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Le délirant projet de loi dénaturant le mariage

Voici ce que l'on peut lire :

  • Le nom des enfants de couples homosexuels sera par
    défaut celui de leur parent arrivant en premier dans l'ordre
    alphabétique
    : telle est l'une des dispositions liées au projet de loi.
  • Le ministre de la Justice Christiane Taubira a précisé que les termes "mère" et "père"
    ne disparaîtraient pas du code civil avec ce projet de loi, alors que le projet de loi en supprime 99 occurrences…
  • Autre affirmation, auxquels les participants de la conférence de presser n'on pas cru : la fidélité fera partie intégrante du mariage pour
    tous
    , a ajouté la ministre de la Justice…

Dominique Bertinotti manque autant de crédibilité :

  • Les idées du "parent A" ou du "parent 1" sont "des choses totalement fausses" a déclaré la ministre déléguée à la famille. Mais elle a été incapable de dire par quoi les termes père et mère seront remplacés dans le livret de famille (référent, tuteur ?…). Dominique Bertinotti a demandé d'attendre la publication du projet de loi pour en parler. sic.
  • "Nous ne sommes pas en avance sur le mariage homosexuel, car 11 pays l’ont déjà fait dans le monde." 11 sur 200, en effet…
  • "Le projet de loi présenté devant le conseil des ministres est une
    première marche
    . Elle est indispensable si on veut aller plus loin. Le
    texte va vivre sa vie au sein du Parlement. Nous verrons ce qui
    adviendra
    ." Qu'adviendra-t-il ? L'insémination avec donneur ? La légalisation des mères porteuses, les mariages à 3 ou 4 ? encore un autre délire ?

Jean-Pierre Denis ne prend pas de gant :

"Ces procureurs staliniens n’ont pas fini de requérir. Car
le gouvernement a accompli un vrai miracle : pour une fois, il a mis
tous les évêques d’accord, des plus « ouverts » aux plus
« conservateurs ». Tous contre ! […] Et le consensus ne ­s’arrête pas aux portes de
l’institution. Caisse ­d’allocations familiales, associations d’enfants
adoptés, psys, philosophes, grand rabbin de France, fédération
protestante… chacun y va désormais de sa critique. Il est vrai que seuls
les catholiques suscitent, en retour, menaces et imprécations. Allez
donc savoir pourquoi…"

Pour ceux qui ne l'ont pas lu, le projet de loi est ici.

13 novembre : conférence à Neuilly sur le mariage organisée par JC Fromantin

FLe député-maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin (UDI) a annoncé l'organisation dans sa ville mardi prochain d'une conférence sur les conséquences que pourraient avoir l'ouverture du mariage et de l'adoption aux personnes de même sexe.
Cette réunion publique (au Théâtre de Neuilly, 167 avenue Charles de Gaulle) portera sur "les impacts juridiques, psychologiques et politiques" du projet de loi.

Le député a rappelé son opposition au projet et "la nécessité d'ouvrir un débat public". Trois intervenants doivent participer :

  • Guillaume Drago, professeur de droit public à l'université Panthéon-Assas Paris II,
  • Pierre Levy-Soussan, pédopsychiatre spécialiste de l'adoption,
  • Coralie Gaffinel, avocate spécialisée en droit de la famille.

Cette conférence inaugure un cycle organisé à l'initiative de "l'Entente parlementaire pour la famille", qui regroupe 166 parlementaires.

Comment réveiller en l’homme le désir de Dieu ?

Benoît-et-moi a traduit la catéchèse de Benoît XVI de ce matin. Extraits :

B"Le chemin de réflexion que nous faisons ensemble dans cette «Année de la
foi» nous amène à réfléchir aujourd'hui sur un aspect fascinant de
l'expérience humaine et chrétienne: l'homme porte en lui un désir mystérieux de Dieu. Très
significativement, le Catéchisme de l’Église catholique s'ouvre avec la
considération suivante: «Le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de
l'homme, car l'homme est créé par Dieu et pour Dieu; et Dieu ne cesse
d'attirer à lui l'homme, et seulement en Dieu l'homme trouvera la vérité
et le bonheur qu'il ne cesse de chercher
»(n. 27). Une telle
affirmation, qui, même aujourd'hui, dans de nombreux contextes
culturels, semble tout à fait acceptable, presque évidente, pourrait au
contraire sembler un défi dans le milieu de la culture occidentale
sécularisée. Beaucoup de nos contemporains pourraient en effet objecter
qu'ils ne ressentent nullement ce désir de Dieu
. Pour de larges pans de
la société, il n'est plus l'attendu, le souhaité, mais plutôt une
réalité qui passe inaperçue, face à laquelle on n'a même pas besoin de
faire l'effort de se prononcer.

En réalité, ce que nous avons défini
comme «le désir de Dieu» n'a pas complètement disparu et apparaît
encore aujourd'hui, à bien des égards, au cœur de l'homme
. Le désir
humain tend toujours à des bien concrets spécifiques, souvent bien loin
d'être spirituels, et cependant se trouve face à la question de ce
qu'est vraiment «le» bien, et donc à affronter quelque chose au-delà de
soi, que l'homme ne peut pas construire, mais est appelé à reconnaître.
Qu'est-ce qui peut vraiment satisfaire le désir humain?

