Blogs

Le Conseil de l’Europe fait pression sur l’Irlande pour légaliser l’avortement

Le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, compétent pour vérifier
l'exécution des décisions de la Cour européenne des droits de l'homme, a
choisi la Journée internationale des droits de l'homme
, le 10 décembre,
pour publier une déclaration demandant à l'Irlande de légaliser l'avortement.

Les partis politiques en crise face au populisme

Au cours d'un débat sur Atlantico concernant le populisme, Guillaume Bernard déclare :

"Les partis
politiques de gouvernement sont confrontés à une double crise. D’une
part, il peut y avoir une distorsion entre leur discours électoral et la
politique qu’ils mènent une fois arrivés au pouvoir : les électeurs
peuvent se sentir floués et se tourner vers des partis plus extrêmes.
D’autre part, l’Europe et le monde connaissent depuis plusieurs
années des bouleversements profonds : effondrement du régime soviétique,
attentats du 11-septembre, crise financière, etc. Cela a provoqué une
transformation (une perte pour certains) des repères partisans.
Pendant longtemps, c’est de la gauche que venait la poussée
idéologique. Désormais, c’est par la droite qu’apparaissent les
nouvelles idées et organisations. C’est ce que j’appelle le « mouvement
dextrogyre Â»
.

[…] D’un côté, l’Union européenne est une organisation
internationale reposant sur de l’interétatique, de l’autre, elle
fonctionne, en interne, comme un État fédéral
(étant 
d’ailleurs entendu qu’il existe plusieurs formes de fédéralisme). Or, si
l’exécutif européen (la Commission) domine (par exemple dans
l’initiative normative), il ne faudrait pas oublier que la décision
finale est laissée au pouvoir législatif, c’est-à-dire, essentiellement,
au Conseil de l’Union. Si l’Europe a du pouvoir, c’est parce que les
États le lui ont confié (ou abandonné). En outre, il est certain que cette
procédure décisionnelle où ce sont les exécutifs nationaux qui sont le
législatif européen (pouvoir qu’il partage avec le Parlement) est peu
lisible pour les opinions publiques et contribue, notamment, à
l’abstention lors des élections européennes.

[…] Il est certain que les mouvements populistes, dans leur démarche de dénonciation des élites « corrompues Â», se font le parangon de la démocratie directe. Plusieurs
éléments démontrent que les élites politiques se coupent dangereusement
des citoyens : il n’a pas vraiment été tenu compte du rejet (en France
et aux Pays-Bas) du traité établissement une constitution pour l’Europe,
il a été demandé aux Irlandais de revoter, à propos du traité de
Lisbonne, lorsqu’ils l’avaient d’abord rejeté, etc
. De manière
plus générale, alors que les nouvelles technologies permettraient de
consulter régulièrement les électeurs, le mandat représentatif des élus
(qui aboutit au principe selon lequel les promesses électorales
n’engagent que ceux qui y croient) risque de devenir le symbole d’une
fracture idéologique et sociale."

La dénaturation du mariage ouvre la voie aux mères porteuses

Fidèles à leur tactique "nous ferons un pas en avant mais jamais deux", qui les a vu promettre, la main sur le coeur, lors des débats du Pacs, que jamais ils n'accepteront le mariage ni l'adoption pour les homosexuels, avant de se dédire, une fois la loi votée, un collectif de féministes (Osez le féminisme !, Planning familial, Yvette Roudy…) vient promettre dans Le Monde que jamais les mères porteuses ne seront légalisées.

Il est donc fortement permis de croire l'inverse, malgré ce genre de phrases, facilement balayées par les revendications gauchistes :

"La GPA donne la possibilité aux hommes de disposer du corps des
femmes pour satisfaire un "droit à l'enfant" que nous récusons. Parce
que la demande fait l'offre, la GPA est aussi une question économique,
au centre de toutes les inégalités : domination des hommes sur les
femmes, des riches sur les pauvres, des pays du Nord sur les pays du
Sud. Comment un gouvernement progressiste pourrait-il cautionner la
création d'un marché des ventres au nom d'un "droit à l'enfant" qui
n'existe pas et qui ne doit pas exister ?"

