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Manuel Valls veut relancer la guerre laïcarde

Dans Présent, Jeanne Smits rapporte un évènement que les médias français n'ont pas mentionné et qui s'est pourtant déroulé en France. Visiblement, seul un journaliste étranger a suivi mardi soir,
les Rencontres de la laïcité organisées par le groupe socialiste à
l’Assemblée.

LManuel Valls y a « annoncé une
réorientation de la mission des préfets
». Ce sont les
« conférences départementales sur la liberté religieuse » qui voient
leur objet modifié : elles deviendront Conférences de la laïcité :

« Leur rôle n’est pas de promouvoir la liberté religieuse mais la laïcité » « Il n’est pas question de remettre en cause la
liberté religieuse, mais il est temps que le camp laïque reprenne
l’étendard. »

2 jours après l'annonce de la création d’un « Observatoire de la laïcité » par François
Hollande, celle de Manuel Valls vise à mettre en place une « veille » sur les croyants
« radicalisés », à la suite des tueries de Mohamed Merah :

« Le but
n’est pas de combattre les opinions par la force, mais de détecter et de
comprendre le moment où une opinion se transforme en excès
potentiellement violent et criminel » 

Or, selon ce journaliste étranger, Manuel Valls a mis l’accent sur le fait que les préfets devront se focaliser non seulement sur les musulmans salafistes radicaux, mais aussi sur des groupes
comme Civitas.
La police surveillerait déjà Civitas de près
parce que ses campagnes de protestation sont “à la limite de la
légalité
".

“Tous les excès sont minutieusement répertoriés
au cas où nous aurions à envisager de le dissoudre et de défendre cette
position devant un juge”. »

Il faut dire que même Caroline Fourest a été invité à intervenir lors de cette rencontre.

Avortement et dénaturation du mariage : des atteintes à la paix

Aujourd'hui a été publié le message de Benoît XVI pour la journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2013. En voici des extraits :

B"L’éthique de la paix est une éthique de la
communion et du partage. Il est alors indispensable que les différentes
cultures contemporaines dépassent les anthropologies et les éthiques
fondées sur des présupposés théorico-pratiques surtout subjectifs et
pragmatiques
, au nom desquels les relations de cohabitation sont
inspirés par des critères de pouvoir ou de profit, où les moyens
deviennent des fins et vice-versa, où la culture et l’éducation sont
seulement centrées sur les instruments, sur la technique et sur
l’efficience. Le démantèlement de la dictature du relativisme et de
l’adoption d’une morale totalement autonome qui interdit la
reconnaissance de l’incontournable loi morale naturelle inscrite par
Dieu dans la conscience de chaque homme est une condition nécessaire de
la paix
. La paix est construction d’un vivre-ensemble en termes
rationnels et moraux, s’appuyant sur un fondement dont la mesure n’est
pas créée par l’homme mais par Dieu même. « Le Seigneur donne la
puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix »,
rappelle le Psaume 29 (v.11). […]

Le chemin de réalisation du bien commun et de la paix est
avant tout le respect pour la vie humaine
, considérée dans la variété de
ses aspects, à commencer par sa conception, dans son développement, et
jusqu’à son terme naturel
. Les vrais artisans de paix sont alors ceux
qui aiment, défendent et promeuvent la vie humaine
en toutes ses
dimensions : personnelle, communautaire et transcendante. La vie en
plénitude est le sommet de la paix. Qui veut la paix ne peut tolérer des
atteintes ou des crimes contre la vie.

Ceux qui n’apprécient pas suffisamment la valeur de la vie
humaine et, par conséquent, soutiennent la libéralisation de
l’avortement par exemple, ne se rendent peut-être pas compte que de
cette façon ils proposent la recherche d’une paix illusoire
. La fuite
des responsabilités qui avilit la personne humaine et, encore davantage,
le meurtre d’un être sans défense et innocent, ne pourront jamais
produire ni bonheur ni paix. Comment peut-on penser en effet construire
la paix, le développement intégral des peuples ou la sauvegarde même de
l’environnement sans que soit défendu le droit des plus faibles à la
vie, à commencer par les enfants à naître ?
Toute atteinte à la vie, en
particulier à son origine, provoque inévitablement des dégâts
irréparables pour le développement, pour la paix, pour l’environnement.
Il n’est pas juste non plus de codifier de manière sournoise de faux
droits ou des abus qui, fondés sur une vision réductrice et relativiste
de l’être humain et sur l’utilisation habile d’expressions ambiguës
destinées à favoriser un prétendu droit à l’avortement et à
l’euthanasie, menacent le droit fondamental à la vie.

La structure naturelle du mariage doit être aussi reconnue et
promue, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme, face aux
tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes
radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et
contribuent à la déstabiliser, éclipsant son caractère particulier et
son rôle social irremplaçable.

Ces principes ne sont pas des vérités de foi ; ils ne sont pas
non plus seulement une conséquence du droit à la liberté religieuse. Ils
sont inscrits dans la nature humaine elle-même, identifiables par la
raison, et donc communs à toute l’humanité. L’action de l’Église en
faveur de leur promotion ne revêt donc pas un caractère confessionnel
mais s’adresse à toutes les personnes, quelle que soit leur appartenance
religieuse. Cette action est d’autant plus nécessaire que ces principes
sont niés ou mal compris, car cela constitue une offense faite à la
vérité de la personne humaine, une grave blessure infligée à la justice
et à la paix.

