Blogs

Pour les médias français, quand 0,05% de la population manifeste, c’est le début de la fin du régime

Alexandre Latsa, journaliste français en Russie, pointe les contradictions de la presse française :

"Curieusement, pour le mainstream médiatique français, alors que
80.000 manifestants sur 143 millions d’habitants (0,05%) en novembre
2011 en Russie symbolisaient le début de la fin d’un régime
(on voit un an après la justesse de ces prévisions), 800.000
manifestants sur une population française de 60 millions d’habitants
(1,5% de la population) ne symbolisaient rien ou presque rien dimanche
dernier
.

Cette opposition au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfants par
les couples homosexuels à même donné lieu à une manifestation d’une
partie de la communauté française de Russie puisqu’une bonne
cinquantaine de français expatriés à Moscou se sont retrouvés pour
marquer leur désaccord avec le projet de loi."

François Hollande doit écouter son peuple

H

Le bon sens habite encore nombre de nos concitoyens

Conclusion de l'analyse de Philippe Maxence sur la manifestation :

"Il y aurait bien d’autres choses à dire, mais que conclure d’une manière plus générale ? :

• dans
la démocratie moderne, distincte en cela de la simple démocratie qui
peut reconnaître des lois supérieures, le nombre est le point
déterminant utilisé par les oligarchies au pouvoir pour faire passer
leur politique. Nous sommes donc piégés, en ce sens que nous devons
réussir à défendre la vérité en recourant à l’argument du nombre. Or,
cette approche pourrait passer dans la mesure où nous ne perdrions pas
de vue que le nombre n’est pas la source de la vérité et de la justice.

• un
projet comme celui intitulé le « mariage pour tous Â» a d’autant plus de
chance de passer qu’il s’insère dans un processus où école, médias,
politiques ont travaillé depuis des années à fausser les concepts de
vérité et de liberté. En ce sens, au-delà du succès de la mobilisation
le temps d’une manifestation un long travail d’argumentation et
d’explications est nécessaire pour faire avancer les choses. Malgré les
temps contraires, il faut parvenir à expliquer que la liberté ne
consiste pas simplement à faire ce que l’on veut et qu’il existe une
vérité sur la nature humaine
. Cela nécessite donc de ne pas communier
soi-même, peu ou prou, avec cette mentalité et de reprendre de manière
plus globale la contre-offensive de la vérité. Il ressort pourtant de
manière évidente que nombre d’opposants comme de supporteurs du projet
Taubira communient au mythe du progrès.

• Mais,
en sens inverse, la large mobilisation de tant de personnes dimanche
dernier démontre que le bon sens habite encore nombre de nos
concitoyens
. Il faut donc renforcer ce bon sens par des motivations
rationnelles et argumentées.

• De
ce fait, il faut s’attendre à devoir se mobiliser pendant de longues
années encore et à travailler pour diffuser au sein de notre société la
culture du vrai, du bien et du juste
. Il faut investir l’école, les
médias, être présent au sein des associations, prendre pied dans le
monde politique en diffusant clairement et intelligemment (c’est-à-dire
de manière proportionnée à nos interlocuteurs mais pas de manière
faussée) la vérité. Un long travail nous attend."

Référendum : l’argument de Christiane Taubira ne tient pas

Bruno Daugeron, professeur de droit public à l'université de Lyon, défendait dans le Figaro d'hier la possibilité d'organiser un référendum sur le projet de loi dénaturant le mariage. Extraits :

"[…] En effet, c'est l'article 11 de la Constitution de 1958 qui pose les règles en matière de référendum. Il dispose que le président de la République, sur proposition du gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées peut soumettre tout projet de loi portant sur «l'organisation des pouvoirs publics ou (sur) des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent». Le «mariage pour tous» peut-il être considéré comme faisant partie de ces domaines? Il est tentant de le raccrocher à la politique sociale de la nation.
Mais qu'entendre par «sociale»? Comprend-il ce que l'on désigne, sans trop savoir ce qu'il recouvre, par le «sociétal»? Les interprétations divergent selon les personnes. Certaines en ont une conception aussi large que d'autres en ont une étroite. La politique sociale ne serait-elle liée qu'aux droits sociaux? Mais si le social renvoie à société, la famille, et donc le mariage, fait bien partie de la «société». Il est difficile de le nier.