La procréation médicalement assistée, que demandent ces même gauchistes pour les lesbiennes, est déjà un "droit à l'enfant".

Noël nous est offert plus que jamais comme un temps de vérité sur la famille

La Direction Diocésaine de l’enseignement catholique de l’Aisne a écrit un message de Noël aux parents d'élèves. Le voici :

E"Alors que les jours se raccourcissent et que le froid semble figer les paysages, le temps de Noël est
toujours l’occasion de redécouvrir la douceur et la chaleur du foyer. Depuis le XIII° siècle, grâce à
Saint François d’Assise, celui-ci est tellement bien représenté par la petite crèche de Bethléem où
l’enfant Jésus nous tend les bras entouré de Marie et de Joseph, qu’il est souvent objet de
méditation.

En ces moments difficiles, où tant de foyers sont directement touchés par la crise économique alors
que la société est traversée de débats et de divisions sur le mariage, Noël nous est offert plus que
jamais comme un temps de paix, un temps de vérité
.
Cet enfant nouveau-né qui nous tend les bras n’a que sa vie nouvelle pour acquis, et chacun de nous
peut se reconnaitre dans ce Dieu qui prend chair dans ce bébé : que nous soyons enfant ou adulte,
homme ou femme, quelle que soit notre orientation sexuelle, quel que soit notre parcours, notre
espérance, nos blessures et nos réussites, nos pauvretés et nos richesses, nous pouvons tous nous
identifier à ce bébé, car il se montre tel que nous avons tous été.

Pour entrer dans l’histoire et la vie des hommes, Dieu qui endosse la fragilité de ce tout petit enfant,
a choisi d’être entouré dans la pauvreté de la crèche par un papa et une maman
. Ce sont eux, dans
leur complémentarité et leur altérité qui l’aideront à grandir en « taille et en sagesse sous le regard
de Dieu et des hommes » nous dit Saint Luc
. C’est ce besoin d’altérité et de complémentarité qui
nous a tous permis de grandir, même quand cette croissance s’est construite dans la difficulté du
manque de l’un de nos parents. C’est dans ce modèle familial, même quand les aléas de la vie parfois
nous en éloignent, que la conscience de la parité humaine se construit
.
Dans la pauvreté de la crèche, Marie et Joseph entourant de soins et d’affection le nouveau-né, nous
rappellent que dans le dépouillement, toute précarité se fait plus fragile et nécessite une attention
accrue aux plus petits. Ils nous rappellent que la famille est la première cellule où se vit la solidarité,
où s’apprend l’attention à l’autre
.

Chaque membre de l’équipe de la Direction Diocésaine souhaite à chacune des familles de
l’Enseignement Catholique de l’Aisne un joyeux Noël. Ils ne veulent pas vivre cette méditation
comme un voeu pieux sans lendemain : selon leurs charismes, ils s’engageront cette année dans
Diaconia 2013 pour qu’aucun enfant ne puisse être exclu de nos écoles pour des raisons financières,
et, dans le respect de la conscience de chacun, beaucoup d’entre eux seront présents le 13 janvier
prochain à Paris pour défendre l’institution du mariage
, gages de leur attachement aux valeurs
évangéliques qui fondent nos projets."

Le MRAP veut obtenir la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen

La France a demandé la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, député au Parlement européen, à la suite de l'enquête du parquet de Lyon pour "incitation à la haine raciale" sur une plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).
L'enquête vise les propos qu'elle avait tenus en décembre 2010 lors du congrès du FN, mettant en parallèle l'immigration et l'Occupation :

"Je suis désolée mais, pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler pour le coup. C'est une occupation de pans de territoire. Certes, il n'y a pas de blindés, pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants."

