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Le Manifeste du Mouvement Catholique des Familles

En 4 pages (pdf), pour défendre le mariage, selon l'ordre naturel et l'ordre surnaturel :

F

Quand François Fillon fait du Chirac

Voilà :

F
Jacques Chirac professait déjà :

«il n'y a pas de loi morale au-dessus de la loi civile».

Les conservateurs américains préconisent la rupture des relations USA-UE

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

H"La célèbre Heritage Foundation (un
« think tank Â» conservateur américain de 700.000 membres
et 80 millions
de dollars de budget) a élaboré un document intitulé « Cinq principes conservateurs qui devraient guider la politique américaine concernant l’Europe Â».

Il y est dit que les Etats-Unis
« doivent mettre fin à leur soutien à l’intégration politique et
économique de l’UE, qui n’a fait qu’encourager la marche vers la
création d’une Europe fédérale fondamentalement antidémocratique et
souvent d’allure anti-américaine
 Â». La zone euro a « toujours été un
projet politique plutôt qu’économique 
», et devait inévitablement se
trouver confrontée aux problèmes posés par la crise des dettes
souveraines. Les Etats-Unis « ne devraient plus soutenir aucun nouveau
plan de sauvetage 
» élaboré avec le FMI.

Le document dit encore que l’UE,
dirigée par l’Allemagne, est en train de conduire les Etats membres du
sud au bord du précipice.
La monnaie unique ne survivra pas dans sa
forme actuelle, car pour maintenir tous ses membres à bord, il faudrait
que Berlin fasse un chèque annuel aux nations les plus pauvres de
l’eurozone.

« La vieille UE devait contenir
l’Allemagne, maintenant elle est l’Allemagne
. Â» La Heritage Foundation
préconise de renforcer les relations transatlantiques avec le Royaume
Uni, la Pologne, la République tchèque et l’OTAN plutôt qu’avec l’Union
européenne en tant que telle. Elle va même jusqu’à dire que les
responsables américains « ne devraient pas traiter avec l’UE Â», mais
seulement avec les Etats membres
. Et d’ajouter que Catherine Ashton est
une « non-entité Â», qui n’est même pas « digne de respect Â»â€¦ […]"

40 Days for Life : 608 bébés sauvés

de l'avortement. La campagne d’automne des 40 Days for Life
se termine, mais il faudra attendre
encore un peu pour avoir un bilan détaillé de ces quarante jours de
prières et de jeûnes.

Impossible d’annuler des mariages

Christine Boutin a estimé ce matin que l'institution d'un mariage homosexuel serait irréversible :

"On ne pourra pas revenir en arrière, on ne peut pas démarier des gens. La vraie question est posée aujourd'hui".

Le Grand Orient de France “condamne” l’Eglise catholique

Dans un communiqué :

"Le Grand Orient de France condamne fermement les propos de l'Église Catholique au sujet du projet de loi sur l’ouverture du mariage civil à tous les couples qui sera présenté au Conseil des Ministres mercredi prochain.

Ainsi, l'évocation par le Cardinal André Vingt-Trois de "mutations profondes de notre législation qui pourraient transformer radicalement les modalités des relations fondatrices de notre société" témoigne de positions arriérées voire obscurantistes en décalage complet avec les nécessaires évolutions sociales et politiques de notre temps.

Ce projet de loi vise à assurer une reconnaissance républicaine du libre choix matrimonial des individus qui le souhaitent, au nom de l’égalité des droits.

Au nom de la Laïcité, le Grand Orient de France rappelle que les Églises doivent se restreindre à la seule sphère spirituelle, et ne pas interférer, par des imprécations stigmatisantes et des amalgames violents et haineux, avec les légitimes débats publics et démocratiques qui président à l’évolution et au progrès des droits civils."

Et quand est-ce que le Grand Orient se restreindra à sa seule sphère obscurantiste ? En attendant, il est risible de constater que le Grand Orient n'a aucun argument à opposer et se borne à vitupérer des contre-vérités en accusant l'Eglise de proférer des imprécations.

