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Les boîtes à bébés, une chance pour l’enfant

De Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

"On connaissait les boîtes à chaussures, les boîtes à couture, les boîtes à idées, voici désormais les « boîtes à bébés ». De quoi s’agit-il ? De compartiments chauffés conçus comme des sas et
équipés d’une alarme : d’un côté, ils s’ouvrent pour que l’on y place
l’enfant, de l’autre, une sonnerie se déclenche (au bout d’une minute,
pour préserver l’anonymat du dépôt) afin que l’on vienne récupérer
celui-ci. Plusieurs pays, qui ne permettent pas comme la France l’accouchement
sous X, se sont équipés ces dernières années : la Belgique, la Suisse,
l’Allemagne ou encore le Japon.

Samedi 3 novembre, c’est le dépôt d’un petit garçon à Anvers qui a été rapporté par la presse. Indignation. Stupeur et tremblements. Dégueulasse d’abandonner ainsi
un nourrisson à la sauvette, comme on se débarrasse d’un paquet de linge
sale dans une benne du Secours catholique. Quelle déchéance ! Quelle
détresse ! En 2012 ! Et la mère, comme chaque fois, n’a rien laissé : ni lettre, ni
souvenir, ni prénom, aucun moyen — même infime — de remonter le fil de
ses origines.

Erreur. Au fond du caisson, avec le bébé nu comme un ver ou presque,
il y avait un sacré truc, drôlement précieux : cela s’appelle « une chance ». Pas de passé, certes, mais un avenir. Et comparé à 20 000 autres embryons belges du même millésime et dans
son genre, — embryons à problème, dont les parents se seraient bien
passés —, il est même carrément veinard, le destin de ses petits camarades ayant tourné court avant douze semaines, scellé dans l’univers aseptisé d’un service de gynécologie. No future.

Sans remonter jusqu’à Moïse, d’autres comme lui ont été abandonnés et
ne s’en sont pas sortis si mal. Par exemple d’Alembert, ou encore
Weygand. Prenez ce dernier, probablement fils adultérin de Charlotte de
Belgique. Une grossesse impossible à avouer, tombant on ne peut plus
mal, avec en sus une future mère zinzin : qui aurait parié un cachou sur
l’embryon Weygand ? Si les petites dames du planning familial avaient
existé à l’époque et croisé le chemin de Charlotte, sûr qu’elles
auraient charitablement préconisé une solution rapide et efficace.

Et il y a encore toute la foule des anonymes. Le petit garçon trouvé à Anvers s’appellera « De Kleine » (« Le Petit »), comme ceux qui l’ont précédé dans la boîte. Selon les généalogistes, les nourrissons recueillis autrefois en
France par les communautés religieuses — boîtes à bébés d’alors —,
prenaient le nom d’un saint (comme Martin), ou encore du lieu où on les
avait trouvés (Dupont : sous un pont). Si c’est le cas, la prolifération
de Dupont, Martin, Nicolas et autres Olivier dans nos annuaires et sur
les monuments aux morts prouve pour le moins qu’ils ont fait souche et
contribué à écrire l’Histoire de notre pays…

Des bébés pas souhaités, pas gâtés, mal barrés, mais dont le seul
horizon n’était pas de gonfler les statistiques annuelles de l’IVG, et
qui ont été, sans doute pour bon nombre, une chance pour la France.
"

Bruxelles : pas de sapin pour “dépoussiérer” Noël

SC'est un sapin «électronique» de 24 mètres de haut qui remplace cette année le traditionnel arbre de Noël de la Grand-Place de Bruxelles. Cette démarche artistique a vocation à «dépoussiérer Noël», selon la municipalité.
Argument fallacieux, selon une élue locale du parti chrétien-démocrate flamand CD&V, Bianca Debaets, qui a avancé l'argument du motif religieux à l'origine de cet abandon du sapin naturel. Pour la conseillère, tout a commencé quand l'appellation «Marché de Noël» a été remplacée par celle de «Plaisirs d'Hivers».

Suite aux propos de l'élue, une pétition en ligne a été lancée.
Pour le porte-parole de la mairie socialiste de Bruxelles, la communauté musulmane n'est pas à l'origine du changement de sapin. Il faut savoir que le quart des citoyens bruxellois est d’origine musulmane.

Mgr de Kérimel parle de l’avortement et de ses conséquences

Entretien de KTO lors de la CEF, la semaine dernière :

 

Mercredi 14 : conférence à Vichy sur le mariage

V

6 parents pour 1 enfant, des jumeaux sans mère : est-ce cela que nous voulons ?