13 décembre : conférence sur le mariage à Joinville-le-Pont (94)

J

L’Afrique, nouveau poumon de l’Eglise

Sandro Magister montre combien Benoît XVI compte sur le continent africain, actuellement le plus dynamique du point de vue de l'expansion de l’Église et du
christianisme en général, celui où les vocations sont les plus
nombreuses en termes de pourcentages :

"d’année en année, le pontificat de Joseph Ratzinger se montre de plus en plus attentif à ce qui se passe sur le continent noir."

Dénaturation du mariage : le PS y croit-il encore ?

De Guillaume Tabard dans Les Echos :

"Le PS a lancé hier une pétition en faveur du mariage pour tous. Est-ce un signe d’inquiétude ou de mobilisation de la part du parti au pouvoir ? Cette pétition, tardive, et la participation à la manifestation
organisée par l’association LGBT – lesbiennnes, gays, bi et transsexuels
– dimanche à Paris traduisent une réelle inquiétude de la gauche, qui
constate un glissement progressif de l’opinion.
[…] Dans un sondage OpinionWay publié par Métro, le mariage pour tous
arrive en tête – devant la hausse de la TVA ! – dans la liste des
mesures que le gouvernement ne devrait pas mettre en Å“uvre.
[…] Il y a une dynamique
du côté des opposants alors que, à gauche, depuis un mois, on a surtout
retenu l’embarras de François Hollande qui l’a conduit au cafouillage sur la « liberté de conscience Â» des maires,
la virulence des parlementaires qui ont auditionné les responsables
religieux, ou encore le doute et les réserves de plusieurs élus
socialistes.
[…]

Par ces initiatives, le PS peut-il reprendre la main sur cette
question du mariage homosexuel ? Le gouvernement a toujours une majorité
confortable à l’Assemblée et au Sénat pour faire voter son texte. Mais
s’il est tranquille au Parlement, il prend des risques sur le terrain de
la mobilisation citoyenne.

Il prend d’abord le risque de la comparaison. Après les 100.000
personnes à Paris et autant en province en novembre et samedi dernier,
et avant la grande manifestation nationale des opposants au mariage gay,
le dimanche 13 janvier à Paris, combien seront-ils ce dimanche à
défiler pour le mariage pour tous ? On le sait, il est toujours plus facile de faire descendre dans la rue contre un texte que pour ce texte.

Il prend ensuite le risque de la politisation. Il sera désormais plus
dur à la gauche de dénoncer la collusion entre les partis de droite et
les associations familiales à partir du moment où le PS, les Verts et
tous les partis de gauche font la même chose avec l’inter-LGBT.

Il prend, enfin, le risque de la radicalisation. Beaucoup de
dirigeants de la droite étaient au départ prudents, réticents ou mal à
l’aise à critiquer le projet. On a vu leur détermination indexée sur la
mobilisation des opposants au mariage. Plus le débat se politise, et
plus il va se transformer en confrontation classique gauche-droite dans
un contexte où la majorité est en difficulté dans l’opinion. Et plus il
sera difficile à François Hollande de prétendre apaiser la société. Dans
le Figaro, Jean-Christophe Cambadelis donne le coup pied de l’âne à Harlem
Désir
en disant à propos du mariage : « Il faut rassembler plutôt que
cliver. Je veux croire que la pétition va dans ce sens
 Â». Autant dire
qu’il n’y croit pas
."