L’évêque de Peoria lance une charge contre Obama

Mgr Daniel Jenky, évêque de Peoria, a demandé à ses prêtres de lire un message en vue de l’élection présidentielle américaine, qui a lieu demain. Dénonçant la couverture santé permettant le remboursement public de l’avortement (Obamacare), l’évêque affirme que « ni le Président des Etats-Unis, ni la majorité actuelle du Sénat », n’ont daigné envisager les « graves objections portées par la communauté catholique ».

« Cette agression contre notre liberté religieuse est tout simplement sans précédent dans le système politique américain et juridique »

« pour ceux qui espèrent le salut, aucune loyauté politique ne peut prendre le pas sur la loyauté envers le Seigneur Jésus Christ et son message pour la Vie » . (source : Nouvelles de France)

Election : la bascule démographique en faveur de l’islam

Lu sur Nouvelles de France :

"Interrogé par Max Lebrun dans le Libre Journal
des idées politiques vendredi 2 novembre sur Radio Courtoisie, Xavier
Lemoine a partagé son inquiétude sur l’avenir électoral de certaines
municipalités tandis
que deux islamistes ont été élus conseillers communaux
dans la région de Bruxelles
, en Belgique.

« On est sur des bascules démographiques dans un certain nombre de
territoires
de notre République française qui font [que] certaines populations
seront majoritaires et dans une homogénéité culturelle qui fera que, le pouvoir,
ils tenteront par tous les moyens de l’obtenir […] il m’a été dit : ‘en 2014, vous passerez
peut-être mais en 2020, nous serons majoritaires
’. C’est un fait, la
démographie commande beaucoup de choses dans les années qui viennent, dans les
dix-quinze ans qui viennent. C’est un phénomène que nos politiques ont très
fortement sous-estimé. Â» […]"

Un message encourageant de la LGB de Lyon

Le 28 octobre, le bureau de la Lesbian and Gay Pride de Lyon écrivait à ses adhérents un message affolé :

"Les opposants au mariage pour tous sont en train de gagner en France."

Il est donc nécessaire de maintenir la pression auprès des élus.

L’Appel des professionnels de l’enfance demande un large débat

Jérôme Brunet, porte-parole et président de l’Appel des professionnels de l’enfance, communique :

"L'association "Appel des professionnels de l'enfance", qui réunit depuis 2004 plusieurs professionnels de l’enfance, lance un appel pour un large débat regroupant : professionnels de l'enfance, élus, juristes, associations et citoyens afin d'évaluer le bien-fondé de l'adoption d'enfants au sein d'unions unisexes.
Le "mariage pour tous" priverait délibérément l'enfant du droit élémentaire d'avoir un père et une mère
. Il en résulterait l'absence au cœur du foyer d'un repère fondamental pour la construction de sa personnalité.
L'association interpelle le Premier Ministre par un courrier lui demandant une audience et la tenue d'états généraux du mariage, de l'adoption et de la filiation en préalable à un débat parlementaire."

Dans son courrier au Premier ministre, il écrit :

