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178 députés socialistes n’ont pas signé la tribune sur le mariage et la PMA pour les homosexuels

100 députés socialistes, favorables à la dénaturation du mariage
et à l'adoption pour les homosexuels, signent une tribune sur Médiapart dans laquelle ils demandent l'ouverture
de l'assistance à la procréation pour « toutes les femmes Â». On s'étonne qu'ils ne demandent pas aussi la légalisation de la location d'utérus, sobrement dénommée la 'gestation pour autrui' ou 'mères porteuses'.

Ce qui est étonnant c'est que sur les 278 députés socialistes, il n'y en a que 100 à avoir signé cette tribune. Qu'en pensent les 178 autres ? Sachant que 3 députés socialistes sont contre cette dénaturation. Et la PMA (procréation médicalement assistée) n'est pas dans le projet de loi, mais pourrait y entrer par la voie d'amendements, si suffisamment de députés la soutiennent.

L’UMP implose aspirée par son propre néant

Christian Vanneste, qui avait été marginalisé par l'UMP, contemple l'étendue du massacre :

"L’UMP vacille au bord du gouffre qu’elle même a creusé à force de se
vider de toute idée et de toute valeur
pour ne laisser place qu’à des
appétits insatiables et des ambitions dépourvues de légitimité. Le
concours de sottises de ceux que le marasme actuel a propulsés sur le
devant de la scène a le mérite d’être instructif. Ils parlent de
« valeurs Â», mais le mot cachant souvent l’absence de la chose, seraient
bien incapables d’en citer une à laquelle ils soient vraiment attachés
.
Ils évoquent les militants, mais c’est uniquement pour dénoncer les
turpitudes de l’adversaire. Les plus bêtes vont jusqu’à dénoncer
l’énormité des fraudes chez le concurrent et sous-entendent ainsi que la
pratique a été générale, dans le plus grand respect des militants, bien
sûr. Le pompon a été arraché de haute lutte par celui qui a avoué que
la division ne se ferait pas, car les députés la jugeraient contraire à
leur intérêt électoral. Eh oui ! La motivation première d’un élu, c’est
d’être réélu. Vous n’imaginiez quand même pas que c’était le Bien Commun
?
Que la vérité, la liberté, l’honnêteté, la famille, la Nation les
empêchaient de dormir ? L’UMP implose aspirée par son propre néant,
creusé jour après jour entre ceux qui ont tellement peur des idées,
surtout si elles paraissent vaguement à droite qu’ils se réfugient dans
le lieu commun confortable de l’humanisme et ceux qui méprisent
tellement les idées qu’ils sont prêts à se saisir de toutes celles qui
peuvent servir leur « intérêt électoral. Â» Les uns et les autres
obtiennent le même résultat : réduire un concept fort au rang d’outil de
propagande
. […]

Mgr Kalist : Que les catholiques prennent les initiatives qui leur semblent opportunes

Mgr Kalist, évêque de Limoges, publie un texte sur le mariage :

K"«L'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme et tous
deux ne feront plus qu'un
» (Mt 19,5). Ces paroles de Jésus, citant le
livre de la Genèse (Gn 2,24) en réponse à ceux qui le questionnent au
sujet du mariage, sont souvent choisies par les fiancés qui préparent la
célébration de leur union à l'église. Ils y reconnaissent une
expression de leur projet commun, bâti selon le projet de Dieu qui «les
fit homme et femme» (Gn 1,27).

A l'écoute de l'Evangile, l'Eglise
catholique retient que l'union d'un homme et d'une femme, constituant
une communauté de vie et d'amour, en toute liberté, dans le don
réciproque de soi-même et dans une fidélité totale, est un chemin de
bonheur et de fécondité qui ouvre à la transmission de la vie, à la
capacité de mettre au monde et de faire grandir un être humain, et de
lui permettre de trouver sa place dans la société, dans une juste
relation aux autres.

C'est pourquoi l'Eglise catholique s'oppose au
projet de loi sur l'accès au mariage et à l'adoption pour les couples
homosexuels, qui a été présenté le 7 novembre 2012 au conseil des
ministres, et qui sera débattu au Parlement en janvier 2013. Mais en
s'opposant à ce projet, elle ne cherche pas à défendre «sa» vision
religieuse du mariage. Elle souhaite seulement servir la société
française, dans laquelle les chrétiens vivent en citoyens, se rappelant
que, selon Gaudium et Spes, l'institution du mariage est «en vue du bien
des époux, des enfants et de la société
» (n° 48).