Profanation d’une chapelle à Toulon : ce n’est pas du vandalisme

Mgr Robert Poinard, vicaire général du diocèse aux armées, aumônier national de la marine, répond à Secret Défense à propos de la profanation de la chapelle à Toulon :

T"Samedi 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception, un marin rentrant à
la chapelle Saint Vincent de Paul de la base navale de Toulon pour y
prier, en fin de matinée, s'est aperçu tout de suite qu'elle avait été
victime d'une attaque violente. Il a donc alerté les gendarmes maritimes
qui, dans l'après-midi, ont joint le responsable de l'aumônerie
militaire de secteur, le Père Jean-Claude Bonnevie. Ce dernier m'a
aussitôt téléphoné pour me faire part de ce qu'il avait découvert en se
rendant sur les lieux. A savoir une attaque très ciblée sur trois
éléments précis : le baptistère, le tabernacle et l'ambon portant le
livre des Saintes Ecritures. L'ambon, qui est en métal, n'a pu être
détruit mais il a été renversé et le Livre Saint jeté à terre. En
revanche le baptistère et le tabernacle ont été brisés. Le Saint
Sacrement a été répandu sur le sol.
Contrairement à ce qui a pu être dit
ou écrit il ne s'agit pas de quelques "chaises renversées" d'autant que
les sièges à structure métallique sont solidaires les uns des autres,
lourds et difficiles à déplacer et qu'ils n'ont pas été déplacés.

Selon vous, il ne s'agit pas de simple vandalisme ? 

Je ne pense pas qu'il s'agisse de simple vandalisme pour deux raisons
: depuis une quinzaine de jours le Père Bonnevie avait remarqué que les
affiches posées au fond de la chapelle étaient systématiquement
arrachées, déchirées, jetées par terre
. Il y avait donc quelqu'un qui,
rôdant dans les parages, manifestait sa désapprobation par rapport à la
foi catholique. D'autre part s'il s'agit d'un vandale, d'un
ivrogne ou d'un déséquilibré, son action est étonnamment sélective pour
s'en prendre spécifiquement à trois grands piliers de la foi chrétienne

(le baptême, la Parole de Dieu et l'eucharistie). Ceux qui ont parlé de
"chaises renversées" parlent aussi de bris de "statuettes" ce qui est
totalement faux car il n'y a dans cette chapelle moderne qu'une seule
statue, celle de Saint Vincent de Paul, qui est intacte. Il n'a été
porté atteinte ni au chemin de croix, ni aux nombreuses stèles
commémoratives, ni aux vitrages, ni à l'orgue, ni aux icônes, bannières
et tableaux présents sur les murs de la chapelle.  Ce n'est pas un
déchaînement de violence incontrôlée comme on en voit parfois dans la
profanation de cimetières où tout est saccagé. Il n'y a pas davantage de
tags ou d'inscriptions revendicatives ou injurieuses. Cela ne manque
pas de m'étonner si l'on pense avoir affaire à un simple acte de
vandalisme. Ce vandale-là savait très bien ce qu'il faisait en frappant
là où cela ferait le plus mal pour les catholiques. Je peux me tromper
mais ces éléments me font discerner la volonté d'une profanation
."

Xavier Lemoine, président délégué du PCD

Communiqué du PCD :

L"Le Parti Chrétien-Démocrate annonce l'arrivée de Matthieu Colombani au poste de Délégué général du PCD à la suite de Patrick Rougevin-Bâville.
Agé de 29 ans, juriste de formation, ancien collaborateur parlementaire de Jean-Frédéric Poisson, Député des Yvelines, Matthieu Colombani fut cadre en ressources humaines dans un groupe international de 2010 à 2011, ainsi que chargé d’enseignement à l’Université Versailles Saint Quentin. Conseiller municipal à Montigny le Bretonneux, il a pris ses fonctions au PCD le 1er décembre à l'occasion de la Convention nationale du parti.
Il prend la suite de Patrick Rougevin-Bâville, 38 ans, philosophe et travailleur social de formation, conseiller municipal de Vendôme, qui après 4 ans à cette fonction retourne aux Apprentis d'Auteuil pour de nouvelles missions. Il devient Conseiller de la Présidente du PCD.