"Il ne s’agit pas dans ce projet d’une simple adaptation technique du droit. Si de nombreuses questions d’ordre civil, social, fiscal et juridique sont d’ores et déjà soulevées, l’enjeu majeur du texte qui sera présenté à l’Assemblée Nationale concerne les enfants. Dans ce contexte, les « Professionnels de l’Enfance » se sont constitués en association depuis 2004, afin de mettre leur expertise et leurs expériences personnelles et collectives au service d’un véritable débat de fond, pour l’évaluation et la défense des intérêts des enfants. Ces professionnels sont –entre autres – éducateurs, enseignants, pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, assistantes sociales et maternelles… Leur quotidien est fait de rencontres et de dialogues, d’écoute et d’observation des jeunes et des adolescents dont ils suivent pas à pas le développement et dont ils connaissent les difficultés d’épanouissement. En réclamant la tenue d’Etats généraux sur le mariage, l'adoption et la filiation, ils revendiquent à la suite de personnalités unanimement reconnues qui parrainent directement cette association (Aldo Naouri, pédopsychiatre ; Christian Flavigny psychanalyste et pédopsychiatre ; François Despert, Médecin, pédiatre – C.H.U. de Tours, Membre du conseil national de l’ordre des médecins ; Bernadette Lemoine, Psychologue ; Pierre Collignon, Directeur de l’IRCOM, Angers ; Philippe Anthonioz, Professeur émérite en Faculté de Médecine, Emmanuel Sapin, Chirurgien Pédiatre, Chef de Service au CHU, Professeur à la Faculté de Médecine) le droit à faire entendre leur avis d’experts.

Pour se construire, et pour trouver sa place dans la société, l’enfant doit avoir une claire lisibilité de ses origines. La question fondamentale « qui suis-je ? » puise des réponses vitales dans un équilibre entre l’inné et l’acquis. Le fait de grandir au sein d’un foyer constitué de deux hommes ou de deux femmes, présentés comme ses parents, introduirait un grave brouillage dans sa généalogie et dans la construction de son identité. Or, fragiliser l’enfant, c’est fragiliser la société tout entière. Les différentes prises de positions des dernières semaines montrent que ce sujet dépasse très largement les habituels clivages politiques ou religieux et qu’il mérite d’être abordé ouvertement et en profondeur. Il doit l’être loin des formules à l’emporte-pièce pensées par des adultes, pour des adultes, et en examinant avec un esprit critique certaines études prétendument scientifiques. S’il y a un domaine dans lequel le principe de précaution doit s’appliquer c’est, sans conteste, celui qui touche au bien-être des enfants. […]

Le droit de l’enfant est à nouveau menacé par un « droit à l’enfant » revendiqué par certains lobbies minoritaires. […]"

Mgr Herbreteau : “On récuse la différence sexuelle et on dissocie la sexualité de la fécondité”

Mgr Hubert Herbreteau, évêque d'Agen, vient de publier un message dont voici des extraits :

H"Le projet de
loi concernant le mariage et l’adoption « pour tous » doit être présenté au
Conseil des ministres, le 7 novembre. L’examen de ce texte à l’Assemblée
nationale aura lieu dans la deuxième quinzaine de janvier 2013.

Il suscite
aujourd’hui de nombreuses réactions. Comment dépasser un climat un peu trop
passionnel parfois ? Comment réfléchir aux enjeux humains d’un tel projet ? Les
chrétiens doivent prendre toute leur place dans un débat qui touche le fondement
même de notre société française. […]

Il importe de constater ensuite que ce projet de
loi concernant les personnes de même sexe suscite des réactions qui manquent
souvent d’argumentation. Ce n’est pas suffisant d’affirmer : « Du moment que ces
personnes s'aiment, acceptons ce type d’union, faisons-le ! » On ne bâtit pas
une institution comme le mariage uniquement à partir de sentiments
. De même,
lorsque l'on dit : « D'autres pays d'Europe l'ont bien fait, pourquoi pas
nous ? » L’argument n’est pas vraiment juste. Peu de pays, en fait, ont élaboré
le même type de projet
. Et là où cela s’est réalisé, une évaluation correcte
a-t-elle été entreprise ? Ou encore, c’est trop facile de dire : « L'opinion
publique est pour, alors faisons-le !» Est-ce si sûr ? 