Mais du point de vue du droit constitutionnel, la question est en réalité de faible portée. En effet, comme tous les énoncés juridiques, les énoncés constitutionnels tels que celui de l'article 11 de la Constitution, doivent recevoir une signification qui leur est donnée à travers l'interprétation qui en est faite. La «politique sociale de la nation» n'existe ainsi qu'à travers l'interprétation qui en est donnée par les organes chargés d'appliquer l'article 11 de la Constitution. Or, c'est en dernière analyse le président de la République lui-même qui la livre et ce dernier n'est, en la matière, soumis à aucun contrôle, pas même à celui du Conseil constitutionnel qui, de surcroît, refuse depuis 1962 de contrôler la constitutionnalité des lois adoptées par référendum. Il est, avec les organes chargés de le lui proposer, ce que les juristes appellent un «interprète authentique», c'est-à-dire un organe qui donne la signification juridique des énoncés constitutionnels en les interprétant, c'est-à-dire en les appliquant.
Sera donc regardé comme une réforme relative à la politique sociale de la nation ce que le chef de l'État, et avant lui l'organe qui lui propose, décidera de regarder comme tel. Il peut refuser d'y inclure le mariage. Mais, sujet dit «de société» ou pas, il peut aussi l'accepter sans qu'à aucun moment l'on puisse considérer que le référendum sur le sujet du mariage homosexuel ne serait pas prévu par la Constitution. C'est finalement un choix politique qui lui appartient et pour lequel il est seul compétent. Il illustre la dimension politique du droit constitutionnel. On ne saurait donc avoir recours à l'argument de la constitutionnalité pour masquer ce choix."

Les élus ont des comptes à rendre à près d’1 million de manifestants

D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

F"Cette manifestation, une des plus grandes depuis cinquante ans,
n’était pas un baptême au sens chrétien du terme, mais une renaissance,
un début de régénération, certainement.

Renaissance inattendue,
car totalement en décalage avec l’image de la famille qu’en donnent les
séries télévisées
, où tous les choix se valent et où le sentimentalisme
domine. Tous ces manifestants étaient la preuve joyeuse et pacifique
d’une réalité conjugale et familiale
qui constitue, envers et contre
tout, le socle solide d’une société digne de ce nom. Signe visible aussi
de cette France charnelle qui sort de son silence pour demander qu’on
la prenne enfin en considération. France des familles, des écoles et des paroisses,
soucieuse de ne pas laisser dilapider cet héritage à transmettre aux
futures générations. France qui se relève, aiguillonnée par la parole
libre et vraie de l’Église.

Certes, il reste encore à trouver
une expression politique à cette formidable réaction populaire
, née en
dehors des partis. À l’avenir, il faudra qu’émergent de nouvelles
figures, issues du secteur associatif. En attendant, cette mobilisation
laissera des traces, et d’abord dans l’esprit des élus : lors du débat à
l’Assemblée, les parlementaires devront se souvenir qu’ils ont des
comptes à rendre à près d’1 million de manifestants ! Ainsi que les maires, qui eux joueront leur réélection en 2014.

Au
plus haut niveau de l’État enfin, l’absence de réaction et le déni de
réalité face à ce mouvement semblent pour le moment incompréhensibles.
Conséquence d’un éloignement du pays réel ? Ou bien stratégie
d’effritement progressif de tout ce qui constituait les protections de
la famille : juridiques, aides financières, et désormais
anthropologiques ? Dans ce dernier cas, François Hollande devra se
souvenir qu’en Espagne, référence de ceux qui prônent le mariage
« unisexe », le modèle libéral-libertaire de Zapatero a fini par échouer
sur le mur des réalités
."

La religion de la République vient au secours des LGBT

Dans une position publiée sur son site (actuellement inaccessible), le Grand Orient de France s'indigne de la Manif pour Tous :

"Depuis la mise en œuvre concrète de cette promesse de campagne présidentielle, un vaste mouvement de contestation a été lancé par les religions monothéistes confondant à dessein le contrat de mariage régi par le Code civil, issu de lois votées par le Parlement de la République française, et l'organisation du mariage religieux au gré des croyances des pratiquants de tout culte. Cette situation française est étonnante quand on constate que ce même droit au mariage pour tous a été reconnu par de nombreux pays où l'Eglise catholique est influente, comme en Espagne ou au Portugal et où l'Eglise anglicane ne conteste pas la décision du Premier Ministre britannique de proposer la même évolution en Grande Bretagne.
Devant la violence du débat qui s'instaure, le GODF en appelle à la sérénité et au respect des règles démocratiques dans le fonctionnement des services publics.
Ainsi, aux responsables religieux qui s’érigent en conscience morale, il pourrait être rappelé quelques entorses à la légalité :

