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La Vaucluse sur le pont contre la dénaturation du mariage

Le 12 février 2013, jour du vote à l'assemblée, une banderole manifestant l'opposition au projet de loi Taubira a été exposée sur un pont ejambant la N7.

Vaucluse

Vaucluse 2

CESE : réponse le 26 février

Le Figaro consacre un long article à la saisine du CESE. On y apprend que le Cese dira le 26 février, dans l'après-midi, s'il juge recevable la
pétition
. D'ici là, le collectif a décidé
de continuer à recueillir les pétitions qui arrivent à la mairie du Chesnay.

Ce n'est
pas sur la forme, mais sur le fond que
va porter la réflexion du Cese. Si la pétition est recevable, le CESE se prononce ensuite, dans un délai d'un an, sur les questions soulevées.

Le Figaro raconte aussi :

"Les facteurs du Chesnay ont dû avoir de sacré courbatures! C'est en
moyenne 80 caisses de lettres qu'ils ont apportées chaque jour à la
mairie ces deux dernières semaines
. «Avec près de 700.000 pétitions, on a
fait exploser les compteurs!, se réjouit Nicolas Tardy-Joubert,
coordinateur de la Manif pour tous dans les Yvelines. Pendant un peu
plus de deux semaines, la grande salle mise à disposition par la mairie a
été transformée en véritable ruche, avec quelque 200 bénévoles qui se
sont relayés, de 10 heures du matin à minuit
, pour ouvrir le courrier,
vérifier si la pétition était complète, puis la classer par
département». Trois régions se sont fait particulièrement remarquer:
l'Ile-de-France, Rhône-Alpes et les Pays de Loire
. Jeudi soir, un
huissier a validé l'ensemble des 173 cartons, contenant chacuns 40
liasses de 100 pétitions. «Mais ce n'est pas fini!», prévient un
bénévole: vendredi matin, 13 nouvelles caisses sont arrivées à la mairie
du Chesnay."

Pourquoi l’avis du CESE importe

Contradiction entre concertation et passage en force, acte fondateur du CESE, porte de sortie politique… Autant de raisons à lire sur le blog d'un simple père de famille :

"Le gouvernement peut faire fi d’une saisine du CESE, continuer son marathon législatif comme si de rien n’était. Seulement voilà, tout se paie dans la vie, et un passage en force peut avoir un vrai coût politique. Si beaucoup de partisans du mariage pour tous sur Twitter semblent partisans du passage en force, politiquement cela pourrait ne pas être la solution la plus astucieuse. François Hollande a souhaité valoriser les « corps intermédiaires » par une visite au CESE entre les deux tours de la présidentielle et un long discours au CESE cet été dans lequel il souhaitait que le rôle du CESE soit plus important sur les sujets de société.

Passer en force, ce serait se contredire et mettre en péril toute évolution future du rôle du CESE. Est-ce vraiment ce que veut le gouvernement, le chef de l’Etat ? Si le gouvernement et les députés pourraient être tentés de passer outre (après tout, ils n’ont pas eux-mêmes saisi le CESE sur cette réforme), le chef de l’Etat pourrait voir les choses autrement. Sur le sujet de la PMA pour les homosexuelles, le Conseil National d’Ethique s’est auto-saisi du sujet de manière large et le lendemain M. Hollande annonçait saisir lui-même le CNE sur ce sujet. Par la suite il a fait respecter cette volonté d’attendre la consultation du CNE, avec les couacs gouvernementaux et parlementaires que l’on connaît.

Enfin, quel serait le coût politique d’ignorer la première saisine du CESE par le biais des citoyens ? Deux saisines jusqu’ici n’ont pas réunis les signatures au bout de plusieurs mois (celle sur l’autisme a fait l’objet dune saisine directe par le président de l’Assemblée National de l’époque). Hors la saisine Manif pour tous, si elle atteint les 500 000 signatures, serait un évènement démocratique colossal : la première saisine par les citoyens, en un délai de 15 jours seulement ! Comment ignorer un tel évènement sans perdre du crédit politique ? Comment l’ignorer quand tant d’experts et de politiques étaient d’avis que le seuil de 500 000 signatures était trop élevé et bloquait la possibilité de recourir au CESE ?