Dans ma première encyclique, Deus Caritas est,
j'ai essayé d'analyser comment ce dynamisme se réalise dans
l'expérience de l'amour humain
, une expérience qui à notre époque est
plus facilement perçue comme un moment d'extase, de sortie de soi-même,
comme un lieu où l'homme ressent le désir d'être traversé par un désir
qui le dépasse. […]
Des
considérations similaires peuvent également être faites sur d'autres
expériences humaines, telles que l'amitié, l'expérience de la beauté,
l'amour de la connaissance: tout bien expérimenté par l'homme tend vers
le mystère qui entoure l'homme lui-même; tout désir qui émerge dans le
cœur de l'homme se fait l'écho d'un désir fondamental qui n'est jamais
pleinement satisfait.

Indubitablement, à partir de ce désir
profond, qui cache même quelque chose d'énigmatique, on ne peut pas
accéder directement à la foi. En fin de compte, l'homme connaît
bien ce qui ne le rassasie pas, mais il ne peut imaginer ou définir ce
qui lui ferait expérimenter cette félicité dont il porte la nostalgie au
coeur. On ne peut pas connaître Dieu uniquement à partir du désir de
l'homme.
De ce point de vue reste le mystère: l'homme reste
chercheur d'absolu, un chercheur à pas petits et incertains. […]

C'est pourquoi nous devons
considérer qu'il est possible, même à notre époque, apparemment si
réfractaire à la dimension transcendante, d'ouvrir un chemin vers
l'authentique sens religieux de la vie, qui montre comment le don de la
foi n'est pas absurde, n'est pas irrationnel.
Il serait très utile à cet
effet, de promouvoir une sorte de pédagogie du désir, à la fois pour le
chemin de ceux qui ne croient pas encore, et pour ceux qui ont déjà
reçu le don de la foi. Une pédagogie qui comprenne au moins deux
aspects. […]"

Le Vatican rappelle à Obama l’exigence de respecter la vie et la liberté religieuse

Le Saint-Père a fait parvenir un
message de félicitation au Président des Etats-Unis d'Amérique,
qui vient d'être réélu pour un mandat de quatre ans. Il assure
M. Barack Obama de ses prières afin que Dieu l'assiste dans ses
hautes responsabilités
, tant envers son pays qu'envers la communauté
internationale, "afin que les idéaux de liberté et de justice
qui ont guidé les pères fondateurs continuent de resplendir dans
l'histoire du pays
".

Pour sa part, le Directeur de la Salle de
Presse du Saint-Siège a déclaré que la tâche du Président
constitue une immense responsabilité, étant donné le rôle que
jouent les Etats-Unis d'Amérique sur la scène internationale.
Puisse-t-il, a ajouté le P. Federico Lombardi,

"répondre aux
attentes de ses concitoyens, servir le droit et la justice de tous,
dans le respect des valeurs essentielles, spirituelles
notamment…dans le développement de la culture de la vie et de la
liberté religieuse
qui sont chères à la tradition américaine".

Le député SRC Jérôme Lambert ne votera pas la dénaturation du mariage

LC'est ce qu'il vient de déclarer sur France 3.

Comme il va subir une pression folle, vous pouvez le soutenir en lui écrivant : [email protected]

Jérôme Lambert est un petit-neveu de l'ancien Président de la République française François Mitterrand et cousin de Frédéric Mitterrand.

Christiane Taubira : “c’est une réforme de civilisation”

Dans Ouest-France, le garde des Sceaux Christiane Taubira montre que l'objectif est bien de révolutionner la société. Exemples :


T"L'instauration du pacte civil, le Pacs, en 1999, ce n'était pas suffisant ?

Il
n'y a pas grand intérêt à refaire l'Histoire. Le Pacs était un progrès
violemment contesté par la droite de l'époque. Déjà, d'autres voulaient
aller plus loin. Notre société évolue."

Elle évolue : donc demain la société évoluera vers la légalisation de la polygamie, de l'inceste, des mariages à 3 ou 4, etc.

"C'est une
réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation
.
Nous n'avons pas l'intention de faire comme si nous ne retouchions que
trois ou quatre virgules dans le Code civil."

Voilà, ça c'est dit.

"En ma qualité de garde des Sceaux, je traite du mariage civil,
je ne touche pas à la Bible
. À chacun son domaine."

Oui à chacun son domaine : le mariage est antérieur à l'Etat et c'est pourquoi l'Etat n'a aucun pouvoir de le (re)définir. Mais cette affirmation de Mme Taubira représente une menace car, dans la bouche de la gauche, ce qui était faux hier, devient vrai demain (cf le Pacs). Nous pouvons donc normalement attendre des persécutions, plus tard, contre ceux qui oseraient encore refuser la reconnaissance des "mariages" de paires homosexuelles.