Ce qu’il faut surtout approfondir et préserver,
c’est l’institution du mariage civil, républicain. À travers cette institution,
la société reconnaît et protège le libre engagement de l’homme et de la femme
dans le respect mutuel, la fidélité et l'ouverture à la vie. 250000 mariages
sont célébrés en France chaque année et c'est toujours un événement important
pour ceux qui s'y engagent. La position des catholiques concerne avant tout le
mariage civil. Mais, bien sûr, la réflexion des catholiques est forcément
marquée par la lecture de la Bible et par l'importance qu’ils accordent au
sacrement du mariage chrétien. Ce que promeut l’Église, c'est une conception du
mariage et de la famille qui n'est pas une particularité confessionnelle.
L’Église se met simplement au service non pas d’abord d’elle-même mais tout
simplement de l'humanité. 

Alors que peut-on souhaiter ? Une réforme en
profondeur du mariage civil et de la filiation concerne tous les citoyens et
devrait faire l'objet d'un large débat. Pourquoi se presser ?
Certes, il s'agit
d'une promesse du président actuel, mais sur une question qui touche à l'avenir
de notre société, la réflexion s'impose au plan juridique, psychologique,
philosophique.

Ainsi, la question de l'égalité est une vraie
question. Mais l'égalité  n'est pas la similitude. Le respect des droits
supposés de certains n’efface pas les droits réels des autres
. Dans le cas de
l’adoption d’enfant par des personnes de même sexe, il y aurait à prendre en
compte non seulement le droit à l’enfant mais surtout le droit
de l’enfant. […]

Ce qui doit nous interroger,  c'est finalement le
rôle de l'État dans cette affaire. Doit-il satisfaire des demandes particulières
? Ne doit-il pas plutôt légiférer en vue du bien commun ?
N’y aurait pas grand
profit à développer une réflexion d’ordre anthropologique ? C’est un fait : on
ne sait plus aujourd’hui parler de la dignité de la masculinité et de la
féminité. On récuse la différence sexuelle et on dissocie la sexualité de la
fécondité. […]"

Israël : la compagnie d’eau fait bloquer le compte bancaire de l’église du Saint-Sépulcre

La compagnie d’eau israélienne Hagihon a fait bloquer le compte en
banque de l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem
. Hagihon réclame un
impayé d’utilisation d’eau de 15 ans, se montant à 1,4 million d’euros.
L’administration de l’église a averti qu’elle pourrait fermer ses portes
pendant une journée, en guise de protestation.
Isidoros
Fakitsas, le supérieur grec orthodoxe de l’église, a précisé que le blocage du
compte a empêché le payement des salaires des employés et des factures. Des avocats
ont été engagés pour mener l’affaire en justice.

L’église
était exemptée depuis des décennies, de façon tacite, par les
différentes autorités de Jérusalem du payement de sa facture d’eau. Mais
la compagnie israélienne Hagihon fait pression depuis plusieurs années
pour le remboursement des impayés. Le Père
Fakitsas a expliqué, avant le blocage du compte, qu’un accord avait été
trouvé avec la compagnie après des mois de négociations.

Mariage : un député-maire de gauche demande un référendum

Dans un communiqué, le député-maire (étiquette radical, républicain, démocrate et progressiste) de Saint-Leu (La Réunion),
Thierry Robert, élu sous l'étiquette MODEM, demande à François Hollande d’organiser un référendum
"sur le projet de mariage entre personnes du même sexe".

"Ce sujet a provoqué, provoque, et
continuera de provoquer encore de vives réactions au sein de notre
société. Comme beaucoup d’élus, j’ai été très sollicité pour exprimer
mon avis à ce sujet. Sur ce sujet précis, nul devrait avoir la
prétention de dire aux uns et aux autres quel doit être leur choix en
matière d’union".

"Ma conviction
personnelle a toujours été que le mariage, c’est l’union d’un homme et
d’une femme
". "La mise en place du mariage
entre deux personnes du même sexe comporte des implications sociales et
culturelles importantes pour les fondements de la société française et
réunionnaise. Il est, à mon avis, essentiel que chaque citoyen de notre
pays donne son avis sur cette question qui relève de l’intime et des
convictions philosophiques et religieuses".