Si le CESE accepte la saisine et l’instruit, il pourrait s’agir d’un acte fondateur de l’institution qui souffre d’un double déficit aujourd’hui :

[Lire plus]

La Redoute rejoint les révisionnistes du mariage

Les figurines LGBT (supprimées fin janvier suite à la plainte des lecteurs) ont été remises en ligne sur le site de La Redoute.

Seulement 39% des Français adhèrent au projet de loi Taubira

Au lendemain du vote en première lecture par l’Assemblée nationale du
projet de loi Taubira, Alliance VITA a demandé à l’IFOP de réaliser un sondage sur l’adhésion réelle des Français à ce projet.

Jusqu’à aujourd’hui, les sondages ont séparé la question du
mariage et de l’adoption, or, dans la loi française, ces deux réalités sont
indissociables
. Le projet de loi sur le mariage de deux
personnes de même sexe implique nécessairement l’adoption
d’enfant.

Alliance VITA a donc choisi de poser les 3 questions réellement en débat aujourd’hui :

A“Vous savez qu’actuellement en France, le mariage ouvre
automatiquement la droit à l’adoption, c’est-à-dire qu’on ne peut
dissocier mariage et adoption. Dans ces conditions, êtes-vous plutôt
favorable :

  • Au droit au mariage pour des personnes de même sexe, assorti du droit d’adopter  : 39%
  • A une union civile, qui accorderait davantage de droits que le PACS, sans pour autant permettre le droit à l’adoption : 36%
  • A aucun de ces deux projets : 21%
  • NSP (ne savent pas) : 4%

Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et porte-parole de la Manif Pour Tous, commente :

«Les
membres de nos équipes VITA engagés sur le terrain rencontrent tous les
jours des Français qui ignorent encore que le texte voté mardi dernier
permet qu’un enfant soit adopté par deux hommes ou deux femmes
. Or,
notre sondage interroge les Français sur la réalité de la loi, et non
sur la présentation édulcorée que la formule « mariage pour tous Â» en
donne. Par souci de transparence, nous avons décidé d’adresser la
totalité des résultats de ce sondage à chaque parlementaire
, afin qu’il
se prononce en connaissance de cause. Contrairement à ce qu’on entend
trop souvent, seulement 39% des Français adhèrent à l’essentiel du
projet de loi Taubira. Or, ce chiffre ne prend pas même en compte les
perspectives de la procréation artificielle, face auxquelles les
Français montrent encore plus de réticences. Selon nous, c’est le moment
de se mobiliser avec force pour ne pas laisser la suite du processus
législatif se dérouler sans opposition
. Ce que les élus vont découvrir,
c’est que la baudruche se dégonfle, puisque que l’on passe d’un taux
d’adhésion de 66% à un modeste 39%, qui nous ramène à la réalité. Par
ailleurs, ce sondage révèle que c’est une idée fausse de prétendre que
la Gauche est unanime sur ce sujet, quand on voit la proportion
importante d’électeurs de cette sensibilité qui n’y adhérent pas,
notamment 43% des électeurs de François Hollande».

Recherche sur les cellules souches : le Japon prend de l’avance

De la Fondation Lejeune :


Cellules iPS : les 1ères recherches cliniques annoncées au Japon !

Un comité d'éthique d'un centre hospitalier japonais a donné mercredi son accord pour des recherches cliniques de médecine régénérative au moyen de cellules souches iPS. Ce seront les premières réalisées au monde.
Ces recherches pourraient débuter entre avril 2013 et mars 2014 et visent à traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui est la première cause de cécité des plus de 55 ans dans les pays industrialisés.
Les travaux sur les cellules iPS sont devenus une priorité de recherche au Japon où l'Etat a décidé de leur allouer des financements importants considérant qu'il s'agit d'un domaine extrêmement prometteur.
Pour rappel, l'usage de cellules iPS ne pose pas de problème éthique, contrairement aux cellules souches embryonnaires humaines.

