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14 mars : conférence d’Elizabeth Montfort à Tain l’Hermitage

La théorie du genre consiste à dire que l’on devient homme ou femme par l’influence de notre environnement, plus que par notre nature humaine à la naissance. Elle est enseignée dans les lycées depuis 2 ans, et depuis cette année dans les écoles maternelles sans demander l’avis des parents. Elle sert même de principe anthropologique à la réforme du mariage pour tous sans le dire.

Pour comprendre pourquoi on nous l’impose, et quels en sont les enjeux, Elizabeth Montfort, experte de ce thème, tiendra une conférence le 14 mars à 20h00 à la maison des associations à Tain l’Hermitage.

Homme ou femme ? Le genre démasqué.

12 avril : Nuit des témoins à Notre-Dame de Paris

N

Le cardinal Antonio Cañizares, le “petit Ratzinger”

CToujours avec les archives du Salon Beige, je vous propose aujourd'hui le portrait du cardinal espagnol Antonio Canizares, surnommé le "petit Ratzinger".

En mai 2009, il avait provoqué un certain émoi médiatique en Espagne pour avoir osé suggéré que l'avortement est pire que les abus sexuels. De fait : il n'y a rien de pire que le crime abominable de l'avortement.

En juillet 2009, il a rappelé
aux évêques américains leurs responsabilités face aux politiciens
catholiques pro-avortement, comme la possibilité de leur refuser la
communion
. Il a expliqué que, selon l'enseignement de l'Eglise, ceux
qui insistent pour recevoir la communion alors qu'ils sont dans un état
de péché sérieux sont dans un danger spirituel grave,
et le refus de la communion est signifié pour le salut spirituel de la personne. 

"je pense que les mots les plus
forts sont trouvés à St Paul : un qui va à l'eucharistie et n'est pas
correctement préparé, dûment préparé, «il mange sa propre condamnation». C'est la chose la plus forte que nous pouvons dire et ce qui est le rapport le plus véridique." 

"Quand [les
politiciens] approuvent des lois contre la vie, en faveur de
l'avortement ou de l'euthanasie, les prêtres et les évêques devraient
dire ceci
." 

"Ce principe, caritas in veritate,
devrait être le principe employé, d'abord par des politiciens quand ils
viennent à la communion, et en second lieu ce devrait être la règle
pour des évêques quand ils décident s'ils peuvent donner ou refuser la
communion."

Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, il a célébré plusieurs fois la forme extraordinaire du rite romain, dont une fois en la basilique St Pierre de Rome. Il a aussi procédé à des ordinations à la Fraternité Saint-Pierre.

16 mars : portes ouvertes du cours Jean-Paul II à Saumur

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Hollande, occupe-toi de la France, pas des familles

L

Influence sur le conclave : la presse a remplacé les puissances politiques

Lu dans la lettre Aletheia, de Yves Chiron :

"À partir du XVIe s., certaines puissances politiques (la France, l’Espagne et l’Empire austro-hongrois) ont cherché à influencer les conclaves en utilisant ce qui a été appelé abusivement un « droit de veto ». Avant le conclave, et plus encore pendant le conclave, ces états s’arrogeaient le droit de faire connaître, solennellement ou de manière plus feutrée, quel cardinal ou quels cardinaux étai(en)t leur(s) favori(s) – ce qu’on appelait l’ ”inclusive” – ou inversement le nom de celui ou de ceux dont ils ne voulaient pas comme pape – ce qu’on appelait l’“exclusive ». Quatre mois après son élection, Pie X publia une constitution, Commissum nobis (20 janvier 1904) pour condamner ce « veto des laïcs qui a été mis en avant plus d’une fois par les souverains de quelques pays pour interdire à quelqu’un l’accès au souverain Pontificat » et qui est en opposition avec « cette entière liberté dans l’élection du souverain Pasteur ». Depuis cet acte historique, les gouvernements n’ont plus cherché à intervenir ouvertement dans l’élection des papes, mais ils ont parfois continué à faire connaître leur préférence en recevant les cardinaux de leur pays avant le départ pour Rome ou par l’intermédiaire de leur ambassadeur auprès du Saint-Siège.

En revanche, la presse et les autres moyens de communication ont, de plus en plus, cherché à influencer l’élection pontificale. Le moyen le plus simple et le plus connu sont les listes des papabili qui sont publiées dans les jours qui précèdent l’ouverture des conclaves. Mais ces listes sont assez arbitraires. Nombre de cardinaux dont le nom est mis en avant ne bénéficient ensuite, durant le conclave, d’aucun vote. Dans cette période d’attente, la presse peut aussi lancer des campagnes de discrédit ou des théologiens se saisir de l’occasion pour faire avancer leurs thèses et revendications. Enfin, il y a les tentatives, discrètes, de certains groupes ecclésiaux pour influencer directement les cardinaux avant que les portes du conclave ne se ferment."