"Il
n'existe pas de droit à l'enfant. Nous ouvrons, à droits constants, le
mariage et l'adoption aux couples de même sexe. Les procédures et les
règles seront les mêmes pour tous, couples hétérosexuels, couples
homosexuels."

Les règles ne seront pas les mêmes pour les enfants qui seront privés de père ou de mère.

"Mais
aujourd'hui, 54 % des enfants français naissent hors mariage. On
atteint, dans certaines villes et quartiers, jusqu'à 27 % de familles
monoparentales. Voilà la réalité sociologique."

Oui : voilà la résultat de l'individualisme qui délite la société. Et apprend on s'étonne de constater le nombre important de personnes seules.

Concernant l'ajout, par voie d'amendements, de la PMA et des mères porteuses, le ministre ne bronche pas :

"S'il
y a une majorité et un amendement voté, le gouvernement en prendra
acte. Nous en débattrons. Je porterai la voix et la position du
gouvernement."

Quant aux maires et adjoints qui refuseront d'appliquer cette loi illégitime, le ministre prévient :

"Si
le maire en confie la charge à l'un de ses adjoints, aucun problème. Si
tout un conseil municipal refuse, je lui rappellerai qu'il agit en
qualité d'officier de l'état civil par délégation de l'État. Il est tenu
de respecter la loi. S'il s'y refuse, il peut être suspendu ou révoqué."

Mariage et adoption : pourquoi légiférer dans la hâte au mépris du débat public ?

Le groupe de travail UMP sur
l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe,
coprésidé par Claude Greff, Jean Leonetti, Hervé Mariton (photo) et Yves Nicolin, réagit à la présentation du Projet de Loi
sur le mariage pour tous présenté ce matin en Conseil des Ministres :

M"Alors que le gouvernement présente dans la précipitation un projet
de loi sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même
sexe, le groupe UMP appelle à un grand débat national sur ce sujet. En
effet, on ne peut pas évacuer le débat sur un projet de loi qui change
radicalement l’institution du mariage en remettant en cause le principe
de la double filiation de l’enfant par le biais de la présomption de
paternité. C’est parce que le mariage a pour finalité d’encadrer la
parenté
que notre groupe ne peut laisser le gouvernement agir dans la
hâte, comme si le texte qui est présenté aujourd’hui en conseil des
ministres ne visait qu’à répondre à une simple demande d’égalité entre
adultes. Le mariage n’est pas qu’une histoire d’adultes : c’est aussi
une histoire d’enfants
. En réalité, en ouvrant l’adoption de l’enfant du
conjoint aux couples de même sexe, le texte pose aussi la question de
leur accès, par voie d’amendements, à l’aide médicale à la procréation
et à la légalisation de la gestation pour autrui
. Ce qui est en jeu,
c’est bien un glissement du droit de l’enfant vers un droit à l’enfant.
On ne peut pas prendre des décisions d’une telle importance sans en
débattre au préalable avec tous les Français. C’est pourquoi,
conformément à l’article 46 de la loi n°2011-814 du 7 juillet 2011
relative à la bioéthique, le groupe UMP a demandé au Comité consultatif
national d’éthique de se saisir de l’organisation d’états généraux
partout en France
. Et parce que les grandes questions de société
soulevées par ce texte sont d’une particulière complexité, le groupe UMP
a demandé la création d’une commission spéciale au sein du Parlement
,
qui pourra en examiner tous les aspects, juridiques, sociaux et
sociétaux. Nous poursuivons également notre travail de consultation et
de réflexion, notamment pour apporter des réponses alternatives :
peut-on améliorer le PACS ? Faut-il créer un nouveau contrat, plus
engageant et plus fort symboliquement que le PACS, mais qui n’aurait
pas, pour autant, les mêmes implications en matière de filiation et de
parenté que le mariage ?"

Philippe Bas : le gouvernement fait fausse route

Le sénateur de la Manche communique :

B"Ancien ministre de la famille, je tiens à dire avec gravité que le projet de loi adopté ce matin en
conseil des ministres sur le mariage "pour tous" est une réforme qui n'est ni pertinente ni adaptée
aux réalités
. Le mariage civil n'est pas un cadre approprié pour la famille homoparentale. C'est en
réalité une solution de paresse et de facilité. Elle fait l'économie d'une réflexion sérieuse et
objective sur l'homoparentalité.
Si l'on veut mieux reconnaitre l'homoparentalité, il faut le faire sur des bases vraies, en admettant
sa spécificité et aussi ses limites. N'ayons pas peur de la vérité! Deux parents de même sexe ne
peuvent remplacer le père ou la mère qui manquent à l'enfant
. Quelles que soient leur entente,
leurs qualités éducatives, l'amour qu'ils portent à l'enfant, celui-ci est et reste orphelin de père ou
de mère. Ce n'est ni secondaire ni anodin! Et ce n'est pas en ignorant cette réalité, voire en la
niant, que l'on peut fonder lucidement une homoparentalité respectueuse de l'enfant et vouée à
son développement harmonieux.
Pour l'enfant, il ne peut y avoir d'équivalence entre le mariage d'une femme et d'un homme et le
mariage de deux personnes de même sexe. Le mariage pour tous va donc créer plus de
problèmes humains et de souffrances qu'il n'en résoudra
.
Le Gouvernement doit revoir sa copie en veillant à ce que seul l'un des deux membres du couple
ait la qualité de mère ou de père, le second se voyant appliquer un statut de belle-mère ou de
beau-père dans un cadre d'union civile, qui peut être rapidement élaboré et adopté."