C’est pourquoi la reconnaissance par les ordonnancements
juridiques et par l’administration de la justice du droit à l’usage du
principe d’objection de conscience face à des lois et à des mesures
gouvernementales portant atteintes à la dignité humaine, comme
l’avortement et l’euthanasie, est aussi une importante contribution à la
paix.
[…]

Personne ne peut ignorer ou sous-évaluer le rôle décisif de la
famille, cellule de base de la société du point de vue démographique,
éthique, pédagogique, économique et politique.
Elle a une vocation
naturelle à promouvoir la vie : elle accompagne les personnes dans leur
croissance et les incite au développement mutuel par l’entraide
réciproque. La famille chrétienne, tout particulièrement, porte en elle
le projet embryonnaire de l’éducation des personnes à la mesure de
l’amour divin. La famille est un des sujets sociaux indispensables à la
réalisation d’une culture de la paix. Il faut protéger le droit des
parents et leur rôle premier dans l’éducation des enfants, tout d’abord
dans le domaine moral et religieux
. Dans la famille, naissent et
grandissent les artisans de paix, les futurs promoteurs d’une culture de
la vie et de l’amour."

La pilule de 3e génération : un scandale mondial

ALa plainte au pénal contre la pilule de 3e génération, signalée par Lahire, est une première en France. Pas aux Etats-Unis15000 plaintes ont déjà été déposées. Le groupe pharmaceutique Bayer a déjà déboursé 750 millions de dollars pour régler à l'amiable les 3 490
premières plaintes contre les pilules qu'il commercialise
. 700 autres
millions de dollars ont été provisionnés pour les prochaines plaintes
.

Au Canada, des recours ont été entrepris en 2010 contre Yaz et Yasmine. Le cabinet d'avocats ontarien Siskinds LLP a été contacté " par des centaines de femmes canadiennes qui ont connu des accidents, et par plusieurs familles dont la fille est décédé ". L'audience qui décidera de la tenue future d'un procès se déroulera fin janvier 2013.

En Australie, l'opinion publique a été très choquée par la mort de Tania Hayes, 24 ans, qui prenait la pilule Yasmin pour traiter son acné. Entre 2003 et 2009, 56 cas graves ont été recensés. La famille d'une autre victime, âgée de 17 ans, a déposé plainte.

En Suisse, un reportage racontait l'histoire de Céline, 16 ans, victime d'une embolie pulmonaire alors qu'elle prenait la pilule Yasmine, et désormais gravement handicapée. Sa famille attaque Bayer en justice, la plainte est en cours d'instruction. Entre 1990 et 2012, 2086 incidents ont été enregistrés par Swissmedic, dont 288 thromboembolies veineuses.

En Belgique, l'association de consommateurs Test-achats a déposé une plainte contre Bayer devant l'agence fédérale des médicaments et produits de santé.

En Allemagne, une plainte a été déposée contre Bayer par une jeune femme qui a pris la pilule Yasminelle. En juillet 2009, après un évanouissement, elle est emmenée aux urgences et opérée : ses poumons sont pleins de sang. Une autre victime allemande envisage également de déposer plainte, selon l'association allemande Risiko-Pille qui estime que d'ores et déjà 12 personnes sont mortes en Allemagne en raison de cette pilule.

Le Monde a recueilli quelques témoignages de vies brisées par la pilule. L'encyclique de Paul VI Humanae Vitae était vraiment prophétique. Pendant ce temps, le gouvernement propose le remboursement intégral de la pilule pour les mineures. Et la confidentialité à l'égard de leurs parents… A quand une plainte contre nos politiques ?

Le MRC ne votera pas la dénaturation du mariage

Dans Le Monde, le sénateur Jean-Pierre Chevènement est interrogé sur ce que voteront les élus (3 députés : Christian Hutin, Marie-Françoise Bechtel, Jean-Luc Laurent) du MRC sur le mariage :

"Le MRC n'a pas encore défini sa position, mais ce sera pour la majorité
d'entre nous soit le non soit un refus de participer au vote. Je
continue de penser qu'un enfant doit avoir une mère et un père, ou au
moins l'idée d'un père et d'une mère, et qu'on ne peut rompre, sans
alimenter le désarroi social, avec des repères fondamentaux."

Fermeté du Vatican face à la Chine

Déclaration de Mgr Mgr Savio Hon Tai-Fai, secrétaire de la Congrégation pour l’Evangélisation des peuples, à propos de la révocation de Mgr Ma Daqin par la « Conférence des Evêques catholiques de Chine » comme évêque auxiliaire de Shangai :