Il s'agit donc
aujourd'hui d'alerter la société sur les enjeux et les risques d'un tel
projet de loi. Le Conseil «Famille et société» de la Conférence des
Evêques de France a publié fin septembre un document de réflexion
intitulé «Elargir le mariage aux personnes de même sexe ? Ouvrons le
débat». Ce document fait
le point sur la question, développe des arguments, et conclut en
appelant à chercher une solution «qui fasse droit à la demande de
reconnaissance des personnes homosexuelles sans pour autant porter
atteinte aux fondements anthropologiques de la société
». Car le
véritable enjeu, au-delà d'une réforme du droit matrimonial pour
satisfaire des revendications particularistes, c'est aussi, par
contrecoup, une profonde mutation concernant la filiation, l'identité de
la personne, le statut des époux, des parents et des enfants. Peut-on
construire durablement une société où chacun cherche d'abord à
satisfaire ses propres désirs, au mépris de l'intérêt commun ?
Le
cardinal Vingt-Trois, dans son discours d'ouverture de la dernière
Assemblée plénière des Evêques à Lourdes, affirmait que le prétendu
«mariage pour tous» n'est que le «mariage de quelques-uns imposé à tous.

De
nombreux fidèles se demandent quelle conduite tenir, devant
l'arbitraire de ce projet idéologique. Il faut assurément continuer de
rendre témoignage
à la Bonne Nouvelle du mariage selon le projet de
Dieu. Il importe que les disciples du Christ offrent sans concession
l'image du modèle familial
dont ils se recommandent, en matière de
fidélité et de natalité, de choix éducatifs et d'éveil à la foi, de
rapports entre les différentes générations
. Mais il importe également
qu'ils refusent toute parole ou comportement discriminatoire, et qu'il
manifestent, à l'égard des personnes qui vivent d'autres réalités ou
qui font d'autres choix, comme à l'égard de leurs proches, une plus
grande attention fraternelle.

D'autre part, sur une aussi grave question de société, il est nécessaire que les catholiques appellent
au débat public et y fassent entendre leur voix
. Peut-on se contenter
de dire : «c'est la promesse du candidat Hollande et l'élection de
celui-ci à la Présidence de la République vaut ratification par le
peuple français
», comme si voter pour un programme impliquait la pleine
acceptation de tous les éléments qui le composent ? Il serait indigne
d'un pays démocratique de faire passer si vite une loi qui déplace si
profondément les repères de toute la société, en l'absence de véritable
concertation
. Il est encore temps de saisir les parlementaires, les
maires et les élus locaux, les responsables d'associations familiales
.
D'autres moyens d'action, manifestations publiques notamment, sont
organisés par divers mouvements ou associations. Que les catholiques
prennent les initiatives qui leur semblent opportunes, individuellement
et collectivement. Que chacun cependant agisse avec discernement et
prudence, en évitant les pièges d'une récupération politique.

Par-dessus
tout, il convient que l'engagement des fidèles du Christ soit porté
dans la prière
. Nous approchons du temps de l'Avent, temps préparatoire à
Noél, fête de la naissance, fête de la vie donnée et reçue dans un
parfait consentement au projet de Dieu pour le salut du monde. Ce temps
sera marqué, dans notre diocèse, par une proposition significative.
Chaque vendredi de l'Avent, à commencer par la veille du 8 décembre, les
fidèles qui le souhaitent pourront se joindre à la veillée de prière et
de jeûne organisée pour la famille et pour la vie
, sous la
responsabilité du Service diocésain de la Pastorale familiale, et avec
la participation des différents mouvements et associations catholiques
que le Service diocésain sollicitera à cet effet. Cette proposition sera
diffusée auprès de toutes les paroisses du diocèse, qui recevront
prochainement un schéma de célébration, afin de pouvoir s'associer à ces
temps forts. La Veillée pour la vie, qui aura lieu à Limoges, en
l'église Saint-Pierre du Queyroix, le 7 janvier 2013
, au lendemain de
l'Epiphanie, montrera la détermination des fidèles du Christ à continuer
le combat spirituel au cours de la nouvelle année."

UMP : Fillon crée un groupe parlementaire dissident

François Fillon vient d'annoncer la création d'un nouveau groupe parlementaire, Rassemblement-UMP regroupant ses soutiens.
Ce nouveau groupe sera "dissous dès qu'un nouveau vote aura lieu", a dit le député de Paris.