  • l'utilisation, à des fins de propagande, des émissions religieuses diffusées par le service public France Télévisions le dimanche matin et financées sur fonds publics, pour dénigrer en décembre 2012 le projet de loi déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale ;
  • le non respect de l'interdiction de propagande politique dans les lieux de culte affectataires au titre de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat (article 35) : sermons, remises de tracts appelant à des manifestations, diffusion de lettres ouvertes aux politiques… qui constituent autant de « discours prononcé » constituant un « provocation directe à résister à l'exécution des lois ou actes légaux de l'autorité publique » ou tendant à « soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres »
  • la violation de la loi Debré du 31 décembre 1959 sur les établissements sous contrat, par une utilisation abusive du « caractère propre » des établissements, dont les enseignants sont payés sur fonds publics. […]"

Le Grand Orient protège ses petits. Il est en effet de notoriété que cette loi a été conçue dans ses convents.

Le grand rabbin de Rome est aussi opposé à la dénaturation du mariage

Rejoignant le grand rabbin de France, le rabbin Riccardo Di Segni a écrit en 2007 :

"[M]ême si cette attitude peut être considérée comme peu "politiquement
correcte" par rapport à la sensibilité actuelle, nous ne devons pas
ignorer que, au regard de notre tradition, la société qui s’apprête à
faire ces choix dépasse largement les limites de l’illicite et il est de
notre devoir de nous opposer à ces choix, de ne pas rester
indifférents."

Pilule : le scandale s’étend aux autres moyens de contraception

En pleine polémique sur la dangerosité des pilules de 3e ou 4e
génération (déjà 320 dossiers de victimes potentielles), d'autres moyens contraceptifs, en l'occurrence les patchs
et les anneaux, sont montrés du doigt pour les risques qu'ils peuvent
éventuellement représenter pour la santé
. Le syndicat national des gynécologues obstétriciens
(Syngof) s'inquiète :

"Le Syngof s'interroge sur
l'absence de recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS)
concernant les patchs contraceptifs et les anneaux également très
utilisés".

"Pourquoi ne dit-on rien sur les patchs et les anneaux qui contiennent
les mêmes produits.

Les
patchs contraceptifs tout comme les anneaux vaginaux qui délivrent des
hormones contraceptives  contiennent deux types d'hormones,  des
oestrogènes et des progestatifs de 3e génération, donc les mêmes
caractéristiques que les fameuses pilules.

Addendum 8h20 : Jeanne Smits en parlait dès 2011, avec une étude danoise qui voit le risque de thrombose 6 à 8 fois plus élevé
chez les femmes utilisant ces contraceptifs que chez celles n'utilisant
pas de contraception hormonale.

Une enquête qui accable la communauté LGBT

Terribles résultats d'une enquête révélée par Minute :

M"L’Institut de veille
sanitaire (InVS) est
inquiet. On le serait
à moins. Depuis
douze ans, les
« comportements
sexuels à risque de
transmission du
VIH [le virus du sida]
et des IST [les
infections
sexuellement
transmissibles]
»
sont en hausse
constante chez les
homosexuels
. […]

29 % d’entre
eux déclarent « avoir plus de 10 partenaires
occasionnels
»
. On ne parle
pas ici de morale mais bien de santé publique. Et de contamination.
Et d’irresponsabilité criminelle. Car
14 % des homosexuels disent n’avoir « jamais » effectué de test VIH
de toute leur vie
. De sorte que si on
sait qu’il y a 69 % de séronégatifs et
17 % de séropositifs (dont un quart
dont l’infection est « hors de contrôle
»), il reste 14 % de « séro-interrogatifs
». C’est l’homosexuel à tempérament
normand en quelque sorte:
p’têt ben qu’oui, p’têt ben non… Et
qui surtout se contrefout de savoir
s’il a chopé une saloperie ou pas, et
peut donc la transmettre!

Car côté fidélité ou abstinence,
on a vu mieux. Pour faire simple:
plus on est sûr de sa santé, moins
on batifole. Encore que tout soit relatif. « Seuls » 23% des séronégatifs
avouent avoir eu des pénétrations (entre
garçons) « non protégées avec des
partenaires occasionnels de statut VIH
différent ou inconnu dans les douze
derniers mois
». Le pourcentage
monte à 58 % chez les « séro-interrogatifs
» et à 64 % chez les séropositifs
.
Et à 63 % chez les séropositifs
dont l’infection est hors de contrôle!