La date d’ouverture du conclave pourrait être annoncée ce soir

C'est ce qu'a déclaré le père Lombardi, porte-parole du Saint-Siège. La date serait arrêtée lors de la congrégation générale de cette après-midi. Probablement entre le 11 et le 13 mars prochain.

153
Cardinaux ont pris part ce matin à la septième congrégation
générale, qui s'est ouverte par le constat et l'acceptation de la
renonciation de deux Cardinaux électeurs à leur droit de vote
, le
Cardinal Juilius Riyadi Darmaatmadja, Archevêque émérite de
Jakarta (Indonésie) pour raisons de santé, et le Cardinal Edward
Frederick O'Brien, ex Archevêque d'Edinburgh (Ecosse/GB) pour
raisons personnelles.

Ensuite le Cardinal Doyen a distribué à
l'assemblée l'article 38 de Universi Dominici Gregis récemment
modifié par Benoît XVI qui autorise le Collège cardinalice à
anticiper la date d'entrée en conclave avant le quinzième jours de
la vacance du siège apostolique
, avec la faculté de la retarder de
quelques jours pour motifs graves. Le collège électeur est donc
désormais en mesure de fixer cette date.

Les cardinaux ont commenté l'initiative de prière
mondiale web lancée par Adopte un Cardinal, à laquelle ont déjà
adhéré 220000 fidèles ayant reçu sans le choisir le nom d'un
électeur ou non électeur pour qui prier ces jours-ci
. Cette
congrégation générale a permis 18 nouvelles
interventions, ayant touché au dialogue inter-religieux et à la
culture, à la bioéthique et à la justice dans le monde.
L'importance de la collégialité et d'une annonce positive de
l'Evangile ont été rappelés, ainsi que de la place de la femme
dans l'Eglise. A ce jour une centaine de Cardinaux a pris la parole,
les autres étant inscrits pour les prochaines sessions.

Le lobby LGBT lynche un ministre espagnol

Le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz, a osé dire que le mariage naturel doit jouir d’une protection supérieure aux unions entre personnes de même sexe. Les révisionnistes du mariage lui tombent dessus de façon fanatique. La plate-forme pro-vie HazteOir  semble bien seule à lui demander de ne pas se dédire, de
ne pas présenter d’excuses, de ne pas se taire, au nom de la liberté
de conscience et d’opinion.

L’Église conseille à ceux qui ont des penchants envers l’homosexualité, de lutter pour s’en délivrer

Au cours de la session du Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Chypre, le 6 mars, une déclaration a été faite au sujet du projet de loi du gouvernement chypriote concernant
l’union libre de personnes de sexe différent ou identique :

[…] 1. Pour l’Église, il est impossible que soit acceptée la cohabitation de deux personnes en dehors du sacrement du mariage.
L’union de l’homme et de la femme a pour but la perfection spirituelle
des époux et, pour cette raison, leur relation se réfère, par le
sacrement du mariage, à la relation du Christ et de l’Église.

2. La doctrine chrétienne, a fortiori, ne peut justifier l’homosexualité,
ni accepter la cohabitation de personnes homosexuelles
. La sainte
Écriture mentionne deux sexes « masculin et féminin », qui ont été créés
par Dieu. Et l’Église conseille à ceux qui ont des penchants ou une
dépendance envers l’homosexualité, à lutter pour s’en délivrer, de la
même façon que l’on lutte contre d’autres passions.

3. Même si l’on acceptait la
justification du projet de loi pour la raison qu’il vise à légiférer sur
les problèmes sociaux de personnes qui n’appartiennent pas à l’Église,
le fait même qu’il prévoit de régir la cohabitation de même sexe
constitue une perversion totale.
Nous sommes de l’opinion que les lois
doivent avoir pour but ni simplement la régulation des différents
sociétaux, ni la satisfaction des désirs des hommes, mais principalement
leur éducation. A fortiori, les lois ne sauraient élever une déviation
au degré de règle de droit.