Le Conseil des ministres est resté sourd

Le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux paires homosexuelles a franchi aujourd'hui l'étape du Conseil des ministres, ce qui ouvre le chemin vers son examen par le Parlement à partir du mois de janvier.
"C'est une étape importante vers l'égalité des droits", a commenté, à l'issue du Conseil, le ministre de la famille, Dominique Bertinotti, qui a ajouté :

"Le débat va se poursuivre au travers des auditions que vont mener les parlementaires. Toutes les opinions peuvent être entendues à condition que le débat reste de qualité".

François Hollande a qualifié cette loi de progrès "pour toute la société".

L’homosexualité contre la science, la foi, le droit

Communiqué
de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins :

A"Le gouvernement entend faire passer en force
la légalisation du mariage homosexuel. Les catholiques bien sûr se réfèrent à
la notion d’union entre un homme et une femme telle que décrite dans le récit
de la Genèse et se retrouvant dans toutes les cultures et civilisations. Il y a
un ordre naturel qui sera donc bouleversé. Des recherches récentes montrent
qu’entre l’homme et la femme qui s’aiment et se marient se situe une
concordance, une affinité génétique se traduisant par une attirance réciproque,
et une volonté d’union qui sera portée par le « mariage
traditionnel »
. Des liens de cette nature ne peuvent se créer entre
personne de même sexe. Comme dans la théorie du gender, un homme en raison de ses chromosomes ne pourra jamais être
une femme ; car toutes les cellules du corps ont des chromosomes portant
leur sexe ; lesquelles ne sont pas modifiables et ne le seront jamais. Le
projet gouvernemental implique donc génétiquement parlant la destruction de la
notion de mariage dont les conséquences ont imprévisibles. Sans doute aussi il
faudra modifier l’histoire elle-même : l’amitié entre Achille et Patrocle,
David et Jonathan dans la Bible, Montaigne et La Boetie sera désormais
considérée comme une forme d’homosexualité, une sorte de pulsion réfrénée. La
notion elle-même d’amitié sera morte
. Il faudra aussi réviser le droit à la
filiation
, car selon la cour de Cassation l’adoption d’enfants n’est pas
possible quand les parents adoptifs sont de même sexe. Mais aussi la
Constitution qui mentionne explicitement le mot de « mère ».

Le devoir de tout chrétien est de s’opposer à
ce type de mariage. De ne pas dire comme toute le monde « Après tout, s’ils
sont content comme ça, moi… »

L’Association Catholique des Infirmières et
Médecins demande à tous ses amis et membres de se joindre à la manifestation du
18 novembre
qui partira à 14 heures 30 du Ministère de la famille au 14 avenue
Duquesne (Paris VIIème)"

La redéfinition du mariage par l’État menace gravement les libertés individuelles

Sur Nouvelles de France, Damien Theillier écrit :

"Les partisans du « mariage pour tous » ont tendance à identifier leur
combat avec celui de la liberté individuelle. Malheureusement, c’est
exactement le contraire. La redéfinition du mariage par l’État menace
gravement les libertés individuelles
. Si vous n’êtes pas d’accord avec
cette redéfinition du mariage, quand celle-ci sera imposée par la loi,
aurez-vous le droit de le dire ? Les églises ou les communautés qui ne
reconnaissent pas le « mariage » homosexuel ne seront-elles pas
passibles de pénalités et ne feront-elles pas l’objet de poursuites
judiciaires fondées sur des lois anti-discrimination ?
Allons plus loin,
une telle redéfinition du mariage signifie en réalité la négation du
mariage traditionnel fondé sur la différence sexuelle, protection
irremplaçable et inestimable de l’enfant. Or, au nom de quoi un groupe
d’intérêt particulier pourrait-il exiger, avec l’appui de l’État, qu’on
détruise une institution de droit naturel ? Le « mariage pour tous »
n’est rien d’autre qu’une forme de constructivisme ou d’ingénierie
sociale visant à réinventer une structure millénaire. De ce point de vue
il faut se rendre à l’évidence, l’État ne protège pas la famille, il en
est le véritable fossoyeur. [Lire la suite]"

Pas de parodie de mariage dans le Nord

Le maire PS de Hantay (Nord), qui devait célébrer samedi le mariage de deux femmes, a annoncé :

"D'un commun accord entre les deux jeunes dames et moi-même, nous procédons à l'annulation de cet acte civil encore non autorisé par la loi".