  1. Au sein de l’Eglise catholique,
    les Conférences épiscopales n’ont pas le pouvoir de nommer ou
    d’approuver un Evêque, d’en révoquer le mandat ou de lui imposer des
    sanctions.
    A plus forte raison, la prétendue Conférence des Evêques
    catholiques de Chine ne peut le faire, sachant qu’elle n’a pas même été
    reconnue par le Saint-Siège
    . Par suite, Mgr Ma Daqin demeure à son poste
    d’Evêque auxiliaire de Shanghai. La mesure en question est donc, sous
    le profil ecclésial, privée de toute valeur juridique et crée en outre
    une division inutile dans le pays.
  2. L’Evêque s’est comporté de manière
    louable
    en ce qui concerne la fidélité à l’Eglise et a professé un
    amour sincère pour sa patrie. S.Em. le Cardinal Filoni, Préfet de la
    Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, a déjà exprimé son
    soutien à Mgr Ma lors de sa récente intervention parue dans le n° 167 de
    la revue Tripod de Hong Kong.
  3. De nombreux fidèles catholiques du
    monde entier se sont adressés à ce Dicastère pour manifester leur
    regret suite à cette injustice commise par la prétendue Conférence
    épiscopale des Evêques catholiques de Chine et par l’Association
    patriotique. Cette injustice est d’autant plus douloureuse qu’elle porte
    atteinte à la communion et à la discipline de l’Eglise catholique au
    cours de l’Année de la Foi.
  4. Les catholiques sont invités à
    s’unir aux initiatives ecclésiales de prière promues dans différents
    Diocèses afin de manifester leur participation aux vicissitudes de Mgr
    Ma et de ceux qui, en Chine, vivent des situations similaires. Dans ce
    but, une intention de prière pourrait être ajoutée dans le cadre de la
    célébration eucharistique."

Mgr Ravel encourage les militaires à manifester

Voici le communiqué de Mgr Ravel, évêque aux armées :

R"Face aux actuelles propositions de lois
sociétales sur le mariage et la filiation, certains d’entre vous
s’interrogent sur l’attitude de l’Eglise et du diocèse aux armées. Que
devons-nous faire ? Nous, institution officielle, et nous, citoyens et
fidèles catholiques, membres du diocèse aux armées. Ainsi certains s’étonnent-ils qu’il n’y
ait pas eu de prise de parole nette et concertée de la part des évêques
pour inviter à descendre dans la rue dimanche 13 janvier à Paris.
D’autres regrettent qu’un appel vigoureux n’ait pas été lancé en faveur
d’un référendum sur ce thème.

1. Concernant l’attitude personnelle des fidèles catholiques :

La voix de l’Eglise nous aide à nous
déterminer personnellement. C’est dire, d’une part, qu’il faut écouter
la parole de l’Eglise, qui est mère d’humanité, pour éclairer sa
conscience. Mais c’est dire, d’autre part, qu’il est de notre vocation
propre de faire le choix personnel (ou familial) des moyens à mettre en
œuvre pour orienter les options politiques de nos représentants.

L’appartenance à la communauté militaire
ne modifie rien à ce niveau puisqu’au militaire il n’est pas dénié un
devoir de conscience. Bien au contraire, la formation militaire renforce
ce niveau du choix éthique, niveau absolument indispensable pour porter
les armes au nom de la France.

Une étrange interprétation du devoir de
réserve circule dans nos rangs : elle voudrait que le militaire
s’abstienne de penser, surtout en matière politique
. Rappelons que le
devoir de réserve des agents de l’Etat porte sur l’expression des
orientations de la politique militaire ou étrangère. Rappelons que ce
devoir n’abolit pas mais renforce le devoir de conscience. Aujourd’hui,
en France, le militaire possède le droit de vote qui constitue
l’expression majeure de la responsabilité citoyenne. Il est donc tout à
fait curieux que certains contestent au militaire un droit d’expression
comme celui de manifester pacifiquement dans le respect du droit
français
. Il est clair toutefois, que le militaire n’agira pas alors au
titre de son métier, militaire ou fonctionnaire de la Défense, mais à
titre de citoyen. Le cas vaut identiquement s’il est membre d’un autre
ministère, comme celui de la Justice ou des Affaires Sociales,
directement concernés par les réformes proposées.

2. Concernant l’attitude collective de l’Eglise par la voix de ses pasteurs :  

L’Eglise invite ses fidèles à « se manifester ». Quelle interprétation donner à cet appel ?

Une distinction essentielle doit être
opérée ici mais on la trouve rarement dans les discours : l’autorité de
l’Eglise est prophétique et non politique.
Le pape Benoît XVI nous le redit souvent : « La
mission de l’Eglise n’est pas d’ordre politique. Sa fonction est
d’éduquer le monde au sens religieux en proclamant le Christ. L’Eglise
désire être le signe et la sauvegarde de la transcendance de la personne
humaine. Elle doit aussi éduquer les hommes à rechercher la vérité
suprême face à ce qu’ils sont et à leur interrogations pour trouver des
solutions justes à leurs problèmes. »
(Africae munus § 23).

L’autorité politique commande,
l’autorité prophétique parle
 : la confrontation entre Jean Baptiste et
Hérode Antipas symbolise merveilleusement ce rapport entre le prophète
et le roi, entre le discours prophétique et le décideur politique. Le
prophète s’exprime sur la voie publique. Il ne s’agit donc pas de se
laisser enfermer dans la fameuse et douteuse « sphère privée » devenue
aujourd’hui le lieu de toutes les relégations des sujets trop compliqués
à gérer.