D’autres nominations ont eu lieu au cours de la Convention nationale : Xavier Lemoine, Maire de Montfermeil et Franck Margain, Conseiller régional Ile-de-France, ont été nommés Présidents délégués du PCD : auprès de Christine Boutin, ancien ministre et Présidente du PCD, ils seront particulièrement en charge de la stratégie électorale, à commencer par les municipales de 2014.

Louis-Georges Barret a été nommé vice-Président du PCD : âgé de 42 ans, avocat, marié et père de 5 enfants, membre du Conseil National des barreaux et premier Vice-Président de la Confédération nationale des avocats, ancien candidat aux élections législatives à Nantes (Loire-Atlantique), Louis Georges Barret rejoint à cette fonction Jean-Frédéric Poisson, Député des Yvelines.
Le Parti Chrétien-Démocrate réunit à ce jour 10 000 adhérents, 80 délégations et près de 250 élus locaux."

Ce que l’on ne souhaite pas à son bifteck, est-il bien raisonnable de le faire subir aux femmes ?

De Gabrielle Cluzel :

"[…] 69% des femmes en âge de procréer prennent une contraception orale
(soit, en France, 8 millions et demi de personnes). Ces hormones de
synthèse, ces oestrogènes que l’on retrouve dans le cycle des eaux usées
et qu’aucune station d’épuration ne peut éliminer ne peuvent-elles pas
perturber l’équilibre endocrinien des hommes ? Que de plus en plus de
poissons de nos rivières deviennent hermaphrodites est désormais établi.
Oser un parallèle avec l’espèce humaine n’est pas si absurde. Mais de toute évidence, l’hypothèse rencontre peu d’écho.

Le problème est qu’il y a une bonne et une mauvaise écologie. La
bonne écologie s’arrête là où commence l’idéologie. Greenpeace oui.
Greensex, non.

La pilule a fêté récemment ses 50 ans. Certaines ont passé toute leur vie de femme fertile « sous pilule Â». Cela laisse songeur. A l’heure du bio, quel boucher, même hard discount,
voudrait encore d’une vache nourrie aux hormones pendant seulement dix
ans ? Ce que l’on ne souhaite pas à son bifteck, est-il bien raisonnable
de le faire subir aux femmes ?
Et aux hommes, par voie de conséquence.

Depuis quelques temps, Elisabeth Badinter explique que l’engouement
pour le bio et la préservation de la planète est un terrain glissant
pour les femmes. Sans doute pressent-elle confusément qu’il va être
difficile de confiner le bio dans la cuisine, et qu’il viendra un jour
frapper à la porte de la chambre à coucher. Et alors, c’est un symbole majeur du féminisme et de la libération sexuelle qui risque de s’effondrer."

Le lobby LGBT fait croître “l’homophobie”

Lu sur Boulevard Voltaire :

"Bravo au lobby LGBT, dont le nom sonne comme l’acronyme d’un service
secret, devant qui François Hollande, terrorisé, a baissé les yeux au
premier claquement de doigts.

Cette victoire aura un coût. Un tribut lourd à payer pour les
homosexuels (que nous ne confondons pas avec le lobby gay, les gays
étant des homosexuels cherchant à institutionnaliser leur sexualité). Ce
prix, nous l’annonçons, sera une forte augmentation de l’homophobie.

La raison en est simple. La problématique qui est posée à toute
minorité, que celle-ci soit religieuse, ethnique, sexuelle ou
culturelle, est toujours la même : comment être tolérée par la majorité
et vivre en bonne intelligence avec elle ? La réponse à cette question nous est donnée par l’histoire : la
minorité ne doit pas chercher à imposer ses codes sociaux à la majorité.
Les minorités ne doivent pas passer, à tort ou à raison, pour des
facteurs de subversion ou d’altération des codes sociaux de la majorité,
qui, c’est son droit le plus légitime, souhaite conserver intact son
art de vivre. Qu’une minorité ne fasse pas naître l’ombre d’un soupçon
et la voilà tranquille. Or, de fait, le lobby gay va parvenir à ses fins : une ultra minorité va imposer ses codes à la majorité.

