. L’AME
    devrait être supprimée ou réservée aux actes d’urgence
    , pour les
    enfants ou les femmes enceintes. Le droit à la CMU doit être payant […]. 
  • Sur les retraites, je suggère, en citant l’Italie, la réindexation
    des pensions sur la croissance par exemple, ou leur gel au-dessus d’un
    certain seuil
    . […]
  • Sur l’emploi : la politique de l’emploi coûte 4% du PIB par an pour
    10% de chômage. Il faut peut-être mettre un peu de dégressivité dans
    l’allocation chômage, pousser les chômeurs à reprendre un travail plus
    vite avec de la formation, car aujourd’hui seuls 8% des
    demandeurs d’emploi font une formation
    . Surtout, si on veut régler le
    problème du chômage, il faut « dérigidifier » le marché du travail, le
    fluidifier
    . C’est en outre un bon moyen de réduire les déficits : un
    marché plus fluide permettra de réduire le frein à l’embauche que
    représente la peur du procès aux prudhommes en cas de licenciement.
    C’est une vraie crainte pour les entrepreneurs et une réalité, qu’on
    pourrait évacuer en prévoyant dans le contrat le versement d’une prime
    prédéfinie qui empêcherait tout recours aux prudhommes. Il est important
    de trouver un système simple car, sans cette peur des prudhommes, des
    centaines de milliers d’emplois pourraient être créés immédiatement
    . On a
    actuellement un système très pénalisant pour l’emploi, qui coûte une
    fortune. Enfin, revenir sur les 35 heures, au moins pour les cadres, qui
    en sont les grands gagnants avec trois semaines de congés payés
    supplémentaires. […]

Nous allons terminer en « testant » votre libéralisme par
quelques questions rapides. La première est : pour ou contre le mariage
homosexuel ?

Contre. Parce que je pense que l’union d’un homme et d’une femme par
le mariage est le moyen le plus efficace d’accompagner les générations
et d’accueillir les enfants. Je suis disons libéral conservateur.

Pour ou contre la dépénalisation de la consommation de drogues, et, si oui, lesquelles ?

Contre, évidemment, car je pense que le cannabis est extrêmement
dangereux pour la santé et pour le cerveau, surtout chez les jeunes
. Les
études disent que c’est vraiment dévastateur, avec des baisses de QI
permanentes et, on le voit, c’est extrêmement dangereux pour la société
toute entière, notamment avec les accidents de voiture. De plus en plus
de personnes sont non seulement sous alcoolémie importante, mais aussi
sous cannabis. Donc il est hors de question pour moi de libérer cette
drogue très néfaste. […]

Pour ou contre la liberté de choix vis-à-vis de la sécurité sociale ?

À fond pour ! Avec une remarque cependant, il ne faut pas que le
système soit une usine à gaz ; il faut que le système reste simple à
utiliser pour les entreprises. Comme vous le savez, les entreprises ont
déjà le choix tout comme les individus pour ce qui est des assurances
complémentaires. C'est une bonne idée que d'élargir ce choix aux
assurances « de base » (assurance-chômage, retraites, etc.). Cela
poussera les personnes à davantage de responsabilité, tout comme cela
introduira des mécanismes de concurrence salutaires entre les
différentes assurances.
[…]"

L’entente parlementaire sur la famille va demander un référendum sur le mariage

Le député UMP de l'Ain, Charles de La Verpillière, écrit sur son blog :

V"Comme je l’avais déjà écrit sur ce blog en janvier dernier, je suis contre le mariage homosexuel. Il ne s’agit pas de ma part d’une volonté de discrimination à l’égard des homosexuels.
Je n’ai pas, en tant que député, à porter un jugement sur la sexualité
de mes concitoyens, qui relève de leur vie privée dès lors qu’ils sont
majeurs et consentants.

Mais, à la différence du PACS, le mariage des homosexuels leur permettrait d’adopter des enfants. Or, le droit de l’enfant prime sur le droit à
l’enfant. Chacun sait combien il est difficile d’élever un enfant
adopté, notamment à l’adolescence, lorsqu’il s’interroge sur sa famille
biologique. D’où l’importance de lui offrir un cadre de vie le moins
perturbant possible pour mettre toutes les chances de son côté
. La
différenciation sexuelle et la référence au « père Â» et à la « mère Â»
sont indispensables à l’épanouissement et à l’équilibre d’un enfant. C’est donc au nom de l’intérêt supérieur des enfants que je m’opposerai au projet de loi.

Plus généralement, vous pouvez
compter sur moi pour défendre avec la plus grande vigueur les valeurs
essentielles de la famille. Avec 26 autres députés, dont Xavier Breton,
député de l’Ain, je suis l’un des fondateurs de l’entente parlementaire
sur la famille.
Elle a déjà tenu 2 réunions, les 25 septembre et 2 octobre. Nous
allons demander solennellement au gouvernement un référendum sur ce
sujet si controversé et déterminant pour l’avenir de notre société."

Des enfants islamisés de force ou vendus comme esclaves

BAu Bangladesh, des enfants chrétiens sont enlevés, vendus aux
madrassas et convertis à l’islam ou ils
finissent entre les mains de trafiquants sans scrupules qui les vendent à
l’étranger comme esclaves
. C’est ce qu'a déclaré S.Exc. Mgr Moses M. Costa, Evêque de Chittagong.

« J’ai parlé avec
certaines personnes de nos communautés,
personnes qui ont dénoncé à la police cette pratique illégale. La
population est apeurée. Les familles qui, après avoir été trompées,
retrouvent leurs enfants, sont ensuite contraintes à fuir et à se cacher
pour éviter des représailles. Nous cherchons à leur fournir refuge et
assistance. Nous demandons une intervention décidée de la police afin de
garantir la légalité et la liberté de nos communautés ».

Le processus est connu : des intermédiaires, qui se font passer pour des
opérateurs d’organisations humanitaires et d’agences qui offrent du
travail, se rendent dans les familles tribales et promettent de pourvoir
à l’instruction de leurs enfants. Les familles paient jusqu’à 145 € pour pouvoir les scolariser. Mais les
trafiquants vendent ensuite les enfants pour les islamiser. Une autre branche est celle du trafic d’êtres humains. Dans ce
cas, les enfants sont vendus à l’étranger, souvent à des familles
aisées des pays arabes ou de la péninsule arabique, où ils deviennent de
petits esclaves.

Environ 105 enfants chrétiens ont été récupérés au cours de
ces derniers mois parce qu’ils sont parvenus à s’enfuir des madrassas.

“Il se développe un islam de haine, de guerre et de meurtres”

Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), déclare au Figaro :

P"Je regarde tous les jours ce qui se passe dans les journaux et les télévisions du monde musulman. En Égypte, à Gaza, au Yémen ou ailleurs. Les caricatures, les commentaires sont d'une violence qui n'a d'égale que celle des nazis. D'ailleurs, il suffit de lire la charte du Hamas ou d'écouter les prêches de certains imams respectés, comme le mufti de Jérusalem. La plupart des gens refusent d'en parler. On a préféré ne pas trop insister sur cet aspect-là, de peur de stigmatiser l'islam, sachant que les musulmans dans nos pays sont souvent victimes de discriminations, et que nous avons une certaine culpabilité vis-à-vis d'eux. Mais la réalité, c'est qu'il se développe un islam de haine, de guerre et de meurtres. C'est en luttant contre cet islam-là qu'on lutte aussi contre toute forme d'amalgames. Ne pas vouloir le voir, c'est se préparer des lendemains terribles. La complaisance, même l'indifférence, doit être interdite, comme avec le nazisme.

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