"En effet, accorder un statut juridique de « mariage Â» à l’union de
deux personnes du même sexe relève à mon sens d’une interpellation
sociétale à travers laquelle seul le peuple doit avoir la possibilité de
se prononcer directement".

Yves Pozzo di Borgo salue la mise en garde effectuée par Mgr Vingt-Trois

Le sénateur UDI de Paris Yves Pozzo di Borgo rejoint l’analyse du cardinal archevêque de Paris concernant le projet de loi sur l’ouverture du mariage aux couples homosexuels :

« Respecter et conforter l’amour entre deux hommes ou deux femmes n’implique pas la banalisation d’une institution intangible d’équilibre de la société qu’est le mariage. »

Concernant le reproche fait pas le Parti socialiste à l’Eglise d’intervenir dans ce débat, Yves Pozzo di Borgo rappelle que

« la laïcité implique de respecter l’avis des grandes religions, surtout lorsqu’elle vont toutes dans le même sens en s’inquiétant des conséquences anthropologiques de cette réforme ».

Le sénateur votera donc contre ce projet de loi lorsqu’il arrivera en discussions au Sénat :

« Le gouvernement veut cantonner au plan juridique une réforme qui en bouleversant notre conception de la parentalité relève de la vision que l’on se fait de l’homme. Il faut placer le débat à son juste niveau. »

Pour la gauche, l’Eglise a le droit de parler uniquement contre la droite

Jean-Marie Guénois analyse le conflit entre le gouvernement et l'Eglise. extraits :

"L'Église catholique quand elle critique le projet de loi sur le mariage homosexuel sort-elle «de son rôle» comme l'affirme David Assouline, porte-parole du Parti socialiste? Ou cherche-t-elle à «imposer» sa vision de la famille, comme le soutient Erwan Binet, le rapporteur PS du projet de loi?
Quand on le lui demande, à l'Église, ou plutôt à ses évêques réunis en assemblée plénière annuelle à Lourdes, ils pensent exactement le contraire! Ils affirment réagir à un projet de loi qui est «imposé» par le gouvernement. Et se disent dans leur rôle, non pas de ­politiciens, mais «de veilleurs et d'éveilleurs des consciences».
L'opposition dialectique et symétrique de ces deux discours pourrait ainsi donner l'impression d'un affrontement politique type. Sauf que – paradoxe pour ce gouvernement socialiste – le combat mené par les évêques et leur président, le cardinal André Vingt-Trois, est profondément… social!
Le piège vient des apparences. Dès qu'elle ouvre la bouche sur des questions d'éthique sexuelle, l'Église catholique est – a priori – taxée de rétrograde et d'antiprogressiste. Par les mêmes, du reste qui l'encensaient, il y a deux ans, quand elle grognait contre les méthodes musclées employées par le gouvernement de droite contre les Roms.
Mais c'était de l'éthique sociale qui plus est contre la droite: l'Église avait donc droit de séjour dans le champ de conscience socialiste
. Pourquoi donc est-elle ici définitivement rejetée dans le camp de l'obscurantisme?

Même les efforts menés par des évêques, de sensibilité de gauche, qui ont poussé en septembre à la rédaction d'un long texte du conseil famille et société de l'épiscopat, présidé par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, condamnant l'homophobie et démontrant une bienveillance face à la demande des couples homosexuels pour le mariage (qu'il récusait toutefois en proposant une voie médiane), n'ont eu aucun effet.
C'est que la question n'est pas une tactique d'habillage, c'est un sujet de fond. […]"

Les personnes homosexuelles sont toutes des blessées de la vie

Ancien anarchiste ayant côtoyé et soutenu le milieu gay avant sa conversion, Dominique Morin répond à Présent :

"Dès la victoire de la gauche de 1981 a eu lieu la première Gay
Pride à laquelle je participais. Bien qu’anarchiste à l’époque, j’avais
été surpris de la sexualité particulièrement déréglée des homosexuels
,
que sanctionnera durement le SIDA, « recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leurs égarements Â»
(Romains 1, 27). Après cette douloureuse leçon d’une nature qui est
sans pitié quand on la viole, le plus élémentaire bon sens aurait dû les
inciter à remettre en cause leurs pratiques. Ils se sont au contraire
servis du sida pour revendiquer l’« Ã©galité des droits Â», criminaliser
toute critique jugée « homophobe Â», puis, allant toujours plus loin dans
la déraison, exiger le « droit Â» au mariage et à l’adoption.