4. Une législation étrangère aux mœurs
de notre peuple ne devrait pas influencer les fidèles. Or, même chez les
peuples qui n’ont pas le problème de survie nationale, de telles
législations atténuent la sensibilité morale des hommes et contribuent à
la dissolution de la société. L’introduction de telles situations sera
encore plus destructrice pour notre peuple, qui lutte pour sa survie
nationale mais aussi physique sur sa terre ancestrale. Nous serons
conduits à la dissolution de la famille, qui constitue la cellule de
notre société et à la corruption des mœurs ».

Le cardinal Angelo Bagnasco, primat de l’Eglise italienne

BPoursuivons le tour d'horizon des cardinaux avec un Italien cette fois, le premier d'entre eux puisqu'il est le président de la conférence épiscopale d'Italie (choisi directement par le pape) : le cardinal Angelo
Bagnasco
. Successeur du cardinal Ruini, l'archevêque de Gênes n'a pas la langue dans sa poche, au point d'avoir été maintes fois l'objet de menaces, qui ont entrainé sa protection rapprochée.

En mars 2007, à quelques heures d'une manifestation à Rome en faveur de la reconnaissance des unions civiles, il déclarait :

"La
famille, et c'est ce que dit aussi la constitution italienne, est
fondée sur le mariage entre un homme et une femme. C'est une valeur qui a
traversé les millénaires et les cultures aux quatre coins du monde. Quand le concept de la vie est en jeu, sa défense de la naissance à la mort ; le concept de famille fondée sur le mariage ; la justice ; la paix :
ce sont des choses qui touchent à la personne et qui ne sont pas
accessoires. Et pour cette raison, selon nous, elles ne peuvent pas être
discutables, car c'est la dignité et la valeur de la personne qui sont
en jeu
". "[S]ur certains points nous ne pouvons pas faillir: ce serait trahir l'homme.
Nous n'avons aucune intention d'ingérence, d'intérêt ou d'hégémonie.
Nous parlons de la valeur de l'être humain, et sur ce terrain l'Eglise a
beaucoup à dire".

Récemment, il a réagi au vote en première lecture du projet de loi Taubira.

«de nombreux pays européens qui ont déjà
adopté des lois erronées sur la vie, la famille, la liberté, démontrent
qu'elles ne les acquièrent pas en termes de civilisation plus humaine
et solidaire, mais au contraire plus individualiste et plus régressive».

Diplômé en philosophie et en théologie, avec la spécialisation «métaphysique et athéisme contemporain», il dénonce aussi le laïcisme :

"La
laïcité, c’est l’autonomie de la sphère civile et politique par rapport
à la sphère religieuse, mais pas par rapport à la sphère morale
".

Il s'en est également pris à la presse :

"[Même si] résumer une
encyclique en un article est difficile, on ne peut
accepter les ‘précompréhensions' de la part des médias".

"Il n'existe aucune forme et volonté
d'ingérences dans les choses publiques
. Les évêques
exercent tout simplement leur magistère sur des thèmes d'éthique. Pour
comprendre cela, il faut que les faits soient rapportés de manière
sereine et objective
". 

Ce qui l'a conduit à défendre le pape, ici en 2009 sur l'affaire du préservatif en Afrique :

"Nous n'accepterons pas que le pape fasse l'objet de moqueries et d'offenses sur les médias ou ailleurs. Il représente pour tous une autorité morale que ce voyage a fait davantage apprécier encore". […] "Ce
n'est pas un hasard si les médias africains n'ont porté aucun intérêt
particulier si ce n'est pour l'insistance pleine de préjugés des agences
internationales et pour les déclarations de certains hommes politiques
européens
".

Il a aussi vivement rappelé les principes non négociables, qui doivent être à la base du
discernement politique
. L'archevêque
de Gênes a souligné en 2008 la nécessité de
faire face avec détermination et clarté d'intentions au

"danger
d'options politiques et législatives en contradiction avec des valeurs
fondamentales et des principes anthropologiques et éthiques enracinés dans la nature de l'être humain
".

Le président de la CEI a rappelé l'appel du pape concernant

A"la défense de la vie humaine dans toutes ses étapes, de la conception
à la mort naturelle, et la promotion de la famille fondée sur le
mariage, refusant d'introduire dans la législation publique d'autres
formes d'union qui contribueraient à la déstabiliser, en occultant son
caractère particulier et son rôle social irremplaçable. C'est à la lumière de telles valeurs fondamentales que chaque personne
est appelée à exercer son discernement, car il s'agit de valeurs qui
constituent depuis toujours l'être même de la personne humaine

[…] il n'y a pas de quoi s'étonner ou être scandalisé si
l'Eglise réaffirme les valeurs morales qui jaillissent de la foi
chrétienne, et que la raison, qui ne cesse d'enquêter sur ce qu'est
l'homme, – selon l'expérience universelle – découvre souvent
elle-même. Ce sont ces valeurs qui ont
inspiré l'histoire de notre peuple, sa civilisation, ses horizons
d'ouverture et de cohésion. […] l'Eglise apprécie le grand bien de la
raison [et la défend] aussi bien de toute prétention rationaliste qui
tendrait à réduire les horizons, que de la prétention de certains
fidéismes qui refusent de se donner la peine de penser
".