De son côté, le député Gilbert Collard a déposé à l'Assemblée nationale une proposition de référendum pour faire interdire dans la Constitution le mariage homosexuel.
Déposée hier, cette proposition de loi référendaire prévoit d'ajouter cette interdiction dès le 1er article de la Constitution française. Extrait :

"Le mariage consacre l'union d'un homme et d'une femme. Un mariage entre personnes du même sexe célébré à l'étranger par une autorité étrangère ne produit aucun effet juridique et ne peut être transmis sur les registres de l'état civil Français".

Le lobby gay ne sait plus quoi inventer

Lu ici :

"Depuis lundi circule en nombre, sur internet, dans toute la France, via
les réseaux sociaux, une lettre type de déclaration d’apostasie à
renvoyer à l’évêque du diocèse de son lieu de baptême
."

Toutefois :

"Rares sont pourtant les associations LGBT qui prennent cet appel à leur compte".

Le coup de compas du jour : la GLMU

Après le GODF, c'est la Grande Loge Mixte Universelle qui s'indigne que l'Eglise catholique puisse s'exprimer :

G"Suite à l’interventionnisme de l’Eglise Catholique contre le mariage pour tous et toutes, la Grande
Loge Mixte Universelle Obédience mixte Laïque et Républicaine fait entendre sa voix et rappelle son
attachement aux principes laïques énoncés dans les articles 1 et 2 de la loi de 1905: liberté de
conscience, libre exercice des cultes, principe de séparation des Eglises et de l’Etat.
Un représentant de cette Eglise "a osé affirmer" le 1 novembre 2012 sur BFMTV "….la loi de l’Eglise
prime sur la loi…"; nous ne pouvons admettre une telle affirmation.
C’est pourquoi la Grande Loge Mixte Universelle condamne les interventions intempestives d’une
autre époque
des Eglises contre le mariage pour tous et toutes, ces religions sortant du cadre qui leur
est défini par la loi de 1905.
Le mariage pour tous et toutes serait avant tout un acte civil au sein de la République Laïque et ne
viendrait en aucun cas interférer dans la sphère privée des Eglises.
– Refuser les principes d’égalité pour tous les citoyens et citoyennes
– Refuser ce qu’une majorité du peuple français accepte
Serait à nos yeux un retour à "l’ordre moral", c’est pourquoi la Grande Loge Mixte Universelle
apporte son soutien à cette proposition gouvernementale
:
Le mariage pour tous et toutes."

L’UNAF et l’UDAF 13 proposent une porte de sortie au gouvernement

Propositions de l'UNAF et de
l’UDAF des Bouches du Rhône

:

U"Après
avoir
analysé en profondeur les enjeux et éventuels effets
juridiques de laccès des couples
de
même sexe au
mariage et à l
’adoption, le
conseil
d’administration de l’UNAF a
pris position sur
les différents scénarios
possibles.

Evaluer les effets pour tous


Le projet gouvernemental ne consiste pas seulement à accorder de nouveaux droits aux couples de même sexe mais il modifie le droit pour tous. Ainsi, cette réforme réinterroge les modes d’union en France, le rôle accordé aux pères et aux mères, la filiation, la parenté, la parentalité. Dès lors, le débat ne saurait se réduire à un « pour ou contre » le mariage, voire l’adoption, pour les couples de même sexe, mais il doit s’attacher à analyser les conséquences directes pour l’ensemble des citoyens.

Préserver les spécificités des pères et des mères

Au motif de donner de nouveaux droits aux couples de même sexe, il est prévu de supprimer systématiquement tous les termes pères et mères, en modifiant l’ensemble des textes dans lesquels ils figurent (mariage, filiation, prestations sociales, entre-autres). Les 14 millions de pères et de mères se verraient ainsi dépossédés du droit d’être reconnus comme tels par la loi. L’UNAF et l’UDAF 13 demandent le maintien des droits existants pour tous, y compris celui d’être désignés par la loi comme « père » et « mère ». La suppression des termes « pères » et « mères » risque d’anéantir les efforts du législateur pour tenir compte des spécificités liée à la maternité, d’une part, et à la paternité, d’autre part (création du congé paternité 2001 – loi sur l’autorité parentale mars 2002). Traduction concrète de cette logique de suppression systématique : un amendement au PLFSS 2013 prévoit d’étudier la suppression du congé de paternité, et son remplacement par un congé d’accueil. Enfin, le remplacement des termes « père » et « mère » par le terme « parent », beaucoup plus flou, rend incohérents les dispositifs spécifiques à la maternité ou à la paternité, et crée de la confusion sur les référents parentaux : impacts sur l’état civil, sur l’autorité parentale, sur l’obligation alimentaire, notamment.

