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L’UNAF et l’UDAF 13 proposent une porte de sortie au gouvernement

Propositions de l'UNAF et de
l’UDAF des Bouches du Rhône

:

U"Après
avoir
analysé en profondeur les enjeux et éventuels effets
juridiques de l’accès des couples
de
même sexe au
mariage et à l
’adoption, le
conseil
d’administration de l’UNAF a
pris position sur
les différents scénarios
possibles.

Evaluer les effets pour tous


Le projet gouvernemental ne consiste pas seulement à accorder de nouveaux droits aux couples de même sexe mais il modifie le droit pour tous. Ainsi, cette réforme réinterroge les modes d’union en France, le rôle accordé aux pères et aux mères, la filiation, la parenté, la parentalité. Dès lors, le débat ne saurait se réduire à un « pour ou contre » le mariage, voire l’adoption, pour les couples de même sexe, mais il doit s’attacher à analyser les conséquences directes pour l’ensemble des citoyens.

Préserver les spécificités des pères et des mères

Au motif de donner de nouveaux droits aux couples de même sexe, il est prévu de supprimer systématiquement tous les termes pères et mères, en modifiant l’ensemble des textes dans lesquels ils figurent (mariage, filiation, prestations sociales, entre-autres). Les 14 millions de pères et de mères se verraient ainsi dépossédés du droit d’être reconnus comme tels par la loi. L’UNAF et l’UDAF 13 demandent le maintien des droits existants pour tous, y compris celui d’être désignés par la loi comme « père » et « mère ». La suppression des termes « pères » et « mères » risque d’anéantir les efforts du législateur pour tenir compte des spécificités liée à la maternité, d’une part, et à la paternité, d’autre part (création du congé paternité 2001 – loi sur l’autorité parentale mars 2002). Traduction concrète de cette logique de suppression systématique : un amendement au PLFSS 2013 prévoit d’étudier la suppression du congé de paternité, et son remplacement par un congé d’accueil. Enfin, le remplacement des termes « père » et « mère » par le terme « parent », beaucoup plus flou, rend incohérents les dispositifs spécifiques à la maternité ou à la paternité, et crée de la confusion sur les référents parentaux : impacts sur l’état civil, sur l’autorité parentale, sur l’obligation alimentaire, notamment.

Préserver les droits des enfants


Tout d’abord, les termes «adoption pour tous» sont inappropriés, car l’accès à l’adoption est déjà soumis à de nombreuses conditions réglementaires et limité dans la pratique. L’emploi de ces termes assimile la réforme à la création d’un droit « à l’enfant », que l’UNAF et l’UDAF 13, avec les associations de protection de l’enfance, ont toujours rejeté. De plus, ouvrir l’ensemble de l’adoption aux couples de même sexe pose en particulier la question de l’adoption plénière. Alors qu’un enfant ne peut naitre que d’un homme et d’une femme, l’accès éventuel à l’adoption plénière remettrait juridiquement en cause cette réalité, laissant croire qu’il est possible de naitre de deux personnes de même sexe. C’est pourquoi l’UNAF et l’UDAF 13 sont majoritairement défavorables à l’accès à l’adoption pour les couples de même sexe. Si les parcours de vie peuvent priver un enfant d’un de ses parents, l’UNAF et l’UDAF 13 considèrent que la loi ne doit pas priver délibérément un enfant de père ou de mère, dès sa conception. A cet égard, l’accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) pour les couples de femmes reviendrait à « confectionner des enfants sans père », de même que la gestation pour autrui (mère porteuse) reviendrait à priver les enfants de leurs mères. C’est pourquoi l’UNAF et l’UDAF 13 souhaitent le maintien de l’accès à l’AMP pour des raisons strictement médicales et le maintien de l’interdiction de la gestation pour autrui.

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Le débat, ce n’est pas un jeu de ping-pong par médias interposés

Le cardinal Jean-Pierre Ricard est interrogé dans Famille chrétienne. Extraits :

R"Il est de notre devoir de citoyen d’exprimer notre réflexion et
nos suggestions. Les catholiques peuvent aussi écrire à leurs élus.
Chacun jugera en conscience des moyens qui lui paraîtront les plus
judicieux et efficaces pour manifester publiquement son opinion
. Nous
devons nous demander : qui propose ces manifestations, à partir de quels
« mots-force Â» ? Et il faut faire très attention à ce que cela ne
dérape pas.

Les réactions à ce projet de loi sont nombreuses, n’est-ce pas déjà une ébauche de débat public ?

Comme
l’a dit le cardinal Vingt-Trois, ce n’est pas parce que vous avez
effectué quelques auditions de responsables de confessions religieuses
ou d’associations que vous avez créé un véritable débat. Le débat, ce
n’est pas un jeu de ping-pong, d’opinions contradictoires, par médias
interposés
. Ce qui m’avait paru important dans la réflexion autour des
lois bioéthiques en 2009, c’est que c’était un débat organisé,
décentralisé, avec des assemblées et une écoute mutuelle. Ainsi, on a
senti se forger une sorte d’opinion commune. Pour moi, cela reste un
modèle de débat de société. […]

Pensez-vous
que l’on assiste à l’émergence d’une nouvelle génération de
catholiques, y compris parmi les évêques, usant de nouveaux moyens
d’actions, en particulier dans le champ politique ?

Autrefois,
on se demandait toujours quelle image nous allions donner, comment nous
allions être compris etc. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons le désir
de nous exprimer clairement, sans le souci exagéré du qu’en-dira-t-on
.
Cette nouvelle génération n’a pas peur de risquer une parole, quelles
qu’en soient les conséquences. Cela n’empêche pas de réfléchir,
d’analyser. Chez les catholiques, chez les prêtres, les avis sont par
exemple partagés sur la légitimité des manifestations. C’est pour cela
que je renvoie d’abord chacun à sa conscience. Cependant, je crois qu’il
y aura un grand nombre de catholiques qui, devant ce qui semble être la
non-acceptation d’un vrai débat, voudront manifester leur opposition. […]"

C’est l’unité qui assurera le succès et l’efficacité réelle d’une mobilisation

D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

F"Pour que la mobilisation soit efficace, l’unité des cœurs et des esprits est indispensable.

Par son discours très ferme le 3 novembre à Lourdes, le cardinal André Vingt-Trois a su trouver les mots pour « éveiller les consciences ».
Comme le prouvent amplement l’écho donné à cette déclaration dans la
presse, ainsi que les nombreuses réactions politiques, certaines
approbatrices, d’autres à la limite de la caricature. Au nom des
évêques français, l’archevêque de Paris a aussi pour la première fois
encouragé ceux qui le souhaitent à manifester
, sans pour autant prendre
l’initiative d’un tel mouvement. Il appartient ainsi aux laïcs
engagés dans le monde de prendre leurs « responsabilités »
. Après le
ministère de la parole, qui revient en premier lieu à nos évêques, voici
donc venu le temps de l’action.