"le Saint Synode mettait l'accent
sur une série de dangers, que nous qualifierions aujourd'hui de non
négociables, dans la mesure où ils minent le bien constitutif de la
personne
, soit tout ce qui porte atteinte à la vie même, comme toute
sorte d'homicides, le génocide, l'avortement, l'euthanasie, voire le
suicide. Dans cette même ligne, le
Concile a longuement parlé du bien fondamental et inégalable de la
famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme
. Tout comme il a parlé de l'éducation et de son extrême importance, et
de la liberté que celle-ci suppose
, consacrant à ce thème tout un
document : la déclaration Gravissimum educationis. Vraiment,
il n'y a absolument rien d'improvisé dans ce que l'Eglise aujourd'hui
rappelle aux hommes et aux femmes de bonne volonté".

Sur l'éducation, le cardinal Bagnasco a invité les adultes à être
des « témoins crédibles », des « points de référence » pour que les
jeunes puissent regarder l'avenir « avec confiance » (…)

1« Le problème fondamental des jeunes, ce
sont les adultes, c'est nous […] il est nécessaire d'avoir des critères éducatifs clairs, solides,
qui aillent si besoin à contre-courant, contre les modes dominantes
[…] Il est possible
d'éduquer, nous ne devons pas baisser les bras, parce que ce sont les
jeunes eux-mêmes qui nous demandent cette aide à nous, adultes ». « Dans
une culture fortement marquée par le relativisme et l'individualisme,
on vit dans une atmosphère où l'unité de la personne s'est perdue ». « Actuellement, entre le broyage, la division
de la personne et donc de la société, personne ne vit bien ».

Et il s'est opposé à l'enseignement de l'islam à l'école :

"L'heure de religion catholique se justifie par le fait qu'elle fait partie de notre histoire et de notre culture. La connaissance du fait religieux catholique est indispensable pour la compréhension de notre culture. Il ne ne me semble pas que l'heure de religion envisagée (par le gouvernement pour la religion musulmane) corresponde à cette motivation raisonnable et reconnue".

Sur l'immigration, lors de l'assemblée
générale de la Conférence épiscopale italienne de 2009
, Mgr Bagnasco a expliqué que, l'immigration doit être gouvernée, autrement «on finit par la subir». Le cardinal indique deux voies à suivre : celle de la coopération internationale, qui «doit devenir un repère transversal de la politique italienne et même européenne», et celle du processus d'intégration. Il
convient en effet d'éviter la formation d'enclaves d'ethniques, en
conjurant les micro-conflits répandus dans notre territoire
:

"Prenons garde à ne pas sous-estimer les signaux d'alarme qui ici et là ont été enregistrés dans le Pays".

Intégration ne signifie pas «juxtaposition d'ethnies qui ne dialoguent pas», il faut au contraire

"que se déclenchent les mécanismes d'une cohabitation, qui, à partir de l'identité séculaire de notre peuple,
se construise non pas sur la base de modalités auto-rérérentielles et
d'opposition" [mais devienne capable] de rencontrer d'autres identités".

Il a qualifié la crise démographique de catastrophe culturelle :


2"Il peut paraître étrange de parler du rapport entre la démographie et la démocratie
,
mais il faut quand même reconnaître que l'équilibre démographique n'est
pas seulement nécessaire à la survie physique d'une communauté – sans
enfants il n'y a pas d'avenir ! – mais qu'il est la condition pour cette
alliance entre les générations qui est essentielle à une dialectique
démocratique normale. C'est pourquoi l'Eglise, depuis longtemps, dit qu'en Occident, derrière la baisse démographique se trouve une grave catastrophe culturelle. Je ne vais en souligner qu'un aspect.