120 parlementaires UMP rejoindraient ce groupe (pour le moment on compte 68 députés).

Au moment où s'ouvre la bataille parlementaire sur le mariage, cette division n'augure rien de bon.

L’UMP prouve que la dénaturation du mariage est un drame

G

Cardinal Barbarin : «Les chrétiens ont peur dans certains quartiers»

L’archevêque de Lyon et primat des Gaules, le cardinal Philippe Barbarin, est actuellement à Rome en visite Ad Limina. Le cardinal a dressé un constat sombre de la foi des catholiques français. Il assure

«qu’il y a trois fois plus de jeunes musulmans à la mosquée le vendredi que de catholiques à la messe le dimanche».

Et il a pointé la cathophobie qui commence à imprégner durablement notre société :

«Pourquoi notre société se déchaîne-t-elle contre les paroles d’un évêque» ?

«Les chrétiens ont peur dans certains quartiers».

«Un prêtre dans le métro s’est fait cracher dessus à cause de la petite croix qu’il portait».

Il est revenu sur la caricature provocatrice de Charlie Hebdo contre le cardinal André Vingt-Trois :

«On a bien vu qu’il était blessé. Politiquement il a bien fait de ne pas réagir du tout. Parce que cela leur aurait fait de la publicité. Voir ça dans nos rues était un scandale, une horreur, une honte. Pour la France, pas pour lui! Mais dans son silence il n’a pas aggravé la situation».

Mariage : l’Académie d’Éducation et d’Études Sociales réclame un entretien au Premier ministre

Jean-Didier Lecaillon, Professeur des Universités, président de l'Académie de l'Education et d'Etudes Sociales (AES), a écrit au Premier ministre :

"Créée en 1922, l’Académie d’Éducation et d’Études Sociales
a pour objet d’étudier les questions sociales dans un esprit conforme à
la tradition de l’humanisme chrétien ; de promouvoir les applications
des principes de l’enseignement social chrétien ; de communiquer ses
travaux à de nombreux responsables dans la cité. À ce titre il m’est
agréable de vous adresser ci-joint le volume d’Annales de ses travaux de
l’année 2010-2011 consacrés au thème "À la recherche d’une éthique universelle".

Le programme de l’année qui vient de s’achever, 2011-2012, était consacré à "La famille, un atout pour la société".
L’Académie ayant, il y a quelques années, étudié la question de la
différence des sexes, c’est vous dire que la définition du mariage ne
lui est pas indifférente et qu’elle croit pouvoir contribuer au débat
que le Président de la République a souhaité au sujet de l’ouverture
envisagée du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe.

À partir des travaux récents de l’AES la note jointe répond à
quelques-uns des arguments mis en avant pour justifier le projet de loi.
Nous pensons qu’ils sont de nature à éclairer utilement le débat
démocratique tout à fait indispensable qui devrait, à notre sens,
précéder l’examen éventuel du projet de loi par le Parlement.

Restant à votre disposition pour tout entretien que vous pourriez
souhaiter avec des membres de notre Académie, je vous prie de recevoir,
Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma haute considération."

Cette lettre date du 19 octobre. Depuis : rien.

Le CCNE a recommandé 6 fois un régime d’autorisation encadrée des recherches destructrices de l’embryon humain

Jean Claude Ameisen est le nouveau président du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE). Il déclare au Monde :

A"J'attache une grande importance à sa mission d'animation d'une réflexion éthique dans la société. Les avancées scientifiques et les questions éthiques qu'elles soulèvent sont souvent traitées par les médias dans un contexte d'urgence. Le rôle du CCNE est de prendre du recul, de dégager les enjeux, d'explorer et de présenter les différentes options qui permettront aux citoyens de s'approprier la réflexion et de s'exprimer à partir d'un "choix libre et informé". Un processus au coeur de la démarche éthique biomédicale, et essentiel à la vie démocratique.


La démarche éthique peut-elle se fonder exclusivement sur l'expertise biologique et médicale ?