Et pour cela, il ressort de notre enquête que
c’est l’unité qui assure, notamment, le succès et l’efficacité réelle
d’une mobilisation
. Unité des esprits sur les raisons de se rassembler
autour d’un objectif commun – le retrait du texte –, car c’est au fond
la vérité qui unit et qui permet de dépasser les querelles de chapelles.
Unité des cœurs aussi, qui suppose le désintéressement et parfois même
le sacrifice de ses propres vues.

Unité qui n’est pas non plus l’uniformité :
il peut et doit y avoir plusieurs types de mobilisation. L’action
institutionnelle, faits de contacts officiels et souvent discrets, peut
être complétée par d’autres formes plus visibles, plus médiatiques : des
manifestations de masse, régionales et nationale, qui permettent de
contourner le rapport de forces à l’Assemblée et au Sénat, par trop
inégal.

De même, vouloir agir pour le bien de tous,
en faisant du mariage entre un homme et une femme une affaire qui
dépasse le seul point de vue religieux, n’implique pas nécessairement de
demander aux catholiques de mettre leur croix dans leur poche…
Ainsi
pour les Juifs, le grand rabbin Bernheim affirme-t-il s’exprimer au nom
de sa foi et de l’universalité des droits de l’homme. En bonne doctrine
catholique, on dira que foi et raison se complètent et se rejoignent.

Ce qui suppose aussi que l’on n’oublie pas les moyens surnaturels : neuvaines, messes, veillées de prière. La mobilisation est née un 15 août…
Comment ne pas penser à cette autre fête mariale qu’est le 8 décembre
pour demander  la protection de la sainte patronne de notre pays ? Enfin,
à plus long terme, n’oublions pas non plus la nécessité d’un travail en
profondeur d’édification et d’instruction des jeunes esprits, pour que
cette mobilisation ne soit pas uniquement la réussite d’un « coup »
médiatique ou politique."

Objection de conscience : l’exemple italien

De Pierre-Olivier Arduin :

A"Dans un rapport publié en octobre et dont un quotidien suisse vient de se faire l’écho, le ministère de la Santé italien révèle que l’immense majorité des gynécologues du pays se déclarent objecteurs de conscience[1].
Les chiffres sont tels qu’une association transalpine pro-avortement
prédit que la loi 194 de 1978 pourrait ne plus être appliquée en Italie
d’ici 2016
si les taux d’objecteurs se maintenaient à ces niveaux. […]

[I]l nous semble que trois explications méritent d’être avancées pour mieux comprendre la situation.

En premier lieu, on peut rappeler que dès l’adoption de la loi dépénalisant l’avortement en 1978, l’Eglise italienne a donné des instructions fortes aux professionnels de santé et a initié auprès d’eux une pastorale dynamique qui ne s’est jamais démentie. Le bienheureux Jean-Paul II lui-même a payé de sa personne pour ne perdre aucune occasion de rencontrer les médecins catholiques italiens. […]

La seconde explication tient à la mise en place d’un mouvement laïc de défense de la vie et de la famille qui a su s’organiser efficacement, regroupant des soignants bien sûr, mais également des responsables politiques, des juristes, des universitaires, des hommes et des femmes de culture,… L’un de ses grands mérites est d’avoir toujours cultivé l’unité entre les diverses associations ainsi qu’un dialogue continu avec les pasteurs. Ces caractéristiques expliquent certainement la victoire de l’Eglise italienne à faire échouer le référendum sur la bioéthique en 2005 – permettant ainsi à l’Italie d’avoir une des législations les moins transgressives d’Europe en la matière – ou le succès en 2007 de la grande manifestation populaire nationale dans les rues de Rome pour dire non au Dico, version italienne du Pacs. […]

Le troisième point qui me semble essentiel à souligner pour comprendre la situation italienne est celui de l’existence de facultés catholiques de médecine dignes de ce nom dont les deux plus importantes sont la prestigieuse Université catholique du Sacré-CÅ“ur et le Campus bio-medico géré par l’Opus dei. Situés tous deux à Rome, ces établissements de renom accueillent un nombre considérable d’étudiants qui se destinent à devenir médecins, scientifiques, sages-femmes ou infirmières. […] Peut-il y avoir objection de la conscience sans formation de la conscience ?

Cette rapide analyse nous montre que l’objection de conscience des médecins italiens n’est pas tombée du ciel. […] Sur ce point, les Italiens ont beaucoup à nous apprendre et il y aurait, à n’en pas douter, des leçons importantes à en tirer pour la diffusion d’une nouvelle culture de vie dans notre propre pays.

Brouillage et courte vue sur le mariage entre personnes de même sexe

Communiqué de Paroles de Catholiques :

P"Le projet de loi, relatif à la
légalisation du mariage entre personnes de même
sexe, qui sera adopté ce mercredi par le Conseil des
Ministres pose de graves problèmes que ce texte ne
peut pas résoudre. Occulter le débat à
l’extrême dans l’opinion en brandissant
juste les mots
« d’égalité Â» et
de « lutte contre l’homophobie Â»
est une tactique destinée à brouiller les
esprits et dissimuler les vrais problèmes que cette
loi posera et qui concernent tous les citoyens.

Certains éléments devraient inciter
à une grande prudence :

  • L’argument d’une injustice
    à réparer est souvent utilisé pour
    expliquer qu’on ne saurait plus se contenter du PACS.
    Mais retirer le qualificatif d’époux et
    d’épouse, de père ou de mère
    à tous ceux qui se marient
    , pour les faire muter
    en conjoint 1 ou 2, en parent 1 ou parent 2, est
    une grave injustice, qui est véritable,
    elle
    , pour les époux, pour les enfants et pour
    leurs parents. Le lien de complémentarité des
    époux, du fait de la différence de leur sexe,
    et le lien biologique des parents et de leurs enfants
    n’est pas une illusion, il est réel.
    C’est à la réalité que l’on
    se doit de rendre justice.

  • Une union entre deux personnes de
    même sexe ne peut pas, par nature, posséder la
    dimension de la reproduction humaine
    avec
    l’organisation sociale qui en découle et qui
    est au cœur du mariage. Marier deux hommes ou marier
    deux femmes, ne fera jamais de ces personnes les
    co-géniteurs d’enfants. Est-ce le rôle
    de la République d’instituer une telle
    mystification ?

