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Remboursement de l’avortement à 100% : seule Christine Boutin réagit

Communiqué de Christine Boutin :

"Les députés ont voté aujourd'hui le remboursement à 100% des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par l'assurance maladie à toutes les femmes à partir de 2013 ainsi que la prise en charge intégrale de la contraception pour les jeunes filles de 15 à 18 ans.

« Pourquoi, en période de crise sans précédent, le gouvernement se permet-il d’alourdir les dépenses d’assurance maladie avec ce type de mesures ? Pas pour des raisons de “justice” !, déclare Christine Boutin, présidente du PCD. L’argument avancé – garantir l’égal accès des femmes à l’IVG – est faux. L’IVG est déjà remboursée à 100 % pour les mineures et est couvert par la CMU pour les femmes défavorisées.

Cette mesure purement symbolique vise seulement à banaliser l’avortement, acte qui a pourtant des conséquences graves. Selon un sondage réalisé en 2010 par l’institut IFOP, 83 % des femmes interrogées estimaient que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre ».

Toujours selon ce sondage, 60%  des femmes interrogées estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ». Si l’on voulait vraiment aider les femmes, les 13,5 millions de surcoût annuel que représente le remboursement à 100 % de l’IVG  pourraient être versés aux associations qui accueillent les femmes enceintes en difficulté et leur permettent de poursuivre leur grossesse dans de bonnes conditions.

Le gouvernement manifeste en outre le peu de cas qu’il accorde aux parents en instaurant l’accès gratuit à la pilule pour les mineures, et son obstination à refuser de regarder en face le bilan de plusieurs décennies de politique de santé publique en matière de contraception : toujours plus de contraception, c’est toujours plus d’avortements. Encourager les mineures à la prise de pilule, c’est encore une fois banaliser l’avortement et prendre le risque de les multiplier : combien d’avortements font suite à un oubli de pilule ?

On dénombre aujourd’hui toujours 220 000 avortements par an en France ; ils étaient 200 000 en 1975. La contraception de masse n’a donc jamais réduit le nombre d’avortements. Il serait temps d’accepter que nous nous sommes trompés de chemin. »"

Demain, avec la dénaturation du mariage, vos enfants pourront être adoptés par des homosexuels

Lu sur le blog de Jeanne Smits cette affaire qui montre que la dénaturation du mariage nous concerne tous :

"Une cour d'appel britannique vient de rejeter la demande d'une mère déchue de ses droits parentaux qui tentait désespérément d'éviter que ses deux garçons soient adoptés par un couple d'hommes homosexuels. L'adoption homosexuelle est autorisée au Royaume-Uni depuis 2002.

Elle avait, en septembre dernier, fait l'objet d'un jugement décidant qu'elle était incapable de s'occuper de ses enfants en raison d'un grave problème d'alcoolisme. C'était alors que les deux garçons, âgés de 4 et 6 ans, avaient été proposés à l'adoption. Elle n'avait pas fait appel de cette décision. Ce n'est qu'en apprenant, en avril de cette année, le placement de ses enfants auprès d'un couple « gay » qu'elle a cherché à en récupérer la garde, s'astreignant à une cure intensive de désintoxication d'un mois et fréquentant désormais régulièrement les Alcooliques Anonymes. (…) Arguant que les enfants avaient besoin de stabilité, le plus vite possible, la Cour a décidé que le couple, homosexuel, dont la candidature avait été étudiée avec soin par le conseil municipal de Camden et qui avait passé toutes les étapes de la sélection avec succès, était à même de fournir aux deux garçons le « foyer sûr et aimant » que leur mère et leur père étaient incapables de leur offrir. (…)"

Il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer

Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée 2013 du migrant :

"Certes, chaque Etat a le droit de réguler les flux migratoires et de mettre en œuvre des politiques dictées par les exigences générales du bien commun, mais toujours en garantissant le respect de la dignité de chaque personne humaine. Le droit de la personne à émigrer – comme le rappelle la Constitution conciliaire Gaudium et spes au n. 65 – est inscrit au nombre des droits humains fondamentaux, avec la faculté pour chacun de s’établir là où il l’estime le plus opportun pour une meilleure réalisation de ses capacités, de ses aspirations et de ses projets. Dans le contexte sociopolitique actuel, cependant, avant même le droit d’émigrer, il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer, c’est-à-dire d’être en condition de demeurer sur sa propre terre, répétant avec le Bienheureux Jean-Paul II que « le droit primordial de l’homme est de vivre dans sa patrie : droit qui ne devient toutefois effectif que si l’on tient constamment sous contrôle les facteurs qui poussent à l’émigration » (Discours au IVème Congrès mondial des Migrations, 1998).