Le Figaro liste des situations juridiques ubuesques suite à la dénaturation du mariage dans certains pays (ceux qui sont, paraît-il, "en avance") :

En Belgique, «six parents» condamnés

Après sept ans de rebondissements dans l'invraisemblable histoire de la petite Donna, née d'une mère porteuse belge qui l'avait revendue 15.000 euros à un couple de Néerlandais, après l'avoir «promise» (pour 8000 euros) à son père biologique et à sa compagne stérile, puis à un couple de gays, le tribunal d'Audenaerde vient de statuer: les six «parents» ont été condamnés. La justice belge avait finalement décidé de poursuivre les trois couples (la mère porteuse et son mari, les Néerlandais et le père biologique et sa compagne) devant le tribunal correctionnel pour avoir infligé des «traitements inhumains et dégradants» à Donna. Quant à la fillette, elle demeurera aux Pays-Bas, auprès de ses parents adoptifs, sans jamais connaître son père naturel.

Au Texas, «les premiers jumeaux sans mère»

Tous deux quadragénaires, célibataires, amis de longue date… pourquoi ne pas faire un enfant, et l'élever ensemble? Sauf que quelques heures après l'accouchement, en juillet dernier, Marvin révèle son homosexualité et réclame la garde exclusive des jumeaux: Cindy, a-t-il expliqué devant la justice, n'est qu'une mère porteuse. Elle n'a aucun lien génétique avec les bébés, puisqu'à 47 ans, elle a eu recours à un don d'ovules… En attendant que la justice tranche, les jumeaux ont été confiés à Marvin et son partenaire. «S'ils gagnent, lance l'avocat de Cindy, les quatre seules personnes au monde à ne pas avoir de mère seront Adam, Eve, ainsi que ces jumeaux.»

En Australie, le père rayé de l'acte de naissance

En 2001, un couple de lesbiennes avait eu une petite fille avec un donneur gay. Celui-ci avait répondu à une annonce recherchant «une figure d'oncle». Mais le couple se sépare. Toutes deux veulent les mêmes droits sur l'enfant. Comme il n'est pas possible d'inscrire trois noms de parents sur un acte de naissance, le juge décide de rayer celui du père, pour inscrire celui de l'ex-compagne de la mère. Dévasté, le quinquagénaire a appris que sa fille de dix ans n'était plus «juridiquement» la sienne.

En Grande-Bretagne, le donneur qui voulait juste rendre service…

Son nom n'est pas sur les actes de naissance, souligne-t-il. «Mandy voulait des enfants, j'ai fourni les ingrédients, raconte prosaïquement Mark, un gay de 47 ans. Je n'ai jamais eu le désir d'être père.» Mais cet «acte de bonté» envers une lesbienne «non conventionnelle», qui pense qu'«il doit y avoir un père et une mère», a donné naissance à deux filles. Et puis la compagne de Mandy l'a quittée, et la quadragénaire, en difficulté financière, a retrouvé les coordonnées de Mark. Aujourd'hui, elle lui réclame une pension alimentaire! «Pourquoi ne poursuit-on pas la deuxième mère, qui les a élevées, et qui, elle, a les moyens?», s'énerve-t-il. Quant aux filles de 12 et 14 ans, elles sont très perturbées psychologiquement. «Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants», assène l'aînée.

… et celui qui avait «beaucoup à offrir»

L'annonce, dans le Gay Times, le présentait comme un «trentenaire solvable», qui avait «tout, sauf des enfants» et qui avait «beaucoup à offrir». Le couple de lesbiennes, bien plus modeste, en a profité par deux fois: un garçon puis une fille sont nés. Mais la mère a bientôt trouvé le père trop envahissant, l'accusant de «marginaliser» sa compagne. Quant au père, aujourd'hui quinquagénaire en couple depuis vingt-cinq ans, il estimait que le fait de payer les factures lui donnait le droit de voir davantage ses enfants… Qualifiant cette bataille juridique de «grande honte», le juge a finalement accordé la garde partagée aux deux couples. «Ce qui est particulièrement injuste, a-t-il conclu, c'est qu'une enfance gâchée de la sorte marquera sans doute ces enfants à jamais.»

“Il est beau d’être une personne âgée !”

Ce matin, le Saint-Père a visité à Rome la maison-famille "Vivent les personnes âgées" de la communauté Sant'Egidio, et dans son discours aux résidents traduit par benoît-et-moi, il leur a dit être venu

E"comme Evêque de Rome, mais aussi comme personne âgée rendant visite à d'autres du même âge. Il est superflu de dire que je connais bien la difficulté, les problèmes et les limites de cet âge. Difficultés qui pour beaucoup sont aggravées par la crise économique".

"[A] un certain âge, il arrive que l'on se retourne vers le passé, en regrettant sa jeunesse, du temps où l'on profitait de forces fraîches, où l'on faisait des projets pour l'avenir. C'est ainsi que parfois le regard se voile de tristesse, considérant cette phase de la vie comme le temps du déclin. Ce matin, en m'adressant à toutes les personnes âgées, conscient des difficultés que comporte notre âge, je voudrais vous dire avec une conviction profonde: il est beau d'être une personne âgée! Il faut, à tout âge, savoir découvrir la présence et la bénédiction du Seigneur et les richesses qu'il contient. Il ne faut jamais se laisser emprisonner par la tristesse! Nous avons reçu le don d'une longue vie. Il est beau de vivre à notre âge aussi, malgré nos petits ennuis de santé et nos limites. Que nos visages reflètent toujours la joie de nous sentir aimés de Dieu, jamais la tristesse!"

