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28 mars : Erwann Binet recherche comité d’accueil au Pouzin (07)

F

Un comité d’accueil pour François Hollande jeudi à France 2

Rendez-vous devant France Télévisions, dès 19h00, jeudi, avant l'intervention de François Hollande sur France 2.

Prenez sifflets, mégaphones et trompettes car il faut prévoir de faire… beaucoup de bruit !

Apprends à compter avec moi

C

Au Sénat, toutes les voix compteront

L'analyse du Figaro montre que le gouvernement pourrait avoir à remercier l'UMP :

"(…) Le Sénat, où la majorité de gauche ne tient qu'à six voix, va-t-il repousser le projet instaurant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels? Le texte, qui vient en discussion au sein de la Haute Assemblée du 4 au 12 avril, a été adopté d'extrême justesse en commission des lois, le 20 mars, par 23 voix contre 21, grâce au vote positif de deux sénateurs UMP représentant les Français de l'étranger, Christophe-André Frassa et Christian Cointat.

La sénatrice UMP du Bas-Rhin, Fabienne Keller, a aussi annoncé qu'elle voterait ce projet. Très isolé, Alain Milon (UMP, Vaucluse), est non seulement favorable à ce texte, mais il milite, à l'instar des écologistes, pour la procréation médicalement assistée (PMA) et pour la gestation pour autrui (GPA). La sénatrice UMP de la Réunion, Jacqueline Farreyrol, pourrait aussi voter le projet. L'ancien ministre Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine, qui a demandé un temps de parole dans la discussion générale, ne devrait pas voter pour, mais il pourrait s'abstenir. Yann Gaillard, lui, a l'intention de s'abstenir: «Je n'aime pas ce débat. Ce n'est pas un sujet législatif, mais il faut laisser les gens vivre comme ils l'entendent», a déclaré lundi au Figaro le sénateur UMP de l'Aube. Alain Fouché (UMP, Vienne) «n'a pas encore pris sa décision»."

Qu'attendent Copé, Fillon et Sarkozy pour recadrer leurs troupes ? Si l'UMP appelle à manifester le 24 mars mais permet à la loi de passer au Sénat, où est la logique ?

Bayrou : “Le succès de la manifestation de dimanche plus important que le 13 janvier”

Même si François Bayrou estime que François Hollande ne doit pas retirer le projet de loi sur le mariage gay, il lui demande de "réfléchir à ce qui est en train de se passer":

"J'ai regardé (…) la manifestation dimanche. (…) Je n'aurais pas cru qu'il y aurait autant de monde. Pour moi, le succès de la manifestation de dimanche pour ses organisateurs est plus important que le succès du 13 janvier. Parce que c'est une manifestation dont on ne parlait pas, ou beaucoup moins, dans les médias et qui a cependant mobilisé des centaines et des centaines de milliers de personnes."

Et si François Bayrou réfléchissait à l'incompatibilité de cette loi avec la foi catholique dont il se revendique ?

Marine Le Pen au gouvernement en 2017 ?

C'est l'avis de Bernard Stiegler lue sur le site Atlantico :

"Non seulement il [le FN] sera au second tour, mais il sera au gouvernement : c'est à peu près certain.

Si rien ne se passe qui changerait radicalement la donne, ce n’est pas la droite qui l’emportera, c’est l’extrême droite. Le Front national n’arrête pas de monter. Sarkozy a pu faire croire à quelque naïfs que le FN était fini alors qu’avec lui son discours devenait celui du gouvernement, et à présent les choses apparaissent telles qu’elles sont.Il est donc à peu près inéluctable que Marine Le Pen sera au gouvernement dans quatre ans – sauf s’il se produit un sursaut (…)  Je pense que le président de la République et le premier ministre sont capables de tirer les leçons de trente ans d’errance et d’amorcer le tournant. Et à vrai dire ils n’ont pas le choix : s’ils ne le font pas dans les mois qui viennent, c’est le FN qui sera très bientôt au gouvernement."

Témoignage de Béatrice Bourges, limogée de la Manif pour Tous

Béatrice Bourges raconte :

"J'ai préféré laisser 24 heures avant d'écrire ce mail afin que les esprits s'apaisent un peu.
J'ai constaté hier que je n'étais plus porte parole. Ce n'est pas grave, juste un peu surprenant de l'avoir appris par l'extérieur sans avoir été contactée par quiconque, mais je suis maintenant habituée.