Le manque d'enfants n'annonce pas seulement un avenir automnal : dès maintenant il a créé un déséquilibre entre les générations, il est la cause d'une pauvreté éducative,
pas seulement parce que nous autres adultes, nous soustrayons à notre
charge éducative, mais aussi parce que nous ne sommes plus éduqués
nous-mêmes. Les enfants et les jeunes, en effet, nous obligent à
nous remettre en question ; ils nous obligent à sortir de nous-mêmes
alors que l'âge et les infirmités nous incitent à nous replier sur nos
propres besoins immédiats.
Ce ne sont pas seulement les parents
qui, ayant des enfants, doivent changer leur manière de voir l'avenir
et leur style, et doivent aussi penser et s'organiser en fonction des
différents âges de leurs enfants. C'est la société dans son ensemble qui doit se penser et s'organiser en ce sens. […]"

Face à la crise économique, il a lancé une initiative pour aider les familles.

Sur la pédophilie,

"nous devons tous nous interroger, en
rejetant désormais tout faux-fuyant, à propos d’une culture qui, de nos
jours, règne incontestée et favorisée, et qui tend progressivement à
effilocher le tissu conjonctif de toute la société, en se moquant, le
cas échéant, de ceux qui résistent et tentent de s’opposer : c’est
l’attitude de ceux qui cultivent une autonomie absolue vis-à-vis des
critères du jugement moral et qui propagent comme bons et séduisants des comportements inspirés de désirs individuels et d’instincts parfois effrénés. Mais
l’exacerbation de la sexualité détachée de son sens anthropologique,
l’hédonisme à tout va et le relativisme qui n’admet ni barrières ni
sursauts font beaucoup de mal parce qu’ils sont spécieux et parfois,
sans que l’on s’en rende compte, omniprésents
."

En 2010, il rappela avant des élections, le critère des principes non négociables. Avec succès.

Sur l'attitude de certains politiciens,

4"Nous dénonçons des styles de vie difficilement compatibles avec
la dignité humaine, le respect des institutions et de la vie publique. Nous sommes mortifiés de devoir prendre acte de comportements intrinsèquement tristes et vains.
Qui choisit de s'engager dans la vie politique doit être conscient de
la mesure, de la discipline et du sens de l'honneur que cela implique
."

Et il a engagé, à plusieurs reprise, les laïcs à s'investir : 

"Il faut s'engager encore plus
largement partout où le monde contemporain affronte des questions
inédites et décisives comme la conception de la personne, l'existence et
le fondement des valeurs universelles, la défense et la promotion de la
vie, dès sa conception à sa fin naturelle, la liberté de l'éducation,
l'importance incomparable de la famille fondée sur le mariage".

Dans une récente homélie pour les élus, il leur a dit :

"La dimension politique, inspirée par un cadre éthique fort, est un
élément incontournable de la vie de tout pays et de la démocratie ; et
nous devons honorer ceux qui – ils sont nombreux – font leur devoir dans
un esprit de service authentique, en se prodiguant, non pour des
intérêts personnels ou partisans, mais pour la justice qui assure à tous
et à chacun les conditions de réalisation du bien. Notre peuple regarde
aujourd’hui le monde politique avec une exigence légitime ; que ce
regard soit toujours plus exigeant et jamais résigné.
[…] L’évangile que nous avons écouté raconte précisément la naissance
du Précurseur et en dessine la mission : ramener les cœurs des pères
vers leurs fils ! En général, on dit que les fils doivent aller vers
leurs pères, vers leur sagesse. Mais ici, c’est le contraire ! Les fils,
en effet, doivent voir dans leurs pères, dans les adultes, dans la
société, non pas leurs propres intempérances naturelles, leurs
incertitudes ou les égarements propres aux années de jeunesse. Mais ils
veulent reconnaître des points de références vrais, et non pas les
aventures inconsidérées ou des élans vers des modes de pensée dénués de
critères, qui ne les aident pas à grandir pour affronter la
merveilleuse, mais sérieuse, aventure de la vie.
Voici alors la parole
évangélique : les anciens s’étaient détournés de la véritable attente du
Messie, ils l’attendaient comme un vainqueur glorieux et non pas comme
celui qui allait sauver son peuple en livrant sa propre vie. Oui, le cœur des pères devaient retourner vers leur fils, vers les
jeunes qui ne cherchent pas des illusions mais la vérité des choses qui
comptent, celles que nos parents ont vécues dans la dignité et dans un
esprit de sacrifice, avec honneur et fierté, en des temps difficiles et
incertains, pauvres matériellement, mais riches d’espérance. S’éloigner
de la voie de ces pères signifie faire illusion, condamner au malheur
les générations futures, construire une société d’apparences, un peuple
sans âme parce que privé de valeurs belles, même si elles sont sévères.
Ce serait une trop grande responsabilité.
[…]"

Sur la persécution des chrétiens au Moyen-Orient :

"il apparaît désormais clairement que
tout a été déclenché parce que les chrétiens font actuellement œuvre de
promotion humaine auprès de ceux qui, dans ces régions, se trouvent au
bas de l'échelle sociale, une initiative jugée déstabilisante pour un
certain équilibre social et de pouvoir
". "les
actes de violence se sont succédé pendant des semaines, au mépris des
lois, dans l'impunité des coupables, dans la désinformation de la presse
nationale, dans l'embarras des hommes politiques locaux et presque dans le silence de la communauté internationale". 