Le Pape a souligné que dans la Bible

"la longévité est considérée comme une bénédiction de Dieu; aujourd'hui cette bénédiction s'est répandue et doit être vue comme un don que nous devons apprécier et valoriser. Et pourtant souvent la société, dominée par une logique d'efficacité et de profit, ne l'accueille pas ainsi; elle la repousse même, considérant les personnes âgées comme improductives, inutiles […] La qualité d'une société, d'une civilisation même, se juge aussi d'après la façon dont sont traitées les personnes âgées et de la place qui leur est réservée dans la vie commune. Celui qui fait de la place aux personnes âgées, fait de la place à la vie!".

"On ne peut avoir une vraie croissance humaine et une éducation sans un contact fécond avec les personnes âgées, car leur existence est comme un livre ouvert dans lequel les jeunes générations peuvent trouver de précieuses indications pour le chemin de leur vie… A notre âge, nous avons souvent besoin de l'aide des autres; et cela est aussi vrai pour le Pape… Je voudrais vous inviter à voir aussi en cela un don du Seigneur, parce que c'est une grâce d'être soutenus et accompagnés, de sentir l'affection des autres! Et cela est important dans toutes les phases de la vie: personne ne peut vivre seul et sans aide. L'être humain est relationnel…Ne vous découragez jamais: vous êtes une richesse pour la société, même dans la souffrance et la maladie. Et cette phase de la vie est un don aussi pour approfondir notre rapport avec Dieu. […]"

Riaumont : Il n’y a pas de “guerre des cloches”

Dans un communiqué, le supérieur de la Sainte Croix de Riaumont apporte des compléments à l'article du Figaro cité l'autre jour. Extraits :

C"je tiens à me démarquer de l’analyse très sévère
qu’il fait de l’opération de restauration des cloches de Notre Dame.
Il est incontestable que ces cloches étaient mal accordées au grand
Bourdon. A mon avis, cette magnifique entreprise
et les frais qu’elle entraîne sont pleinement justifiés et je ne
m’associe pas à ceux qui la dénigrent.

L’article dénonce à bon droit le traitement réservé aux anciennes
cloches. Quels que soit les considérants administratifs de l’affaire,
il est inconcevable de s’en débarrasser comme des objets encombrants
de consommation courante qu’on jette quand on n’en a plus l’utilité
.
Je ne peux pas croire qu’il n’existe pas une solution juridique pour
sauver ces cloches. Quelle que soit leur valeur musicologique, elles
sont des témoins des grandes heures de la capitale : elles ont sonné
l’armistice de 1918, la libération de Paris et la visite de Jean Paul
II en 1980 ! […]

Je tiens absolument à souligner qu’avant d’en venir aux moyens légaux que détaille l’article
et de répondre aux questions des journalistes, j’ai multiplié pendant
trois semaines des démarches amiables auprès de l’archevêché
. Je suis
peiné qu’elles n’aient rencontré que le silence. Les courriers sont
restés sans réponse écrite. Les visites n’ont amené aucune réaction.
L’une d’entre elles a été tout simplement éconduite. A l’heure du
dialogue et de la communication, je le regrette vivement. Il n’y a eu de ce fait même aucune "violence" dans nos échanges ; sur ce point, le récit de la journaliste du Figaro a été au-delà de mes propos.

De tous ces échecs, j’ai bien sûr informé mes supérieurs religieux.

J’ai alors, sans "colère" mais sans faiblesse non plus, employé les moyens que me donne la loi. J’ai mené et continuerai de mener deux actions bien distinctes :

En tant que Président de l’Association de Sauvegarde du
Patrimoine Religieux et Liturgique, j’ai dans l’urgence fait mettre les
cloches sous protection judiciaire. C’est une action civile qui n’a
rien d’une agression. Si malgré cette démarche, les cloches venaient à
être détruites, j’entamerais la procédure prévue par mon avocat.

En tant que Président de l’Association Sainte-Croix de Riaumont, je
continue à demander que ces cloches soient dévolues au chantier de
l’église Saint Jean Baptiste à Riaumont, puisqu’à ce jour aucune raison
ne m’a été donnée de ne pas conclure la procédure entérinée en
juillet dernier par la DRAC. […]"

Un musulman modéré (pléonasme)

Le président de la « Coalition nationale Â» de l’opposition syrienne serait un « religieux
modéré Â», selon presque toute la presse. Il s’agit du cheikh sunnite Ahmad
Moaz al-Khatib al-Hassani, de Damas, exilé en Egypte. Parmi ses propos modérés, tenus il y a un mois, Yves Daoudal relève ceux-ci :

«Le régime arrogant n’a pas laissé
d’autre choix que de prendre les armes, et les Syriens ont été obligés
de le faire afin de défendre leur religion [sic pour le singulier], leurs familles et leurs
propriétés. La révolution syrienne n’est pas violente, les
révolutionnaires syriens sont pacifiques.»