Préserver les droits des enfants


Tout d’abord, les termes «adoption pour tous» sont inappropriés, car l’accès à l’adoption est déjà soumis à de nombreuses conditions réglementaires et limité dans la pratique. L’emploi de ces termes assimile la réforme à la création d’un droit « à l’enfant », que l’UNAF et l’UDAF 13, avec les associations de protection de l’enfance, ont toujours rejeté. De plus, ouvrir l’ensemble de l’adoption aux couples de même sexe pose en particulier la question de l’adoption plénière. Alors qu’un enfant ne peut naitre que d’un homme et d’une femme, l’accès éventuel à l’adoption plénière remettrait juridiquement en cause cette réalité, laissant croire qu’il est possible de naitre de deux personnes de même sexe. C’est pourquoi l’UNAF et l’UDAF 13 sont majoritairement défavorables à l’accès à l’adoption pour les couples de même sexe. Si les parcours de vie peuvent priver un enfant d’un de ses parents, l’UNAF et l’UDAF 13 considèrent que la loi ne doit pas priver délibérément un enfant de père ou de mère, dès sa conception. A cet égard, l’accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) pour les couples de femmes reviendrait à « confectionner des enfants sans père », de même que la gestation pour autrui (mère porteuse) reviendrait à priver les enfants de leurs mères. C’est pourquoi l’UNAF et l’UDAF 13 souhaitent le maintien de l’accès à l’AMP pour des raisons strictement médicales et le maintien de l’interdiction de la gestation pour autrui.

[Lire plus]

Le débat, ce n’est pas un jeu de ping-pong par médias interposés

Le cardinal Jean-Pierre Ricard est interrogé dans Famille chrétienne. Extraits :

R"Il est de notre devoir de citoyen d’exprimer notre réflexion et
nos suggestions. Les catholiques peuvent aussi écrire à leurs élus.
Chacun jugera en conscience des moyens qui lui paraîtront les plus
judicieux et efficaces pour manifester publiquement son opinion
. Nous
devons nous demander : qui propose ces manifestations, à partir de quels
« mots-force » ? Et il faut faire très attention à ce que cela ne
dérape pas.

Les réactions à ce projet de loi sont nombreuses, n’est-ce pas déjà une ébauche de débat public ?

Comme
l’a dit le cardinal Vingt-Trois, ce n’est pas parce que vous avez
effectué quelques auditions de responsables de confessions religieuses
ou d’associations que vous avez créé un véritable débat. Le débat, ce
n’est pas un jeu de ping-pong, d’opinions contradictoires, par médias
interposés
. Ce qui m’avait paru important dans la réflexion autour des
lois bioéthiques en 2009, c’est que c’était un débat organisé,
décentralisé, avec des assemblées et une écoute mutuelle. Ainsi, on a
senti se forger une sorte d’opinion commune. Pour moi, cela reste un
modèle de débat de société. […]

Pensez-vous
que l’on assiste à l’émergence d’une nouvelle génération de
catholiques, y compris parmi les évêques, usant de nouveaux moyens
d’actions, en particulier dans le champ politique ?

Autrefois,
on se demandait toujours quelle image nous allions donner, comment nous
allions être compris etc. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons le désir
de nous exprimer clairement, sans le souci exagéré du qu’en-dira-t-on
.
Cette nouvelle génération n’a pas peur de risquer une parole, quelles
qu’en soient les conséquences. Cela n’empêche pas de réfléchir,
d’analyser. Chez les catholiques, chez les prêtres, les avis sont par
exemple partagés sur la légitimité des manifestations. C’est pour cela
que je renvoie d’abord chacun à sa conscience. Cependant, je crois qu’il
y aura un grand nombre de catholiques qui, devant ce qui semble être la
non-acceptation d’un vrai débat, voudront manifester leur opposition. […]"

C’est l’unité qui assurera le succès et l’efficacité réelle d’une mobilisation

D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

F"Pour que la mobilisation soit efficace, l’unité des cœurs et des esprits est indispensable.

Par son discours très ferme le 3 novembre à Lourdes, le cardinal André Vingt-Trois a su trouver les mots pour « éveiller les consciences ».
Comme le prouvent amplement l’écho donné à cette déclaration dans la
presse, ainsi que les nombreuses réactions politiques, certaines
approbatrices, d’autres à la limite de la caricature. Au nom des
évêques français, l’archevêque de Paris a aussi pour la première fois
encouragé ceux qui le souhaitent à manifester
, sans pour autant prendre
l’initiative d’un tel mouvement. Il appartient ainsi aux laïcs
engagés dans le monde de prendre leurs « responsabilités »
. Après le
ministère de la parole, qui revient en premier lieu à nos évêques, voici
donc venu le temps de l’action.

Et pour cela, il ressort de notre enquête que
c’est l’unité qui assure, notamment, le succès et l’efficacité réelle
d’une mobilisation
. Unité des esprits sur les raisons de se rassembler
autour d’un objectif commun – le retrait du texte –, car c’est au fond
la vérité qui unit et qui permet de dépasser les querelles de chapelles.
Unité des cœurs aussi, qui suppose le désintéressement et parfois même
le sacrifice de ses propres vues.

Unité qui n’est pas non plus l’uniformité :
il peut et doit y avoir plusieurs types de mobilisation. L’action
institutionnelle, faits de contacts officiels et souvent discrets, peut
être complétée par d’autres formes plus visibles, plus médiatiques : des
manifestations de masse, régionales et nationale, qui permettent de
contourner le rapport de forces à l’Assemblée et au Sénat, par trop
inégal.