En France, le gouvernement fait prendre un énorme retard à la recherche en finançant des opérations sur l'embryon humain, recherches non concluantes et non éthiques. Ne voulant rien voir, le gouvernement tente de libéraliser cette recherche inefficace par une loi votée en catimini à l'assemblée au mois de mars.

Des familles musulmanes se sentent stigmatisées

A Salon-de-Provence. Et pour cause : le maire a pris un arrêté interdisant notamment les drapeaux étrangers lors des mariages à la mairie.

Ajoutons que Google aussi les "stigmatise" : lorsque l'on cherche 'blocage autoroute voitures mariage', les résultats sont éloquents.

Femen : que fait le ministère de l’Intérieur ?

Lu dans Le Figaro :

"Une fois évacuées par le service d'ordre de la cathédrale, les huit activistes Femen –
une Ukrainienne et sept Fran̤aises Рont ̩t̩ conduites par les forces
de police «au central 4» (commissariat du IVe arrondissement),
«simplement pour la forme»
, confirme une source de la Préfecture de
police de Paris, pour «vérifier leurs papiers d'identité» et «elles ont
été relâchées dans la foulée, sans garde à vue».

Les faits sont
pourtant tous des délits punissables par la loi, tant du point de vue
civil que pénal. «Exhibition sexuelle dans un lieu accessible au public»
(article 222-32 du Code pénal), «atteinte à l'affectation cultuelle» et
«atteinte à la liberté d'exercice du culte» (loi de 1905), «injure
commise envers (…) une personne ou un groupe de personnes à raison de
leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie,
une nation, une race ou une religion déterminée» (article 33 alinéa 3 de
la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), «coups et
blessures
», «destruction ou profanation d'objet sacré»…

«Et avec
tout ça, on juge seulement bon de vérifier leurs papiers? On ne les prie
pas de s'expliquer?, s'étonne Me Laurent Delvolvé, avocat de
l'archevêché de Paris qui a porté plainte. Au regard de la gravité des
faits et du lieu dans lequel ils ont été commis, on peut s'interroger
sur le traitement policier de cette affaire
… À situations égales, on a
vu des traitements bien différents».

Si
l'avocat ne veut pas illustrer son propos en se lançant dans les
comparaisons, Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale, n'hésite
pas à reprendre l'interrogation qui s'empare de l'opinion: «Pensez-vous
que si cela s'était passé dans une mosquée, il y aurait eu une telle
désinvolture dans la manière de les appréhender?, relève-t-il.
D'ailleurs, notez qu'elles ne s'attaquent jamais aux mosquées, et pour
cause, elles seraient pendues!
».

«Le manque d'entrain pour
interpeller ces femmes était flagrant dès le début, dit-on à
l'archevêché de Paris. Cela se voit sur les vidéos, après avoir été
évacuées par nos surveillants, elles ont continué bien tranquillement à
scander leurs slogans, dénudées sur le parvis. La police ne s'est pas
pressée d'intervenir alors que le commissariat est à côté
.»

À
l'heure où se tient le procès de plusieurs catholiques qui étaient
montés sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris pour contester le
caractère blasphématoire et christianophobe de Sur le concept du visage du fils de Dieu,
une pièce où des excréments étaient déversés sur le personnage du
Christ, certains jugent qu'il y a deux poids deux mesures. Les prévenus,
qui comparaissent depuis le 1er février devant le tribunal
correctionnel de Paris, «ni nus ni violents», témoigne Catherine, une
spectatrice, s'étaient mis à prier et chanter des cantiques sur la scène
et crier «Dieu est là», «Honte à vous de regarder ça». Interpellations
immédiates, gardes à vue de 24 heures et même de 26 heures
, au-delà du
délai légal, pour l'un d'entre eux. Trois ans d'emprisonnement et une
forte amende, c'est ce qu'ils encourent aujourd'hui. […]"

Bordeaux dit bonjour au Premier ministre et à Christiane Taubira

Pour fêter le passage de Christiane Taubira et Jean-Marc Ayrault aujourd'hui à l'ENM de Bordeaux, des militants pro-famille ont manifesté devant la cathédrale, avec des CRS partout (et très souriants) sous un beau soleil.