Je vais vous raconter ce dont j'ai été témoin :
Compte tenu du nombre colossal de personnes venues manifester, en partie contre le déni de démocratie que nous subissons tous depuis des mois, l'avenue de la Grande Armée était tellement comble, que les forces de l'ordre ont ouvert des passages ce qui a permis à de nombreuses familles de se diriger tranquillement vers les Champs Elysées.
Concernant l'avenue de la Grande Armée, le passage a également été ouvert, ce qui a permis en particulier à Henri Guaino de pouvoir passer. Je l'ai fait d'ailleurs avec lui.
J'ai vu alors une foule colossale se diriger vers les Champs Elysées heureuse et arborant leurs drapeaux La manif pour tous. J'ai vu aussi les forces de l'ordre de plus en plus menaçantes et j'ai compris qu'un piège avait été tendu….

Je suis alors retournée vers la Grande Armée et c'est là que j'ai vu que les passages s'étaient refermés.
Je suis d'abord restée sur la place Charles de Gaulle. J'ai vu les forces de l'ordre commencer à gazer, en particulier des enfants, dont un qui hurlait de douleur. Je suis ensuite allée aux Champs Elysées par des rues adjacentes encore ouvertes, car sentant venir ce qui aurait pu tourner au drame, je ne me sentais pas le coeur à chanter Edith Piaf ….
Lorsque je suis arrivée, j'ai vu que des dizaines de milliers de personnes étaient rassemblées, beaucoup de religieux, d'enfants etc. De très nombreuses personnes m'ont remerciée d'être là, en me disant "Vous êtes la seule à être au milieu de nous".
J'ai vu le piège se refermer.
Les forces de l'ordre ont été impressionnantes de violence
. Une femme a été littéralement renversée par un camion de CRS alors qu'elle cherchait à récupérer son enfant. Inutile d'aller plus loin. Vous avez vu les images, y compris celle de Christine Boutin.

BLorsque j'ai continué à descendre les Champs Elysées et lorsque je suis arrivée presque au rond point, j'ai été accueillie par des acclamations. Les gens se sentaient complètement abandonnés et ils comptaient manifestement sur un porte parole de la manif pour tous pour les réconforter, ce que j'ai fait, au moyen d'un mégaphone. J'ai alors appelé à une résistance pacifique, en insistant bien sur ce dernier mot. Je peux vous assurer qu'ils attendaient quelque chose de fort. Ils étaient scandalisés par l'attitude des forces de police. Il a fallu maîtriser leur colère, ça n'a pas été facile, croyez moi et ils n'étaient pas près de quitter les lieux.
J'ai vraiment été très inquiète. Je voyais les forces de police vouloir s'attaquer à ce dernier bastion. La tension était à son comble. Je suis allée auprès des CRS pour négocier et leur demander qu'ils ne chargent pas en leur promettant que j'allais faire le maximum pour les faire dégager. J'ai repris le mégaphone et ai appelé à la dispersion. Certains voulaient rester. On allait à la catastrophe. J'ai été poussée à partir mais je ne l'ai pas fait car je voulais continuer à convaincre de partir. Je suis passée dans la foule en continuant les appels. Les gens ont fini par me faire confiance et seuls quelques irréductibles, probablement extrémistes sont restés. Ils étaient si peu nombreux qu'ils ont fini par partir eux aussi. Nous sommes passés à deux doigts d'un vrai drame.

J'aurais certes pu me dégager rapidement. Ca aurait sûrement été meilleur pour mon image, mais je me fiche de mon image. J'étais plus angoissée par ces jeunes pacifiques qui ne réalisaient pas ce qui était en train de se jouer.
Je suis admirative de tous ces gens que j'ai vus. Incroyablement courageux et pacifiques. Oui, le Printemps français est bien né et je suis fière d'avoir été là.
Il ya eu deux manifestations ce jour là. Ca n'était prévu, mais c'est ainsi.

