Quand la gauche militait (militera ?) pour la pédophilie
Beaucoup de vrai dans cet article futuriste :
"Mardi 15 août 2028. La présidente Belkacem a tenu bon. Malgré
l’ignoble campagne des lobbys conservateurs et de l’extrême droite, la
loi sur la « dépénalisation citoyenne » de la pédophilie a été
votée par décret. L’immense manif du 10 mai dernie […] n’aura
donc servi à rien. Les relations d’un adulte avec un mineur de moins de
quinze ans ne relèveront plus du code pénal « si il y a consentement »
dit l’article 1er. Le lobby pédophile, dont les représentants était
reçus la semaine dernière à l’Élysée, attendait cette loi depuis si
longtemps !« Jadis, comme l’homosexualité, a rappelé la présidente, la
pédophilie fut considérée comme une maladie, comme une déviance. Une
minorité était discriminée dans l’ombre de la République, ce n’était
plus acceptable. »Dans les années 1970 et 1980 du siècle précédent, le tabou aurait pu
tomber, et il n’était pas rare à l’époque, de voir certaines
personnalités prôner « l’amour avec les enfants » sur les plateaux télé.Des romanciers, tel Gabriel Matzneff, des philosophes, tel Michel Foucault, prenaient la défense des pratiques sexuelles « périphériques » contre la « répression ». Un vent de liberté soufflait alors, dans le sillage de Mai 68 : dans le défunt quotidien Libération,
on pouvait lire des articles particulièrement audacieux dans lesquels
de courageux militants décrivaient avec faste leurs passions enfantines. « Ce furent des années de résistance héroïques, où nous sortions de la clandestinité » se remémore Simon, un ancien du FLIP (Front de Libération des Pédophiles, fondé en 1977). […]"
A l'exception du 1er paragraphe et de la citation qui suit, tout est authentique (pour rappel voir ici, ici).
Irlande : les évêques défendent le droit à la vie
5 évêques irlandais ont participé mardi à une veillée pour
la vie; Dans une conférence traduite par Jeanne Smits, ils ont déclaré :
"Une société qui croit que le droit à la vie est le plus fondamental
de tous les droits ne peut ignorer le fait que l’avortement est d’abord
et avant tout une question morale. En tant que société une responsabilité particulière nous incombe en
vue d’assurer le respect de ce droit au nom de ceux qui sont sans
défense, sans voix ou vulnérables. […]En
vertu de leur commune humanité la vie de la mère et celle de son enfant
à naître sont toutes les deux sacrées. Ils ont également droit à la
vie. L’Eglise catholique n’a jamais enseigné que la vie de l’enfant Ã
naître doit être préférée à celle d’une mère. Lorsqu’une femme enceinte
gravement malade a besoin de soins médicaux qui peuvent mettre en péril
la vie de son bébé, de tels soins sont moralement licites dès lors que
tout a été mis en œuvre pour sauver la vie et de la mère, et de
l’enfant.L’avortement, défini comme la destruction directe et volontaire d’un
bébé à naître, est gravement immoral en toutes circonstances. Cela est
différent des soins médicaux qui ne cherchent pas directement et
volontairement à mettre fin à la vie de l’enfant à naître. […]"
Des milliers d’élus contre la dénaturation du mariage
17 175 maires et adjoints ont signé l'appel pour l'enfance, contre la dénaturation du mariage.
207 parlementaires (130 députés et 77 sénateurs) ont rejoint l'Entente parlementaire.
Erwann Binet joue et se fait chahuter sur Twitter
Voici la conversation. C'est entre ces mains "expertes" que se trouve la réforme sur le mariage :
Allô Cécile Duflot ?