  • On se base sur une conception étrange
    de l’égalité pour justifier de marier
    deux personnes de même sexe. Alors que,
    l’égalité, en droit, exige de traiter de
    la même manière les personnes qui sont dans des
    situations équivalentes. Ici une différence
    existe : c’est la procréation, impossible
    à deux personnes de même sexe. Si on
    continue de raisonner avec cette étrange conception –
    non juridique- de l’égalité, on va se
    retrouver devant de multiples revendications qui, poseront
    des problèmes insolubles et déstabilisants
    pour toute la communauté
    . La différence
    entre couples d’hommes et couples de femmes pour
    accéder à la Procréation
    Médicalement Assistée (PMA), (le don de sperme
    d’un côté, neuf longs mois de gestation
    de l’autre) sera impossible à corriger.

  • Les conflits de réclamation
    d’autorité parentale n’ont pas fini
    d’occuper les tribunaux
    , entre ceux qui sont
    parents biologiques et ceux qui ne le sont pas, comme par
    exemple aux Pays-Bas ou en Californie où on veut
    reconnaitre légalement comme parents tous les adultes
    qui se considèrent comme tels
    et s'investissent auprès d'un enfant.

  • L’enfant, qui doit être au
    centre de toute cette question, car c’est en vue de
    son accueil que le mariage a été
    institué, sera la première victime
     :
    ses premiers rapports sociaux seront brouillés, ses
    propres droits et besoins passés au second plan,
    au profit d’un « droit à
    l’enfant Â» pour la satisfaction des
    adultes.

La famille Père + Mère + Enfants est
une petite société, où l’on
apprend à vivre dans la grande Société.
C’est là que se vit l’acceptation et
l’intégration de la différence comme
constitutif de notre humanité, nécessaires
pour pacifier la vie en commun. Cette sagesse a fait ses
preuves durant des millénaires.
L’irresponsabilité de la représentation
nationale sera lourde à porter si elle
s’obstine à vouloir légiférer
dans cette voie."

19 mars : une autre loi pour diviser les Français

Un débat se déroulera au sénat le jeudi 8 novembre à partir de 9h30 sur la proposition de loi, adoptée
par l'Assemblée nationale, relative à la reconnaissance
du 19 mars
comme journée nationale du souvenir et du
recueillement
à la mémoire des victimes civiles et
militaires de la guerre d'Algérie et des combats en
Tunisie et au Maroc. Le Général de corps d’armée (2S) Dominique Delort, président du Comité d’Entente
Président de la Saint-Cyrienne, communique :

9"Le Comité d’Entente, représentant plus 1.200.000 adhérents, a pris acte du
report au 8 novembre 2012 (au lieu du 20 novembre initialement annoncé) de la
discussion en cours, au Sénat, visant à faire du 19 mars une journée nationale à la
mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des évènements
en Tunisie et au Maroc.
Il souhaite que les dernières heures à venir contribuent à approfondir toute
réflexion individuelle ou collective sur les risques de division que générerait une telle
loi. En effet le début de la discussion, le 25 octobre, a confirmé la profonde
divergence entre parlementaires et aussi entre anciens combattants sur le choix de
cette date de commémoration. Cette proposition de loi, exhumée 10 ans après son
vote à l’Assemblée, n’est ni opportune ni utile sinon pour satisfaire deux associations
minoritaires au détriment de l’ensemble des combattants d’Afrique du Nord et des
Français en général
.
Le Ministre délégué aux Anciens combattants, M. Kader ARIF, n’a d’ailleurs
pas souhaité s’engager et s’en remet à la sagesse du Parlement.
Le 19 mars ne peut pas être une date de recueillement car il rappelle, hélas,
pour trop de Français, le deuil et l’exode. S’en tenir au 19 mars serait bafouer la
mémoire des dizaines de milliers de harkis massacrés après cette date, comme celle
du million de nos compatriotes victimes d’une véritable épuration ethnique
. […]

Lorsque la Nation a voulu honorer ceux qui ont donné leur vie pour la France
dans tous les conflits, le Parlement, à sa très grande majorité, a voté le 28 février
dernier une loi que l’on peut qualifier de « mémorielle », retenant le 11 novembre
comme journée de commémoration pour tous les morts pour la France
. Cette loi
exclut la suppression de commémorations existantes, officielles comme associatives.
Une nouvelle loi serait superfétatoire venant notamment de sénateurs qui
avaient voté la loi du 28 février dernier. […] Toutes les associations signataires du monde combattant et du monde civil,
représentant plus de 1.200.000 adhérents, mettent à nouveau en garde les
représentants de la Nation sur le risque grave de division au moment où l’unité
nationale n’a pas besoin d’épreuves supplémentaires.

Une quarantaine d'associations ont rejoint cette Entente.

La dénaturation du mariage pour achever la destruction de la société

Communiqué de Laissez-les-Vivre :

N"Ce mercredi 7 novembre, le projet de loi
de « mariage Â» homosexuel incluant l’adoption d’enfants par des
« couples Â» homosexuels est présenté en conseil des ministres. Mais ne nous y trompons pas, le
soi-disant « mariage Â» homosexuel ainsi que l’adoption d’enfants par
des « couples Â» homosexuels ne vise pas uniquement à satisfaire les
lobbys des invertis ou à distraire de la crise économique : ils ont surtout pour objectif d’achever de détruire la société
française !


1Assurément, en détruisant la cellule de base de la
société, LA FAMILLE, éducatrice et protectrice des plus petits, des plus
faibles et des plus fragiles (les bébés, les personnes âgées, les handicapés)
on contrôle de plus en plus aisément une population que l’on s’est, en outre,
évertué, avec un succès incontestable, à rendre quasi-analphabète.

Allons-nous admettre que, dans NOTRE LIVRET DE
FAMILLE, les mentions PARENT A et PARENT B se substituent aux mentions PÈRE et
MERE ?

En
1999, pour mieux faire avaler le PACS, Mme GUIGOU, Garde des Sceaux du
gouvernement JOSPIN avait juré ses grands dieux, à la tribune de l’Assemblée,
que jamais il n’y aurait de mariages entre personnes de même sexe…..

Actuellement,
ceux qui osent prétendre que la prochaine étape sera la polygamie sont
vilipendés pour leurs soi-disant « délires Â». Or, au Danemark et aux Pays-Bas, ces projets sont déjà bien avancés
. Au
Brésil, un notaire de Rio de Janeiro, Claudia do Nascimento Domingues s’est
faite le champion des unions civiles à trois personnes et même à cinq (voir le
quotidien « Le Monde Â» du 13 septembre 2012).

C’est la raison pour laquelle LAISSEZ-LES-VIVRE
s’est associée à onze autres associations pour manifester à Paris le dimanche
18 novembre
à 14H30 du ministère
de la Famille (14 avenue Duquesne) à l’Assemblée Nationale (place du
Palais-Bourbon) et invite toute personne de bonne volonté à se joindre à elles."