« Professer par la bouche indique que
la foi implique un témoignage et un engagement publics. Le chrétien ne
peut jamais penser que croire est un fait privé. La foi, c’est décider
d’être avec le Seigneur pour vivre avec lui… la foi, parce qu’elle est
vraiment un acte de liberté, exige aussi la responsabilité sociale de ce
qui
est cru. L’Eglise, au jour de la Pentecôte, montre avec toute évidence cette dimension publique du croire. » (Benoît XVI, Porta fidei § 10) 

Par nécessité le prophète entre en
rapport, voire en conflit, avec les intérêts du politique sans jamais
entrer dans le jeu politique qui lui ferait contester l’autorité des « rois et des gouvernants ».
Manifester dans la rue est un acte politique. C’est aussi un moyen
démocratique légitime d’entrer dans le jeu où le peuple reste souverain
et exerce son autorité propre : soit indirectement grâce à ses
représentants, soit directement par des manifestations ou des élections
dont le référendum fait partie. 

Il ne revient donc pas à l’épiscopat
français de proposer une option politique particulière mais d’exercer
son charisme prophétique. Il l’a déjà fait et le fera encore.

3. Concernant le cas particulier du diocèse aux armées.

Les aumôniers militaires français sont à
la fois des « ministres » de l’Eglise, dont ils portent la voix
officielle, et membres de l’armée française. Peuvent-ils se prononcer en
matière politique et de manière prophétique ? D’aucuns trouvent
scandaleux qu’ils le fassent au motif qu’ils «crachent sur leur
employeur » quand ils expriment des opinions contraires à celle des
représentants de l’Etat.

Quelques remarques simples s’imposent que je crois devoir rappeler, même si elles paraissent enfoncer des portes ouvertes…

Les aumôniers militaires catholiques sont embauchés par le ministère de la Défense en tant que ministres du culte catholique,
qualité validée par les pouvoirs religieux accordés par l’aumônier en
chef du culte catholique, nommé lui-même par le ministre de la Défense.
En n’exprimant pas la doctrine catholique en matière de foi et de mœurs
ils trahiraient forcément la mission confiée par la République elle-même
et seraient donc en contradiction flagrante avec leur contrat de
travail.
La nation française reconnaît l’existence de quatre cultes au
sein de ses armées et admet leur diversité et leur originalité en
matière d’enseignement et de croyance.

Notre employeur, à travers le ministère
de la Défense, est l’Etat français. Cet Etat est celui d’un régime
démocratique qui ne s’identifie pas au gouvernement en place et encore
moins à de simples propositions de lois
. C’est au gouvernement de
proposer, à nos représentants de voter et au peuple français
d’approuver. Ce qui se passe en Egypte, en ces mois difficiles pour le
peuple égyptien, montre à l’évidence l’urgence de distinguer très
soigneusement les différents niveaux d’exercice de la démocratie, sauf à
vouloir confisquer le pouvoir.

Notre République est laïque, ce qui
autorise tous les cultes légalement reconnus à s’exprimer librement.
C’est aussi un régime démocratique qui laisse toujours au peuple la
décision ultime.

Nous sommes heureux de vivre en France,
notre patrie terrestre, et selon les appels présents de saint Pierre et
de saint Paul, nous prions pour nos autorités politiques : elles peuvent
compter sur notre soutien et notre respect. […]"

Mgr Aillet encourage à manifester le 13 janvier et se joindra aux manifestants

Lettre de Mgr Marc Aillet aux fidèles du diocèse sur le projet de loi dit "mariage pour tous" :

A"De nombreuses voix se sont élevées contre ce projet, à commencer par
les évêques qui, sans mot d’ordre, se sont prononcés clairement sur le
danger que représente ce projet pour l’équilibre de la société. Mais
aussi de nombreuses personnalités religieuses ou laïques, psychologues,
maires, élus, associations d’adoption…

Pour réclamer un débat public, un collectif apolitique et aconfessionnel , « La manif pour tous »,
rassemblant toutes sortes d’associations, y compris d’homosexuels qui
en grande majorité ne demandent pas le mariage, s’est constitué pour
faire entendre la voix des citoyens qui s’opposent au projet de loi de
« mariage » pour les personnes de même sexe avec droit d’adopter des
enfants. Des manifestations, sans agressivité et sans anathème, se sont
déroulées à l’initiative de ce collectif le 17 novembre et les 8 et 9
décembre dans plusieurs villes de France. Une vague populaire est en
train de se former. Devant la sourde-oreille des pouvoirs publics et le
caractère sélectif, voire partial, des auditions organisées par la
commission des lois de l’assemblée nationale, ce collectif appelle à une grande manifestation nationale et unitaire le dimanche 13 janvier 2013 à Paris.

[…]
Face à l’échec apparent de tout ce qui a été mis en œuvre pour favoriser
le dialogue et le débat, je vous encourage volontiers à rejoindre la
manifestation du 13 janvier à Paris. Comme citoyen, mais aussi comme
pasteur de ce diocèse, je marcherai moi-même aux côtés de tous ceux
d’entre vous qui prendront la décision, librement et en conscience,
d’utiliser cet ultime moyen d’expression mis à notre disposition dans
une démocratie participative.