Tandis que cécile Duflot parle et éructe sur fond d'impuissance gouvernementale, l'Eglise agit en silence. Le diocèse de Fréjus-Toulon et la société Erilia ont inauguré hier la Résidence Providence (présentation pdf). La Résidence Providence, c’est
- une maison diocésaine au service de la solidarité et de la fraternité, composée de locaux associatifs d’entraide sociale de la diaconie diocésaine :
– l’accueil de jour, agréé boutique solidarité de la Fondation Abbé Pierre et géré par l’association Les amis de Jéricho, pour les personnes en grande difficulté,
– le centre départemental de l’Union Diaconale du Var (UDV), qui coordonne et anime un dispositif de lutte contre l’exclusion sociale dans le Var. - 59 logements collectifs aidés construits par Erilia dont 18 T2, 31 T3, 10 T4 répartis dans un souci de mixité sociale.
Cars pour la manifestation de Bordeaux du 8 décembre
Un car est organisé au départ de Bergerac :
- Départ à 11h Place du Foirail – Bergerac – Retour dès la fin de la manifestation.
- Prix aller-retour par personne : 12 Euros (prévoir son repas tiré du sac pour le midi)
- Réservation des places : appeler le 06 66 89 70 72
Un car est organisé au départ de Dax et de Mont-de-Marsan :
- Ã 11h00
- 10 € A/R par personne
- Préinscription obligatoire : [email protected]
- Lieu de RDV précisé à l’inscription
Un car est organisé au départ d’Angoulême
- Départ à 11h30 Place Carnot – Angoulême  (au pied de la statue). Retour dès la fin de la manifestation.
- Prix aller-retour par personne : 15 Euros (prévoir son repas tiré du sac pour le midi)
- Réservation des places : [email protected]
Un car est organisé au départ de Toulouse
- 8h30 de plusieurs points de la ville (Gare
routière, métro Auchan, Couvent des dominicains) et l’heure du retour
est fixée à 18h30 au départ de Bordeaux. - Contact : lamanifpourtous.toulouse@gmail.com
Un car est organisé au départ du Tarn et Garonne
- Contact :Â Agathe Brunet, [email protected]
Un car est organisé au départ de l’Ariège
- Contact : Yann de Kérimel, [email protected]
Un car est organisé au départ de l’Aude
- Contact :Â Mme Merle, [email protected]
Un car est organisé au départ du Tarn
- Contact : Béatrice Parmentier, [email protected]
Un car est organisé au départ des Hautes Pyrénées
- Contact : Nicolas Dargegen, [email protected]
Un car est organisé au départ du Gers
- Contact :Â Monsieur Jean-Pierre Demoures [email protected]
Un car est organisé au départ du Lot et Garonne
- Contact :Â Christophe et Adeline de HAUTEFEUILLE 05.53.95.18.17Â Â [email protected]
Un covoiturageest organisé au départ de La Rochelle
- Contact : [email protected]
Mobiliser son maire sur le mariage
Le
Collectif Catholiques en campagne met à votre
diposition un outil encore plus ergonomique et efficace pour sensibiliser votre maire aux conséquences du « mariage pour tous ».
Habitat et humanisme interpelle Cécile Duflot
Voici la réponse du Père Bernard Devert, président de Habitat et Humanisme, au ministre du Logement :
"Que
d’appels lancés pour sortir des crises qui affectent depuis longtemps
et durement ceux qui sont en recherche d’un toit.
Ce drame nous résiste, le verbe l’emportant sur les actes pour ne
point suffisamment consentir au fait que le déni de toit est d’abord
celui de l’autre.
Ces appels alors ne traduisent qu’une agitation devant un mal endémique, traité dans le cadre d’un palliatif social.
Cécile
Duflot, dans sa recherche légitime d’un « choc de solidarité », en
appelle à l’Eglise. Peut-elle penser
sérieusement que les croyants ne sont pas au rendez-vous d’une telle
exigence. Si l’Eglise n’a pas le « monopole du cœur », elle demeure
monopolisée par le Royaume qui est celui du
cœur.Que
de lieux de cultes, cet hiver, s’ouvriront une nouvelle fois pour ceux
qui n’ont pas de toit. Que de Communautés
religieuses donnent une place à ceux qui ne l’ont point. Que
d’associations confessionnelles ou non sont engagées chaque jour pour
contenir un drame à défaut de pouvoir malheureusement
l’éradiquer.Puisse Cécile Duflot, comme Ministre, entendre l’appel demandant que le logement très social soit enfin érigé comme une
grande cause nationale. Pourquoi cet appel n’est-il pas entendu alors qu’il émane de bien des horizons ? L’heure est celle d’arbitrages au sein du Gouvernement et plus particulièrement du Ministère du logement pour que soit
donnée une priorité absolue à la résorption du mal logement.