Les ministères ne connaissent pas la crise

Lu dans Minute :

"Le gouvernement vient de communiquer au Parlement le « jaune budgétaire » présentant les effectifs des cabinets ministériels et les montants affectés aux rémunérations. (…) Ainsi, au cabinet de Manuel
Valls, champion de la catégorie, le salaire moyen du collaborateur s’élève à près de 10 200 euros brut par mois ! Au ministère (pourtant seulement « délégué » !) au Budget,
les 9 membres du cabinet de Jérôme Cahuzac n’ont pas l’air de s’inquiéter outre mesure de la dette de la France, eux qui, en moyenne, bénéficient d’une rémunération à hauteur de 10 153 euros par mois !
Un peu à la traîne, les 11 collaborateurs du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, touchent en moyenne 10 022 euros ; les 7 collaborateurs du garde des Sceaux Christiane Taubira, 9 556 euros. En 5e position, on trouve le cabinet du premier ministre Jean-Marc Ayrault, avec un salaire moyen de « seulement » 9 694 euros par mois et par personne... Précisons cependant que ce cabinet exceptionnel compte pas moins de 63 collaborateurs, soit un « budget rémunérations » annuel de plus de 7 millions d’euros – donc 2 millions d’euros de plus que la dotation annuelle autorisée ! Après des rémunérations moyennes oscillant entre 7000 et 9000 euros selon les ministères, on trouve, en queue de peloton – ce qui, symboliquement, n’étonnera personne pour un gouvernement socialiste – les 4 collaborateurs du ministre chargé de la Famille, Dominique Bertinotti, avec un salaire de « seulement » 5 051 euros."

Multiparenté : le Cardinal Barbarin avait raison

Communiqué du Collectif pour l'enfant :

"Pour protéger les familles construites autour d'un mariage entre homosexuels, le royaume néerlandais va examiner les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant. Pour refléter «la situation des familles modernes», indique Liesbeth van Tongeren, députée du parti écologiste, «un enfant devrait pouvoir avoir plus de deux parents officiels».

L'avant projet français sur le mariage et l'adoption par les personnes de même sexe ne prévoit que l'adoption par deux personnes, ou l'adoption de l'enfant du conjoint ce qui limite le nombre de parents à deux.

Pourtant, puisque la biologie, qui désigne les parents au nombre de deux, est laissée de côté, il n'y a plus aucune raison de limiter le nombre des parents à deux.

Au Canada en Ontario, la cour d'appel de l'Ontario a déjà reconnu trois parents à un enfant, dans une affaire où deux femmes avaient décidé d'avoir un enfant avec l'assistance d'un ami. La Cour a déclaré la partenaire de la mère comme parent de l'enfant, au même titre que la mère et le père biologique, désignant la seconde femme comme « une » mère de l'enfant.

Le Parlement de l'Etat Californien a pour sa part voté une loi permettant la reconnaissance d'un troisième parent dans les cas où plus de deux personnes répondent aux critères légaux de ce qu'est un "parent". Cette loi a été bloquée par le véto du gouverneur de Californie, mais elle prévoyait qu'un tribunal californien puisse reconnaître légalement comme parents tous les adultes qui se considèrent comme tels et s'investissent auprès d'un enfant.

Reconnaître trois parents à un même enfant n'est pas une dérive ou un excès à redouter et à éviter. La multiparenté est la conséquence logique et normale de l'admission des parents de même sexe, et elle est déjà réclamée par des associations de parents gays et lesbiens. « Le seul repère sûr et objectif en matière de filiation, c'est celui indiqué par la nature : un père, et une mère », commente Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l'enfant."

Les unions homosexuelles, bien loin d’être roses

Quand des homosexuels se séparent, c'est (encore et toujours) l'enfant qui trinque.

Le Salon Beige traumatise le lobby gay

Lorsque l'on tape "salon beige" sur google, on trouve en première réponse une annonce payante menant à un sité délirant intitulé "sos-homophobie". Etre hostile à la dénaturation du mariage, c'est être homophobe…

Capture d’écran

Remboursement à 100% de l’avortement : opposition de seulement 6 députés UMP

Lu dans Le Monde :

"Lors du débat parlementaire sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la taxe sur la bière aura fait beaucoup plus de bruit que le remboursement à 100 % de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes et la gratuité de la contraception pour les mineures de 15 à 18 ans.