Non. Le CCNE est indépendant et transdisciplinaire : quand le respect de la personne est en jeu, l'expertise biologique et médicale est indispensable mais n'est pas suffisante. Le CCNE est composé de 40 membres : des médecins et des biologistes, mais aussi des philosophes, des anthropologues, des sociologues, des juristes, des personnes venant de différents horizons, y compris quatre membres choisis pour leur appartenance aux grandes familles spirituelles et religieuses. […]

A six reprises entre 1984 et 2001, le CCNE a recommand̩ un r̩gime d'autorisation encadr̩e des recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires Рsans avoir ̩t̩ suivi par le l̩gislateur. N'est-ce pas perturbant ?

Lors des états généraux de 2009, le panel de citoyens avait fait la même recommandation. Le CCNE est une autorité indépendante consultative. Il ne peut, ni ne doit, se substituer aux choix du législateur et de la société. Le rôle principal du CCNE me semble être de faire ressortir la complexité des problèmes, leurs enjeux, les contradictions éventuelles, et de clarifier au mieux les possibilités de choix. C'est la démarche que nous avons suivie en 2010 dans notre réflexion sur les recherches sur l'embryon (avis n° 112). […]"

Force est de constater que le CCNE s'est trompé sur ce sujet. Le Pr Shinya Yamanaka, père de la reprogrammation cellulaire (iPS), qui lui a valu l’obtention du prix Nobel de Médecine 2012, surmonte les impasses éthiques et techniques propres à la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

Menace sur les enfants irlandais

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Il ne faut pas s'y tromper et il faut en prendre toute la mesure : si
l'Irlande d'aujourd'hui, qui a toujours et systématiquement, par la voix
de son peuple, rejeté l'avortement légal, paraît sur le point de
déclencher le processus législatif qui aboutira à autoriser la mise à
mort des tout-petits dans le sein de leur mère, c'est « l'Europe » qui
l'y aura poussée. L'Europe au sens large : l'Union européenne pousse
certes à la roue, mais en l'occurrence il s'agit du Conseil de l'Europe
et de son « bras » judiciaire, la Cour européenne des droits de l'homme.

C'est dans la foulée de l'affaire « A, B, C contre Irlande » (compte-rendu ici) que l'Irlande se voit sommée de modifier sa législation protectrice de la mère comme de l'enfant. L'arrêt
rendu en décembre 2010 n'avait pas affirmé que l'Irlande se devait de
rendre l'avortement accessible […]. Au
contraire : la Cour avait déclaré que « les restrictions litigieuses
poursuivaient le but légitime de protéger la morale, dont la défense du
droit à la vie de l'enfant à naître constitue un aspect en Irlande ». […] La Cour avait ajouté
qu'il appartenait à l'Irlande de « clarifier » les cas où l'avortement
pourrait être considéré comme légal. Cette condamnation par la bande a abouti à la demande par le
gouvernement irlandais d'un rapport d'experts chargé de dire si
l'avortement doit être légalisé
, au moins dans certains cas, en Irlande. […]

Le rapport vient d'être remis et, sans surprise – aux termes de fuites
dans la presse – il préconise la légalisation limitée de l'avortement
dans des établissements irlandais spécifiques en cas de « risque pour la
mère »
et demande qu'une procédure d'appel soit mise en place pour
celles qui se verraient refuser l'opération. […]"

Réforme du mariage : absurdité constitutionnelle

Lu ici :

"le profane en droit constitutionnel peut s'étonner qu'il faille une
réforme de la Constitution pour le vote des étrangers aux municipales,
mais qu'un simple passage devant le Parlement suffise quand il s'agit
des structures familiales
."

PLFSS et délivrance en secret de contraceptifs pour mineures : incitation à la débauche [Add]

TL'Assemblée nationale a décidé hier, sur proposition du gouvernement, que "la délivrance et la prise en charge de contraceptifs sont protégées par le secret pour les personnes mineures", aux termes d'un amendement en ce sens au projet de budget de la Sécurité sociale.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a en effet proposé de compléter la gratuité de la contraception pour les mineures, adoptée en première lecture, par cette "garantie de confidentialité". Le ministre souhaite ainsi contourner l'autorité parentale :

"Cet amendement est nécessaire afin que les jeunes filles puissent avoir recours à la contraception si elles le souhaitent sans que l'information qui serait faite à leurs parents sur ce point, notamment par les informations issues du remboursement par l'assurance maladie, ne pèse dans leur décision et vienne entraver leur volonté".

C'est ainsi l'Etat qui vient se substituer aux parents et incite les mineures à faire n'importe quoi de leur corps.