Est-il utopique de flécher drastiquement le financement vers la construction et la réhabilitation de logements pour ceux
qui n’en ont point ?
L’épargne solidaire, mieux encouragée, permettrait d’offrir ces financements qui manquent. Elle représente actuellement
1/1 000 de l’épargne circulante. Donnons-nous comme objectif 1/100. À
l’instar de l’épargne salariale qui a «boosté» le financement des
opérations sociales, le support ‘assurance vie’, dont
l’encours est de 1 500 milliards €, devrait être appelé à participer
à l’économie solidaire. Une fraction de 3% de cet actif, investie dans
le logement, changerait singulièrement
la donne.Cet appel à une mobilisation de la solidarité, loin de diviser, susciterait un engagement rassemblant la Nation meurtrie
par le fait que des hommes et des femmes mais, ô infamie, des enfants sont aussi condamnés à la rue. Qui signera cet appel pour une économie plus humanisée ?"
L’homme est appelé à « l’obéissance de la foi », à une véritable conversion
Lors de l'audience, le Saint-Père a cité la
prière de Paul contenue dans son épître aux Ephésiens, qui révèle le
projet de Dieu pour l'humanité. Elle nous encourage à vivre
l'avent dans le contexte de l'Année de la foi, avec bienveillance et
joie. Saint Paul reconnaît
"l'action de Dieu dans l'histoire du salut,
dont le sommet est constitué par l'incarnation, la mort et la
résurrection de Jésus. Il admire que Dieu nous ait choisi en son Fils
dès avant la création du monde pour être ses enfants adoptifs… La
bienveillance divine, le dessein d'amour de Dieu comme l'appelle Paul,
constitue le mystère de la volonté divine caché puis manifesté par
le Christ et son oeuvre. Cette initiative de Dieu, qui précède toute
réponse humaine, est un don gratuit de l'amour dont il nous entoure et
par lequel il nous transforme"."Dans le grand projet de la création
et de l'histoire, le Christ se dresse au coeur du monde. Il en est
l'axe et attire tout à lui pour…conduire le monde à la plénitude
voulue par Dieu"."Il n'a pas simplement communiqué un ensemble de
vérités mais s'est totalement offert à nous en s'incarnant… Cette
communion dans le Christ par l'action de l'Esprit, offerte par le Père
à tous les hommes au moyen de la Révélation, ne se superpose pas à notre
humanité mais est l'accomplissement de nos aspirations, de notre désir
d'infini et de plénitude. Présente au plus profond de notre être, elle
nous ouvre à un bonheur éternel et non fugace… La foi est ainsi la
réponse de l'homme à la révélation divine, du Dieu qui révèle son
dessein bienveillant envers une humanité…qui se laisse conquérir par
la vérité qu'est Dieu, une vérité qui est l'amour… Ceci porte l'homme Ã
un changement total de perception de la réalité, car il s'agit
d'une…véritable conversion, d'un changement de mentalité. En se
révélant dans le Christ, Dieu nous a fait connaître un projet qui nous
attire à lui, qui soutient le
sens de notre existence. Il est le rocher qui offre la stabilité"."Il nous demande de devenir,
nous aussi, des signes de son action dans le monde. Par notre foi,
notre espérance et notre charité, Dieu veut sans cesse faire resplendir
sa lumière dans la nuit".