«L’oumma a mis en lumière de nouvelles forces dirigeantes politiques et savantes, qui n’étaient pas connues auparavant.»

Mgr Aillet : “Dans les combats d’aujourd’hui, c’est dans l’unité que nous devons être mobilisés”

Hier après-midi, environ 2000 personnes ont participé à la messe pour la France célébrée en l’église St François-Xavier à Paris (1800 places assises et il y avait des personnes debout), en l’honneur du 30e anniversaire du pèlerinage Paris-Chartres de Notre-Dame de Chrétienté. L’intégralité de l’homélie, prononcée sans note par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, est à retrouver dans le numéro de Présent de demain. En voici un extrait :

A“Et comme enseignement de l’Eglise, nous avons Jeanne d’Arc aussi,
comme patronne
. Et dans ce même discours aux évêques, lors de notre
visite ad limina, le Saint-Père Benoît XVI
donnait comme modèle de chrétiens laïcs engagés au service du bien
commun, celle dont il dit que la plus grande originalité de la sainteté
de cette jeune fille, c’est le lien, précisément, entre son expérience
mystique et sa mission politique
. Une vie cachée d’approfondissement de
l’intériorité, pour deux années d’action, de vie publique : une année
d’action, et une année de passion.

Comme il nous faut nous appuyer sur la prière, sur l’expérience du
Christ, rencontré au sein de son Eglise, à travers l’écoute attentive de
la parole de Dieu et la fréquentation des sacrements de son Eglise,
pour avoir une action politique cohérente, face aux urgences aujourd’hui
et aux défis que nous avons à mener…

Sachez-le, chers amis, chers frères et sÅ“urs : je reviens d’une
semaine d’Assemblée plénière des évêques de France, à Lourdes.
Sachez-le : vos évêques – pas seulement quelques-uns, mais vos évêques !
– vous encouragent et vous soutiennent dans votre combat. Ils vous
encouragent à parler, ils vous encouragent à agir, ils vous encouragent à
vous manifester
. Utilisez tous les moyens d’expression qu’une société
démocratique peut vous offrir, aujourd’hui, dans le contexte, peut-être
imparfait, mais dans lequel nous sommes, pour pouvoir faire entendre
votre voix. Et d’autres voix feront chorus avec la vôtre. Et remettez
surtout cette cause entre les mains de Dieu.

Ce sont les saints qui sont les vrais réformateurs de la société.
Nous sommes appelés, d’abord, à être des saints. […]”

Addendum 20h52 : Toutes les photos sur le site de Notre-Dame de Chrétienté.

Le combat oppose la loi naturelle, d’essence divine, à une loi in-humaine, d’essence satanique

Communiqué d’Alain Toulza
Président de l’association Papa, Maman et Nous
Auteur de l’ouvrage Le meilleur des mondes sexuels :

"Parce qu’il met en jeu l’ordre naturel voulu par Dieu et donc l’avenir de la société, le projet de loi étendant aux couples de même sexe les dispositions propres au mariage (et, en filigrane, à l’adoption) s’inscrit d’évidence dans une perspective révolutionnaire de basculement du socle originel de la famille, cellule fondatrice de la société.
Toutes les associations, de quelque obédience politique ou religieuse qu’elles soient, sont appelées à concourir à un sursaut national dès lors qu’elles se reconnaissent dans les valeurs de dignité humaine, de vérité de l’amour et d’équilibre social que véhicule le mariage (lequel ne peut être qu’entre personnes de sexe différent), et dans l’exigence de transmission de la vie et de protection de l’enfance.
De ce fait, l’association Papa, Maman et Nous entend apporter son soutien sans réserve à la marche nationale de défense de la famille prévue le 20 janvier prochain.
Mais les croyants ne peuvent ignorer que la Création tout entière – et notamment la dualité sexuelle, seule génératrice de vie – est l’œuvre de Dieu. Prétendre se passer de Dieu pour défendre sa Création c’est donc se méprendre gravement. En fin de compte, le véritable combat est celui qui oppose la loi naturelle, d’essence divine, à une loi in-humaine, d’essence satanique.
C’est le mérite de l’Institut Civitas et des associations qui se sont jointes à lui, au premier rang desquelles je salue Renaissance catholique, d’avoir inscrit dans cette perspective le combat contre le projet de loi ignominieux, se rappelant la parole du Maître : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ».
La prière que l’Institut Civitas demande à tous les chrétiens de réciter dans le cadre d’une neuvaine préparatoire à sa manifestation du 18 novembre est signe que l’union « sacrée » à laquelle nombre de personnalités appellent par ailleurs, doit se vivre, pour nous, dans une communion des âmes.
C’est pourquoi j’invite tous les chrétiens à placer sous ce signe leur contribution à l’action nationale en cours et donc à manifester massivement, le 18 novembre prochain. Ce sera le seul lieu et le seul moment où sera évoquée une dimension cruciale étrangement absente de la plupart des discours de résistance, celle de la nature et de la finalité anti-théiste du projet de loi en cause. Les témoins du Christ peuvent-ils s’en moquer ?"