Le
cardinal Bagnasco a insisté sur les risques qui paraissent également toucher l'Europe, relevant

"un
certain détachement entre la religion et la raison, la deuxième
reléguant la première à la sphère exclusive des sentiments, et une
séparation entre la religion et la vie publique. On a là une
dérivation conceptuelle entre la pratique désinvolte du relativisme, les
excès antireligieux et antichrétiens et la régression culturelle et
éthique des sociétés
".

En Europe aussi, la persécution se fait sentir :

«une lente et sourde
marginalisation du christianisme, où les discriminations apparaissent
parfois de manière évidentes mais aussi sous forme silencieuse en
étouffant les libertés fondamentales
». «Marginaliser des symboles,
isoler des contenus, dénigrer des personnes, est une arme pour induire
au conformisme, pour calmer les positions qui dérangent
, c’est troubler les sujets porteurs d’un témoignage en faveur de valeurs auxquelles ils croient librement».

Conclave : les cardinaux qui voulaient du temps ont gagné

De Jean-Marie Guénois :

"[A] l'intérieur du préconclave, les confrontations n'ont rien d'une
promenade de santé. La liste des «demandes de prises de parole»
s'allonge, car les 152 cardinaux réunis doivent s'inscrire pour parler à
tour de rôle. La curie ne s'attendait pas à cet afflux. Il est le signe
inédit d'une forte exigence d'explications.

Ce qui repousse
encore la date d'entrée en conclave. L'arrivée du dernier cardinal
électeur, un Vietnamien, jeudi soir, ne changera pas la donne. Même si
le quorum des 11[5] électeurs est atteint, les esprits, eux, ne sont pas
prêts pour se laisser piéger par un compte à rebours qui limiterait ce temps de mise au point. Les cardinaux qui voulaient du temps ont donc gagné cette première manche.

Le
cardinal Sodano, doyen du Sacré Collège, qui mène le jeu du
préconclave, a même fait savoir, jeudi, de façon informelle mais
précise, via le porte-parole du Vatican, que, contrairement à ses
déclarations préalables, il ne s'agissait plus de hâter l'entrée en
conclave mais de «laisser le temps» aux échanges
. Ceux-ci sont sans
concession. À ce rythme, le conclave pourrait ne se réunir qu'en seconde
partie de la semaine prochaine.

Autre nouveauté, le Vatican a implicitement reconnu, jeudi, que les cardinaux parlaient – soudainement – des «problèmes» de gestion de «la curie romaine»
Un secret de polichinelle qu'il devenait ridicule de ne pas reconnaître
à moins de prendre les fidèles catholiques pour des imbéciles.

Mais la grande affaire en cours, révélée dès jeudi dans Le Figaro ,
se confirme d'heure en heure. Devant la puissance de la bronca des
cardinaux étrangers excédés par les «affaires» de la curie, le «parti
romain» comme l'on dit ici, curialiste, s'est ressoudé. Finie «la
querelle des deux secrétaires d'État», ancien et nouveau, Sodano et
Bertone. La curie travaille à réussir l'élection d'un pape, certes
réformateur, mais «italien». La cote du cardinal Scola, archevêque de
Milan, remonte donc en flèche
."

La mission particulière qui revient à la femme : être sentinelles de l’Invisible !

Extrait de l'homélie de Jean-Paul II, le 15 août 2004 à Lourdes :

"De cette grotte, je vous lance un appel spécial à vous,
les
femmes
. En apparaissant dans la grotte, Marie a confié son message à
une fille
, comme pour souligner la mission particulière qui revient à
la femme
, à notre époque tentée par le matérialisme et par la
sécularisation: être dans la société actuelle témoin des valeurs
essentielles
qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du c
œur. A
vous, les femmes, il revient d’être sentinelles de l’Invisible !

A vous tous, frères et soeurs, je lance un appel pressant pour que vous
fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que la vie, toute vie, soit
respectée depuis la conception jusqu’à son terme naturel.
La vie est un
don sacré, dont nul ne peut se faire le maître.