Il s’agit d’une démarche positive et pacifique, pour défendre le
mariage entre un homme et une femme et le droit des enfants à être
accueillis et élevés par un père et une mère. En refusant ce projet de
loi de « mariage pour tous », nous n’entendons pas pour autant approuver
aucune forme de discrimination envers les personnes homosexuelles. La
discrimination consiste à faire des différences entre personnes dont les
situations sont objectivement identiques : or un couple de personnes de
même sexe n’est pas dans une situation objectivement identique à un
couple de personnes de sexes différents, car l’un peut engendrer et
fonder une famille, l’autre non. En revanche, on établirait une réelle
discrimination entre les enfants si, alors qu’ils naissent tous d’un
homme et d’une femme, les uns bénéficiaient d’un père et d’une mère et
les autres non. L’adoption consiste à donner des parents à des enfants
qui en sont privés, non de donner des enfants à des parents qui le
réclament. Le droit de l’enfant prime sur le droit à l’enfant. C’est
pour protéger le plus petit et le plus faible, que le code civil a
inscrit le mariage dans la loi, pour donner un cadre stable et
protecteur à l’enfant qui naît toujours d’un homme et d’une femme et qui
a besoin de cette double filiation pour se structurer dans son identité
personnelle. D’ailleurs, le nombre d’enfants adoptables étant tellement
faible par rapport au nombre de couples en demande d’adoption, les
couples de même sexe ne pourraient pas adopter : porte ouverte sur la
procréation médicalement assistée, voire la gestation pour autrui, qu’on
ne voit pas très bien comment, dans ces conditions, l’on pourrait
refuser aux personnes homosexuelles. En fin de compte, on imposerait à
tous l’accès de quelques-uns au mariage : le code civil en serait en
effet profondément modifié, avec la suppression des termes de père et de
mère.

Cet enjeu sociétal ne doit pas nous faire oublier les gestes de
solidarité envers les plus démunis, et le nombre croissant de situations
de précarité en France, et pour lesquels des solutions politiques
tardent à venir. Et je veux remercier tous ceux parmi vous qui,
spontanément ou par l’intermédiaire des organismes caritatifs, en
particulier le Secours catholique et la Conférence St-Vincent de Paul,
redoublent de générosité en ces temps de grand froid. Mais vous
comprendrez que notre mobilisation doit être forte face à un enjeu
sociétal où s’exprime l’ampleur de la crise existentielle et morale qui
est sous-jacente à la crise économique et sociale actuelle.

Le bien commun que nous voulons servir n’est pas la somme des
intérêts particuliers, ce qui induirait une compétition et des divisions
au sein d’une société traversée par les revendications souvent
agressives de minorités ; mais le bien commun est le bien que tous
peuvent rechercher en commun et qui doit garantir les droits
fondamentaux de tous les citoyens, sans acception de personne, à
commencer par les plus petits et les plus faibles, en l’occurrence
l’enfant. Comme je l’ai déjà dit, la prière doit rester le premier moyen
de notre mobilisation au service du bien commun. Aussi je vous propose
de consacrer la journée du vendredi 11 janvier au jeûne et à la prière.

En vous invitant au discernement, je vous assure de mes sentiments
dévoués dans le Christ et Son Eglise, et je prie l’Enfant-Jésus de la
crèche, dont nous attendons la venue avec Marie et Joseph, de nous
encourager à prendre en conscience nos responsabilités."

Mgr Centène : “Depuis Antigone jusqu’au procès de Nuremberg, l’histoire nous a appris qu’il ne suffit pas qu’un texte soit légal pour qu’il soit légitime”

Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a afait paraître ce matin une tribune dans Le Figaro, sous le titre "Le Roi est nu". La voici :

C"Pour n’avoir pas osé dire, dès qu’ils s’en aperçurent, qu’il n’y avait
pas de fil sur la navette du tisserand, les courtisans du conte d’Andersen[i]
exposèrent leur roi à exhiber sa nudité à la face de la Cour. Il fallut le cri
d’un enfant pour ouvrir les yeux de tous. La morale de cette histoire est d’une
étonnante pérennité. Elle nous invite à ne pas céder lorsque l’idéologie
dominante semble l’emporter sur la vérité.

Depuis quelques mois tisserands et tailleurs s’agitent dans l’ombre pour
confectionner un « mariage pour tous » à la mesure des
« couples » de même sexe. Ils consultent des gens qui sont de leur
avis et refusent tout véritable débat national sur le sens et la nature de la
famille. Là aussi c’est la voix de l’enfant qui nous ramène à la vérité et nous
ouvre les yeux.
Ce cri d’enfant, nous l’avons entendu samedi dernier à Reims lorsqu’un jeune
adopté s’est écrié : « à l’orphelinat, les enfants rêvent tous d’un
père et d’une mère, pas de deux papas ou de deux mamans
[ii]. »

Parce qu’il ne tient pas suffisamment en compte de l’enfant, le projet de
loi sur le « mariage pour tous » constitue une dénaturation du mariage
et un détournement de l’adoption.
Il ouvre un boite de Pandore dont le contenu
met en péril les fondamentaux d’une société déjà bien malade de ses manques de
repères.

1)      Une dénaturation du mariage.