Padamalgame, padamalgame !

Lu dans L'Homme nouveau :

"Les Gaulois avaient, paraît-il, très peur que le ciel leur tombe
sur la tête. Les millénaristes craignaient la fin du monde. Nous, les
cathos bourgeois, les Christo-mondains, ce que nous redoutons plus que
tout, notre tétanie, notre angoisse systémique et récurrente, c'est
l'amalgame !
Cette crainte absolue d'être mis dans le même sac que les
brutes, les violents, les épais, les imbéciles, les dogmatiques et les
obtus intégroïdes et fascisants. Nous aimerions tellement « bien
passer Â», être aimés, reconnus comme fins, intelligents, sympas et cools
par le monde médiatique, que nous sommes prêts à toutes les
circonvolutions. Et nous voilà encore bien plus préoccupés à nous
distinguer, nous démarquer, à montrer du doigt et condamner nos plus
proches alliés sur d'insignifiantes différences, qu'à assumer notre
propre position
. Mais quelle chimère ! Si le catho était
média-compatible, Jésus aurait fini comme directeur d'une agence de
média-training et non pas accroché à une croix entre deux délinquants
minables au point de se faire prendre. Si les cathos étaient
média-compatibles, alors les premiers chrétiens, doux comme des agneaux,
n'auraient pas été condamnés comme « bouffeurs d'enfants Â» et
incendiaires de Rome. Si les cathos étaient média-compatibles, alors Pie
XII, juste parmi les nations, ne serait pas aujourd'hui traité de
collabo pro-nazi. Ce que nous avons à dire dérange le monde et le monde
n'aime pas être dérangé. Alors ne perdons plus notre énergie à nous
justifier, à démontrer que nous ne sommes pas ceux qu'ils disent que
nous sommes
… Imaginez-vous le Christ à son procès tortiller et commencer
à répondre : « Mais non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire Â» ?

Allez zou ! Laissons tout ça, il y a une civilisation à ressusciter."

Des tombes de prêtres profanées

à La Réunion.

Un proche de Jospin contre la dénaturation du mariage

Pierre-Louis Rémy, haut fonctionnaire, président du Centre français
de protection
de l'enfance, ancien délégué interministériel à la famille sous le gouvernement Jospin, écrit dans Le Monde :

"La question du mariage homosexuel, et celle de l'adoption, touchent à nos repères fondamentaux. C'est pourquoi chacun doit s'exprimer. Je le fais, nourri de mon histoire et de mes convictions personnelles, celle d'un père de famille dont deux enfants adoptés ; celle aussi du délégué interministériel à la famille, sous l'autorité de Martine Aubry, sous le gouvernement Jospin, chargé d'animer et de coordonner l'action des pouvoirs publics en matière de politique de la famille.
[…]

Considérons-nous qu'un couple homosexuel et un couple hétérosexuel sont identiques. Comme, je crois, la plupart de nos concitoyens, je pense que non.
quels que soient les débats sur l'identité sexuelle, il y a une évidence : notre espèce, l'humanité se reproduit, dure, existe par l'union hétérosexuelle. L'enfant ne naît pas seulement de la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule, mais de la relation, et il faut le souhaiter pour lui, de la relation d'amour, entre un homme et une femme. […]
Je suis certain que l'immense majorité de nos concitoyens récuserait une société où des usines à enfants fourniraient le produit désiré à des couples désireux de mettre en oeuvre "un droit à l'enfant".
Gardons-nous de toucher, même subrepticement, même implicitement à des repères fondamentaux, au nom de je ne sais quelle modernité, ou parce que "d'autres pays l'ont déjà fait".[…]

Bien sûr on peut aimer un enfant qu'on n'a pas fabriqué. J'en porte témoignage dans mon histoire personnelle. Mais pour cette raison, je sais aussi la quête des enfants adoptés sur leur origine : "qui m'a engendré" ; "d'où je viens" ?
Faut-il, pour répondre au désir d'enfants de couples homosexuels, leur ouvrir le droit à l'adoption plénière, en gommant la référence au père et à la mère, comme semble le faire l'avant-projet de loi et ainsi prendre le risque de bouleverser les repères de la filiation.
Et ceci pour des effets concrets en matière d'accueil d'enfants extrêmement modestes. Accepter une filiation par deux parents de même sexe pourrait bien, en outre, ouvrir, un jour ou l'autre, la porte à ce qui est refusé aujourd'hui, la procréation médicalement assistée pour les femmes, et le recours à des mères porteuses pour les hommes, puisqu'aura été consacrée une forme de "droit à l'enfant" et qu'aura disparu le repère de la filiation par un père et une mère. […]"