Mariage : « Une nouvelle étape doit donc être franchie » selon le projet de loi. Et après ?

Dans son dernier numéro de La Lettre aux élus, Civitas aborde évidemment la question de la dénaturation du mariage. La lettre argumente en 8 points pour défendre la famille et l'enfant. En voici un extrait qui montre bien qu'en dénaturant le mariage, la porte est ouverte à tous les abus :

L"Apr̬s un 5e alin̩a consacr̩ au PACS, adopt̩ en 1999, l'expos̩ des motifs Рqui pr̩c̬de le texte
de l'avant-projet de loi en question, publiés le 22/9/12 par « Le Figaro Â» – comporte un 6e alinéa
laconique qui se lit ainsi : « Une nouvelle étape doit donc être franchie Â».

Eu égard aux précédentes étapes déjà franchies dans ce domaine
(v. point IV. supra), il y a tout lieu de craindre que de « nouvelles
étapes Â» ne manqueront pas de « devoir être franchies Â» à
l'avenir
; il suffira comme cela est présenté au 5ème alinéa susvisé, qu'une « majorité de
Français y
soient favorables
»
. Compte tenu du refus habituel des autorités de consulter l'ensemble
du corps social au moyen d'un référendum, il s'agira comme toujours
d'une audacieuse présomption. En clair, quelques enquêtes d'opinion
financées par des lobbies, reposant sur des questions biaisées, posées à
un « panel représentatif de 700 personnes Â» et précédées de campagnes
de « communication Â» de grande ampleur, démontreront « l'impérieuse
nécessité Â» de franchir de nouvelles étapes
, dont voici un aperçu
plausible. […]"

Le renaissance de l’Eglise aux Etats-Unis

Le dernier numéro de Famille chrétienne consacrait un dossier à l'Eglise catholique aux Etats-Unis. En cette période électorale, force est de constater la mobilisation impressionnante de l'Eglise outre-Atlantique. Famille chrétienne en dévoile les 7 secrets. Extraits :

"1 Des leaders
qui savent
mobiliser

FDe par sa structure hiérarchique de l’Église,
son rayonnement dépend encore largement de
l’impulsion donnée par les évêques.
Force est de constater que, après le cloaque des
affaires de pédophilie, le corps épiscopal américain
a été profondément renouvelé par Rome
.
Des évêques de bonne qualité, impeccables sur le
plan doctrinal et de plain-pied avec la société. Des
hommes […] [qui] ont prouvé qu’ils
savaient être à la fois des pasteurs et des docteurs
de la foi. Et, ce qui ne gâte rien, ils ont acquis, en investissant
depuis des années dans le combat contreculturel
sur la question de l’avortement, une expertise
publique dont on mesure aujourd’hui la valeur
.
Ils peuvent aussi compter sur le soutien efficace
d’organisations laïques puissantes. La principale est
les Chevaliers de Colomb (Knights of Columbus),
créée au XIXe siècle pour aider les migrants irlandais
et faire pièce à la franc-maçonnerie. […]

2 Des laïcs
bien formés et
sans complexes

[…] Jem est une théologienne mère de famille.
Conférencière dans des galeries d’art, elle est aussi
spécialiste de catéchèse. Elle a en particulier rédigé
un guide pédagogique pour s’approprier le catéchisme
national rédigé par les évêques américains
à partir du Catéchisme de l’Église catholique
. Elle a
deux ou trois convictions : « Nous rebâtissons la
catéchèse, en commençant par celle des adultes.
J’ai connu une catéchèse frustrante et qui tourne en
rond, sans Credo ni doctrine, centrée sur le partage d’expériences humaines. Or il est stérile d’opposer
catéchèse et expérience personnelle. Il y a désormais
un mouvement de redécouverte du contenu de la foi
de l’Église. Quand elle est suffi samment formée et
approfondie, la foi devient capable de transformer
la culture où nous vivons
». […]

3 Des institutions à
l’identité catholique
assumée

John Garvey est […] à la tête de la Catholic University of
America
, la seule université pontificale des États-Unis,
où l’on se fait une haute idée de ce qu’est une université
catholique et où le drapeau blanc et or du Saint-Siège tutoie sans complexe la bannière étoilée.
La CUA fait pourtant partie des institutions catholiques
qui se rebellent au nom de leur conscience,
face au projet d’Obama sur la santé
(mandat HHS,
ou HHS mandate, de HHS : Health and Human
Services Department, ministère de la Santé).
[…]

4 Des jeunes
nourris
avec intelligence

Au quotidien, la Catholic University of America,
ce sont 6 500 étudiants. […] L’aumônerie est confiée à une équipe
de franciscains, sous la houlette du Father Jude de
Angelo, bure réglementaire, barbe joviale et bénédiction
facile. Il y a aussi une poignée de jeunes
religieuses, des dominicaines, silhouettes blanches
bien plantées, qui étudient le jour sur le campus et
dorment la nuit dans les résidences des étudiantes.
Ce soir, entre une banderole de Halloween et
l’entraînement de l’équipe de basket, une conférence
sur le thème : « Voter avec une conscience
catholique
». Cent cinquante étudiants attentifs
prennent des notes. L’intervenant est Richard
Doerflinger, chargé des questions pro-vie à la
Conférence des évêques, et membre de l’Académie
pontificale pour la vie. Pendant une heure, il fait un
exposé étayé, nourri de l’Écriture, de saint Thomas
d’Aquin, du Compendium de la doctrine sociale,
de Vatican II, et des lettres des évêques américains.
Dense et passionnant.
Une heure plus tard, veillée d’adoration. […] Le lendemain à 6h45, des étudiants vont distribuer
des repas avec l’association SOME (So Others May
Eat /« Pour que les autres puissent manger »). D’autres
sont volontaires chez les Petites Soeurs des Pauvres
ou les Missionnaires de la Charité.