Les réactions de la majorité seront hostiles, car ses codes sociaux
ont été subvertis. Les homosexuels seront assimilés au lobby LGBT,
devront souffrir une vague nouvelle d’homophobie parfaitement évitable,
créée de toute pièce par le comportement fanatique de quelques
associations financées avec l’argent du (con)tribuable par notre
bienveillante classe politique."

13 décembre : conférence sur le mariage à Gap

Jeudi 13 décembre à 20h30 au Royal (rue Pasteur) à Gap,
conférence sur le mariage
avec la participation du Docteur André Krajévitch,
membre du comité d’éthique du CHICAS,
et de Maître Christophe Guy,
avocat à Gap,
en présence de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri,
évêque de Gap et d’Embrun.

  • Le mariage homme-femme et ses fondements universels
    par le Dr André Krajévitch.
  • La réforme pour un mariage homosexuel, quels enjeux juridiques ?
    par Me Christophe Guy.

Le gouvernement a-t-il la légitimité de dénaturer le mariage ?

De Christian Vanneste :

"Est-il légitime qu’une majorité qui est le résultat de circonstances
politiques particulières
, une crise économique issue d’une crise
financière
d’ampleur mondiale suivie d’un crise monétaire européenne,
accompagnées toutes trois d’une montée du chômage, s’attribue le droit
de transgresser le principe anthropologique essentiel qui préside aux
échanges matrimoniaux, l’exigence d’altérité, la nécessité des deux
sexes ?
Evidemment non. Elle en a le droit, apparemment, au plan de la
légalité et sous réserve d’une légitimité constitutionnelle, mais c’est
une question qui devrait être posée à l’ensemble des Français, tant une
telle entorse à des valeurs, profondément ancrés chez beaucoup d’entre
eux, par des représentants d’une partie seulement du peuple peut être
ressentie comme illégitime. Mais le peuple lui-même a-t-il le droit de
remettre en cause le fondement naturel du droit ?
Un peuple a-t-il le
droit de nier l’anthropologie ? On dira que le Président de la
République s’était engagé à procéder à cette réforme, qu’elle figurait
parmi ses propositions. Certes. Mais, qui ne sent l’artifice ? Cette
« révolution Â» dans la famille ne motive qu’un petit nombre de personnes
pour des raisons idéologiques, et un nombre infime de personnes
homosexuelles qui la réclament. En fait, la plupart des Français qui
l’approuvent sont tout simplement indifférents. L’idée grandit chaque
jour que ces touches sociétales ont pour but de détourner l’attention
des problèmes que le gouvernement n’a ni les moyens, ni la volonté de
résoudre et encore moins les idées nécessaires pour y parvenir. Ce sont,
en premier lieu, la désindustrialisation et le chômage.

Mais le Président lui-même offre un bien curieux paradoxe. Voilà
quelqu’un qui aurait des enfants de deux lits différents sans s’être
marié et qui veut instaurer le mariage pour des couples naturellement
infertiles
. Il aurait pour stratégie d’infliger le coup de grâce à une
institution en perte de vitesse et qu’il méprise manifestement à titre
personnel, qu’il ne s’y prendrait pas autrement.  Un certain désordre
est possible en haut, quand on en a les moyens. Le chaos en bas ne fait
qu’accentuer la précarité et les difficultés. C’est dire combien le
modèle présidentiel manque de légitimité puisqu’il n’est pas exemplaire. […]"

Une église vandalisée en Lorraine

Pas d'information supplémentaire pour le moment.