Mon expérience dans des milieux où ils étaient nombreux m’a permis
d’observer que les homosexuels côtoyés étaient tous des blessés de la
vie
. Une jeune femme brillante et généreuse, violée par son père enfant
et à juste titre traumatisée, était devenue lesbienne militante, malgré
son attirance évidente pour les hommes, faute d’avoir guéri de cette
blessure et retrouvé sa liberté. Un adolescent, violé par un cousin
durant la puberté, se croyait déterminé par ce qu’il avait subi à
mutiler son identité d’homme en devenant homosexuel. Un père souvent
absent, la plupart avaient un parcours personnel et familial chaotique
et des blessures à fleur de peau. Il y a beaucoup de résignation
fataliste chez les militants homosexuels
. Nous sommes comme cela et nous
n’y pouvons rien, disent-ils, tout en prétendant servir de modèle à des
jeunes pour se construire psychiquement et affectivement. Or, l’être
humain n’est pas déterminé, comme l’animal, il peut toujours surmonter
ses peurs et dépasser ses blessures. L’affirmation homosexuelle met
clairement en cause cette éminente dignité de l’être humain que défend
l’anthropologie chrétienne.

On parle aussi souvent d’une déficience du père dans l’explication de la tendance homosexuelle ?

Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas connu de modèle
paternel pour se construire grâce à l’autorité d’un cadre familial
rassurant et aimant
. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on
se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs,
peuvent être facilement séduits par l’immaturité d’adultes flattant avec
outrance le mal-être de jeunes gens naïfs et influençables. Peut très
vite s’en suivre, j’ai des témoignages, une dérive de rapports sexuels
qui mène à une résignation à « Ãªtre homosexuel Â» une fois passé à
l’acte.

Quel est le danger d’une « normalisation Â» de l’homosexualité par la loi et notamment le « mariage Â» homosexuel ?

Le fatalisme militant des homosexuels une fois « normalisé Â» par
la loi prétendra nous interdire alors de dire à ces jeunes qu’ils
demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux.

Leur quête éperdue de reconnaissance se sert de la famille et des
enfants comme d’un moyen et non d’une fin
. Nous connaissons trop bien
les conséquences causées par des parents immatures ou absents. Des
personnalités fragiles et centrées sur elles pour éducatrices seront
désastreuses pour l’avenir de la famille et des enfants. L’autorité
parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses
origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et
qui enferme sur soi, entraînent directement la violence croissante des
jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se
projeter dans l’avenir. Il faut être particulièrement déraisonnable ou
formidablement orgueilleux pour prétendre fonder une société sur des
modèles qui portent en eux toutes ces carences.
[…]"

Le fonctionnement autoritaire du Conseil européen

Jean Quatremer s'étonne du manque de fonctionnement démocratique des institutions européennes, alors que c'est bien ce qui les caractérise :

"Alors que le Parlement européen a voté, jeudi dernier, contre la
nomination
du Luxembourgeois Yves Mersch au directoire de la Banque centrale
européenne (BCE), Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, a lancé,
hier, dans la plus grande discrétion et en plein week-end du 1er
novembre, une procédure écrite visant à le confirmer
. Cette procédure,
explicitement dite « du silence Â», prévoit que si aucun État n’élève
d’objection avant dimanche soir Mersch sera automatiquement confirmé à son
poste
. Sans aucun débat, sans aucune explication."