Les chiffres sont accablants, la
comparaison avec la précédente
en quête de même type, réalisée en
2004, l’est tout autant: les « comportements
sexuels à risque
» grimpent
aussi vite que la courbe du chômage!
De façon continue, inexorable,
malgré toutes les campagnes dites
de prévention ou d’information,
malgré toutes les incitations à se
protéger, à se faire dépister, à adopter
un comportement « responsable », etc
.

Dans un résumé schématique,
l’InVS et l’ANRS écrivent – résignés?
– qu’il existe un nombre
« incompressible » de « non testés »,
que la proportion de séropositifs
augmente, et, en des termes plus
choisis bien sûr, que ça baise de
plus en plus n’importe comment
(encore que…) et avec n’importe
qui sans se préoccuper de l’état de
santé du « partenaire »! […]"

Petit problème mathématique à l’attention de Manuel Valls

Voici la question de Jacques Bompard, député du Vaucluse, au ministre de l'Intérieur :

"M. Jacques Bompard interroge M. le ministre de l'intérieur sur les
méthodes utilisées par la Préfecture de police pour compter les
participants à la manifestation géante du dimanche 13 janvier 2013. En
effet, la Préfecture de police affirme avoir compté
340.000 manifestants alors que les organisateurs en ont dénombrés plus
d'un million. La place du Champ de mars, sur laquelle arrivaient les
trois cortèges de la manifestation, mesure 247.000 m². Les trois points
de départ font les surfaces suivantes : 31.416
m² pour la Place d'Italie, 31.900 m² pour la place Denfert-Rochereau et
106.814 m² pour la place de la Porte Maillot
. Les itinéraires, sur
toute leur longueur et en tenant compte d'une largeur moyenne de 6
mètres, font les surfaces suivantes : 30.600 m² de
la Place d'Italie au Champ de Mars, 20.400 m² de la place
Denfert-Rochereau au Champ de mars et 21.000 m² de la Porte Maillot au
Champ de Mars. Soit un total de 489.130 m²
.

Au milieu de l'après-midi,
le lieu d'arrivée était plein alors que les trois cortèges
occupaient toute la longueur de leurs itinéraires et que les trois
points de départ étaient toujours combles. Même en ne comptant qu'un
manifestant par mètre carré, alors qu'en réalité il y en avait au moins
le double tant était grande la densité de manifestants,
notamment aux points de départ et sur les itinéraires, le chiffre de
340.000 personnes donné par la Préfecture de Police est largement
dépassé. Jacques Bompard demande donc à M. le ministre de l'Intérieur de
lui indiquer par quelle méthode la Préfecture de
police arrive à un tel chiffre pourtant peu vraisemblable et, s'il
s'avérait qu'il y ait eu une erreur de commise, de bien vouloir publier
des chiffres rectifiés correspondant plus à la réalité."

Continuer pour montrer à ces faces de carême que la France est le pays des esprits libres

Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, analyse :

"[…] C'est dire si les chiffres
officiels sont faux, archi-faux. Délibérément faux. Il y a, à l'évidence, du
côté du gouvernement comme du côté des médias, en particulier ceux qui relèvent
de l'Etat, payés donc par les Français, une mauvaise foi dictée par la
malveillance idéologique
. Ces gens-là ne veulent pas voir ; plus
exactement ils voient mais dans leur fureur ils nient la réalité. Ils sont
bloqués dans leur position
. François Hollande ne recevra pas le collectif de « la
manif pour tous Â». Il a fait semblant, comme toujours dans pareil cas, de
recevoir tout le monde, se gardant bien de recevoir ceux qu'il aurait le
devoir, ne serait-ce que comme arbitre, d'écouter. Ce refus est une faute
politique qui, de plus, le déshonore
. Ce fils de bourgeois, comme tous ses confrères du gouvernement, du
m̻me type que lui Рet ils sont nombreux -, sait fort bien qu'en bravant les
interdits au motif de modernité sociétale, il se façonne une image de gauche
dont il a besoin pour capter à son profit des groupes de pression qui tiennent,
à quelques exceptions près, l'information, la culture et, en totalité, l'Éducation
dite nationale. Ces gens qui ne représentent qu'eux-mêmes, décident du sort de
la France, de l'avenir de la France, malgré la France ! Leur haine trouve
sa délectation dans la ruine de tout ce qui la constitue et, d'abord,  ses familles. Ils sont sectaires et
totalitaires : ils ne lâcheront pas leur proie. Ils imposeront leurs vues.
Hollande, pour se dire leur chef, les suivra.