Censure de “Complément d’Enquête” : Hervé Mariton interpelle le ministre
Aujourd'hui, lors de la séance de questions au gouvernement, c'est le député UMP Hervé Mariton qui a interpellé le gouvernement sur la dénaturation du mariage :
"Ma question s’adresse à Mme Filippetti, ministre de la culture. Jeudi dernier, lors d’un débat organisé par France Télévisions, un
sénateur maire socialiste de Paris a fait le choix de couper le courant
pendant l’intervention d’une personne défavorable au projet de loi sur
le mariage et l’adoption pour les personnes du même sexe. Cet acte inqualifiable m’amène à vous demander quel message vous
comptez adresser aux journalistes, à France Télévisions, aux
téléspectateurs et aux Français. […] Madame le ministre, vous êtes aussi une ministre socialiste. Lorsqu’un
parlementaire socialiste a un comportement de ce type, nous aimerions
savoir si c’est votre vision, à vous aussi, de la dignité du débat. Nous, parlementaires UMP, organisons sur le terrain des réunions
publiques pluralistes. Nous participons aussi, c’est notre droit, notre
devoir, Ã des manifestations. Ce
fut le cas le 17 novembre, ce sera le cas le 13 janvier, et nous sommes
toujours attentifs au respect des personnes et à la liberté de choix de
chacun. […] Si la position de notre groupe y est très majoritaire, celui-ci
reconnaît aussi la liberté de vote de chacun de ses membres, ce que
malheureusement vous ne faites pas. Est-ce là votre vision de la dignité
du débat ? Enfin, le 15 octobre dernier, plus de 200 parlementaires ont adressé un courrier au Président de la République…M. le président : Merci ! La parole est à Mme la ministre de la culture et de la communication.
Mme Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, ose parler de débat parlementaire sur ce sujet :
"Monsieur le président, monsieur le député Mariton, la liberté
d’expression est une valeur fondamentale de la République et je la
défends. Elle a évidemment cours sur l’ensemble des chaînes du service
public. Il est donc regrettable qu’un débat sur un sujet de société
important ait pu être perturbé par une interruption intempestive. Néanmoins, ce débat démocratique, légitime, porte sur le sujet majeur
de l’égalité, en l’occurrence dans l’accès au mariage pour des gens qui
s’aiment. […]Ce débat a été
organisé par le Gouvernement, y compris au sein de cette assemblée où
sont conduites des auditions, entre autres de représentants des cultes. Chacun peut s’y faire entendre et faire connaître ses positions. C’est
cela, l’organisation d’un débat démocratique. Ce débat a par ailleurs
déjà eu lieu pendant la campagne présidentielle.Plusieurs députés du groupe UMP : Non ! Non !
Mme Aurélie Filippetti, ministre : Défendre l’égalité dans le droit au mariage pour les personnes de même sexe est un engagement fort du président Hollande.
M. Claude Goasguen : Ce n’est pas une réponse !
Mme Aurélie Filippetti, ministre. En conclusion, la
liberté d’expression est en effet une valeur fondamentale et nous
garantissons l’expression des différentes sensibilités, y compris des
oppositions au projet de loi que nous portons. Mais nous demandons aussi
le respect des positions de la majorité et des associations qui se
battent pour une forme d’égalité importante, l’égalité dans le droit au
mariage."
Auditions du 6 décembre : il n’y en a que pour le lobby LGBT
Jeudi 6 décembre, le rapporteur du projet de loi
ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe auditionne des
représentants d'associations dont le nombre de membres est ridicule :
- 14h : Interassociative inter-LGBT ;
- 15h : Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens (APGL) ;
- 16h30 : Association des Familles Homoparentales (ADFH) ;
- 17h15 : les enfants d'Arc en Ciel.
Ces associations ne représentent quasiment personne. A côté de cela, les associations familiales qui comptent des dizaines de milliers d'adhérents ne sont pas auditionnées en séance publique !