Pour le 24 mars, profitez des réductions SNCF pour le Salon du Livre

Lu dans "TGV Magazine", p.93 :

"Du 22 au 25 mars, venez rencontrer vos auteurs préférés au Salon du
livre, à Paris. Pour cela, vous pouvez bénéficier jusqu'à 50% de
réduction sur votre billet aller-retour
[Jusqu'au 27 mars 2013 (Code EV61)]."

Après les personnes de même sexe, le mariage à 3

Boris Dittrich, "père du mariage pour tous aux Pays-Bas", confie au site
Yagg (LGBT) que la prochaine étape (après la dénaturation du mariage) est bien l'union à plusieurs. Dans cette vidéo, vers 3mn44.

40 Days for Life : 280 bébés sauvés de l’avortement

Au 23ème jour de la campagne pro-vie.

2 heures pour capturer la foudre sur Saint-Pierre de Rome

11 février 2013, jour de l'annonce par Benoît XVI de sa renonciation, la foudre s'abat sur le dôme de la basilique Saint-Pierre du Vatican. Le photographe de l'AFP à Rome Filippo Monteforte raconte :

F

«J’ai eu un coup de chance total». «J’ai
pris cette image sur la place Saint-Pierre, en m’abritant sous les
colonnes. Il faisait froid et il pleuvait à torrents. Quand l’orage a
commencé, je me suis dit que la foudre allait peut-être s’abattre sur le
paratonnerre de la basilique et j’ai fait le pari d’essayer de
photographier cet instant précis, en utilisant un objectif de 50 mm». «J’ai mis environ deux heures à faire cette photo». «Je crois qu’en tout, la foudre a frappé le sommet de la
basilique trois fois. Le premier éclair a été énorme, tout s’est
illuminé, mais je l’ai malheureusement raté. J’ai eu plus de chance la
deuxième fois. J’ai pris deux images de la foudre qui s’abattait sur le
dôme illuminé».

Les origines communistes de la journée de la femme

Lu sur Contrepoints :

F"Ce 8 mars, il n’aura échappé à personne que l’on fête la Journée
internationale de la Femme. Cette Journée s’inscrit, historiquement,
dans la mouvance socialiste révolutionnaire. En effet, l’idée d’une Journée internationale a été lancée en 1910 à Copenhague lors de la 2ème
Conférence de l’Internationale socialiste des femmes
. Le 8 mars 1913,
des manifestations ont lieu en Russie. Le 8 mars 1914, le droit de vote
pour les femmes est réclamé en Allemagne. La Révolution 1917, des femmes
luttent en Russie contre la vie chère. Le 8 mars 1921 est décrété
« journée internationale des femmes » par Lénine
. La fête passe en Chine
en 1924, puis dans les pays de l’Europe de l’est, satellites de l’URSS à
partir de 1947.

[…] À partir de 1960, on quitta progressivement les revendications
sociales pour appréhender la question sexuelle
. […] S’il a fallu attendre les seventies pour avoir une
consécration de la Journée de la femme par l’ONU, ce n’est pas le fruit
du hasard. En effet, les années 70 sont celles qui voient fleurir un peu
partout dans les universités américaines des études sur le « genre » (gender studies).
Appelées initialement « études sur les femmes », puis « études
féministes », les études de genre ont pour objet les rapports
homme-femme sous l’angle social et postulent l’inégalité de ces rapports
au détriment des femmes.

Le mouvement féministe entend donc lutter contre ce qu’elle appelle
la phallocratie, dénonçant le modèle familial traditionnel rejoignant
ainsi les mouvements LBGT (lesbiennes, bisexuel(le)s, gays,
transsexuel(le)s) dont il est l’allié objectif 
: la femme entend avoir
une position indépendante de son rôle de mère et d’épouse, alors que les
LBGT entendent voir d’autres modèles de familles être consacrés.
Aujourd’hui, le genre s’impose comme déconstruction des catégories de
représentation du sexe masculin et féminin et reconstruction sociale de
ces catégories, niant ainsi l’altérité sexuelle. Il s’agit donc d’un mouvement constructiviste
qui entend transformer l’homme (dans son acception de mâle) en
androgyne où les différences homme-femme disparaissent
. Telle est la
grande confusion délibérément opérée par les féministes actuelles :
chaque différence est une discrimination et doit être donc être gommée,
fût-ce par la contrainte légale ! Il s’agit là d’une dictature à peine
larvée qui est devenue en deux décennies le modèle dominant.