Concernant mon rôle dans cette affaire, j'ai appelé à manifester sur le parcours officiel dès qu'il a été connu, comme l'attestent les tweets que j'ai envoyés. J'ai fait réunion sur réunion dans toute le France. Je suis allée au contact des gens, y compris dans des campagnes, pour des réunions qui ne rassemblaient pas forcément des miliers de personnes, mais je voulais sentir le pouls de la France profonde et j'ai pu constater que les gens avaient soif de quelque chose de fort.
C'est pourquoi lorsque l'initiative du Printemps français est née, j'ai été particulièrement à l'écoute. Cette initiative, qui émanait de personnes de la Manif pour tous des régions, rejoignait ce que j'entendais sur le terrain. J'ai pris la décision de les soutenir. J'ai compris qu'il fallait les accompagner et non pas les contraindre si l'on ne voulait pas une véritable scission. C'est ce que j'ai tenté de faire, ce qui m'a valu d'être "déchue" une première fois, sans en être avertie. Beaucoup de gens s'en sont émus. C'est pourquoi j'ai été réintégrée.

De très nombreuses personnes ne se sentent pas entendues. J'ai tenté de le dire. Je n'ai pas été écoutée. Il est arrivé ce qui devait arriver, c'est à dire une 2è manifestation, à côté de la première.
Les réactions à chaud, sans aucun recul (mais il est vrai qu'un micro qui se tend, c'est tellement tentant) condamnant les "fachos" "skin head" et autres "débordements" m'on fait comprendre combien il y avait eu déconnexion entre le terrain et les instances centralisatrices. Les véritables victimes, une fois de plus étaient méprisées et accusées. Le politiquement correct avait repris le dessus.
Je suis à nouveau "déchue". Je l'ai appris par des amis
. Ce n'est pas grave. Je suis heureuse d'avoir été gazée, comme les autres. C'est vrai, je n'ai pas chanté la chanson d'Edith Piaf."

Demandez la réintégration de Béatrice Bourges au sein de La Manif pour tous : [email protected] 07 63 04 86 26 [email protected]

Qui a perdu sa ballerine rose ?

Taille 26 (4 ans). Les forces de l'ordre ont réussi à faire fuir la dangereuse extrêmiste venue les agresser.

ICopyright de cette photo : David Sellos / MINUTE.

Et si
on en faisait le symbole de la contestation ? A la prochaine manifestation, chacun apporte une ballerine rose…

La Manifestation vue du New York Times

NLégende : Opponents of same-sex marriage blocked the Champs-Élysées on Sunday.  (Les opposants au mariage homosexuel bloquent les Champs-Elysées dimanche.)

Source. Voilà les dangereux extrêmistes qui ont fait reculer la police…

Résistance chrétienne jusqu’au bout

Samedi 23 mars, Philippe Maxence intervenait aux « Assises de la résistance chrétienne Â», organisées par l'abbé Guillaume de Tanoüarn. Extrait de son intervention :

"La
résistance chrétienne selon Jean-Paul II […] repose sur ce que
Chesterton a appelé le paradoxe du christianisme qui n’est au fond que
le paradoxe de la Croix. Dans un passage de son livre Les Sept paroles du Christ en Croix, le cardinal Journet résume très bien ce paradoxe et va jusqu'au bout de sa logique :

«Dans
la lutte sauvage que la volonté de puissance de l'athéisme, ivre de ses
violences, de ses victoires politiques, de ses mensonges, livre
aujourd'hui à tout ce qui porte encore un signe de la foi en Dieu, le
devoir du chrétien est de combattre jusqu'au bout sur le plan humain, au
nom de la justice, de la droiture, de la dignité inaliénable de l'homme
et de son âme immortelle
. Quand la machine du mal l'a vaincu, quand on
l'a condamné aux camps de l'esclavage et de la mort lente, quand on l'a
fait descendre dans les cellules d'une prison souterraine où il comprend
qu'on travaille, par un sûr dosage de la torture, à dégrader son
psychisme humain, quand on lui a volé ses enfants pour arracher de leur
âme la foi de leur baptême et y verser la haine de Dieu, quand il n'a
plus aucun recours possible contre le déferlement de l'océan du mal,
alors il lui reste de tourner une dernière fois son cœur vers les
profondeurs silencieuses du royaume de Dieu, et de dire, lui aussi, en
Jésus : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font !
» À cet instant, il a tout vaincu, pour l'éternité. Â»