Le coup de menton de Cécile Duflot contre la liberté religieuse
C'est l'analyse d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :
"C’est le nouveau coup de menton gouvernemental. Après la
nationalisation du site de Florange, annoncée haut et fort puis
abandonnée, c’est désormais l’injonction faite à l’Église d’aider Ã
l’hébergement d’urgence des sans-abri. […] Cette
interpellation péremptoire, et médiatisée, laisse pour le moins
perplexe. Le ministre oublierait-elle que l’Église possède en matière
d’œuvres sociales une expérience irremplaçable ? […] Et pourquoi la
proposition ministérielle n’inclut-elle pas les administrations
publiques, à l’instar des dispendieux Âbâtiments des conseils
régionaux ?On chercherait ainsi en vain la cohérence dans la
conception gouvernementale en matière de relations avec l’Église. D’un
côté, on lui enjoint de loger les plus démunis, mais de l’autre, sa
légitimité est contestée quand il s’agit du « mariage » homosexuel. […]C’est
pourquoi, dans ce différend avec le gouvernement, c’est finalement la
liberté religieuse qui est en jeu, c’est-à -dire la liberté de répondre, Ã
travers les œuvres caritatives, à une vision de l’homme qui ne soit pas
uniquement matérialiste."
Mariage : simulacre de débat et simulacre d’auditions
Philippe Gosselin, député-maire (UMP) de la Manche, porte-parole de l’Entente parlementaire pour la famille, déclare dans Famille chrétienne :
"Nous assistons à un simulacre de débat. Les auditions ont pour but
d’habiller ce qu’on veut nous faire accepter. Elles sont à charge, et
non pas à décharge. Si beaucoup de monde semble entendu, la plupart des
personnes ou associations choisies pour être auditionnées vont dans le
même sens. Le gouvernement assure qu’il respecte l’équité, mais en fait,
c’est comme si dans un pâté au cheval et à l’alouette, on mettait un
cheval et une alouette… C’était flagrant pour les juristes : auditionnés
le 22 novembre, ils ne comprenaient aucun opposant au projet, alors que
beaucoup font de graves objections au projet de loi. Autre exemple,
malgré les 17 000 signatures qu’il a rassemblées, le Collectif des
maires pour l’enfance ne sera pas plus auditionné que les AFC ou
Alliance VITA. D’autres associations, qui contestent le projet, sont
reçues en privé, dans un bureau, mais pas en commission publique. Pas
d’échange, pas d’impact. Cela évite de poser les questions qui
dérangent.Pourquoi aussi peu de députés opposés au projet dans la salle ?
La
commission des lois n’est pas le cadre le plus propice à un grand débat
parlementaire sur une telle question de société. Il fallait au minimum
une commission spéciale, qui puisse concerner l’ensemble des députés.
Cela a été refusé par la majorité. Le choix du jeudi pour mener les
auditions pénalise aussi beaucoup de parlementaires. Ceux-ci ont en
effet – et la majorité ne l’ignore pas – des engagements dans leur
circonscription en fin de semaine. D’ordinaire, les commissions se
réunissent plutôt en début de semaine, le mardi ou le mercredi. C’est
vrai aussi que, quand vous avez le sentiment que le débat est pipé, ce
n’est pas très motivant. Le choix d’Erwann Binet n’est pas anodin :
avant même d’être nommé rapporteur, il a cosigné une tribune dans Libération
réclamant la légalisation de la PMA pour les couples homosexuels. […]"
Hyacinthe-Marie Houard, prêtre, fondateur de l’Ircom, RIP
L’abbé Hyacinthe-Marie Houard a été rappelé à Dieu mardi 4 décembre à l’âge de 85 ans. Son parcours est à lire ici. Communiqué de l'IRCOM (Angers):
"Secrétaire Général de l’Université Catholique de l’Ouest de 1965 à 1980,
il a fondé l’Ircom en 1984 puis l’Institut Albert le Grand en 1993.
Fervent défenseur de la liberté de l’enseignement, il fut également un
guide pour de nombreux jeunes à travers le scoutisme. Il a reçu en 2005
les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.
Demeurons dans l’espérance qui a orienté toute sa vie au service de la jeunesse.
Merci pour tout Monsieur l’Abbé !