Pour les homosexualistes, il ne faut pas discuter et passer en force

Olivier Picard, éditorialiste au Nouvel Observateur, se plaint de la lenteur de la gauche sur la dénaturation du mariage et craint que cela ne soit désormais trop tard :

"C'est déjà trop tard ! Dans son agenda
des priorités, François Hollande aurait dû fixer bien plus tôt l'examen
en conseil des ministres puis au parlement du projet de loi sur le
mariage pour tous. Il n'a pas osé foncer, ou pas voulu, laissant à
l'adversaire le temps d'organiser ses défenses.

Le voilà maintenant face à la coalition
des conservatismes qui l'oblige déjà à tempérer son offensive
réformatrice. Même dans ses propres troupes, on temporise
… Les trois
mois de polémique nationale avant que le texte, présenté mercredi,
arrive enfin devant les députés s'annoncent interminables. Un délai qui
va laisser les passions se déchaîner, usant peu à peu ce qui restait
d'audace à l'exécutif.

[…] Elle aurait dû être mise en chantier dès
la fin juin par le conseil des ministres, inscrite le plus rapidement
possible à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, et réglée au début
de l'automne, au plus tard. […]

C'est un peu douloureux à écrire pour le
démocrate absolu que je suis mais c'est une vérité: la recherche de la
majorité d'opinion la plus large sur des questions de société aussi
passionnelles que le mariage ou le droit de vote des immigrés est vaine,
et le débat inutile, sinon contre-productif
."

Voilà un paragraphe qui en dit long sur l'état d'esprit des militants homosexualistes ! Soyons nombreux dans les rues le week-end prochain

“L’univers n’est pas le chaos ou le résultat du chaos”

Le pape a reçu le 8 novembre, en audience, les participants à l’assemblée
plénière de l’Académie pontificale des sciences qui s’est tenue du 5 au 7
novembre au Vatican, sur le thème : Â« Complexité et analogie dans les
sciences : aspects théoriques, méthodologiques et épistémologiques
 
». Extraits de son discours :

A"[…] Une telle approche interdisciplinaire de la complexité montre
également que les sciences ne sont pas des mondes intellectuels
déconnectés les uns des autres et de la réalité, mais plutôt qu'ils sont
reliés entre eux et dirigés vers l'étude de la nature comme une réalité
unifiée, intelligible et harmonieuse dans son incontestable complexité
.
Une telle vision a des points de contact fructueux avec celle que la
philosophie et la théologie chrétiennes ont de l’univers, avec la notion
d'être par participation selon laquelle chaque créature, dotée de sa
perfection propre, partage également un caractère spécifique et ce, dans
un cosmos ordonné qui tire son origine de la Parole créatrice de Dieu
.
C'est précisément cette organisation intrinsèque "logique" et
"analogique" de la nature qui encourage la recherche scientifique et
fait découvrir à l'esprit humain la coparticipation horizontale entre
les êtres et la participation transcendantale par l'Etre Premier.

L'univers n'est pas le chaos ou le résultat du chaos, au contraire,
il apparaît de plus en plus clairement comme une complexité ordonnée qui
nous permet, grâce à l'analyse comparative et à l'analogie, de nous
élever de la spécialisation vers un point de vue plus universel et
vice-versa. Alors que les premiers instants de l'univers et de la vie
échappent encore à l'observation scientifique, la science est néanmoins
amenée à réfléchir sur un vaste ensemble de processus qui révèlent un
ordre de constantes et de correspondances évidentes et qui servent comme
composants essentiels d’une création permanente.

C'est dans ce contexte élargi que je tiens à souligner combien
l'utilisation de l'analogie s’est montrée féconde pour la philosophie et
la théologie, non seulement comme outil d'analyse horizontale des
réalités de la nature, mais aussi comme un stimulant pour une pensée
créative sur un plan transcendantal plus élevé
. C’est précisément à
cause de la notion de création que la pensée chrétienne a utilisé
l'analogie non seulement pour l'étude des réalités terrestres, mais
aussi comme un moyen de s'élever de l'ordre créé à la contemplation de
son Créateur, en tenant dûment compte du principe selon lequel la
transcendance de Dieu implique que chaque similitude avec ses créatures
suppose nécessairement une plus grande dissemblance : alors que la
structure de la créature est d'être un être par participation, celle de
Dieu est d'être un être par essence, ou Esse subsistens. […]"

Syrie : un message fort à la communauté chrétienne ?