Addendum 22h10 : Lors de la discussion, seul le député UMP Dominique Tian s'y est opposé. Outre la gauche, il a du faire face à sa collègue de l'UMP Bérengère Poletti et à Yves Jégo, membre de l'UDI. La première a déclaré :

"je suis satisfaite de la proposition que vous faites ce soir. J’ai le
sentiment d’avoir été entendue par votre majorité et je regrette de ne
pas l’avoir été par l’ancienne majorité. Je suis très satisfaite de
cette avancée, comme de celle concernant l’IVG dont nous parlions il y a
un instant."

Quant à Yves Jégo :

"Je ne sais pas si l’avortement est toujours un drame.

M. Dominique Tian. En principe, oui.

M. Yves Jégo.
Sans doute. Mais je sais une chose, c’est que c’est toujours un droit.
Et il faut que l’on se batte pour les droits. Se battre en particulier
pour les droits des femmes et permettre le progrès est tout à l’honneur
de l’assemblée. Il était important que ce soit un homme qui le dise, en
tout cas au nom du groupe UDI."

Claude Levi-Strauss était-il homophobe ?

LCitation de l'anthropologue Claude Levi-Strauss, qui a
étudié les structures originaires de la vie en société par
l'observation des civilisations primitives :

"Les règles de la parenté et du mariage ne sont pas rendues
nécessaires par l'état de société. Elles sont l'état de société
lui-même, remaniant les relations biologiques et les sentiments
naturels
" (C. L̩vi-Strauss, Les structures ̩l̩mentaires de la parent̩ Р1949)

L’Entente Parlementaire demande à être reçue par François Hollande

Lu ici :

"L’Entente Parlementaire pour la Famille composée de plus de 200 parlementaires a envoyé aujourd’hui une Lettre ouverte au Président de la République
lui demandant de surseoir à l’examen du projet de loi ouvrant le
mariage aux couples de personnes de même sexe et d’engager un véritable
débat public avec les Français sur un sujet qui va même au-delà du
mariage homosexuel et de l’adoption puisque ce sont  les repères
fondamentaux de la nature humaine qui sont en jeu.

Elle lui demande, pour la deuxième fois,
de lui accorder un entretien, s’étonnant que des élus de la Nation ne
puissent être reçus par le Président de la République alors que des
associations minoritaires ont pu l’être dans la journée même suivant
leur demande
."

Par ailleurs, environ 250 juristes demandent à ce que le rapporteur du texte, le député Erwann Binet, reçoive également des juristes opposés à la dénaturation du mariage.

Vous êtes riches et vous ne le saviez pas

La France alloue 1,2 million d'euros à la coalition de l'opposition syrienne.

Des "pickpockets de la générosité", comme disait Gilbert Collard.

Concours de légendes !

Finalement, il n'y a que cela de vrai pour commenter cette actualité (avec une vieille photo) :

L
Laissez vos légendes en commentaire de ce post.

Débat sur le mariage le 29 novembre au Chesnay

C

28 novembre : conférence sur le mariage à Strasbourg

S

Sortir de l’homosexualité

Philippe Arino témoigne dans Famille chrétienne :

"Que faut-il faire pour sortir d’une homosexualité pratiquée ? Dix ans de psychanalyse, des sessions de guérison ?

Ça,
c’est l’artillerie lourde. Ce sont des pistes qui ne sont pas
mauvaises.
Ça fait partie de cette mise à distance du désir homosexuel ;
après ça dépend comment on l’a fait, avec quelle liberté. Je ne suis
pas sûr que celui qui pense qu’il va se débarrasser miraculeusement de
son homosexualité soit libre. Je doute qu’il y ait une vraie
démarche de réconciliation dans cette quête fiévreuse de la guérison. La
guérison part vraiment de la personne homosexuelle, de ce qui l’habite,
et puis de sa liberté. D’une certaine manière, je suis « guéri »
et Dieu me guérit tous les jours. Et Il n’a pas fini de le faire
. C’est
sur le comment que je n’ai pas de réponses toutes faites.

Dans le désir homosexuel, il pourrait y avoir une liberté mise à mal ? Un amour désincarné ?