5 Des trisomiques
aux sans-papiers,
l’amour des pauvres

[…] À Washington, les Missionnaires
de la Charité sont aux
avant-postes face aux misères
de la ville. Elles accueillent
malades du sida en phase terminale,
vieux qui ne peuvent pas
payer l’hôpital, clochards que la
police ramasse sur le trottoir, ou
mères de famille sans-papiers
qui viennent chercher du pain
pour leurs enfants.
Dans l’archidiocèse, elles sont
en tout une centaine de Soeurs
au sari blanc liseré de bleu. […] Leur marque propre, c’est
aussi l’unité entre engagement caritatif et évangélisation.
L’amour des pauvres n’exclut pas la prière
avec les pauvres. […]


6 Le renouvellement
de l’Église par
les Hispaniques

Lors de la messe pour la vie et la liberté, point
d’orgue de la mobilisation pro-vie le 14 octobre, le
Chemin Néocatéchuménal a
affrété neuf bus à lui tout seul
. Certains ont fait six
heures de route pour venir. Comme Carlos Diaz et
son épouse, Natividad. Ils viennent de la paroisse
Holy Redeemer de Freeport, dans l’État de New York.
Carlos est arrivé du Mexique en 1993, et Natividad,
de République dominicaine. Elle s’occupe de
ses sept enfants (un huitième est en route) ; son mari
dirige une petite société de nettoyage. Pour eux, la
question de la défense de la vie est fondamentale.
Et par exemple prier régulièrement devant un centre
de planning familial fait partie des activités paroissiales
normales
. […]
Comme eux, un tiers des catholiques américains
est aujourd’hui hispanophone
. […]

7 Une vraie
reprise
des vocations

[…] Pour Joseph Tomas White, théologien
de 37 ans et directeur de l’Institut d’études thomistes,
les raisons de ce succès vocationnel sont à situer
sur plusieurs plans.
« D’abord, il y a la toile de fond. Depuis quelques
années, des jeunes gens, qui ont expérimenté le caractère
désespérant de la postmodernité, trouvent dans
la tradition intellectuelle catholique une critique à
la fois radicale et nuancée de la culture païenne ou
laïcisée
. Ils sentent qu’ils peuvent trouver dans
l’Église un terrain plus solide pour la sainteté. Ils
n’ont donc pas de complexe d’infériorité par rapport
à une culture dont ils connaissent le manque
de profondeur. Dans notre société, être catholique,
c’est être différent. Ils en ont pris acte.
Ensuite, concernant les vocations, je dirais qu’il y a
encore beaucoup à faire, mais que le clergé diocésain
est maintenant très sain. On peut être optimiste. Les
jeunes gens apprécient les aspects visibles de l’habit
religieux et veulent porter un témoignage liturgique
.
[…]
»"

Martine Aubry mise en examen pour homicide involontaire

ALe maire de Lille est poursuivi pour «homicides et blessures
involontaires
» dans une enquête sur l'amiante.

En novembre 2011, le bureau national du PS, alors dirigé par Martine Aubry, avait estimé que le sénateur Guérini, mis en examen pour
association de malfaiteurs, devait se mettre en retrait de toutes ses
activités au PS pour ne pas gêner le parti
. Martine Aubry va-t-elle démissionner ?

A quand la traduction en justice de Mgr Vingt-Trois ?

De François Couteil dans Minute :

C"Issue de Sciences-Po, du PS et de la
diversitude, Najat Belkacem,
épouse Vallaud, a porté la parole
de Royal pour l’élection présidentielle
de 2007, puis celle de Hollande à
partir de novembre 2011 et, de puis
l’élection d’icelui, celle du gouvernement
Ayrault. C’est donc une femme
de paroles, au pluriel… Elle ne porte
pas seulement celle des éléphants du
PS, mais aussi des minorités – qu’il
s’agisse de la « pluralité visible », à
laquelle elle appartient, ou de la communauté
LGBT. […]
Elle s’est en effet montrée doublement
vieux jeu, non seulement en se
mariant, mais en plus avec un
homme, puisqu’elle a épousé un certain
Boris Vallaud (conseiller d’Arnaud
Montebourg), qui présente les
apparences de la plus vulgaire hétérosexualité. […] Le
reste de son oeuvre corrige heureusement
cette regrettable erreur de casting:
en tant que ministre des Droits
de la femme, on lui doit notamment le
remboursement intégral des avortements
,
qui permettra à l’immigration
de représenter une vraie chance de
repeuplement pour la France.

NCôté
homos, elle a présenté le 31 octobre un
grand plan contre l’homophobie, qui
vise à placer la France « en tête du combat
pour les droits des personnes LGBT
».
On y lit, par exemple, que « l’Etat se
mobilisera contre les discriminations dans
l’emploi, dans le secteur public et le secteur
privé
» – ce qui augure, à brève
échéance, d’une politique de discrimination dite « positive » en faveur des
homosexuels, donc négative envers
tous les autres
. Ou encore, que des
« sessions de formation pluridisciplinaires
à la lutte contre les violences qui frappent
les personnes LGBT seront organisées par
l’Ecole nationale de la magistrature, à l’attention
des policiers, gendarmes et magistrats

», ce qui montre que lorsque le
crime est particulièrement grave, les
socialistes sa vent choisir la répression…

On apprend encore que des
« trames d’audition seront élaborées pour
les enquêteurs en charge de prendre les
plaintes, comme cela existe pour d’autres
infractions
». Cependant, les violences
physiques exercées contre des homosexuels
en tant que tels ne courent pas
la rubrique des faits divers. Quelles
seront donc ces violences qui, dans
l’esprit de Belkacem, doivent faire
l’objet d’un « travail de recueil et d’analyse,
et d’une publication annuelle
»?
Y
enregistrera-t-on la simple injure proférée
lors d’une querelle d’ivrogne?
Ou plus grièvement, l’opposition déclarée au mariage homosexuel, considérée bientôt comme « discriminatoire
»?  A quand la garde à vue pour
les opposants à l’adoption par les
couples « LGBT » et la traduction en
justice de Mgr Vingt-Trois?
Nous n’en sommes pas loin: Belkacem
veut recourir à la Miviludes – la Mission interministérielle
de vigilance et de lutte contre les
dérives sectaires, elle-même parfaitement sectaire – pour traquer les « thérapies
de conversion
» visant à rendre
hétérosexuel un jeune homosexuel
.
Voilà pas si longtemps, le lobby « gay »
dénonçait les temps obscurantistes où
l’on condamnait les homosexuels qui
tentaient de pervertir les jeunes gens;
la situation s’est invertie – si j’ose dire.
A l’opposé, la propagande en faveur
de l’homosexualité sera programmée
dans les écoles
: le plan prévoit en effet
de « s’appuyer sur la jeunesse pour faire
évoluer les mentalités: les questions liées à
l’orientation sexuelle seront davantage
abordées dans les programmes scolaires.
Les personnels intégreront ces questions
dans leur enseignement, en relation avec
les thématiques abordées en cours, et avec
des approches différenciées, du primaire au
lycée. Les associations qui proposent des
interventions en milieu scolaire contre l’homophobie
feront l’objet d’un agrément
national
» Autrement dit, s’il est intolérable
de « convertir » les jeunes homosexuels
à un comportement sexuel
naturel, la conversion en sens contraire
sera prêchée dans les écoles!
Un dernier
mot sur ce chapitre: le plan gouvernemental
prévoit aussi de se saisir
du problème du suicide chez les jeunes
homosexuels. Pourquoi seulement les
jeunes homosexuels? Le mal de l’âme
les guetterait-il davantage que les autres? Et si tel est le cas, la faute en revient-elle à la méchante vilaine société,
ou à un mal-être qui pourrait laisser
croire que la gay attitude ne porte pas
forcément au bonheur? Attention,
Najat, tu marches sur un sentier dangereux!
Et le Big Brother que tu t’apprêtes
à mettre en place pourrait bien
trouver ta réflexion suspecte, après
tout…"

Succès de la mobilisation pour la défense du mariage et de l’enfance à Pau et à Bayonne

Lu sur le site du diocèse de Bayonne :

B"L’Observatoire sociopolitique diocésain se félicite du succès
rencontré par les deux réunions publiques qui se sont déroulées vendredi
2 novembre à Bayonne, puis à Pau, samedi 3 novembre, sur le thème :
« Et l’enfant dans tout ça ? Les enjeux du « mariage pour tous Â» et de
l’homoparentalité
 Â».