[…] Alors
que faire ? Continuer ! D'abord pour que la France se retrouve
elle-même, dans toute sa diversité et dans ce qui fait sa véritable unité. Oui,
d'abord, pour ce plaisir ! Et pour montrer à ces faces de carême de la
religion officielle qui s'imaginent être des docteurs et des prophètes
chargés de définir l'avenir, que la
France est le pays des esprits libres
. Il relève en effet de la liberté de
pensée et de la liberté de conscience, de pouvoir exprimer cette simple vérité
que le sexe de l'homme et le sexe de la femme sont adaptés l'un à l'autre en
vue de l'union et de la procréation ; que cette merveille naturelle est le
support physique nécessaire au lien
affectif et juridique qui constitue immémorialement  l'union d'un homme et d'une femme et qui,
dans toutes les civilisations, s'appelle le mariage. […]"

Le péché originel : la différence entre droite et gauche

Laurent Dandrieu est interrogé dans Monde & Vie sur les concepts de droite et de gauche. Extraits :

M"Droite et gauche sont des
notions relatives, qui n’ont jamais constitué des
blocs idéologiques hermétiques, cohérents et
immuables: beaucoup d’idées passent de l’une
à l’autre, s’y retrouvent dans des proportions et
des combinaisons variables. Cette porosité donne
régulièrement naissance à l’illusion qu’il n’y
aurait plus ni droite ni gauche, et que les hommes
de bonne volonté « des deux rives » pourraient
se retrouver autour de « valeurs » communes,
comme le souverainisme, la nécessaire régulation
du capitalisme ou la conception méritocratique
de l’école.
Mais tous ceux qui ont tenté de jeter des passerelles
entre droite et gauche ont toujours fini par
revenir sur leur rive d’origine,
leurs culottes passablement
trempées, parce que ces passerelles
ont fini par ployer sous le poids d’une réalité très
lourde : c’est, au-delà des convergences particulières,
la persistance d’une divergence fondamentale,
qui est que droite et gauche n’ont pas la
même vision de l’homme, et donc de la société
.

Au fond, qu’est-ce qui différencie,
à vos yeux, la droite de la gauche ?

On peut les différencier par la croyance ou
non au péché originel.
Nous autres, gens de droite, nous sommes le
parti du péché originel, nous croyons que
l’homme est et restera toujours un animal blessé,
empêtré dans sa volonté de bien faire par sa constitutive
faiblesse, et que le but de la politique est
d’épauler cette faiblesse par des institutions fortes
qui lui permettent, malgré elle, de construire
et d’aller de l’avant
.
Pour la gauche, en revanche, l’homme est un
être naturellement bon, qui tend par le sens de
l’histoire vers toujours plus de perfection, la seule
chose qui l’en empêche étant les archaïsmes du
passé, dont il appartient à la politique de le libérer.
L’homme de droite sait qu’il est un héritier
et, comme disait Maurras, qu’il trouve en naissant
dans un pays de civilisation infiniment plus
qu’il n’y apporte : c’est ce trésor de civilisation
que la politique se doit de protéger et de transmettre
; pour lui, la Tradition est la condition de
tout progrès.
L’homme de gauche, lui, refuse cet héritage
car c’est l’avenir qui est porteur de bonheur et de
liberté, non le passé qui nous enferme et nous
limite: la politique, c’est rompre avec la tradition
au nom du Progrès. […]

La question du « mariage gay » me semble
fournir une bonne illustration de la façon dont l’utopie
de gauche revient à nier le réel, et dont les
visions antagonistes de l’identité structurent
aujourd’hui l’affrontement droite-gauche. La
gauche n’aime pas le réel, parce qu’il s’oppose
à ses utopies libératrices. […]"

Le cardinal Bertone satisfait de la mobilisation française

Le cardinal Tarcisio Bertone a exprimé sa satisfaction sur la « Manif pour tous Â». Il s’est dit « heureux, très heureux Â» de l’engagement en France, saluant la volonté de soutenir « avec
force et intelligence les principes fondateurs de la famille
 Â», à savoir
« la triade père, mère et enfant ». Il a estimé que les catholiques devaient

« chacun se
faire porteurs des valeurs fondamentales qui soutiennent toute
société Â».

“Référendum ! Référendum ! Référendum !”

Voici un extrait des débats aujourd'hui à l'Assemblée nationale (vidéo) :

"M. Henri Guaino.
Monsieur le Premier ministre, dimanche, des centaines de milliers de
Français ont manifesté contre le projet de loi sur le mariage pour tous.
[…] Ce fut un immense rassemblement, le plus important peut-être depuis quarante ans,… […] de familles, de gens simples dont beaucoup n’avaient jamais manifesté ni fait de politique de leur vie. Ils sont venus parfois de très loin, supportant le coût et la fatigue du voyage. (Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)
Ils étaient les représentants de millions de Français qui s’inquiètent
des conséquences de cette réforme dont Mme la garde des sceaux a dit
elle-même que c’était une réforme de la civilisation. Qu’ont dit ces Français simples et dignes ? Qu’ils ne voulaient pas
que l’on décide sans eux de la civilisation dans laquelle eux et leurs
enfants allaient vivre.