La
résistance chrétienne implique donc la volonté de défendre une cause
juste jusqu’à la mort et, plus difficile, me semble-t-il, jusqu’au
pardon. C’est
pourquoi le pape Jean-Paul II a résumé d’une expression l’esprit et
l’âme de la résistance chrétienne lors de sa première homélie comme pape
le 22 octobre 1978 :

« N’ayez
pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa
puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes
économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la
civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce
qu’il y a dans l’homme Â» ! Et lui seul le sait ! 
»

Ce « N’ayez pas peur Â»
constitue donc l’esprit de la résistance chrétienne selon Jean-Paul II
et elle était fondée chez lui sur la double expérience de la
confrontation avec le totalitarisme que résume bien la destinée de son
pays
, la Pologne, quand elle fut envahie en 1939 par l’Allemagne nazie
et par l’Union soviétique. Karol Wojtila s’est battu contre les deux
forces ténébreuses du XXe siècle, le nazisme et le communisme.

Les armes utilisées par Karol Wojtila

Avec quelles armes ? La réponse tient en trois mots : prière ; clandestinité ; culture. […]
Karol Wojtyla n’a pas seulement pensé la résistance chrétienne. Il l’a
vécue. Séminaire clandestin et théâtre clandestin. Il est allé jusqu’au
bout de sa vocation, même dans les temps les plus contraires. […] Si la culture est une arme, c’est aussi un
terrain de confrontation. Et sur ce champ de bataille, on a déjà perdu
si on se bat comme l’adversaire. Culture de vie contre culture de mort
nous a rappelé le pape Jean-Paul II. Le point saillant de ce combat,
c’est évidemment la défense de la vie à naître et de la mort naturelle. Mais
par pitié, la vie ne se limite pas à ces deux termes de notre existence
et la défense de la culture de vie non plus. Il y a des politiques qui
s’opposent à une vie digne de l’homme ; il y a des choix économiques qui
vont directement contre la vie digne de l’homme. La mort rôde dans les
choix politiques et dans les structures économiques. Jean-Paul II a
désigné cet ensemble mortifère sous un nom éloquent : les structures de
péchés. Nous
nous opposons au Projet Taubira parce que c’est clairement une
structure de péché qui atteint socialement la dignité de l’homme. Ce
combat-là est politique même s’il n’est pas d’abord électoral. Et parce
qu’il n’est pas électoral, il ne doit pas s’arrêter même si la loi
passe
. […]"


Infanticide : la mère qui a tué ses nouveau-nés est une récidiviste

Lu ici :

"La
mère de deux foetus ou nouveau-nés congelés retrouvés dimanche à son
domicile à Ambérieu, dans l'Ain, avait déjà été condamnée en 2005 à
quinze ans de prison après avoir tué son nouveau-né
, avec l'aide de sa
mère, rappelle le journal régional Le Progrès dans son édition de mardi.

Le
28 mars 2002, la jeune femme, qui avait dissimulé sa grossesse, avait
accouché dans les toilettes. Elle avait ensuite demandé à sa mère de
placer le corps dans un sac, qui avait ensuite été abandonné dans une
maison en ruines. La mère avait été condamnée à 18 ans de prison."

Addendum : Les enfants ont été mis au monde en 2011 et 2012, bien vivants à la naissance, la mère a reconnu les avoir tués par noyade.

Elle avait été condamnée à 15 ans en 2005 pour infanticide. Avec les remises de peine, libérable en janvier 2010, sortie en décembre 2010. A fait un peu plus de huit ans de prison.
Sa libération était assortie de deux conditions : travailler et se soigner. Conditions respectées…

Rue89 surpris par l’ampleur de la manifestation

Voilà un évènement qui n'entre pas dans leurs stéréotypes. Le mouvement devait s'essoufler, il prend de l'ampleur et se durcit :

"Comme d’autres, nous avons été surpris par l’ampleur de la
manifestation dans les rues de Paris, dimanche, contre le « mariage pour
tous Â». Le texte a été voté en première lecture par l’Assemblée
nationale, et il sera adopté ; on s’attendait donc à un reflux du nombre
des manifestants
. Mais non : les « anti Â» ont été à peu près aussi
nombreux à défiler que le 13 janvier : environ 300 000 dans les deux
cas, selon les chiffres de la police.