A Bayonne, la réunion, qui avait lieu au Grand Amphithéâtre de
l’Université, a rassemblé près de 350 personnes, parmi lesquels une
vingtaine de « Bascos Â» (LGBT du Pays Basque) dont le président,
Bernard Gachen, a pu prendre quelques minutes la parole
pour exprimer
son point de vue.

A Pau, plus de 200 personnes étaient présentes « salle Navarre Â», au Parc des Expositions.

PLes réactions très positives de nombreux participants démontrent que
l’Observatoire sociopolitique diocésain a atteint son objectif, qui
était de favoriser le débat démocratique en donnant la parole à la
représentante nationale du « Collectif pour l’Enfant Â» qui fédère 80
associations, mais qu’on n’a guère l’occasion d’entendre dans les grands
medias nationaux.
L’Observatoire sociopolitique diocésain remercie tous ceux et celles
qui ont contribué au succès de ces deux soirées-débat et ne manquera pas
de prendre, dans les semaines qui viennent, d’autres initiatives
susceptibles d’éclairer la conscience des laïcs et de contribuer à la
mobilisation de tous ceux qui s’opposent au projet de loi sur le mariage
et l’adoption par les couples de même sexe."

Coup dur pour les militants pro-famille en Espagne

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Par huit voix contre trois, le tribunal constitutionnel espagnol a rejeté [mardi] le recours du PP – Partido Popular – visant à faire
reconnaître que la loi légalisant le « mariage » homosexuel est
contraire à la Constitution espagnole. Un coup dur pour tous ceux qui en
Espagne tentent de sauvegarder le respect de la réalité et de la loi
naturelle
, d'autant que le gouvernement de Mariano Rajoy a accueilli la
sentence en assurant que désormais, il ne fera plus rien pour renverser
la loi
qui a « profité » depuis son adoption à quelque 25.000 paires
homosexuelles. Il faut noter que même plusieurs juges tenus pour «
conservateurs » (mais tout dépend de ce que l'on conserve !) ont émis
une opinion défavorable sur le recours contre le « mariage » homosexuel… 

Le ministre de la justice espagnol, Alberto Ruiz Gallardon, a fait
savoir que l'exécutif espagnol reconnaît le caractère contraignant de
cette décision
de huit jours. Il n'est donc pas même question de prendre
la décision politique de changer une législation née d'une majorité
socialiste sous Zapatero et qu'une nouvelle majorité pourrait fort bien
modifier – après tout, les Espagnols sont censés être « en démocratie ».
Mais il faut savoir que Gallardon a toujours été favorable, comme
nombre d'autres figures du PP, au « mariage » homosexuel et qu'il en a célébré plusieurs en tant que maire de Madrid. […]

Le groupe pro-famille « Foro de la Familia » a annoncé vouloir lancer un
référendum d'initiative populaire
, soulignant que la loi peut être
déclarée constitutionnelle et n'en être pas moins « profondément injuste
» et seulement soucieuse de correspondre à « l'idéologie momentanée des
majorités politiques de circonstance
». « Le tribunal constitutionnel
n'a pas compétence pour dire comment les lois doivent être, mais pour
dire comment elles ne doivent pas être
», rappelle le Foro de la
Familia. […]"

Ce qui est recherché n’est pas une équivalence des droits mais une relativisation des valeurs

Alain
Gournac
, sénateur UMP des Yvelines, répond aux électeurs qui lui demandent son avis sur la dénaturation du mariage :

G"Sachez que vos
inquiétudes sont totalement les miennes et que, comme vous, je souhaite
qu’un
débat national puisse s’ouvrir sur le sujet avant la rédaction d’un
texte et
son dépôt sur le bureau du Parlement.
Que seul le mariage
puisse être dispensé de la parité quand notre société s’efforce de la
promouvoir partout ailleurs, est un comble. Une parité bonne pour tous,
sauf
pour l’enfant. C’est le monde à l’envers.

Un certain
nombre de spécialistes se sont déjà exprimés par voie de presse pour
alerter
l’opinion publique sur ce coup de boutoir qui ébranlerait notre
société. Leurs
déclarations pour importantes qu’elles soient sont insuffisantes. Il
faut une
mobilisation générale des Françaises et des Français pour la
convocation
d’Etats généraux sur la famille et le mariage.
Vous êtes déjà
nombreux
à participer à cette mobilisation et ne peux que m’en réjouir.

Afin que les
choses soient claires, sachez que je m’opposerai avec la plus grande
fermeté à
cette ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels.
J’estime que la
quantité des situations de fait ne
doit en rien nous impressionner
et nous dicter le droit. Celui-ci doit
en effet conserver son fondement dans la qualité
de notre réflexion et de nos analyses.

Sans doute vous
souvenez-vous des déclarations d’Elisabeth Guigou, Garde des sceaux du
Gouvernement Jospin, lors du débat sur le PACS auquel j’étais présent :
« Je soutiens comme de nombreux
psychanalystes et psychiatres qu’un enfant a besoin d’avoir en face de
lui,
pendant sa croissance, un modèle de l’altérité sexuelle.
 […]
Je n’ignore pas le procès d’intention
sur un éventuel "après" de cette proposition qui préparerait des
évolutions plus fondamentales de notre droit. Ce texte serait "une
valise
à double fond". Je m’élève avec la plus grande énergie contre de telles
insinuations. Ce vocabulaire de contrebande qui fait croire que ce
texte
cacherait autre chose […] est inacceptable.
 Â»

Le droit de
l’enfant à son plein épanouissement est bien entendu supérieur au droit
à l’enfant.  Aussi doit-il être
défendu avec acharnement contre
ceux qui veulent l’ignorer.