Le mariage n’est
ni la reconnaissance publique de l’amour entre deux personnes, ni un contrat
dont les termes seraient aléatoires. Il est une institution dans laquelle un
homme et une femme s’engagent en vue de la procréation et de l’éducation de
leurs enfants. Quand les pouvoirs publics légifèrent sur le mariage ils ne
légifèrent pas sur les sentiments mais sur une institution. C’est parce que
cette institution est ordonnée au bien commun de la société qu’elle bénéficie
de la faveur du droit, tant sur le plan fiscal que sur le plan patrimonial.
Ce
n’est pas l’amour de deux êtres, c’est le service du bien commun qui justifie
son statut particulier.

C’est la
complémentarité homme-femme inscrite au cœur de la nature qui en assure la
fécondité tant au niveau de la transmission de la vie que de l’œuvre éducative.

C’est la
différence sexuée objective, et non l’orientation sexuelle subjective, qui
fonde le mariage. Comment des enfants élevés par des parents de même sexe vivront-ils
une phase de construction aussi importante et universellement reconnue que le
complexe d’Œdipe ?

Le « mariage
pour tous » ne consiste pas à ouvrir aux homosexuels une situation qui
leur était interdite par l’arbitraire des lois et donc à créer plus d’égalité
et de justice, il consiste à modifier l’institution du mariage pour la leur
rendre accessible. Cette modification est une révolution anthropologique sans
précédent car elle dissocie de manière définitive la procréation de la
sexualité, le mariage de l’engendrement, la famille de la nature
. Quelle
cohérence y a-t-il à prétendre entrer dans une institution quand pour y entrer
il faut la détruire ?

2)      Un détournement de l’adoption.

La filiation adoptive est une fiction juridique destinée à donner une famille
à un enfant qui n’en a pas : elle est en faveur de l’enfant. Elle vise à
atténuer pour lui le malheur d’avoir perdu sa famille en lui donnant une
famille de substitution dans laquelle il pourra retrouver les repères qui lui
permettront de se construire  humainement
et socialement. Elle consacre un droit de l’enfant non un droit à l’enfant. En
effet, si le désir de se perpétuer dans une descendance est naturel, le droit à
l’enfant n’existe pas et ne peut pas exister. Cela reviendrait à en faire un
objet que l’on pourrait posséder.

Le but de l’adoption est de satisfaire le besoin de famille qu’un enfant
abandonné ou orphelin peut ressentir et non de combler le désir d’enfant d’un
couple.
Moins encore de profiter du malheur d’un enfant pour l’instrumentaliser
au profit d’une construction arbitraire qui ne pourra apparaitre que comme un
artifice. Ouvrir l’adoption aux couples homosexuels c’est rendre à jamais
illisible la filiation des enfants adoptés  à une époque où toutes les
découvertes de la psychologie nous montrent combien il est important de savoir
d’où l’on vient.

3)      Une boite de Pandore.

[Lire plus]

Un prématuré de 24 semaines

Source.

N

“Sur l’environnement, l’économie et la finance, les élus ont déjà joué aux apprentis-sorciers avec les résultats que l’on connaît”

Maire-adjoint de Versailles, professeur de philosophie, 27 ans, François-Xavier Bellamy anime
le collectif « Justice pour tous » à l’origine d’un appel aux
parlementaires sur la question du mariage homosexuel. Il a été reçu
jeudi matin par Erwann Binet, rapporteur du projet de loi. Il répond à Direct Matin :

B"La publication de notre appel aux parlementaires le 4 décembre dernier dans Libération
a été décisif. Signé par 1000 jeunes de moins de 20 ans, nous l’avons
envoyé aux parlementaires, et nous avons écrit à Erwann Binet pour lui
remettre l’appel en mains propres. Il nous a rappelé le jour-même et
s’est montré très ouvert. Nous lui avons remis le texte et exposé nos
motivations. Nous voulions d’abord casser le cliché suivant lequel les
personnes d’un certain âge, par conservatisme, seraient hostiles au
mariage gay, tandis que les jeunes y seraient largement favorables. Il
n’y a pas de clivage générationnel.

Pourquoi êtes-vous hostile au projet de loi ?

Sur l’environnement, l’économie et la finance, les élus ont déjà joué
aux apprentis-sorciers avec les résultats que l’on connaît.
Nous ne
voulons pas que l’on poursuive l’expérience avec la famille. Notre
génération est la plus exposée à la crise et pour nous la famille
demeure un repère décisif. Face à la précarité généralisée, on a besoin
de la stabilité de la famille fondée sur l’union d’un homme et d’une
femme. […]

Nous allons continuer à recueillir des signatures sur le site "Génération Justice pour Tous"
 - nous en comptons déjà 4000 – ainsi que les témoignages des jeunes.
Nous les diffuserons auprès des élus quand le débat commencera au
Parlement. Par ailleurs, Erwann Binet nous a dit qu’il était prêt à
participer à un débat sur le mariage homosexuel : nous allons sans doute
participer à son organisation. […]"

Le rapporteur de la loi fait la conférence de presse des LGBT !

Le point presse avant la manifestation LGBT, qui aura lieu samedi à Lyon (avant la manifestation de dimanche à Paris), se fera en présence de :

  • Erwann Binet, Député de l'Isère, rapporteur du projet de loi ; 
  • Jean-Louis Touraine et Pierre-Alain Muet, Députés du Rhône.

Les voilà juges et parties. Sauf qu'un juge qui aurait une telle attitude serait récusé.