Les velléités socialistes de « mariage » pour tous, de la procréation
médicalement assistée (PMA), de l’adoption par tous et de la gestation
pour autrui (GPA) s’inscrivent dans cette mouvance historique, unissant
ainsi pour le coup les socialistes et les mouvements libertaires dont
l’influence au niveau international est prépondérante (voir p.ex. la
consécration du concept de genre par la 4ème Conférence
internationale sur les femmes de Pékin de 1995). […]"

Le cardinal Scherer et le rôle des laïcs catholiques

Suite de notre aperçu des personnalités du Sacré Collège à la lumière des archives de votre blog préféré, avec le cardinal brésilien Odilo Scherer.

SEn 2007, l'archevêque métropolitain de São Paulo, au Brésil, précisait le rôle des laïcs catholiques :

"Les
laïcs sont des missionnaires de l'Evangile quand ils font bien leur
métier et remplissent leur mission dans un esprit chrétien. Les
laïcs ont dans la société une grande mission à remplir : ils sont la
présence de l'Evangile au cœur du monde. Ils apportent la lumière, le
sel, le levain de l'Evangile partout où ils se trouvent. […]

La perspective missionnaire ne peut être uniquement
superficielle et occasionnelle, mais elle doit être toujours présente
dans la vie de l'Eglise, dans tout ce que nous faisons et organisons.
Nous ne devons pas nous préoccuper uniquement de la vie ecclésiale déjà
établie ; nous devons nous rappeler que l'Eglise existe pour la
mission  et que la mission existe pour construire l'Eglise. Sans une
attitude missionnaire permanente, notre Eglise vieillit et perd de sa
vitalité.

Ainsi, l'Eglise attend des laïcs qu'ils s'organisent
en fonction de leur tâches respectives, de leurs capacités, selon les
dons reçus pour pouvoir remplir leur rôle, selon leurs compétences et
leur vocation dans le monde".

En octobre 2010, à l'approche du second tour de l'élection présidentielle au Brésil, a eu lieu la «semaine pour la vie», organisée par l’Eglise catholique. Le cardinal Odilo Scherer a publié un article expliquant que la semaine pour la vie doit être une «manifestation de mise en garde contre toute dépréciation, tout irrespect, toute agression contre la vie humaine». Et spécialement «l'avortement provoqué qui met fin à des vies innocentes et sans défense». Le cardinal souhaitait donc que
«l'Etat ne se montre pas laxiste et qu'il applique la loi existante, surtout à l'égard des cliniques clandestines (et moins clandestines) qui exploitent le marché de l'avortement», et que des mesures soient prises «pour permettre aux femmes enceintes et à leurs enfants de vivre dans la dignité et la sécurité».

En juin 2012, alors délégué du Saint-Siège à la conférence de Rio, le cardinal Odilo Scherer, a dénoncé les manoeuvres des lobbys pro-avortement :

"Alors que le Saint-Siège a cherché à
promouvoir une conclusion qui respecte la dignité de la personne
humaine, nous continuons de voir certaines délégations tenter de
promouvoir des thèmes comme la “dynamique de population” ou les “droits
reproductifs” comme une forme de développement durable. Ces
propositions sont basées sur l’idée erronée selon laquelle le
développement durable et la protection de l’environnement ne peuvent
être atteints qu’avec la garantie qu’il y ait moins d’hommes sur notre
planète. Fondée sur une herméneutique de la suspicion qui blesse
profondément la solidarité humaine, cette idéologie a provoqué une
alarmante destruction de la famille et, fondamentalement, elle prive la
planète de sa plus grande ressource, la personne humaine, qui est au
centre du développement durable."

“Flashmob” à la joie

A Sabadell en Espagne :

 

La violence à l’encontre des femmes

L’âge minimum pour le mariage de jeunes filles en Arabie Saoudite est désormais fixé à 16 ans. Grâce à une nouvelle loi, les enfants vont bénéficier d’une meilleure protection. En 2008, une fille agée de 8 ans avait été mariée de force à un oncle quinquagénaire.

En France, le FNJ compte interpeller le ministre des Droits des Femmes à propos des viols, agressions, menaces, insultes que subissent les femmes en France. Un reportage de France 2 a confirmé les
chiffres de Laurent Obertone, l'auteur de La France Orange mécanique, sur les viols et explique qu’ils seraient même
en-dessous de la réalité :

« En France, 75 000 femmes sont violées chaque année, soit en moyenne, 200 chaque jour, ou encore une toutes les huit minutes. Un chiffre loin de refléter la réalité, car il ne comptabilise ni les
mineures, ni celles, majeures, qui n’ont jamais déclaré le viol qu’elles
ont subi. »

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