Ces deux avancées majeures pour les droits des femmes n'ont pas fait débat et ont été adoptées, sans polémique, vendredi 26 octobre. Seuls six députés UMP (des hommes uniquement) se sont opposés à la prise en charge intégrale de l'IVG et ont voté contre, faisant valoir que cette mesure allait " conduire à une banalisation de l'avortement ". Six députés sur 577… "

Ces 6 députés à féliciter sont : Hetzel, Laffineur, Marsaud, Moudenc, Terrot, Tian.

On me précise que ce fait doit être relativisé par cet autre fait qu'il y avait très peu de députés en séance. L'amendement de l'UMP Dominique Tian, membre de la Droite populaire, qui proposait de supprimer cet article a été rejeté par 90 voix contre 6. Cela veut dire que 6 députés sur 96 (et non 577) ont voté contre la gratuité des contraceptifs pour les mineures et le remboursement de l'avortement à 100%. Cela veut dire aussi qu'il aurait suffi qu'il y ait 85 députés pro-vie de plus en séance (sur 577, ça devrait pouvoir se trouver) pour que l'article soit rejeté…

Mgr de Germay encourage CIVITAS

Reçu par mail cette réponse de Mgr de Germay à Civitas, qui organise la manifestation du 18 novembre à Paris :

"Messieurs,
J’ai bien reçu votre lettre à propos du projet de loi visant à ouvrir le mariage aux unions homosexuelles.
Je ne peux qu’encourager votre engagement à l’encontre de ce projet de loi qui, s’il est adopté, ébranlera en profondeur les bases anthropologiques de notre société
. (…)
En comptant sur votre soutien spirituel, je vous assure de ma prière fraternelle dans le Christ.
Mgr de Germay
Evêque d'Ajaccio"

Quatre Etats américains se prononceront mardi sur la définition du mariage

L'élection présidentielle américaine, mardi prochain, ne doit pas faire oublier que de nombreux autres scrutins auront lieu simultanément – notamment des référendums d'Etat. Parmi ces derniers, quatre concernent la définition du mariage et la tentative de dénaturation dont il fait l'objet.

Dans le Maryland, les partisans du mariage ont obtenu d'en appeler aux électeurs pour annuler une loi dénaturant le mariage votée par la législature d'Etat. 

Dans l'Etat de Washington, la situation est similaire: l'application d'une loi de l'Etat, signée par le gouverneur en février, a été retardée grâce au recueil par les pro-famille d'un nombre de signataires suffisant pour la soumettre à référendum.

Les électeurs du Maine se prononcent quant à eux pour la seconde fois sur cette question: en 2009, placés dans une situation similaire à ceux du Maryland et du Washington aujourd'hui, ils avaient rejeté à 53% une loi votée plus tôt dans l'année par leur législature. Aujourd'hui, ce sont les adversaires du mariage traditionnel qui sont à l'initiative du référendum, afin de faire approuver par ce biais une redéfinition incluant des "couples" de même sexe.

Mn-for-marriageEnfin, dans le Minnesota, les électeurs sont appelés à se prononcer sur un amendement à la Constitution de l'Etat qui y définirait explicitement le mariage comme étant entre un homme et une femme – ce qui fournirait une certaine garantie contre une redéfinition du mariage par voie parlementaire ou judiciaire.

Jusqu'ici, les pro-famille ont remporté chacun des 32 référendums d'Etat portant sur la définition du mariage. Cette volée de quatre référendums est toutefois à hauts risques. Certes, les pro-famille ont l'habitude d'oeuvrer – comme dans ces quatre cas – face à des médias hostiles et à des adversaires bien mieux financés; mais il s'agit ici de quatre Etats penchant tous politiquement "à gauche".

De surcroît, les adversaires du mariage traditionnel perfectionnent à chaque vote leurs techniques de propagande, cherchant notamment à brouiller les pistes auprès des électeurs (c'est le cas dans le Maine, où la mesure prétend, selon son intitulé, "protéger la liberté religieuse").

De fait, les sondages donnent actuellement dans les quatre Etats des résultats ou bien très serrés, ou bien penchant en faveur d'une dénaturation du mariage

Ils pourraient toutefois être démentis cette fois encore: d'une part, ces dernières années, ils ont toujours sous-estimé le camp pro-famille (de 7 points en moyenne). D'autre part, ces scrutins sont couplés à une présidentielle dans laquelle le degré d'enthousiasme semble plus élevé chez les conservateurs. A contrario, la participation chez les catégories d'électeurs les plus favorables à la redéfinition du mariage, tels que les jeunes célibataires, pourrait être comparativement faible.