Mais ne soyons pas dupes ! Le rappel des
déclarations de l’ancien Garde des sceaux en totale contradiction avec
celles
de son successeur, Christiane Taubira, est la preuve flagrante qu’un
combat plus fondamental se joue en profondeur : après le PACS,
l’argument du droit
à l’enfant est un cheval de Troie (version
grecque de "la valise à double
fond") que le Gouvernement, prisonnier de certains groupes de
pression, construit contre le mariage en tant qu’institution par laquelle un homme et une femme s'unissent
pour vivre en
commun et fonder une famille.

Ce qui est recherché dans cette affaire n’est
pas, quoi qu’en disent certains porte-parole de ces groupes, une
équivalence
des droits mais une relativisation des valeurs fondatrices de notre
société, cette
relativisation n’étant bien entendu que la programmation de leur
extinction.

Bien des choses pourraient encore être dites
et elles le seront lors des débats au Parlement. Il faut toutefois
qu’elles
puissent l’être, en amont, lors de ce grand débat national qu’avec vous
je
souhaite. Vous pouvez compter sur mon engagement total
pour empêcher ce qui porterait gravement atteinte à la famille
. Elle
est le
fondement sur lequel notre société à l’équilibre toujours précaire peut
encore
prendre appui. Personne n’a le droit d’y
toucher. Tout le monde a le devoir de
la défendre et de la consolider."

Un point de vue allemand sur la situation française

Lu dans Minute :

M"Et comment va « la Grande Nation », s’interroge le
quotidien « Bild » ? Comme son économie : elle souffre. « La France se finance encore dans de bonnes conditions
sur les marchés, mais les chiffres de son économie se
rap prochent des Etats de l’Europe du Sud en crise
», estime
le journaliste Nikolaus Blome, qui rappelle quelques chiffres désagréables à entendre : « Plus de 25 %
de chômage chez les jeunes, déficit budgétaire de 5 %,
croissance nulle
». Mezzo vocce, Gerhard Schröder,
l’ami social-démocrate de François Hollande, dit la
même chose. Lors d’un colloque sur l’Europe, l’ancien
chancelier allemand s’est essayé à l’euphémisme avec
un art certain : « Le plus grand problème réside en Espagne, en Italie, mais aussi, je le dis discrètement, en France.
Cela pourrait devenir un problème qui ne serait pas
mineur
». Ou comment dire que c’est mal barré sans
provoquer la panique…"

Résultat des élections américaines [Post mis à jour au cours de la nuit]

21h07: Ce soir se jouent aux Etats-Unis une série d'élections simultanées.

  •  Bien entendu, la principale est la présidentielle opposant essentiellement Barack Obama – le président le plus pro-avortement de l'histoire du pays, et le premier à soutenir la dénaturation du mariage – et le Républicain modéré Mitt Romney. Une réélection d'Obama lui permettrait de mettre en place définitivement le contrôle du secteur de l'assurance-maladie par l'Etat fédéral (l'"Obamacare"), y compris en imposant aux institutions catholiques de rembourser la contraception et l'avortement; et de désigner des juges pro-avortement et anti-famille dans l'ensemble des cours fédérales.

  • La plupart des sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude quant à leur nombre d'électeurs au niveau national, mais (puisque le scrutin est indirect, par Etat) un avantage pour Obama dans des Etats-clefs tels que l'Ohio. Pour l'emporter, Romney devra pourtant remporter ou bien l'Ohio, ou bien des Etats traditionnellement Démocrates tels que la Pennsylvanie ou une combinaison incluant le Wisconsin.

  • Les indicateurs plus tangibles, tels que les votes anticipés (autorisés dans de nombreux Etats), confirment que Romney parvient mieux à mobiliser son électorat que n'y était parvenu McCain en 2008 – mais sera-ce dans des proportions suffisantes pour l'emporter? 

  • Quand connaîtra-t-on les résultats? Outre les sondages "sortie des urnes" (peu fiables si la partie est serrée), de premiers résultats partiels significatifs devraient être disponibles à partir de minuit/1 heure (heure de Paris). Toutefois, si l'issue du scrutin vient à dépendre de l'Ohio et que la partie y est serrée, les résultats définitifs pourraient n'être connus qu'après plusieurs jours.

  •  Outre la présidentielle se jouent le contrôle des deux chambres. 
  • Le Sénat, actuellement contrôlé par les Démocrates (gauche) par 53 voix contre 47, renouvelle un tiers de ses membres. Les Républicains espèrent à cette occasion remporter la majorité, mais les sondages indiquent un quasi-statu-quo. Les scrutins à observer seront notamment en Virginie, dans l'Indiana, le Massachusetts, le Missouri, le Nebraska, en Pennsylvanie et dans le Wisconsin. Deux candidats Républicains sont notamment en difficulté dans des Etats gagnables (Akin dans le Missouri et Mourdock dans l'Indiana) pour des réponses maladroites à des pièges médiatiques tendus sur la question sensible de l'avortement en cas de viol.

  • La Chambre des Représentants est actuellement contrôlée par les Républicains, avec 50 sièges d'avance – or peu d'observateurs pensent que ces derniers peuvent perdre plus de 10 sièges, notamment du fait de récents redécoupages plutôt en leur faveur.

  • Enfin, une série d'autres scrutins d'Etat auront lieu – notamment les quatre référendums que nous avons évoqués portant sur la préservation ou la dénaturation du mariage; mais aussi d'autres portant sur l'avortement, l'euthanasie ou la liberté scolaire.

02h03

  • Les premiers résultats commencent à tomber, mais ne sont pas significatifs: la Géorgie, la Caroline du Sud, le Kentucky et l'Indiana vont ainsi à Romney, le Delaware et le Maryland (etc) à Obama – mais il s'agit là de leur "socle". Plus significatif: les premiers résultats de Virginie et de Floride, qui semblent confirmer le caractère serré de la compétition.

02h40:

  • L'humeur chez les conservateurs américains dénote un certain pessimisme: sur la base de sondages "sortie des urnes" (pourtant sujets à caution), mais aussi de certains résultats partiels indiquant des difficultés pour Romney en Virginie, voire en Floride. Un résultat très serré dans ces Etats n'augure en principe rien de bon pour des Etats plus "difficiles" tels que l'Ohio, la Pennsylvanie ou le Wisconsin.

03h10:

  • Nous referons un point de ce post au petit matin. Pour l'heure, les premiers résultats indiquent une partie difficile pour Romney: pour rester compétitif, il ne peut perdre ni la Virginie, ni la Floride, ni la Caroline du Nord – or ces Etats apparaissent serrés. En tout cas, il n'y a pas de "vague" Romney, notamment dans les comtés les plus populaires, ce qui est de mauvais augure pour le Midwest.