Monsieur le Premier ministre, il n’y a pas de véritable débat quand
tout est joué d’avance. Regardez ce qui se passe au Parlement, où votre
majorité dit aux députés de l’opposition : « Causez, causez encore,
causez toujours, de toutes les façons nous ne ferons que ce que nous
voulons !
 Â» C’est la règle de la démocratie parlementaire, me
direz-vous, mais quand on touche à quelque chose d’aussi profond, qui
ébranle tant de consciences, ce n’est plus vrai. Ici, la démocratie exige que le peuple lui-même ait la parole, non que ceux qui le représentent parlent à sa place. C’est l’esprit de notre République.

Le Président de la République peut prendre la décision de soumettre
cette réforme au référendum. La lettre de l’article 11 de notre
Constitution lui en donne le droit. Il en est seul juge et sa décision
n’est susceptible d’aucun recours.
Alors, monsieur le Premier ministre, ne prenez pas la lourde et grave responsabilité de violer des millions de consciences. Ne méprisez pas les Français, qui ne vous réclament qu’un peu de respect, un peu de démocratie, un peu de république ! Quand on donne la parole au peuple, on ne recule pas, on se grandit.
Soyez un Premier ministre de la Cinquième République et non de la
Quatrième. […] Soyez responsable ! Soyez démocrate ! Soyez républicain ! […]

Mme Virginie Duby-Muller. Dimanche dernier, un million de personnes
– non pas 340 000 comme vous le prétendez
, monsieur le Premier
ministre, pour minimiser l’ampleur de la mobilisation – de tous âges, de
toutes opinions et de toutes confessions ont défilé dans une ambiance
bonne enfant afin de défendre l’institution du mariage que vous
attaquez. Face à la clameur qui monte des tréfonds du pays,
vous avez déjà commencé à reculer en faisant retirer l’amendement du
groupe socialiste qui visait étendre la procréation médicale assistée
aux couples de même sexe
. Mais nous avons bien compris que ce recul
n’est que tactique puisqu’une loi sur la famille a d’ores et déjà été
annoncée pour le mois de mars, comprenant cette disposition ! Dès lors,
qu’on ne nous prenne pas pour des idiots ! Votre objectif à terme est
bien le démantèlement de tous les fondamentaux de la famille
. Je m’adresse à nos collègues de la majorité : comment pouvez-vous
avoir comme maître à penser M. Pierre Bergé, qui déclarait : « Louer son
ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour aller à l’usine,
quelle différence ?
 Â» (« Scandaleux ! Â» sur plusieurs bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.) En
tant que femme, en tant que mère de famille, je suis profondément
choquée par une telle conception qui mène tout droit à la gestation pour
autrui et à la marchandisation des corps !
Aussi, monsieur le Premier ministre, je vous lance un appel à la
raison : quand annoncerez-vous le retrait définitif de cette mesure qui
clive les Français
, mesure qui conduirait à la reconnaissance d’un droit
à l’enfant alors que seul doit compter le droit de l’enfant ? […]

Plusieurs députés des groupes UMP et Rassemblement-UMP. Référendum ! Référendum ! Référendum !"

Najat Vallaud-Belkacem favorable à la location d’utérus

Le ministre des Droits des Femmes, Porte-Parole du Gouvernement, avait signé le 13 décembre 2010 une tribune pour légaliser la Gestation pour autrui (GPA ou mères porteuses). Ce texte est toujours visible sur le site personnel de NVB.