Le désir homosexuel
apparaît dans des contextes humains où la liberté a été réduite. Ou
qu’il y a eu une absence d’incarnation, de personnalité. Dans des cas où
il n’y a pas eu de solidité au niveau de la personnalité, c’est-à-dire
des phases de l’adolescence où on est en panne d’identité. Mais
il y a un désir de se fuir soi-même, une panne d’identité, et puis
souvent un manque de liberté
et un manque de reconnaissance des
différences fondamentales de l’humanité, et notamment de la différence
des sexes. Les contextes humains de l’homosexualité marquent une
déshumanisation, qui n’est pas forcément violente parce qu’elle passe
par la magie des médias.

On entend la société et les médias dire « l’amour n’a pas de sexe », donc on vire la différence des sexes ; « l’amour n’a pas d’âge », on vire la différence des générations ; « l’amour n’a pas de frontières », on vire la différence des espaces. « L’amour n’a pas d’autre maître que la conscience individuelle, les émotions, la subjectivité et la sincérité », donc on vire la différence entre Créateur et créature… Et donc sous couvert de bonnes intentions, on quitte l’amour incarné.

C’est faux de dire que l’Église est homophobe ?

L’Église a tout compris de l’homosexualité. Vraiment ! Sans le savoir, ce sont les personnes homosexuelles qui lui donnent raison. Parce qu’elles associent comme dans la Bible l’homosexualité à une idolâtrie, à la violence. L’Église
catholique, en me reconnaissant en tant que personne avant tout, et en
ne me demandant pas de nier l’existence de mon désir homosexuel, mais au
contraire de le valoriser en le donnant pleinement à Dieu, m’a aimé dès
le départ tel que je suis, avec mes forces et mes failles. […]"

Vers deux groupes parlementaires à l’UMP ?

La commission des recours de l'UMP vient de proclamer la victoire de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP avec 952 voix d'avance sur François Fillon (lequel dénonce un coup de force).

Une partie des députés partisans de François Fillon exclut de rester dans le groupe UMP à l'Assemblée et de soutenir financièrement le parti.
Demain, à 09H30, l'ancien premier ministre réunit ses soutiens au Parlement, qui doivent décider s'ils restent dans les groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat.
Hasard du calendrier, chacun doit déclarer vendredi au plus tard quel est son parti politique de rattachement, de façon à ce que l'Etat puisse calculer son aide financière aux partis l'an prochain.

Mariage : le résultat dépend de la mobilisation du 13 janvier

Le sénateur des Bouches-du-Rhône, Bruno Gilles, répond à son tour aux courriers reçus :

G"Comme vous, je suis totalement opposé à une telle mascarade. Le mariage est réservé aux couples, constitués d’un homme et d’une femme, avec pour perspective une descendance. Il s’agit d’une institution et non pas d’un contrat. Il a pour corollaire la venue d’enfants. Avec l’institution du mariage, la société entend à la fois protéger l’altérité homme-femme et l’enfant qui peut en être issu.
Il ne peut y avoir d’égalité entre les couples hétérosexuels et les unions homosexuelles puisque ces dernières sont fondées sur la négation de l’altérité et par voie de conséquence sur l’impossible conception d’enfants
.

De plus l’enfant n’est pas un objet : il n’existe donc pas de « droit à l’enfant ». Il est en un sujet à part entière dont les droits, sont, eux, protégés par nos textes nationaux et des conventions internationales.
Depuis sa création, je fais partie de l’Entente parlementaire. Celle-ci aujourd’hui se mobilise autour du projet de loi afin de faire échouer les objectifs poursuivis : le mariage des homosexuels et l’adoption d’enfants… En liaison avec des associations militantes qui s’opposent au projet de loi, elle contribue à la sensibilisation de nos compatriotes et à leur mobilisation dans des manifestations. C’est ainsi que le 17 novembre dernier, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. J’ai participé avec d’autres élus au défilé organisé à Marseille et je me tiens prêt pour la manifestation nationale prévue en janvier (la date retenue devrait être le dimanche 13 janvier prochain). Cette mobilisation est très importante pour faire échouer le projet gouvernemental. Notre meilleur argument pour nous opposer au texte sera l’hostilité manifestée par les Français à ce projet. Nous ne sommes plus majoritaires ni à l’Assemblée nationale, ni au Sénat.
Vous pouvez compter sur mon opposition lors des débats parlementaires. Mais le résultat dépend également de la mobilisation d’un maximum de Français dans la manifestation prévue en janvier. J'en profite donc pour mettre chacun devant ses responsabilités et j'invite tous les opposants au projet de loi à bien noter cette mobilisation de janvier et à tout faire pour y participer."

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