Les espoirs restent donc une nouvelle fois permis pour les Davids pro-famille face aux Goliaths des médias et des lobbies.

Le “mariage pour tous” modifie l’essence du mariage auquel nous avons droit

Lu ici :

H"« Nos chers amis catholiques intransigeants pourront continuer à se
marier comme avant, alors en quoi cela les dérangent-ils ?
 » répètent à
longueur de fori les défenseurs du projet de loi licencieux. Sortons du
cadre du « mariage pour tous » pour bien comprendre la faille de ce
raisonnement. Les océans et les mers sont des étendues d’eau salée.
Cette particularité est pour eux constitutive et elle distingue d’autres
étendues aqueuses tout aussi respectables que les lacs par exemple.
Admettons qu’un beau jour, d’aucun décide que les lacs seront appelés
mers au même titre que les autres. La mer Méditerranée et l’océan Indien
ne cesseront pas pour autant d’être salés, ce sera donc comme avant.
Sauf que parmi les éléments qui faisaient qu’ils étaient mer et océan,
il y avait la salinité. Désormais, ce critère est supprimé. Ce qui les
définissait a été réduit. De même que dans cet exemple, il ne faut plus
qu’être une étendue d’eau pour être appelé océan, il ne faudra bientôt
plus qu’être deux personnes majeures et consentantes pour se marier
quand avant, il fallait également être de sexe opposé. Imaginons que les
célibataires, au nom du « mariage pour tous » réclament aussi le droit
de se marier seul. On pourra toujours se marier comme avant mais le
mariage aura été transformé dans son essence et se marier n’aura donc
plus le même sens. La question n’a heureusement pas encore été posée,
donc cela semble plus choquant, mais le mécanisme est le même. Enlevons
n’importe quel autre élément constitutif du mariage comme le fait d’être
deux, d’être majeurs ou d’être consentant et l’on comprend bien que
cela transformerait l’essence du mariage. Si le mariage gay passe, le
jour de mon union à la mairie, avec celle avec qui je voudrai passer le
restant de mes jours, je ne considérerai pas que mon mariage est le même
que celui qu’ont connu mes parents ou mes frères et sœurs aînés parce
que le mariage aura été transformé dans sa substance
. Le "mariage pour
tous" ne change pas nos droits, mais modifie l’essence du mariage auquel
nous avons droit.

Une injustice à l’égard des enfants

Lu ici :

I"Il est tout d’abord tout à fait étonnant que ces âpres défenseurs de
l’égalité (comme le laisse entendre l’expression « mariage pour tous »)
luttent avec tant d’acharnement en faveur de la légalisation d’une
discrimination. Car en effet pourquoi un enfant n’aurait-il pas droit
comme les autres à avoir un papa et une maman ?
À supposer que ça ne
l’affecte pas autrement, il se poserait nécessairement des questions
tout à fait légitimes. Car si ça ne changeait rien, encore faudrait-il
le lui expliquer et qu’il le comprenne alors même que ce serait opposé à
ce qu’il voit.

Un tel manque flagrant de cohérence met en évidence le fait que l’enfant est bien trop oublié dans les débats.

Mais au-delà de cela, il n’est pas réaliste d’affirmer qu’un enfant
puisse ne pas être affecté négativement dans son développement affectif
par le fait d’avoir des parents de même sexe.
Il ne s’agit pas ici du fait
que les parents soient homosexuels, mais du fait qu’il n’y ait pas un
père et une mère. Et l’identité sexuelle est fondamentale dans la
personne humaine, parce que les hommes sont soit homme soit femme, et ce
n’est pas une différence superficielle : elle structure l’individu dans
son ensemble
. Et si dans la cellule de base qu’est la famille les deux
ne sont pas présents, l’enfant aura des difficultés à se positionner de
ce point de vue, c’est à dire qu’il aura du mal à savoir qui il est.

Et comme le bonheur est personnel et dépend de chaque personne en
tant qu’elle est ce qu’elle est, celui qui se connaît moins bien aura
plus de mal à trouver son meilleur bien, donc à être heureux."

TSCG : Où sont passés les souverainistes ?