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L’hommage du Figaro Magazine à Benoît XVI

FLe Figaro Magazine daté des 15 et 16 février consacre sa Une et un cahier de 16 pages, textes et photos, au pape, avec des textes de Jean-Marie Guénois et de Jean Sévillia. Les articles de Jean Sévillia sont disponibles sur son blog :



Vatican II : le Concile des Pères vs le Concile des media

Hier, le Pape Benoît XVI a rencontré les prêtres du diocèse de Rome. Pendant une heure, il leur a parlé sans note du concile Vatican II (vidéo). Voici un extrait de la fin de son discours (merci à JC) :

B"Je
voudrais maintenant ajouter encore un troisième point : il y avait le
Concile des P̬res Рle vrai Concile -, mais il y avait aussi le Concile
des media
. C'était presque un Concile en soi, et le monde a perçu le
Concile à travers eux, à travers les media. Si bien que le Concile qui
est efficacement arrivé jusqu'au peuple a été celui des media, non pas
celui des Pères
. Et tandis que le Concile des Pères se déroulait à
l'intérieur de la foi et était un Concile de la foi qui cherche
l'intellectus, qui cherche à se comprendre et cherche à comprendre les
signes de Dieu à ce moment, qui cherche à répondre au défi de la foi en
ce moment et de trouver dans la Parole de Dieu la parole pour
aujourd'hui et pour demain, tandis donc que tout le Concile – comme je
viens de le dire- avançait à l'intérieur de la foi, en tant que fides
quaerens intellectum
, le Concile des journalistes ne s'est naturellement
pas réalisé dans la foi, mais à l'intérieur des catégories des media

d'aujourd'hui, c'est-à-dire à l'extérieur de la foi, avec une
herméneutique différente. C'était une herméneutique politique : pour les
media, le Concile était une lutte politique, une lutte de pouvoir entre
différents courants dans l’Église
. Il était évident que les media
auraient pris position pour la partie qui leur apparaissait la plus
conforme avec leur monde. Il y avait ceux qui cherchait la
décentralisation de l’Église, le pouvoir pour les évêques et ensuite, à
travers la "Parole de Dieu", le pouvoir du peuple, des laïcs.
Il y avait
cette triple question : le pouvoir du Pape, ensuite transféré au
pouvoir des évêques et au pouvoir de tous, souveraineté populaire.
Naturellement, pour eux c'était celle dernière la partie à approuver, à
promulguer, à favoriser.

Et
ainsi aussi de la liturgie : la liturgie n'était pas intéressante en
tant qu'acte de la foi, mais comme une chose où se font des choses
compréhensibles, des activités de la communauté, une chose profane. Et
nous savons qu'il y avait une tendance, qui avait des fondements
historiques aussi, à dire : la sacralité est une chose païenne,
éventuellement aussi dans l'Ancien Testament. Dans le Nouveau, seul vaut
le fait que le Christ soit mort dehors : c'est-à-dire en dehors des
portes, c'est-à-dire dans le monde profane. En finir donc avec la
sacralité, caractère profane aussi du culte : le culte n'est pas culte,
mais un acte fait ensemble, participation commune, et ainsi aussi
participation comme activité
. Ces traductions, banalisations de l'idée
du Concile, ont été virulentes dans la pratique des applications de la réforme liturgique
; celles-ci étaient nées dans une vision du Concile
prise en-dehors de sa propre clef, de la foi. Et de même pour la
question de l’Écriture : l’Écriture est un livre, historique, à traiter
historiquement et rien d'autre, et ainsi de suite
.

Nous
savons comment ce Concile des media fut accessible à tous. Par
conséquent, il fut dominant, le plus influent, et il a provoqué tant de
calamités, tant de problème, réellement tant de misères : séminaires
fermés, couvent fermés, liturgie banalisée
… et le vrai Concile a eu
des difficultés à se concrétiser, à se réaliser ; le Concile virtuel
était plus fort que le Concile réel. Mais la force réelle du Concile
était présente, et peu à peu, elle se réalise toujours plus, et elle
devient la vraie force qui est aussi la vraie réforme, la vraie
rénovation de l’Église. Il me semble que, 50 ans après le Concile, nous
voyons comment ce Concile virtuel se brise, se perd
, et apparaît le vrai
Concile avec toute sa force spirituelle. Et c'est notre devoir,
justement en cette année de la foi, en commençant par cette année de la
foi, de travailler pour que le vrai Concile
, avec sa force qui lui vient
de l'Esprit Saint, se réalise et que l’Église soit réellement rénovée.