Lu ici :

S"Un vétéran de l’opposition syrienne, Georges Sabra, ancien communiste
de confession chrétienne
, a été élu le 9 novembre président du Conseil
national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition. Cet
instituteur de formation qui a quitté la Syrie clandestinement en début
d’année prend la succession du Kurde Abdel Basset Seyda.

L’élection
d’un chrétien est tout sauf un hasard. C’est un message fort à cette
communauté, face au régime syrien qui se pose en défenseur des chrétiens
contre l’islamisme
. Elle montre également la volonté du CNS de se poser
en coalition représentative de l’ensemble des composantes du peuple
syrien. […]

Agé
de 65 ans, Georges Sabra, est un opposant de longue date du régime de
Hafez Al-Assad puis de son fils Bachar qui lui a succédé en 2000. Né
dans les environs de Damas, il a d’abord obtenu un diplôme d’instituteur
puis une licence en géographie avant de se rendre aux États-Unis où il a
décroché un diplôme en éducation de l’université d’Indiana en 1978. Dès
1970, il a adhéré au Parti communiste syrien
et a notamment vécu dans
la clandestinité pendant trois ans lors de la terrible répression des
années 1980. Arrêté en 1987, il a été condamné à huit ans de prison. À
sa libération, il continue de militer pour le Parti du peuple
démocratique syrien qui a succédé au parti communiste en 2005.
"

Yves Daoudal écrit :

"Cette nomination vise sans nul doute à renouveler la sympathie des occidentaux pour le CNS, qui s’est singulièrement refroidie ces derniers temps, et en même temps et surtout à masquer la montée en force des islamistes, désormais majoritaires au sein même du CNS, comme le dénonce Adib al Chichakli, l’un de ses fondateurs, qui vient de claquer la porte."

La radio et la télévision, instruments de la nouvelle évangélisation

Le cardinal secrétaire d’Etat, Mgr Bertone, a accueilli hier le 7
novembre 5000 pèlerins venus de toute la Pologne
confier à la prière de l’Eglise l’avenir de Radio Maria dans leur pays. Extrait de son intervention :

"Dans le monde contemporain, la radio et la télévision sont devenues
des moyens non seulement d’informations, mais de plus en plus de
communication et de formation
. En tant que tels, ce sont des instruments
importants de la nouvelle évangélisation
, c’est-à-dire de la
proclamation du Christ, de manière adéquate, à la culture, aux exigences
et aux sensibilités des hommes d’aujourd’hui. Afin qu’ils puissent
effectivement remplir cette mission, il faut que toutes les personnes
impliquées, les dirigeants, les rédacteurs et les auditeurs eux-mêmes,
soient inspirés par l’Esprit-Saint, de fidèles disciples du Christ,
prêts à témoigner de lui avec amour devant tous, frères dans la foi
comme ceux qui ne partagent pas les mêmes convictions."

Unité indissoluble de la foi et de la charité

Extrait des paroles de Benoît XVI hier lors de l'angélus, à propos de la foi :

B"Elle apparaît comme l’attitude intérieure de celui qui fonde sa vie
sur Dieu, sur sa parole, et qui se confie entièrement à lui. La
condition de veuve, dans l’antiquité, constituait en soi une situation
de grande nécessité. C’est pour cela que, dans la Bible, les veuves et
les orphelins sont des personnes dont Dieu prend soin de manière
particulière : ils ont perdu tout soutien terrestre, mais Dieu demeure
leur époux, leur père. Pourtant l’Ecriture dit que la condition
objective de nécessité, dans ce cas-ci le fait d’être veuve, n’est pas
suffisant : Dieu demande toujours notre libre adhésion de foi qui
s’exprime dans notre amour pour lui et pour notre prochain.

Personne n’est trop pauvre pour pouvoir donner quelque chose. Et en
effet, nos deux veuves d’aujourd’hui montrent leur foi en accomplissant
un acte de charité : l’une envers le prophète et l’autre en faisant
l’aumône. Elles attestent ainsi de l’unité indissoluble de la foi et de
la charité, comme celle qui existe entre l’amour de Dieu et l’amour du
prochain
, comme nous le rappelait l’évangile de dimanche dernier.

Le pape Léon le Grand, dont nous avons célébré la mémoire hier,
affirmait ceci : « Sur la balance de la justice divine, on ne pèse pas
la quantité des dons mais le poids des cœurs. La veuve de l’Evangile
déposa dans le trésor du Temple deux piécettes et surpassa les dons de
tous les riches. Aucun geste de bonté n’est privé de signification
devant Dieu, aucune œuvre de miséricorde ne reste sans fruit
 Â» (Sermo de jejunio dec. mens., 90, 3).