Lu dans l'Action Française 2000, qui regrette la division des souverainistes de droite :

A"Adopté à l'Assemblée nationale, par la majorité
socialiste, à huit voix près, sans le
concours des alliés objectifs de l'UMP, le
traité européen de stabilité, dit "Pacte budgétaire",
a été approuvé par le Sénat deux
jours plus tard. Ce coup d'État constitutionnel
derrière le dos des Français qui s'en
désintéressent (parce que le système médiatique
les a soigneusement tenus à l'écart
en en minimisant l'apport et la portée
) doit
aussi à la complicité des souverainistes de
droite. Certes, les deux députés du Rassemblement
bleu Marine, Marion Maréchal-
Le Pen et l'incontrôlable Gilbert Collard ont
voté contre, rejoints par l'esseulé ligueur
du Sud, ex-FN, Jacques Bompard et le "souverainiste"
acceptable, Nicolas Dupont-Aignan.
Quatre représentants de la nation
qui n'ont pas pesé lourd dans la balance et
dont les opinions furent à peine relayées
par les médias. On ne comptera pas l'initiative
du député-maire de Yerres qui, avec
une poignée de ses collègues, a symboliquement
dévoilé devant le Palais-Bourbon
une fausse plaque commémorative sur laquelle
était inscrite l'épitaphe du décès du
Parlement et de la souveraineté nationale.
C'est sûr, les bases du régime ont tremblé.
Quant à Marine Le Pen, elle s'est rendue à
L'Étoile, petit village de la Somme où la
elle avait recueilli 30 % des suffrages à la
dernière présidentielle. De façon très platonique,
là encore, elle y a posté des cartes
postales adressées au président de la République
et réclamant un référendum sur
le traité européen. Las.

La seule opposition
bruyante à ce texte qui instaure une
véritable mise sous tutelle de la France par
la Commission de Bruxelles fut orchestrée
par le Front de gauche de Mélenchon et le
NPA de Besancenot qui réunirent environ
30 000 manifestants le 30 septembre à Paris
.
La souveraineté de la France ne serait-elle
plus défendue que par l'ultra-gauche ?
Celle-ci fait, à l'évidence, la preuve de son
virilisme quand ceux qui se revendiquent
de la "droite" souverainiste semblent
gagnés par une féminité nonchalante de
mauvais aloi.

Où étaient les souverainistes de droite ?
Pas dans la rue, à peine sur les plateaux
télé. À l'heure où la France se voit définitivement
mise en coupe réglée (dans le
prolongement aggravé de Maëstricht) par
un traité qui lui ôtera désormais toute liberté
quant à l'adoption de son budget,
l'"opposition nationale", imbécilement divisée
en multiples et picrocholines chapelles,
s'engonce, lâchement résignée, dans
les certitudes stériles de ses vains communiqués
de presse
. Excepté le tout nouveau
Siel (Souveraineté, Indépendance et
Libertés), à peine sorti des limbes et qui
s'organise peu à peu, quid des autres groupuscules
déjà installés dans la vie politiques
française (RPF, CNI, CPNT, DLR, PDF,
MNR, RIF…) et dont la seule idéologie commune
tient dans un "pas d'alliance avec le
FN" grossièrement réducteur et bas de plafond
?
Dupont-Aignan, ce dépité de la nation,
prête à rire (jaune) avec ses 1,79 %
péniblement conquis à la dernière élection
présidentielle, tandis qu'il oscille de
la main tendue au FN à un refus de toute
alliance future. Nul n'ignore que son association,
qui tient dans une cabine téléphonique,
n'a d'autre but que de lui permettre
d'accéder au financement public
des partis politiques et de lui assurer ses
réélections. DLR, comme Debout la République
ou comme Dupont la Rente ? Les
européistes apatrides d'en face peuvent
bien continuer à se gausser. Personne n'est
en mesure de les effrayer (mis à part le
peuple) et avec des adversaires de cette
trempe, ils n'ont pas besoin d'amis !"

Homosexualité : les chiffres

Trouvés sur le site des Associations Familiales Catholiques :

  • A3504 (sur 4380 enfants adoptés en 2010) sont issus de l’adoption internationale, soit 80 %.
  • Les couples composés de personnes de même sexe représentent, selon l’INED, moins de 1% des couples (sources : contexte de la sexualité en France).
  • Sur les 205 558 PACS signés en 2010, 9 143 concernaient des personnes de même sexe (4,5 %),
  • En 2010, environ 6000 agréments ont été délivrés pour l’adoption (sur 9000 demandes dont 90 % sont déposées par des couples) et il y avait 24700 candidats agréés dans l’attente d’un enfant (sources : adoption.gouv.fr).
  • L’INED estime que seul un couple composé de personnes de même sexe sur 10 a des enfants. Il y aurait entre 24 et 40 000 enfants élevés par deux personnes de même sexe selon l’INED.