Alors quand le gouvernement et les milieux LGBT affirment aujourd'hui, la main sur le coeur, que la GPA n'est pas d'actualité, il faut les croire autant que lorsque Elisabeth Guigou affirmait en 1998 que jamais le "mariage homosexuel" ne serait légalisé. Pour mémoire, ce gros mensonge :


 

Mariage : la victoire est à portée de main

De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

"Depuis des décennies,
nous savons que le
« pays légal » a bien
peu à voir avec le « pays
réel ». Et, à peu près
une fois par génération,
le pays réel, qui passe
son temps à avaler des couleuvres, se
lève pour dire non aux dérives.
Ce fut le cas en 1968, quand la
France travailleuse est descendue
dans la rue pour dire non à la
« chienlit ». Ce fut le cas en 1984,
quand la France catholique est descendue
dans la rue pour défendre la
liberté scolaire.
Et ce fut le cas le 13 janvier dernier,
quand la France du bon sens est descendue
dans la rue pour dire non au
mariage et à l’adoption par des couples
homosexuels – c’est-à-dire, en
définitive, pour dire non aux bobos et
aux pseudo-valeurs de mai 1968
.
Le succès est inespéré. Avant l’été, je
pensais que cette loi passerait
comme une lettre à la poste. Début
septembre, quand il fut question de
descendre dans la rue, j’avais applaudi.
Mais, dans mon esprit, il s’agissait
d’un baroud d’honneur.
Jamais, je n’aurais parié sur une telle
mobilisation en si peu de temps.
Mobilisation plus impressionnante, à
certains égards, que celle de 1984, qui
avait mis près de deux ans à germer
. À
l’ère d’internet, la résistance du pays
réel peut s’exprimer pratiquement à
égalité avec la « tyrannie médiatique »
(le mot est de Jean-Yves Le Gallou,
animateur de Polémia).

[…] Nous étions près d’un million donc. Et
le gouvernement fait la sourde oreille
(alors que le président a reçu en 24
heures l’inter-LGBT représentant
quelques centaines de personnes…).
Pourtant, la victoire est à portée de
main. À deux conditions: maintenir la
pression et ne pas se diviser.
Ne pas diviser, cela implique de ne
parler que du point sur lequel tout le
monde est d’accord, à savoir le retrait
du projet de loi.
[…]

Le gouvernement ne pourra
pas nous refuser indéfiniment le
débat populaire.
À ce propos, il faut noter une chose :
depuis plusieurs semaines, la seule
justification théorique (je dis bien : la
seule ; il n’est plus question d’arguments
plus ou moins solides, mais
seulement de cette espèce de mantra
pseudo-démocratique) au passage en
force du gouvernement tient en une
phrase : les Français ont choisi
François Hollande.
Eh bien, c’est faux ! Même si c’était
vrai, cela ne donnerait pas à François
Hollande la légitimité de faire le
« changement de civilisation » dont
ont parlé ses ministres. Mais c’est
faux. D’abord parce que c’est bien
davantage contre Nicolas Sarkozy
que pour François Hollande que les
Français ont voté. Ensuite, rien ne
permet de supposer que, dans le programme
du candidat Hollande, ce
point ait particulièrement motivé les
électeurs.
Enfin, et surtout, François
Hollande est le seul président de la
Ve République à avoir été choisi,
même au 2e tour, par une minorité de
votants
(je ne parle même pas des
inscrits) : 48,2 % des votants.
Cela ne signifie pas qu’il ne soit pas
légalement président de la république.
Mais cela signifie que ce
pseudo-argument de la légitimité
électorale ne tient pas !
La seule issue possible, pour François
Hollande, c’est l’appel au peuple.
Faute de quoi, la vraisemblable victoire
du PS au parlement se paiera
tellement cher (car il peut compter
sur nous : cette immense lame de
fond populaire ne retombera pas !)
que François Hollande regrettera d’avoir
gagné…"

Scolarisation dès 2 ans

Le ministère de l'éducation nationale a publié une
circulaire pour inciter la scolarisation des enfants de moins de 3 ans. Déjà que l'Etat veut priver des enfants de leur père ou de leur mère, il faut maintenant qu'il les endoctrine.

Le Salon Beige a retrouvé le JT de 20h de France 2

Avec votre blog, il n'y a pas de censure qui tienne :


La manif pour tous (France 2) par Le_Salon_Beige

A 6mn50 environ, on voit Gilbert Collard en train
de rire avec une femme portant des lunettes. Cette
jeune femme est journaliste de France 3
.

Mariage : vote de la loi en 1ère lecture le Mardi Gras

La conférence des présidents de l'Assemblée a décidé d'ouvrir l'hémicycle du Palais-Bourbon durant deux week-ends pour le débat sur le mariage. Les discussions, qui débuteront le 29 janvier, doivent se conclure par un vote le 12 février. Le lendemain, nous entrerons en Carême.

Dans Le Monde, on lit :

"les débats, qui s'annoncent âpres et longs au Parlement, sur le "mariage pour tous" pourraient révéler une opinion divisée. Ce qui ne serait pas du meilleur effet pour un président qui a misé sur une " société apaisée "."

Sic. Ce qui est certain c'est que la gauche ne représente plus les Français.