La Vierge Marie est l’exemple parfait de celle qui s’offre tout
entière en se confiant à Dieu ; c’est avec cette foi qu’elle a dit à
l’ange son « Me voici Â» et qu’elle a accueilli la volonté du Seigneur.
Que Marie aide aussi chacun de nous, en cette Année de la foi, à
renforcer sa confiance en Dieu et dans sa parole.

Les évêques américains se donnent les moyens de défendre la liberté religieuse

Ce qui se déroule aux Etats-Unis est intéressant à plus d'un titre. On y constate notamment que ce qui s'y déroule arrive quelques temps après chez nous. Ainsi en est-il de l'attaque contre la liberté religieuse de l'Eglise catholique :

"Les attaques du gouvernement Obama
contre la liberté religieuse aux États-Unis et, notamment, contre la
liberté religieuse de l’Église Catholique, ont eu un effet contraire à
celui qui était escompté par ses maladroits mais décidés initiateurs :
souder l’Église catholique, fédérer autour d’elle d’autres grands
courants religieux, et provoquer chez la première une réaction de
légitime défense qui a pris de nombreux aspects
. Cette vive réaction a
eu des effets électoraux. La victoire ric-rac d’Obama
n’empêche que le locataire de la Maison Blanche a perdu au moins 4
points dans l’électorat catholique par rapport à 2008. C’est une
tendance encourageante même si encore 1 catholique – ou prétendu tel –
sur 2 a fait confiance à Obama qui se révèle être le
pire adversaire que l’Église catholique doive affronter depuis
longtemps. Tendance encourageante certes mais qui doit être confirmée.
La tâche est énorme. L’Église doit se doter des outils adéquats. Voici
donc une nouvelle initiative de la Conférence épiscopale américaine : le
site FirstAmericanFreedom
tout récemment ouvert. Il contient d’intéressantes ressources pour
apprendre, prier et agir pour la défense de la liberté religieuse, et
tous les petits outils des réseaux sociaux qui vont avec ce type de site
moderne : Twitter, Facebook… L’affrontement
entre le gouvernement et l’Église catholique déjà commencé va
inévitablement s’intensifier. La bataille va être rude. Pour toute
bataille il faut des armes. En voilà encore une…"

Cet affrontement entre le gouvernement et l'Eglise se pointe en ce moment en France, avec le projet de loi dénaturant le mariage. Certes, l'Eglise clame qu'il ne s'agit pas de défendre un pré-carré confessionnel. Mais nous avons vu samedi que la prochaine revendication du lobby gay (que rien ne satisfait jamais) sera d'exiger des parodies de mariages à l'église. Et là la liberté religieuse sera vraiment menacée avec les armes de la lutte contre les discriminations et l'homophobie.

Recours du Planning Familial contre les objecteurs de conscience italiens

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

I"Le comité européen pour les droits sociaux du Conseil de l'Europe vient
de déclarer recevable le recours contre l'Italie de l'ONG International Planned Parenthood Federation European Network (Réseau
eureopéen de la Fédération internationale du Planning familial) qui se
plaint du taux d'objecteurs de conscience en Italie, où de nombreux
médecins refusent de pratiquer des avortements
. Le Planning affirme que
cette situation rend porte atteinte au « droit » à l'avortement affirmé
par la « loi 194 ».

[…] La loi 194 est attaquée sur la base du viol de la Charte qui serait
constitué par la teneur de son article 9 : celui-ci affirme en effet un
droit à l'objection de conscience sans réguler celui-ci
, et sans
indiquer de mesures concrètes exigibles auprès des hôpitaux et des
régions pour assurer la présence « adéquate » de « personnels non
objecteurs dans toutes les structures sanitaires publiques », de manière
à garantir l'accès à l'avortement dans le cadre légal.
Le taux d'objection de conscience est passé d'une moyenne de 58,7 % en
2005 à une moyenne de 70 %
six ans plus tard, et dans le sud la
proportion de gynécologues objecteurs avoisine les 80 à 85 %.
Le Comité européen a ainsi permis au Planning de passer un premier
obstacle pour faire aboutir son recours ; il a rejeté la demande du
gouvernement italien de le déclarer irrecevable. Le gouvernement ne
faisait pourtant qu'observer qu'il ne lui appartient pas de limiter le
nombre de médecins et de professionnels de la santé qui font valoir leur
droit à l'objection de conscience. Le Comité n'a rien voulu savoir,
affirmant que l'affaire est « grave » au point de la placer devant
d'autres recours introduits plus tôt et de limiter le délai accordé à
chaque partie pour présenter son point de vue
. Le gouvernement devra
présenter le sien d'ici au 6 décembre, la IPPF aura jusqu'au 17 janvier
pour répondre.
Comme on le sait l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a
reconnu, le 7 octobre 2010, le droit à l'objection de conscience par
rapport à l'avortement, mais en même temps il en a précisé la mise en
Å“uvre
et c'est là-dessus que s'appuie le Planning familial pour exiger
des aménagements. […]"

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