Initiative locale pour aider les femmes enceintes

Une lectrice me fait part d'une initiative en Loire Atlantique : l'association
AFEED44 (Aide aux Femmes Enceintes En Difficulté) a, il y a 4 ans, réalisé ce document (cliquer sur les images pour les agrandir):

2

1

Ce document est actualisé régulièrement. Il a été réédité dernièrement à 12 000 exemplaires. Il est diffusé sur tout le département dans les cités U, tous les
foyers d'étudiants, paroisses, laboratoires, gynécologues, centres
médicos-sociaux, afin de toucher
les personnes susceptibles d'être concernées.

Cette initiative pourrait être reprise dans d'autres départements afin de proposer une alternative à la culture actuelle.

Prêtre auprès des prostituées

JLe père Jean-Philippe Chauveau, membre (l'un des premiers) de la communauté St Jean, vient de publier un livre racontant son histoire et ses divers apostolats : « Que celui qui n’a jamais péché ».

Enfant battu par des parents alcooliques, abusé
sexuellement à l'âge de 12 ans, le père Jean-Philippe a connu une adolescence troublée, de la
délinquance en pension puis
en maison de correction. Embauché
chez Peugeot, il y rencontre un chrétien qui lui donnera des conseils et une affection qui lui a tant fait défaut. Devenu chrétien, il fréquentera les foyers de charité et l'oeuvre de Jean Vanier, avant de découvrir sa vocation. Il est ordonné prêtre à 32 ans. Sa vie l'a semble-t-il un peu préparé à faire de l'apostolat pour les paumés. Sa première mission est de s’occuper de
toxicomanes. Puis, après un bref séjour en Afrique, il arpente en habit le bois de Boulogne à la rencontre des prostituées. Aujourd'hui, l’association Magdalena souhaite accueillir et accompagner celles qui veulent s'en sortir.

"Dans certains Etats des Etats-Unis, la prostitution est interdite. Les clients qui se font arrêter avec une fille ont le choix : ou ils ont un procès qui sera annoncé dans la presse, avec une lourde amende ; ou ils participent à un stage de rééducation durant lequel témoignent une ancienne prostituée, un juge, un policier et un avocat. Tout est tourné de manière positive : "Vous avez des problèmes de sexualité, on peut vous aider sans vous juger. Si vous acceptez, on va faire un parcours ensemble." Ils obtiennent 85% de réussite – c'est-à-dire de non-récidive. Voilà une formule intelligente que je rêve de voir appliquer dans notre pays. En Allemagne, lorsque ont éclaté de nombreuses révélations de pédophilie au sein même des familles, des cellules d'écoutes anonymes ont été ouvertes pour les personnes qui se sentaient attirées par les enfants et tentées de passer à l'acte. Avec succès. Il y a donc un réel besoin, mais quels moyens, chez nous, sont mis en oeuvre pour la prévention comme pour la rééducation ? […]

 Refuser d'avoir des relations sexuelles, ce n'est pas se condamner à être malheureux. Si la sexualité assurait seule le bonheur, cela se saurait. Combien de couples la pratiquent en tout sens, en tout genres, et finissent par divorcer ! L'ennemi, selon moi, c'est l'idéologie : une idée – qui peut être juste, d'ailleurs – érigée en principe totalitaire. Il y a une idéologie de l'homosexualité, de la chasteté, de la capote, etc. Ce sont d'invisibles prisons. La vraie question, c'est : "Qu'est-ce que le bonheur ?" C'est la question prioritaires aux jeunes qu'on enferme dans des discours sanitaires, avec un seul mot d'ordre : "Fric, sexe, capote." A nous de leur dire que le bonheur se construit, et que les exigences et les difficultés n'empêchent pas d'être heureux, bien au contraire."

On se moque de savoir qui marchera à nos côtés pour le combat commun

L'humeur de Pasquin, dans L'Homme nouveau :

P

18 novembre : Manifestation nationale à Paris contre la dénaturation du mariage

A

11 novembre : messe pour la France

Mpf2012_642

28 novembre : veillée de prière pour la vie et la famille à Créteil

V

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