De même, vouloir agir pour le bien de tous,
en faisant du mariage entre un homme et une femme une affaire qui
dépasse le seul point de vue religieux, n’implique pas nécessairement de
demander aux catholiques de mettre leur croix dans leur poche…
Ainsi
pour les Juifs, le grand rabbin Bernheim affirme-t-il s’exprimer au nom
de sa foi et de l’universalité des droits de l’homme. En bonne doctrine
catholique, on dira que foi et raison se complètent et se rejoignent.

Ce qui suppose aussi que l’on n’oublie pas les moyens surnaturels : neuvaines, messes, veillées de prière. La mobilisation est née un 15 août…
Comment ne pas penser à cette autre fête mariale qu’est le 8 décembre
pour demander  la protection de la sainte patronne de notre pays ? Enfin,
à plus long terme, n’oublions pas non plus la nécessité d’un travail en
profondeur d’édification et d’instruction des jeunes esprits, pour que
cette mobilisation ne soit pas uniquement la réussite d’un « coup »
médiatique ou politique."

Objection de conscience : l’exemple italien

De Pierre-Olivier Arduin :

A"Dans un rapport publié en octobre et dont un quotidien suisse vient de se faire l’écho, le ministère de la Santé italien révèle que l’immense majorité des gynécologues du pays se déclarent objecteurs de conscience[1].
Les chiffres sont tels qu’une association transalpine pro-avortement
prédit que la loi 194 de 1978 pourrait ne plus être appliquée en Italie
d’ici 2016
si les taux d’objecteurs se maintenaient à ces niveaux. […]

[I]l nous semble que trois explications méritent d’être avancées pour mieux comprendre la situation.

En premier lieu, on peut rappeler que dès l’adoption de la loi dépénalisant l’avortement en 1978, l’Eglise italienne a donné des instructions fortes aux professionnels de santé et a initié auprès d’eux une pastorale dynamique qui ne s’est jamais démentie. Le bienheureux Jean-Paul II lui-même a payé de sa personne pour ne perdre aucune occasion de rencontrer les médecins catholiques italiens. […]

La seconde explication tient à la mise en place d’un mouvement laïc de défense de la vie et de la famille qui a su s’organiser efficacement, regroupant des soignants bien sûr, mais également des responsables politiques, des juristes, des universitaires, des hommes et des femmes de culture,… L’un de ses grands mérites est d’avoir toujours cultivé l’unité entre les diverses associations ainsi qu’un dialogue continu avec les pasteurs. Ces caractéristiques expliquent certainement la victoire de l’Eglise italienne à faire échouer le référendum sur la bioéthique en 2005 – permettant ainsi à l’Italie d’avoir une des législations les moins transgressives d’Europe en la matière – ou le succès en 2007 de la grande manifestation populaire nationale dans les rues de Rome pour dire non au Dico, version italienne du Pacs. […]

Le troisième point qui me semble essentiel à souligner pour comprendre la situation italienne est celui de l’existence de facultés catholiques de médecine dignes de ce nom dont les deux plus importantes sont la prestigieuse Université catholique du Sacré-Cœur et le Campus bio-medico géré par l’Opus dei. Situés tous deux à Rome, ces établissements de renom accueillent un nombre considérable d’étudiants qui se destinent à devenir médecins, scientifiques, sages-femmes ou infirmières. […] Peut-il y avoir objection de la conscience sans formation de la conscience ?

Cette rapide analyse nous montre que l’objection de conscience des médecins italiens n’est pas tombée du ciel. […] Sur ce point, les Italiens ont beaucoup à nous apprendre et il y aurait, à n’en pas douter, des leçons importantes à en tirer pour la diffusion d’une nouvelle culture de vie dans notre propre pays.

Brouillage et courte vue sur le mariage entre personnes de même sexe

Communiqué de Paroles de Catholiques :

P"Le projet de loi, relatif à la
légalisation du mariage entre personnes de même
sexe, qui sera adopté ce mercredi par le Conseil des
Ministres pose de graves problèmes que ce texte ne
peut pas résoudre. Occulter le débat à
l’extrême dans l’opinion en brandissant
juste les mots
« d’égalité » et
de « lutte contre l’homophobie »
est une tactique destinée à brouiller les
esprits et dissimuler les vrais problèmes que cette
loi posera et qui concernent tous les citoyens.

Certains éléments devraient inciter
à une grande prudence :

  • L’argument d’une injustice
    à réparer est souvent utilisé pour
    expliquer qu’on ne saurait plus se contenter du PACS.
    Mais retirer le qualificatif d’époux et
    d’épouse, de père ou de mère
    à tous ceux qui se marient
    , pour les faire muter
    en conjoint 1 ou 2, en parent 1 ou parent 2, est
    une grave injustice, qui est véritable,
    elle
    , pour les époux, pour les enfants et pour
    leurs parents. Le lien de complémentarité des
    époux, du fait de la différence de leur sexe,
    et le lien biologique des parents et de leurs enfants
    n’est pas une illusion, il est réel.
    C’est à la réalité que l’on
    se doit de rendre justice.