"
La manifestation du 13 Janvier doit transcender les calculs politiques
De Christian Vanneste :
"Le 13 Janvier doit rassembler tous ceux qui, au-delà de leurs
convictions politiques, de leurs croyances religieuses ou de leur
manières de vivre font preuve de réflexion et de bon sens. Le 13 Janvier
le plus grand nombre possible de Françaises et de Français doivent dire
leur opposition au mariage entre personnes de même sexe et à l’adoption
par des « couples » ainsi constitués. Ils doivent le faire d’abord au
nom de la démocratie, puisqu’un gouvernement veut imposer aux Français
une loi qui touche aux fondements de l’Anthropologie, aux valeurs
spirituelles et morales d’une grande partie de la Nation, et aux
principes même de notre Code Civil, sans consulter le Peuple, par
référendum, ni même organiser un débat public digne d’une telle
révolution, à la manière de Etats Généraux qui ont précédé le vote de la
Loi de Bioéthique. Une majorité parlementaire n’a pas la légitimité
nécessaire pour agir de la sorte en s’appuyant sur l’argument hypocrite
de la présence du mariage homosexuel parmi les propositions de F.
Hollande. Chacun sait que le choix des présidentielles a été fondé de
manière globale sur une volonté d’alternance quasi générale en Europe,
en raison de la situation économique et de la montée du chômage, et non
sur l’attraction suscitée par des réformes sociétales inopportunes et
dangereuses. […] Les appels lancés par l’UMP ne doivent pas
faire oublier la série des avantages, fiscaux notamment, consentis par
elle au PACS qu’elle avait prétendu combattre, les voix discordantes
dans ses rangs, et l’invraisemblable présence en son sein d’un mouvement
communautariste et revendicatif de la cause homosexuelle, et favorable
au « mariage », Gaylib !
Non, la manifestation du 13 Janvier doit transcender les calculs
politiques à court terme pour contester un projet néfaste, non seulement
au nom de la Volonté Générale qui n’aura pas été consultée, mais au nom
du Bien Commun, de l’Intérêt Général, et de l’Intérêt Supérieur des
Enfants. L’intérêt général doit inspirer cette idée de bon sens que la
satisfaction du désir d’un petit nombre d’individus ne doit pas mettre
en péril l’équilibre et la pérennité de la société entière, sous
prétexte que cette minorité a déjà installé le fait du délit comme un
défi à la loi. ON NE BÂTIT PAS UNE PYRAMIDE SUR SA POINTE. Le faire ruine
la cohérence même de la société et de son fonctionnement. On observera
que c’est le même raisonnement qui est employé pour la légalisation de
certains stupéfiants. […]
Bilan positif du 1er colloque pour la vie à Biarritz
Monseigneur Aillet a fait le bilan du premier colloque pour la Vie qui s'est tenu vendredi
et samedi dernier, à Biarritz. Un bilan jugé très positif même si le traitement de l'événement par les médias laisse Ã
désirer.



« Après un tel succès, comment voulez vous qu'on ne réitère pas l'expérience dans les années à venir ? » 

«Sur les 800 participants à ce colloque, je retiens qu'ils étaient de tous les âges. Si l'assemblée bien entendu, était composée d'une bonne partie de personnes entrées dans l'âge mûr, j'ai
noté une forte participation de jeunes, de tous horizons et de toute
formation, notamment des jeunes étudiants dans le secteur médical et
dont beaucoup sont repartis avec des résolutions pratiques pour
promouvoir la dignité de la personne humaine. »
Monseigneur Aillet qui a voulu rappeler le caractère international de
ce colloque, a notamment parlé des intervenants. Des ecclésiastiques
pour la plupart mais aussi des laïcs. « Quand on cherche à protéger ou sauver la vie humaine, on ne peut être qu'en admiration, quelque soit l'état de la vie ». 

Sur la manifestation, l'évêque avoue
n'avoir gardé aucune rancune quant aux choses «fort peu sympathiques» qui ont été dites à son endroit.
«
Nous avons prié samedi soir pour ceux qui ne sont pas d'accord avec
nous. Et si c'est leur droit le plus strict, qu'ils acceptent que nous
fassions de même.»
« Nous avons eu le sentiment que la presse a préféré traiter de la
manifestation, extérieure au colloque, à ce qui s'est dit dans le
colloque. Se concentrer davantage sur les remous, que dans la
construction, l'éclairage.