Espérons
que le Seigneur nous y aide. Moi, retiré dans la prière, je serai
toujours avec vous, et ensemble avançons avec le Seigneur dans cette
certitude : Christ est vainqueur !"

Déjà 7000 personnes se sont inscrites à la neuvaine pour le Pape, du 20 au 28 février.

Annulation de l’élection de 2 députés PS

Le Conseil constitutionnel a annoncé l'annulation de l'élection de deux députés PS représentant les Français de l'étranger élues le 17 juin, Corinne Narassiguin et Daphna Poznanski-Benhamou, déclarées inéligibles pour un an, ainsi que quatre candidats battus.

Représentant les Français d'Amérique du Nord, Corinne Narassiguin
(PS) l'avait emporté par 54% des voix face à Frédéric Lefebvre (UMP). Corinne Narassiguin s'est
illustrée ce mois-ci dans le débat sur le mariage
, où elle a été l'un des principaux orateurs du groupe PS à
l'Assemblée nationale. Son élection a été invalidée et elle a été déclarée inéligible en raison
du "caractère substantiel des obligations méconnues" concernant le
financement de sa campagne électorale.

Daphna Poznanski-Benhamou (PS)
avait été élue au second tour avec 55,88% des suffrages exprimés face à
Valérie Hoffenberg (UMP), dans la circonscription Europe du sud
regroupant Italie, Saint-Marin, Saint-Siège, Grèce, Turquie, Chypre,
Malte et Israël. Le Conseil constitutionnel
lui reproche d'avoir "réglé directement, sans le truchement de son
mandataire financier, une part substantielle des dépenses engagées en
vue de (son) élection
", ce qui est interdit.

Saisine du CESE : la presse en parle

Enfin :

Jean-Paul Delevoye, président de l'assemblée a ensuite reçu plusieurs des portes-parole de "La manif pour tous", dont Frigide Barjot, Laurence Tcheng et Xavier Bongibault. Philippe Brillaut, maire divers-droite du Chesnay (Yvelines) et coordinateur de la pétition a également participé à cette rencontre. 
C'est une première depuis la révision constitutionnelle de juillet 2008 et la loi organique de juin 2010 qui ouvraient la possibilité de saisir le CESE par voie de pétition. Aucune pétition n'avait jusqu'à présent franchi le seuil des 500 000 signatures nécessaires.
Si la saisine est confirmée, le CESE sera invité a rendre un avis sur le projet de loi dans un délai d'un an et à informer le Premier ministre et les présidents des deux assemblées. L'avis est publié au JO.

Mais la saisine du CESE n'a pas d'effet suspensif sur le processus législatif. Par cette saisine, le collectif "La manif pour tous" espère poursuivre la sensibilisation de l'opinion.
Les actions militantes devraient être poursuivies. Le recueil des signatures se poursuit avec un objectif affiché d'un million d'émargements. Une manifestation nationale est prévue à Paris le 24 mars.

Viande chevaline : un faux scandale sanitaire peut en cacher un vrai

Communiqué de Laissez-les-vivre :

"Depuis près d'une semaine, l'affaire de la viande chevaline substituée à de la viande de boeuf dans une seule et unique marque réputée de lasagnes fait la une de toute la grosse presse écrite et télévisuelle : pourtant aucun décès, aucun empoisonnement, ni même la moindre intoxication alimentaire à l'horizon. Cependant, l'affaire est présentée comme un énorme scandale sanitaire !

En revanche, pas un mot sur les SOIXANTE nouveaux cas d'accidents graves ou mortels, provoqués par les pilules de troisième génération et annoncés le 12 février. Celles-ci restent sur le marché jusqu'au 31 mars, soit près de QUATRE MOIS après l'annonce officielle de leur dangerosité alors que les lasagnes absolument comestibles ont été retirées des étalages DANS LA JOURNEE.