Les chrétiens sont parmi les plus discriminés, avec parfois la participation des médias

MMgr Dominique Mamberti, Secrétaire pour les rapports avec les Etats
de la Secrétairerie d’Etat, est intervenu au cours de la 19e réunion du
Conseil des ministres de l’Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE), à Dublin (6-7 décembre 2012) sur la
reconnaissance publique de la liberté de religion.
Pour le Saint-Siège, a-t-il expliqué, une « bonne Â» gouvernance doit
« prendre en compte le bien commun, à savoir, le bien de toutes les
personnes et de toute la personne
 Â». En ce sens, le développement
économique et social « doit être mesuré et mis en Å“uvre en posant la
personne humaine au centre de toutes les décisions
 Â».

« La bonne gouvernance devrait promouvoir une «culture de vie» pour
tous les peuples
 Â», et elle doit « suivre la loi naturelle qui est
écrite dans le cÅ“ur de chaque être humain 
».

Dans un bon gouvernement, « les autorités
politiques n'oublient pas ni ne sous-estiment la dimension morale de la
représentation politique
 Â». « La bonne
gouvernance n'est pas seulement une question technique, mais plus
fondamentalement une question de moralité 
».

«L’efficacité de
l’engagement pour la paix dépend de la conception que le monde peut
avoir de la vie humaine. Si nous voulons la paix, défendons la vie !

Cette logique disqualifie non seulement la guerre et les actes
terroristes, mais aussi toute atteinte à la vie de l’être humain. »

Le
Saint-Siège a affirmé soutenir « fermement la liberté des médias, la
liberté d'expression et le libre échange des idées
 Â», mais a aussi
rappelé que « le droit à la liberté d'expression comporte aussi des
responsabilités
 Â». Il a insisté particulièrement sur « le droit à
la liberté de religion
 Â». Mgr Mamberti a dénoncé le fait que « les chrétiens sont parmi les
plus discriminés 
» dans le monde, citant notamment des « pressions sur ceux qui travaillent dans l'administration publique,
pressions contraire aux impératifs de leur conscience
 Â», ou « des programmes éducatifs qui ne respectent pas l'identité des
chrétiens
 Â» et enfin

« des préjugés et des menaces de violence, en
raison de leur participation active dans des conversations publiques
pour former des sociétés plus respectueuses de la vie humaine
»

«Les médias et le discours public Â» participent
parfois à ces « attitudes d'intolérance et de dénigrement réelle des
chrétiens et des membres d'autres religions
 Â». Le Saint-Siège a souligné que

« la pleine garantie de la liberté
religieuse ne peut se limiter uniquement au libre exercice du culte,
mais doit prendre en considération la dimension publique de la religion,
et donc la possibilité pour les croyants de participer à la
construction de l'ordre social 
».

Patrick Buisson porte plainte contre Christiane Taubira

TPatrick Buisson accuse Christiane Taubira d'influer
sur le cours de la justice dans l'instruction de l'affaire dite des
«sondages de l'Élysée». Mis en cause par
plusieurs plaintes de l'association Anticor, pour «favoritisme», puis pour «détournement de fonds», il reproche à Christiane Taubira d'être «toujours membre du comité de parrainage
de l'association
». L'accusation par voie de presse prend donc la forme d'une plainte
déposée mardi devant le procureur de la République pour «prise illégale
d'intérêt
» de la part de Christiane Taubira.

La plainte souligne
que le ministre n'a pas mis entre parenthèses sa participation
au comité de parrainage de l'association en acceptant la charge de garde
des Sceaux. Cette action
judiciaire sera sur le bureau du
procureur de Paris ce mardi. Il aura trois mois pour lui donner suite ou
non. S'il choisissait de reconnaître le bien-fondé de la plainte, elle
serait transmise devant la Haute Cour de
justice.