 »

Selon la communication de l'évêché, la manifestation a rassemblé 280 personnes, 300 au grand maximum (photos à l'appui), alors que les chiffres officiels du ministère de l'intérieur étaient de 900. 
Bernard Antony y était, il raconte.
Lors de ce colloque, Grégor Puppink a déclaré que nous devons de toute urgence
« renoncer à plaire au monde, refuser
l’esprit du monde, briser le consensus ; préférer l’hostilité Ã
l’incompréhension ; préférer être compris et rejeté qu’incompris et
toléré ».
L’UMP met en place un “comité de pilotage” pour la manifestation du 13 janvier
Jean-François Copé a déclaré :
"Je lance à compter de cette semaine un groupe de pilotage pour préparer la mobilisation de l'UMP [pour] contribuer à préparer, pour la part qui est la sienne, à la
manifestation du 13 janvier contre le projet de loi du mariage et de
l'adoption homosexuelle. C'est un sujet sur lequel l'UMP a des débats [mais elle] est très choquée par la manière très abrupte avec laquelle le gouvernement impose sans aucune discussion ses vues. Ce sujet est très grave [il] concerne en réalité la cohésion de notre société".
Le
13 janvier "est pour moi un rendez-vous populaire majeur". Le
député-maire de Meaux appellera les Françaises et les Français Ã
participer et "les militants et sympathisants de l'UMP a être
des acteurs clefs pour le succès de cette manifestation".
Recherche sur l’embryon : le vote criminel du Sénat
Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France, déclare :
"Le Sénat a adopté hier soir une proposition de loi visant à mettre en place un régime d’autorisation sur la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Or, l’article 46 de la loi de bioéthique de 2011 prévoit que : « Tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé doit être précédé d’un débat public sous forme d’états généraux ». Mgr d’Ornellas, qui a animé au nom de l’Eglise en France le dialogue de la qualité que l’on sait, préparant cette loi de 2011, s’exprime dans le communiqué ci-joint au nom de la Conférence des Evêques de France."
Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes, écrit :
"« Vous voulez protéger la vie dans des conditions qui nous paraissent contraires à l’essence même de la vie. » En prononçant cette phrase, le sénateur Jacques Mézard, (qui veut l’autorisation légale de la recherche sur l’embryon humain) a pourtant exprimé la gravité de l’enjeu de la proposition de loi adoptée dans la nuit par le Sénat.
La vie de l’embryon humain mérite-t-elle d’être protégée ? Oui ou non ? Le Sénat a répondu par la négative. Conscient qu’il s’agit d’une « transgression anthropologique », il a pourtant voté l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, par principe et non plus seulement par exception. Le motif invoqué est hasardeux : le retard de la France en matière de recherche scientifique. Est-il vrai que le progrès de la recherche française dépende de cette autorisation ?
L’embryon humain a le droit d’être protégé. L’Europe demande que sa protection soit assurée le mieux possible. Notre droit français actuel s’honore en maintenant, sans ignorer les situations difficiles, le respect de l’être humain « dès le commencement de sa vie ». La France peut être fière de ce respect. Souhaitons qu’elle garde cette fierté !
Le Sénat a remis en cause ce respect. Cela est choquant. Et un tel changement est opéré sans même qu’un véritable débat ait eu lieu. La loi de bioéthique promulguée en juillet 2011 exige pourtant ce débat. Le Sénat ne l’a pas jugé utile. Pourquoi avoir peur du débat qui fait appel au vaste panorama de la philosophie et de la science ? L’Allemagne maintient l’interdiction de recherche sur l’embryon humain. Faudra-t-il que ce soit l’Allemagne qui soit en avance dans le respect dû à l’être humain ?
Le vote du Sénat est d’autant plus choquant que, dans les tests pour les nouveaux médicaments, la communauté scientifique internationale privilégie désormais les cellules souches reprogrammées découvertes par les Nobels Gurdon et Yamanaka. Comme l’a écrit le neurobiologiste Alain Privat, l’adoption d’une disposition autorisant par principe l’expérimentation sur les embryons humains « enverrait au monde un message de négation de l'éthique et d'anachronisme scientifique »."