Comme les jeux du cirque dans la Rome antique, un faux scandale sanitaire en occulte un gigantesque de plusieurs milliers d'accidents mortels ! Comme toujours depuis bientôt QUATRE DECENNIES, la culture de mort ignore la raison tout autant que le désormais constitutionnel "principe de précaution" à géométrie variable.
Jusqu'à présenter l'avortement comme un "droit de l'homme" ! Ce qui constituera le thème du congrès de LAISSEZ-LES-VIVRE qui se déroule demain samedi 16 février à l'ASIEM (6 rue Albert de Lapparent – Paris 7° – métro Ségur)"

CESE : déchargement prévu à 8h20

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C'est parti !

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Les camions sont devant le CESE

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Faire participer les internautes à l’élaboration des lois

FMercredi soir, avec des représentants de plusieurs think tanks, a eu lieu le lancement du projet web Parlement et Citoyens,
un site qui permet aux internautes de participer directement à
l’élaboration de propositions de loi soumises par des parlementaires
. 6 parlementaires, dont Marion Maréchal-Le Pen, ont présenté à tour de rôle leur projet de «coproduction législative»
avec les internautes. Evidemment, cela ne plaît pas aux grands démocrates. Lucile Schmid, venue représenter la fondation de l’Ecologie politique, déclare :

«Passer derrière Le Pen, symboliquement c’est dur, même si les votes populistes sont une réalité…»

Paradoxalement, c'est la présence de l'élue FN qui permet à cette initiative d'avoir un peu de visibilité médiatique. Cyril Lage, ex-consultant en affaires publiques à la tête de
cette initiative, indique :

«On s’est posé la question pour l’inclusion du FN, mais on a eu la conviction qu’il fallait le faire. En terme de voix, c'est le troisième parti de France, qui sommes nous pour leur dénier le droit de débattre ?»

Constitué de 5 bénévoles et financé par des dons, Parlement & Citoyens se veut plus qu’un forum politique. Chaque «coproduction législative»
sera encadrée par l’équipe du site, qui produira des synthèses à partir
des propositions des citoyens et organisera des débats entre les
parlementaires et les meilleurs contributeurs. Les initiateurs du projet sont pourtant conscients que la «fachosphère» est très active sur Internet :

«Individuellement,
ils sont probablement plus fort que toutes les autres forces politiques
à ce niveau-là, c’est vrai
.  Mais collectivement, tous les autres
partis représentés sont plus forts qu’eux donc il y aura un équilibre.
Les échanges seront de toutes façons modérés.»

Affaire à suivre.

“Il y a en France aujourd’hui plusieurs dizaines de Merah potentiels”

Manuel Valls déclare aux lecteurs du Parisien :

V"La France est confrontée à une menace. En mars 2012, Mohamed
Merah a tué des soldats français parce qu’ils étaient soldats, tué des
enfants et un père juif parce qu’ils étaient juifs. Ces derniers
semaines encore, nous avons démantelé des réseaux qui avaient frappé ou
s’apprêtaient à le faire. Des cellules organisent même des passages
d’individus sur les théâtres de guerre où l’on mène le jihad. C’est le
cas autour d’une centaine de personnes, Français ou résidants qui vont
en Syrie encadrés par les groupes proches d’Al-Qaïda. Une poignée
d’entre eux seraient allés ou revenus du Sahel ou de la Somalie
. Nos
services de police et de renseignements doivent en permanence harceler
ces groupes. C’est pour cela que je n’ai pas hésité à expulser les
prédicateurs qui, dans les mosquées ou sur Internet, s’en prennent aux
intérêts fondamentaux de notre pays. Nous faisons face à un ennemi
extérieur au Mali, nous faisons aussi face à un ennemi intérieur qui est
le fruit d’un processus de radicalisation. Il part de la petite
délinquance, passe par le trafic de drogue, parfois par la prison,
jusqu’à la conversion à un islamisme radical et à la haine de
l’Occident. Il y a en France aujourd’hui plusieurs dizaines de Merah
potentiels… Tous ne passent pas à l’acte, mais il faut se prémunir.