“La mort, paradoxalement, préserve ce que la vie ne peut retenir”

Samedi, le pape célébrait une messe pour les cardinaux et évêques défunts. Extraits de son homélie traduite par Benoît-et-moi :

"Dans nos cœurs est présent et vivant le climat de la communion des
saints et de la commémoration des fidèles défunts, que la liturgie nous a
fait vivre intensément dans les célébrations des derniers jours. En
particulier, les visites aux cimetières nous ont permis de renouveler le
lien avec les êtres chers qui nous ont quittés; la mort,
paradoxalement, préserve ce que la vie ne peut retenir. Comment nos
défunts ont vécu, ce qu'ils ont aimé, craint et espéré, ce qu'ils ont
rejeté, nous le découvrons, en effet, de manière singulière justement
sur les tombes, qui sont restées presque comme un miroir de leur
existence, de leur monde: elles nous interpellent et nous conduisent à
renouer un dialogue que la mort a mis à mal. Ainsi, les lieux de
sépulture sont une sorte d'assemblée, dans laquelle les vivants
rencontrent leurs défunts et avec eux redécouvrent les liens de
communion que la mort n'a pas pu interrompre.
Et ici, à Rome, dans
ces cimetières particuliers que sont les catacombes, nous réalisons
comme dans aucun autre endroit, les liens profonds avec le christianisme
antique, que nous ressentons si proche. Quand nous entrons dans les
couloirs des catacombes Рcomme dans les all̩es des cimeti̬res de nos
villes et de nos pays – c'est comme si nous franchissions un seuil
immatériel et que nous entrions en communication avec ceux qui là-bas
gardent leur passé, fait de joies et de douleurs, de pertes et
d'espérances. Cela se produit parce que la mort regarde l'homme
d'aujourd'hui exactement comme celui d'autrefois; et même si beaucoup de
choses du passé nous sont devenues étrangères, la mort est toujours la
même.
[…]"

La forme extraordinaire célébrée à St Pierre de Rome par le Cal Canizares

Lu sur Riposte catholique :

R"A 14h30 [samedi 3 novembre], la longue procession des
confréries, des clercs et des fidèles, partie de San Salvatore, de
l’autre côté du Tibre, ayant traversé le pont Saint-Ange, après avoir
remonté toute la via della Conciliazione, passait les portes de la
Basilique vaticane, pour rejoindre la foule des fidèles qui attendaient
déjà à l’intérieur. Et à 15h, visiblement rayonnant, le Préfet du Culte
divin commençait la messe pontificale sous la Chaire de Saint-Pierre,
devant une assistance d’environ 2 à 3 000 personnes autour de la Chaire
de Saint-Pierre, sans compter la foule derrière les barrières et d’un
très nombreux clergé séculier et religieux. Comme dans les autres
cérémonies de ce pèlerinage Summorum Pontificum, un des points
les plus frappants aura été la présence massive de prêtres diocésains et
de séminaristes, issus des diverses Universités pontificales, où venus
pour l’occasion de France, des États-Unis, Angleterre, etc.

Parmi les prélats romains assistant à la
cérémonie (Mgr Perl, Mgr Pozzo, qui vient d’être nommer archevêque ce
matin, Mgr Agostini, cérémoniaire pontificale, etc.), la présence la
plus remarquable était celle, quasi officielle, de la Commission
Ecclesia Dei, avec son Vice-Président, Mgr Di Noia, entouré de ses
collaborateurs
et présidant les membres du clergé. Le Rev De Andrade,
membre de la même Commission, a dirigé impeccablement la cérémonie, aidé
d’un prêtre diocésain, le Rev Cuneo. Le prêtre assistant était Mgr
Ferrer, Vice-Secrétaire de la Congrégation pour le Culte divin, le
diacre, le Rev Barker, vicaire de la paroisse personnelle romaine vouée à
la liturgie traditionnelle, le sous-diacre, le Rev Reginal-Marie de la
Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, les autres ministres étant pris parmi
les séminaristes des collèges romains ou les clergés diocésains.