Les AFC appellent à la mobilisation le 13 janvier

Communiqué des AFC :

M"S'exprimant le 12 décembre dernier, le chef de l'Etat a laissé la
liberté aux parlementaires d'autoriser, dans le cadre du projet de loi
ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, l'accès à
l'Assistance Médicale à la Procréation aux couples de femmes.

Par cette déclaration, François Hollande, partant d'un projet de
campagne (les 60 propositions du candidat), cherche à faire valider des
bouleversements par ceux qu'il pourrait présenter comme issus du peuple.
Le chef de l'Etat cherche-t-il à s'exonérer de toute responsabilité
quant à cette proposition ?

Pour les Associations Familiales Catholiques, si cette déclaration ne
fait que confirmer les souhaits des députés qui portent ce projet au
Parlement, elle témoigne aussi d'une absence de considération pour les
interrogations de plus en plus nombreuses qui s'expriment par rapport à
cette évolution de société.

De fait, les Français sont de plus en plus nombreux à comprendre la
logique du texte en question : en bouleversant le sens du mariage, elle
consacre le « droit à l'enfant »
. Ceci confirme que ce projet représente
une profonde rupture de société : il s'agit, suivant les termes de
l'exposé des motifs, d'une étape qui en appellera forcément une autre,
la gestation pour autrui, toujours au nom de l'égalité.

Pour faire échec à ce projet, les AFC appellent tous les Français à
écrire à leurs députés et sénateurs pour les appeler à exercer leur
responsabilité et à les rejoindre devant les mairies le 15 et le 22
décembre et, à Paris, le 13 janvier."

Le blason du PSG, islamiquement incorrect

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

L"[L]es propriétaires qataris du PSG – le club de football Paris Saint-Germain – avaient exigé la modification de son logo que voici dans son état présent…

Les
propriétaires qataris demandent à ce que « Paris » et l’image de la
Tour Eiffel soient agrandis, que la mention « Saint-Germain » soit
diminuée en taille
et que disparaisse la petite image située sous la
Tour Eiffel.
Cette image est la reprise du blason de la ville de
Saint-Germain. Ce blason montre un berceau fleurdelisé surmonté d’une
grande fleur de lis, sous lequel on peut lire « 5 7bre 1638 ». C’est en fait la date de la naissance à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638, de Louis-Dieudonné, c’est-à-dire du futur Roi Très-Chrétien Louis XIV
.
C’est un nouvel attentat contre nos traditions et les racines
chrétiennes de la France. Mais enfin, comme on le sait « qui paie
l’orchestre choisit la musique » et dès lors que la France est vendue en
tranches à l’étranger, et notamment, au Qatar, il ne faut pas jouer au
surpris. Tout cela ne fait que commencer."

Un maire PS homosexuel visé par une plainte pour harcèlement moral

Lu sur Infos Bordeaux :

F"Ludovic Freygefond, maire du Taillan,
vice-président de la Communauté urbaine de Bordeaux et de la Région, et
premier secrétaire fédéral du PS en Gironde
, fait l’objet d’une enquête
préliminaire menée par la police judiciaire.

Celui
qui était encore dans la rue samedi dernier pour soutenir le projet de
loi
voulant ouvrir le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe,
fait l’objet d’une plainte pour harcèlement moral déposée par Alexandre
Metzinger, son ancien directeur de cabinet.

Comme le révèle nos confrères du Sud-Ouest, l’élu socialiste aurait même « tenté d’obtenir une relation avec l’intéressé » !
Pendant plusieurs mois, ce sont près de 5 000 mails qui lui auraient
été adressés
, dont 1 500 sur sa boîte personnelle (les enquêteurs ont
saisi l’intégralité de la correspondance). Ludovic Freygefond y
avouerait de manière explicite son amour et son attirance pour le
directeur de cabinet."

Hollande en Algérie : les dossiers chauds

A quelques jours de la visite de François Hollande en Algérie, les 19 et 20 décembre, près de 30 000 citoyens et résidents algériens ont demandé à la France leur "carte du combattant" qui ouvre droit à la "retraite du combattant". Pour cela, il faut qu'lls aient servi dans l'armée française et pris part à des opérations de guerre… en l'occurrence d'Algérie ! Les milliers d'Algériens qui demandent leur retraite ont été du côté français, c'est-à-dire contre le FLN.

Autre sujet, le juge antiterroriste Marc Trévidic attend l'autorisation des autorités algériennes pour poursuivre ses
investigations dans l’enquête sur la mort des moines de Tibhirine
. Contrairement
au discours officiel tenu à Alger, qui fait des islamistes les auteurs
du massacre, il n’est plus exclu que les autorités algériennes soient
impliquées dans la mort des religieux.

Le juge antiterroriste a deux
priorités
 : se rendre en Algérie pour auditionner une vingtaine de
témoins clés de l’affaire et, surtout, exhumer les têtes des
défunts. Pour remonter aux auteurs de la tuerie, il est impératif
selon lui de savoir si les têtes présentent ou non des impacts de balles
et si les moines ont été décapités ante ou post mortem. Il a adressé une lettre ouverte au président Hollande pour qu’il évoque le
dossier lors de son déplacement la semaine prochaine à Alger
.