  • Une union entre deux personnes de
    même sexe ne peut pas, par nature, posséder la
    dimension de la reproduction humaine
    avec
    l’organisation sociale qui en découle et qui
    est au cœur du mariage. Marier deux hommes ou marier
    deux femmes, ne fera jamais de ces personnes les
    co-géniteurs d’enfants. Est-ce le rôle
    de la République d’instituer une telle
    mystification ?

  • On se base sur une conception étrange
    de l’égalité pour justifier de marier
    deux personnes de même sexe. Alors que,
    l’égalité, en droit, exige de traiter de
    la même manière les personnes qui sont dans des
    situations équivalentes. Ici une différence
    existe : c’est la procréation, impossible
    à deux personnes de même sexe. Si on
    continue de raisonner avec cette étrange conception –
    non juridique- de l’égalité, on va se
    retrouver devant de multiples revendications qui, poseront
    des problèmes insolubles et déstabilisants
    pour toute la communauté
    . La différence
    entre couples d’hommes et couples de femmes pour
    accéder à la Procréation
    Médicalement Assistée (PMA), (le don de sperme
    d’un côté, neuf longs mois de gestation
    de l’autre) sera impossible à corriger.

  • Les conflits de réclamation
    d’autorité parentale n’ont pas fini
    d’occuper les tribunaux
    , entre ceux qui sont
    parents biologiques et ceux qui ne le sont pas, comme par
    exemple aux Pays-Bas ou en Californie où on veut
    reconnaitre légalement comme parents tous les adultes
    qui se considèrent comme tels
    et s'investissent auprès d'un enfant.

  • L’enfant, qui doit être au
    centre de toute cette question, car c’est en vue de
    son accueil que le mariage a été
    institué, sera la première victime
     :
    ses premiers rapports sociaux seront brouillés, ses
    propres droits et besoins passés au second plan,
    au profit d’un « droit à
    l’enfant » pour la satisfaction des
    adultes.

La famille Père + Mère + Enfants est
une petite société, où l’on
apprend à vivre dans la grande Société.
C’est là que se vit l’acceptation et
l’intégration de la différence comme
constitutif de notre humanité, nécessaires
pour pacifier la vie en commun. Cette sagesse a fait ses
preuves durant des millénaires.
L’irresponsabilité de la représentation
nationale sera lourde à porter si elle
s’obstine à vouloir légiférer
dans cette voie."

19 mars : une autre loi pour diviser les Français

Un débat se déroulera au sénat le jeudi 8 novembre à partir de 9h30 sur la proposition de loi, adoptée
par l'Assemblée nationale, relative à la reconnaissance
du 19 mars
comme journée nationale du souvenir et du
recueillement
à la mémoire des victimes civiles et
militaires de la guerre d'Algérie et des combats en
Tunisie et au Maroc. Le Général de corps d’armée (2S) Dominique Delort, président du Comité d’Entente
Président de la Saint-Cyrienne, communique :

9"Le Comité d’Entente, représentant plus 1.200.000 adhérents, a pris acte du
report au 8 novembre 2012 (au lieu du 20 novembre initialement annoncé) de la
discussion en cours, au Sénat, visant à faire du 19 mars une journée nationale à la
mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des évènements
en Tunisie et au Maroc.
Il souhaite que les dernières heures à venir contribuent à approfondir toute
réflexion individuelle ou collective sur les risques de division que générerait une telle
loi. En effet le début de la discussion, le 25 octobre, a confirmé la profonde
divergence entre parlementaires et aussi entre anciens combattants sur le choix de
cette date de commémoration. Cette proposition de loi, exhumée 10 ans après son
vote à l’Assemblée, n’est ni opportune ni utile sinon pour satisfaire deux associations
minoritaires au détriment de l’ensemble des combattants d’Afrique du Nord et des
Français en général
.
Le Ministre délégué aux Anciens combattants, M. Kader ARIF, n’a d’ailleurs
pas souhaité s’engager et s’en remet à la sagesse du Parlement.
Le 19 mars ne peut pas être une date de recueillement car il rappelle, hélas,
pour trop de Français, le deuil et l’exode. S’en tenir au 19 mars serait bafouer la
mémoire des dizaines de milliers de harkis massacrés après cette date, comme celle
du million de nos compatriotes victimes d’une véritable épuration ethnique
. […]

Lorsque la Nation a voulu honorer ceux qui ont donné leur vie pour la France
dans tous les conflits, le Parlement, à sa très grande majorité, a voté le 28 février
dernier une loi que l’on peut qualifier de « mémorielle », retenant le 11 novembre
comme journée de commémoration pour tous les morts pour la France
. Cette loi
exclut la suppression de commémorations existantes, officielles comme associatives.
Une nouvelle loi serait superfétatoire venant notamment de sénateurs qui
avaient voté la loi du 28 février dernier. […] Toutes les associations signataires du monde combattant et du monde civil,
représentant plus de 1.200.000 adhérents, mettent à nouveau en garde les
représentants de la Nation sur le risque grave de division au moment où l’unité
nationale n’a pas besoin d’épreuves supplémentaires.

Une quarantaine d'associations ont rejoint cette Entente.

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