Tout visait à faire entendre que, parti
d’une situation de « privilège Â» concédé, on est désormais en chemin –
même si on est encore très loin du but – vers une situation normale, l’extraordinaire
d’hier devant s’intégrer peu à peu, pas à pas, dans les paroisses, dans
les diocèses, dans les mouvements de jeunesse, dans l’ensemble de la
vie de l’Église.

CC’est ce que le cardinal Cañizares
lui-même a souligné à la fin de son homélie (très spirituelle), brodant
sur un thème qui lui est cher : le Motu Proprio, c’est la pacification
de l’Église avec elle-même, c’est-à-dire avec sa tradition, dont l’axe
est le culte romain traditionnel
. Lorsque le « Ministre de la Liturgie Â»
de Benoît XVI évoque avec beaucoup de finesse l’« illumination Â» que la
constitution Sacrosanctum Concilium doit apporter à l’une et
l’autre forme du rite romain, cela ne revient-il pas à dire que si hier,
le Concile était expliqué par la liturgie de Paul VI, il peut tout
aussi bien se relire aujourd’hui à l’aide – pour ne pas dire au filtre – de la liturgie dite de Saint-Pie-V ? […]"

Photos. Le Cardinal Bertone a envoyé ce message :

"À l’occasion du pèlerinage international organisé à Rome pour le 5ème
anniversaire du Motu Proprio Summorum Pontificum, Sa Sainteté le Pape
Benoit XVI adresse son cordial salut à tous les participants, les
assurant de sa prière fervente. Par ce Motu Proprio, le Saint-Père a
souhaité répondre à l’attente des fidèles attachés aux formes
liturgiques précédentes
. En effet, comme il l’a écrit dans sa Lettre aux
éveques pour présenter le Motu Proprio, il est bon de conserver les
richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Église et de
leur donner leur juste place, tout en reconnaisant pleinement la valeur
et la sainteté de la forme ordinaire du rite romain
. En cette Année de
la Foi, promulguée alors que l’Église célèbre le cinquantième
anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, le Saint-Père invite
tous les fidèles à manifester de manière particulière leur unité dans la
foi
; ainsi seront-ils des artisans efficaces de la nouvelle
évangélisation. Confiant tous les participants au pèlerinage de Rome à
l’intercession maternelle de la Vierge Marie, le Saint-Père leur adresse
du grand coeur la Bénédiction Apostolique."

Le mouvement pro-vie pour former les consciences

Mgr William Lori, archevêque de Baltimore (Maryland), a été interrogé dans Famille chrétienne. Extrait rapporté par Americatho suite à une question l’invitant à donner un message à ses confrères français dans
l’épiscopat qui sont confrontés aux mêmes défis en matière de défense de
la vie, de la famille et de la liberté religieuse :

F« Si
j’avais le plaisir d’échanger avec les évêques français, je suis certain
que nous nous dirions la même chose les uns aux autres. Nous nous
encouragerions à prier, nous nous encouragerions mutuellement à
proclamer l’Évangile avec audace, et aussi à défendre publiquement, et
avec des arguments de raison, que la famille est terriblement importante
pour la cohésion de la société. Je suis sur que nous nous dirions aussi
qu’il ne faut jamais abandonner. Imaginez que nous
ayons baissé les bras il y a quarante ans, lorsque l’avortement a été
autorisé dans ce pays, et que nous nous soyons dit qu’il n’y avait rien à
faire contre cela. Mais non, nous ne nous sommes pas découragés
et nous avons pris notre bâton de pèlerin en lançant le mouvement
pro-vie pour former les consciences afin que, un jour, elles atteignent
une masse critique et fassent la différence dans la société
. C’est une longue bataille qui se mène sur plusieurs générations. Comme évêques, nous devons avoir cette vision à long terme ».

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