Vierzon : la confrérie voulait empêcher la vente de l’église aux musulmans

L’association “Confrérie de Saint-Eloi”, qui s’est engagée à racheter une église à Vierzon, dans le Cher, a admis sur son site Internet, ne pas avoir les 170 000 euros nécessaires au rachat de l’édifice et a donc lancé un appel aux dons. Le compromis de vente est signé mais la confrérie n’a pas encore l’argent.

Elle reconnaît que sa démarche était destinée à contrer le
rachat de l’église par une organisation musulmane.

L’histoire de l’Eglise vue par les manuels scolaires

Extrait de l'entretien donné par Vincent Badré à Famille chrétienne sur les manuels d'histoire :

"Comment les manuels scolaires présentent-ils les origines du christianisme ?

HUn seul manuel de 6e
montre que l’archéologie confirme des éléments des Evangiles. Un autre
introduit au contraire le doute en décrivant la vie de Jésus en sept
phrases avec sept conditionnels. Le credo, est majoritairement déformé
en coupant le passage « vrai Dieu et vrai homme ». Quant à
l’enseignement du Christ, il est présenté de manière vague et compatible
avec la morale dominante. On parle d’amour, d’espoir, de fraternité, et
de rejet des richesses. Il n’est pas question du péché et du pardon.

Et l’histoire de l’Eglise ?

Vue par les manuels elle ne
mentionne pas les saints (ce qui est typique d’une tendance actuelle à
l’oubli des personnages). Jean-Paul II est très peu cité. Un seul
manuel, le Hachette Lambin de 1e montre bien comment il a aidé la Pologne à sortir du communisme. Le christianisme est vu comme une institution, pas comme une pratique.
[…] L’Eglise est présentée comme un système de contrôle social.
Prêtres et d’évêques auraient contrôlé la société du Moyen Age par la
peur de l’enfer. […]"

Syrie : 150 000 chrétiens dans la terreur des milices islamistes

WEnviron 150 000 chrétiens vivent dans la terreur dans plus de 40
villages situés dans ce qu’il est convenu d’appeler « Vallée des
chrétiens », dans l’ouest de la Syrie. La vallée – Wadi al Nasara –
citadelle historique des chrétiens syriens, en majorité grecs
orthodoxes, a accueilli ces derniers mois des milliers d’évacués
provenant d’Homs et d’autres villes et provinces.

Aujourd’hui, les
chrétiens se retrouvent sous le feu des milices islamistes qui se sont
établies dans la forteresse croisée du « Crac des Chevaliers »,
construite au XI° siècle par un émir musulman, reconstruite par les
Ordres hospitaliers croisés et aujourd’hui inscrite au patrimoine
culturel de l’UNESCO.

Depuis des
jours, les milices tirent au mortier sans répit à partir de la colline

sur laquelle se trouve la forteresse sur les villages situés en dessous.
Dans la zone, l’armée régulière syrienne a en effet érigé des
barricades qui constituent l’objectif des miliciens.

Les chrétiens constituent des « victimes
collatérales » qui sont frappées sans aucune retenue.

Mariage : “nous ne devons pas céder aux sirènes de la fiction d’une conception désexualisée”

Le Centre catholique des médecins français écrit dans un communiqué :

"Ce qui est en cause dans le mariage pour tous, ce n’est pas la
reconnaissance de la valeur des liens homosexuels stables, analogue à
des liens conjugaux, mais la "parentalité" homosexuelle."

Le Dr Bertrand Galichon, président du CCMF, demande si l’on peut

G« passer du droit de l’enfant au droit à l’enfant ? Un être, quel qu’il
soit, trouve sa cohérence, son unité dans l’acceptation de sa propre
incarnation, ses propres talents et ses propres limites
. Pour l’enfant,
nous nous devons de préserver son unité. Cette dernière passe par son
humanité, par sa dignité trouvant sa source dans une filiation assurée.
Cette filiation peut être blessée par les accidents de la vie.
L’adoption est une réponse à cette blessure. Mais devons-nous
volontairement donner vie à des êtres amputés d’une partie de leur
source ? Pour la satisfaction de qui ? Au nom de quel droit ? »

« nous
ne devons pas céder aux sirènes de la fiction d’une conception
désexualisée. Sur ce point, nous sommes en tant que médecins impliqués
dans ce débat de société par la réponse que nous pourrons donner aux
demandes de procréation médicalement assistée qui nous seront faites.
Quel pourra être notre recours pour mettre en avant notre clause de
conscience ?
 »

Arguant de « la gravité de la remise en cause de la fonction et du symbole forts du mariage » et voulant « dépasser le simple débat parlementaire », le communiqué du CCMF « demande un débat national profond au-delà des anathèmes, des sondages trafiqués et des jeux politiques. »

Découverte d’une cache d’armes à Marseille

L'arsenal de guerre a été découvert à Marseille chez la belle-mère d'un voyou bien connu de la police pour des affaires de vols, de violences et de tentative de meurtre. Deux fusils d'assaut, une Kalachnikov, deux revolvers Smith&Wesson, un fusil à pompe, un pistolet mitrailleur ou une mitrailleuse ont ainsi été saisis, de même que du matériel siglé "Police".

Quatre personnes ont été arrêtées.

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