“Je ne veux pas garder cet enfant, mais je me sens contente, je n’y peux rien”

Dans le cadre de la propagande sur le thème cher au Planning familial "il est aujourd'hui difficile d'avorter en France" (alors que plus de 200 000 enfants sont avortés chaque année), Rue 89 publie le témoignage d'une jeune femme qui cherche à éliminer l'enfant qu'elle porte en elle. Et l'on peut lire que la loi naturelle est bien inscrite au coeur de chaque personne :

A"Je fais le test de grossesse qui m’affiche deux barres roses
aussitôt. Paf, le résultat est clair, immédiat, pas d’appel. Je sais que
je ne veux pas le garder, cet enfant, et que je ne peux pas, mais je me
sens contente, je n’y peux rien.

Je me rends compte que ça ne va pas être simple, il y a un enfant
dans mon ventre et je l’aime déjà. Me voilà partie pour une semaine de
pleurs…

J’en parle au coresponsable de la situation. Il est à l’écoute, il
est présent. Rapidement, il me dit qu’il ne veut pas de cet enfant. Moi
non plus, mais maintenant qu’il est là, j’ai du mal à comprendre
pourquoi je ne le garderai pas
."

Mais l'article reste un plaidoyer pour accroître encore l'avortement en France :

"Je commence à mieux comprendre les dénonciations récurrentes du manque de moyens pour avorter en France."

Et les coupables sont désignés :

"Tous les dysfonctionnements sont-ils le résultats des pressions des
anti-IVG ? Sinon comment expliquer le manque d’informations accessibles
et claires sur l’IVG ?"

C'est donner beaucoup d'importance au mouvement pro-vie français. De fait, les pressions anti-avortement ne viennent pas vraiment du mouvement pro-vie, mais simplement… de la loi naturelle. Loi naturelle que cette mère ressent au sein de sa conscience ("J’ai eu moi-même beaucoup de mal à accepter qu’au vu de ma situation
personnelle, professionnelle et amoureuse, je devais avorter. J’étais
trop fascinée par la magie de cette création et j’ai ressenti un amour
immédiat pour l’enfant
."). Et cela, tous les moyens financiers, toutes les lois n'y pourront rien.

Et il en va de même pour les personnes homosexuelles : leur frustration ne vient pas d'une pseudo homophobie ambiante ou d'un manque de reconnaissance légale de leurs relations. Elle vient de ce que le don de soi entre amoureux ne peut s'accomplir qu'entre personnes de sexe différents. La loi Taubira ne rendra pas les personnes homosexuelles plus heureuses. Et c'est pourquoi, comme pour le lobby de l'avortement, les révisionnistes du mariage demanderont toujours plus (PMA, GPA, droit de se marier à l'église…).

Summorum Pontificum : l’acte le plus important du pontificat

Monseigneur Fellay, supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est interrogé par Nouvelles de France. Extraits :


F"Un bref instant, j’ai pensé qu’en annonçant sa renonciation,
Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que
Pape. Cela étant, je vois difficilement comment cela peut être possible.
Il faudra probablement attendre le prochain Pape.
Je vais même vous dire, au risque de vous surprendre, il y a des
problèmes plus importants pour l’Église que celui de la Fraternité
Saint-Pie X et c’est, d’une certaine manière, en les réglant, que le
problème de la Fraternité sera réglé. […]

Vous avez rencontré
Benoît XVI dès les premiers mois de son pontificat, pouvez-vous nous
dire quel a été votre sentiment à son endroit à ce moment là ?

Je peux dire que j’ai rencontré un Pape qui avait un désir
sincère de réaliser l’unité de l’Église, même si nous n’avons pas réussi
à nous accorder
. Mais croyez bien que je prie pour lui tous les jours.

Quel a été, selon vous, l’acte le plus important de son pontificat ?

Je pense que sans conteste, l’acte le plus important fut la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum qui accorde aux prêtres du monde entier la liberté de célébrer la messe traditionnelle.
Il l’a fait, il faut le dire, avec courage car il y avait des
oppositions. Je pense d’ailleurs que cet acte portera des fruits très
positifs à la longue."

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