Le pouvoir chinois révoque un évêque catholique

DLe XVIIIème
Congrès du Parti communiste étant achevé et la nouvelle équipe
dirigeante en place, la machine athéiste s’est remise en route. Mgr Ma Daqin, évêque auxiliaire du diocèse de Shanghai, a été « révoqué »
de son office par la Conférence des évêques de l’Eglise catholique de
Chine, structure non reconnue par Rome, réunissant les évêques «
officiels » de Chine. Mgr Ma Daqin avait été ordonné le 7 juillet dernier en la cathédrale de Shanghai et avait
annoncé, dans un geste aussi spectaculaire
qu’inédit, son retrait de l’Association patriotique des catholiques
chinois, soumise au PCC.

Les autorités avaient
ensuite multiplié les mesures pour reprendre en main la situation : résidence surveillée ; ajournement de la rentrée du séminaire de Shanghai ; séances de rééducation 
pour le clergé shanghaïen. Outre cette « révocation »,
Mgr Ma s’est vu suspendu de ministère presbytéral pour les deux années à
venir. La Conférence épiscopale « officielle » a annoncé d’autres mesures, dont « un serment de loyauté lors de toutes les ordinations épiscopales à venir ».

La publicité reflète la ligne d’un journal

C'est ainsi qu'Authueil interprète la réaction de Renaud Dély, suite à la parution d'une publicité de la Fondation Lejeune dans le Nouvel Obs :

"La meilleure illustration est quand Renaud Dély reconnait que cette
publicité là n'aurait pas dû être acceptée. Cela veut dire qu'il fait le
tri des publicités, et qu'il y en a donc certaines qui sont admises et
d'autres pas, sur des critères autres que le prix payé. C'est la
reconnaissance quasi explicite que les pubs font partie intégrante de la
"ligne" du journal, et sont donc assimilables au contenu dit
"rédactionnel".
Aveu terrible, même si tout observateur lucide l'a
remarqué depuis longtemps ! Tous ces appels à la dépense somptuaire dans
des voitures, des parfums, des montres, des vêtements seraient validées
par la rédaction. Dans le même temps, on se veut bio et équitable,
soucieux de la planète, chasseurs de gaspillages voire même
"décroissant". Cherchez l'erreur…

Pour eux, la laïcité, c’est l’interdiction des religions dans l’espace public

D'Authueil à propos de l'Observatoire de la laïcité :

"Pour moi, la laïcité, c'est la neutralité de l'espace public
vis-à-vis des croyances religieuses. Elle ne consiste pas à les
interdire, ni même à leur interdire de s'exprimer, mais à empêcher
qu'une personne n'appartenant pas à une religion puisse se voir imposer
des rites ou des interdits religieux
. […]

Pour eux, la laïcité, c'est l'interdiction des religions dans
l'espace public
. Constatant que détruire n'apporte rien, et qu'il faut
aussi proposer, ils ont monté tout un mécanisme de substitution, qui au
passage, singe les dispositifs religieux qu'ils entendent supprimer
. La
"morale républicaine" et les baptêmes républicains en sont le parfait
exemple. En cela, ils sortent d'ailleurs de la laïcité, car ils
entendent imposer à tous une opinion philosophique, qui n'est rien
d'autre qu'une religion.
Ils sont toujours dans leur vieux combat
anticlérical, en essayant de contourner la loi de 1905. Leur grand
habileté est de donner l'impression, ce faisant, de défendre cette loi
contre qui personne ne peut officiellement être contre.

François Hollande donne aujourd'hui un gage aux laïcards, en
proposant de relancer la morale publique sous couvert de laïcité. Le
vrai respect de la laïcité serait d'interdire tout cours de morale à
l'école. D'ailleurs, c'est un domaine qui relève de l'éducation, donc
des parents, pas de l'instruction
. Visiblement, il ne faut pas attendre
de la gauche un véritable respect de la loi de 1905, qui leur
imposeraient de réfréner les ardeurs de leurs anticléricaux.
Etrangement, c'est la droite qui s'est montrée la plus respectueuse de
la laïcité
, sous la forme d'une neutralité de l'espace public, même si
vis-à-vis de l'islam, c'était très loin d'être dénué d'arrière-pensées."

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services