05h40:

  • Dans leur grande majorité, les analystes américains considèrent qu'Obama est assuré de la réélection – et ce dernier la revendique sur twitter. Les Etats cruciaux de la Virginie, la Floride et le Colorado sont toujours en suspens, mais peu importent leurs résultats si, comme le consensus s'en dessine, Obama remporte l'Ohio – car la partie serait alors gagnée pour lui (les "jokers" de Romney – Wisconsin, Pennsylvanie – étant tombés dans l'escarcelle d'Obama). A noter une voix discordante: Karl Rove prévient qu'il est trop tôt pour annoncer l'Ohio, les résultats étant trop serrés.

06h02:

  • Même Karl Rove se rallie maintenant au consensus: Obama est virtuellement réélu.

07h30 :

  • Le Maryland a approuvé par référendum la dénaturation du mariage avec 52% des voix, et les Etats du Maine et de Washington
    semblent bien partis pour faire de même.

  • Les républicains avaient gagné le contrôle de la Chambre des
    représentants lors des élections de mi-mandat en 2010, détenant depuis
    242 des 435 sièges. Ils devraient
    garder cette majorité
    , voire gagner quelques sièges supplémentaires. Le Sénat, de son côté, conserve sa courte majorité démocrate, actuellement fixée à 53 sièges contre 47 pour les républicains. Les deux candidats républicains qui avaient tenu
    des propos malheureux sur le viol ont été battus : dans l'Indiana, le démocrate Joe Donnelly a ravi le siège du conservateur Richard Mourdock, et dans le Missouri, Todd Akin a aussi été battu par la sénatrice démocrate
    sortante, Claire MacCaskill.

  • Le Colorado est
    devenu le premier Etat américain à légaliser, par voie
    référendaire, la consommation de cannabis à des fins récréatives
    . La proposition a été approuvée par 52,7 % des votants, contre 47,3 %
    s'y opposant (sur plus de 50 % des bulletins dépouillés). De nombreux Etats américains autorisent la consommation de cannabis à
    des fins médicales, mais aucun n'avait jusqu'alors étendu la
    légalisation à la consommation récréative. Deux autres Etats ont soumis mardi à référendum la consommation de cannabis à des fins récréatives : l'Etat de Washington, qui l'aurait également adoptée, et l'Oregon, qui l'aurait rejetée, selon des résultats provisoires. Deux Etats, l'Arkansas et le Montana, devaient se prononcer sur la légalisation de la marijuana dans un contexte médical.

L’exécutif s’enfonce

Lu sur le site de l'Elysée :

"Pour le Conseil des ministres du mercredi 7
novembre 2012, le Président de la République a arrêté l'ordre du jour
suivant […]

Sur la proposition de la garde des sceaux, ministre de la justice :

Рprojet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de m̻me sexe."

Franck Meyer, porte-parole du «Collectif des maires pour l'enfance», explique :

"les maires n’ont pas été consultés. Et pourtant, nous sommes les premiers impliqués. D’abord, nous marions. Ensuite, nous connaissons bien les fragilités des familles et le besoin de repères des enfants. Nous avons donc invité les maires à prendre la parole qu’on ne leur avait pas donnée. […]
Sur 155.000 maires et adjoints, nous avons recueilli 16.000 réponses favorables à notre appel en une dizaine de jours. Il y a un peu plus de mille élus de gauche. Des maires de droite et surtout des élus sans étiquette. Surtout, nous avons déjà recensé plus de 300 communes qui refusent de célébrer des unions entre personnes de même sexe. C’est-à-dire des villes dans lesquelles ni le maire ni ses adjoints ne sont d’accord avec le projet du gouvernement. […]"

Opposition du CFCM à la dénaturation du mariage

CLe Conseil français du culte musulman (CFCM) vient de publier, sous
la responsabilité de son président, Mohammed Moussaoui, un
document officiel (pas encore accessible sur son site) qui explique les raisons de son opposition à la dénaturation du mariage.
Les musulmans français soulignent «l'unanimité de toutes les écoles juri­diques musulmanes» pour
statuer sur la «non-conformité» du mariage entre 2 personnes de même sexe
avec «les principes de la jurisprudence musulmane».

Les musulmans appellent le gouvernement à organiser un «débat serein et respectueux»
sur le sujet, car ils veulent «contribuer» à «l'évaluation des choix
pour notre modèle sociétal
». Il y va en effet de la

«transformation
profonde d'une institution millénaire qui a permis à l'humanité de
continuer à exister». «la mission du mariage ne peut pas être
réduite à la reconnaissance d'un lien amoureux».

Hors de question aussi de justifier l'adoption par des paires homosexuelles
sous prétexte qu'ils donneront «de l'amour et de l'affection» à
l'enfant, car cet enfant a «besoin» d'une «filiation réelle issue d'une
mère et d'un père
». Sans compter que l'adoption est conçue pour «alléger
la souffrance d'un enfant abandonné tout en préservant sa filiation
réelle
» et non pas pour

«satisfaire un projet ou un désir parental de
personnes adultes en créant entre eux et l'enfant une filiation
fictive».

Le texte du CFCM insiste
également sur les conséquences et dénonce
«l'amorce d'un engrenage», car rien ne pourra juridiquement arrêter la
demande de procréation médicalement assistée par ces homosexuels
en vertu du simple «principe d'égalité» face à ce droit. L'autre
conséquence :

«Pourquoi imposer aux couples hétérosexuels et à leurs enfants la
suppression des mentions (père et mère) dans leur état civil?
»

Le CFCM s'interroge sur l'opportunité de légiférer sur un
sujet qui «divise», alors que le nombre de personnes concernés est très faible.

Mariage : diffusion d’un argumentaire du diocèse de Dijon

DLe diocèse de Dijon de Mgr Roland Minnerath propose, à l’aide d’un
dépliant
, un discernement et des repères, dans lesquels se
reconnaîtront toutes les personnes qui veulent prendre du recul par
rapport aux changements législatifs annoncés. Ce document, disponible en PDF, a été tiré à 20 000 exemplaires. ll sera également diffusé dans les églises et paroisses du diocèse.

Ce dépliant est le premier d’une série intitulée « Choisir la vie Â».
Deux autres viendront prochainement compléter cette série par une
réflexion sur la fin de vie d’une part, et sur la dignité humaine
d’autre part.

L’obligation du mariage civil : une atteinte à la liberté religieuse ?

Nouvelles de France publie une lettre envoyée mardi par un jeune catholique strasbourgeois au maire Roland Ries,
dans laquelle il lui annonce
son intention de se marier religieusement dans cinq mois sans passer
devant un officier d’état civil
auparavant. Pour justifier sa décision,
l’auteur de la lettre, juriste de profession, voit dans l’obligation de
se marier civilement une atteinte à sa «liberté religieuse». A lire ici.

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