Le "baromètre de la confiance politique", publiée ce jour par
le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en
partenariat avec le Conseil économique social et environnemental, montre que les Français n'ont plus confiance envers la politique. Contrairement aux espoirs de M. Hollande, l'alternance n'a pas permis d'enrayer la progression de la "défiance" vis-à-vis du pouvoir. En octobre 2011, 83 %
des Français estimaient que les responsables politiques ne se
préoccupaient pas d'eux. Ils sont désormais 85%
. Cette crise a un corollaire : le sentiment que la démocratie fonctionne
mal. 54 % des Français sont de cet avis. Ils étaient 48 % fin 2009.

Fin 2009, 49 %
des électeurs pensaient qu'il y avait trop d'immigrés en France : ils
sont 65% aujourd'hui. 58% des personnes interrogées estimaient alors
que les homosexuels devaient avoir le droit de se marier : ils
ne sont plus que 52%. Et les Français sont contre l'adoption. Sur le plan économique, les Français divorcent de la gauche. A la question : "Pensez-vous
que l'Etat doit faire confiance aux entreprises et leur donner plus de
liberté ?", la part des Français répondant " oui " avait légèrement
baissé entre 2009 et 2011 (de 43 % à 41 %). Depuis, la courbe s'est
inversée : ils sont désormais 53
 %. Quant à la question : " Pensez-vous que le capitalisme doit être réformé en profondeur ? ", elle recueille 41 % de réponses positives, contre 49 % il y a un an. Enfin, les Français ne sont plus que 53 % à penser que, " pour rétablir la justice sociale, il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres " : ils étaient 73 % il y a un an.

Confrontation : Qui sait ce que l’écÅ“urement des manifestants pourra provoquer ?

De Jean-Marie Guénois, dans Le Figaro :

"À l'évidence donc, la question centrale n'est plus «faut-il aller à la manif?» ou «faut-il contrer la manif?». Puisque le gouvernement ne veut décidément rien entendre, qu'il confirme qu'il sera inflexible – au moins peut-il l'être sur ce sujet -, la question qui subsiste est de savoir jusqu'où aller dans cet affrontement.
Cette question a déjà trouvé sa réponse du côté du gouvernement qui, dans son aveuglement idéologique et son style autoritaire socialiste, voit déjà la loi non seulement adoptée mais largement appliquée.
Cette question, les responsables de la Manif pour tous se la posent en évaluant la possibilité de remettre le couvert avec une nouvelle manifestation nationale. Décision délicate car le risque – réel – de moins mobiliser pourrait la transformer en une manifestation «de trop». L'imagination au pouvoir qui caractérise ce collectif de la Manif pour tous n'est pas à court d'idées. La charismatique Frigide Barjot qui porte le tout, s'il ne décide pas une nouvelle manifestation, va probablement inventer avec sa jeune équipe d'autres actions toutes aussi redoutables pour piquer au vif un pouvoir ultrarigide.

Cette question de savoir si l'affrontement s'arrête ou non, les religions et l'Église catholique en particulier se la posent également. Le «conseil permanent», structure de direction de l'épiscopat catholique, est réuni depuis lundi à Paris. Il doit publier mardi une déclaration très importante car elle va donner le ton pour la suite des événements. Une résignation sur le fond est toutefois impensable sur cette question de l'avenir de la famille jugée trop importante pour l'Église.

La «vraie» politique, celle qui sait lire les évolutions profondes de la société et pas seulement les rapports de force mécaniques et finalement assez prévisibles, doit aussi prendre en compte la dynamique «consistante», selon François Hollande lui-même, de l'événement de dimanche.
Elle dépasse de loin les états-majors politiques qui donnaient, dimanche, l'impression de suivre un cortège plus que de le présider. Elle dépasse de loin les états-majors religieux qui étaient, en tant que tels, aux abonnés absents.
Qui sait ce que l'écœurement des participants, dimanche soir, à l'écoute des curieux chiffres préfectoro-gouvernementaux, pourra provoquer? Beaucoup, modestes, ont fait un sacrifice certain pour venir de loin en famille et se sont sentis méprisés. Qui sait ce que ce mouvement de fond, beaucoup plus jeune que prévu et si large dans sa mobilisation, dit du pays réel?
En 1984, François Mitterrand avait eu l'intelligence politique, et pas seulement les mots, pour prendre la mesure de cette «consistance» politique. Il avait retiré sa loi – votée – sur l'école libre."

Il est certain que tant que la loi Taubira ne sera pas retirée, la mobilisation va se poursuivre.

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services