Il ne faut donc pas minorer l’événement, comme le font certains :
il a une véritable signification politique. Une « chose Â» est en train
de naître dans le paysage français
– il est encore trop tôt pour parler
de « mouvement Â». Cette chose n’a rien à voir avec le Front national :
les manifestants des « manifs pour tous Â» ne sont pas ceux des fêtes de
Jeanne d’Arc. La chose n’est pas superposable non plus aux partis
traditionnels de droite.

Cette chose est conservatrice dans ses valeurs (ces manifestants
viennent pour défendre un modèle de société catholique et familial),
mais moderne dans ses voies d’expression. En cela, elle n’est pas sans
rappeler le Tea Party américain.
Evidemment, j’ai conscience des limites d’une telle comparaison : le
débat politique américain n’a rien à voir avec ce que l’on connaît en
France. L’histoire des deux pays est très différente, de même que leurs
institutions. Pourtant, on ne peut qu’être frappé par certains échos.

Les « manifs pour tous Â», comme le Tea Party, viennent de la société civile. Elles sont fréquentées comme lui
par des classes moyennes, plus que par les classes populaires. Les deux
mouvements se placent sur le terrain des valeurs traditionnelles du
pays. Dans les deux cas, les militants se présentent comme « la majorité
silencieuse Â», expression inventée par Richard Nixon et importée par
Georges Pompidou. […]"

On ne dérange pas un million de manifestants pour rien

Lu dans Minute :

M"Il y a des jours où l’on a envie d’ouvrir la boîte à gifles. C’était le
cas dimanche et ce ne sont pas les nécessiteux qui manquaient, à
commencer par Frigide Barjot. En­tendons-nous bien : la très
mé­dia­tique humoriste […] a eu le courage et l’audace de se placer aux avant-pos­tes de
la lutte contre le mariage et l’adoption pour les couples ho­mosexuels
et, en partie grâce à l’inconscience qui la caractérise, elle a réussi
le pari insensé de faire descendre dans la rue des dizaines de milliers,
puis des centaines de milliers, puis un million et demi de Français.
Lorsque à l’automne dernier, germa l’idée d’une mobilisation populaire,
nul n’aurait parié qu’elle y parviendrait.

Elle a juste oublié deux
ou trois petits détails. Par exemple que Frigide Barjot, toute seule, ça
ne met pas une balle dans le panier ; que sans l’appui, entre autres,
des très puis­sants réseaux des Associations familiales catholiques,
elle n’aurait mobilisé personne. Elle a oublié qu’un porte-parole, ça
porte la parole de ceux que l’on représen­te ; ça ne cherche pas, sans
ces­se, à imposer sa vision très personnelle de la société aux millions
de personnes qui vous ont fait l’honneur de vous déléguer leur maigre
temps d’antenne – voire à leur cracher dessus.
[…]

Et quand on
fait se déplacer un million de personnes ou plus, en fa­mille, à leurs
frais et le dimanche des Rameaux – parce que, ne lui en déplaise, la
foule était à 99 % catholique et pas « Black, blanc, beur Â» et
« multiconfessionnelle Â» comme elle a osé le dire après être allée faire
des risettes aux islami­s­tes de l’UOIF ! –, la moindre des choses est
d’avoir la courtoisie de ne pas les déranger pour rien
. Maintenant,
Frigide, t’es bien gen­tille, mais laisse faire les grands. Maintenant,
on va faire de la politique. Avec des politiques."

Il manquait 5 193 lecteurs sur le Salon Beige hier

pour atteindre les 200 000 visites ! Un record de fréquentation exceptionnel.

Les pilules contraceptives provoquent 2 500 accidents et 20 morts par an

Chiffre explosif diffusé par un rapport de l'Agence du médicament.

Bienvenue dans la culture de mort financée par le contribuable.

Appel à la démission de Manuel Valls

Ce matin, vous étiez déjà près de 2000 à avoir déjà signé l'appel à la démission de Manuel Valls. Faites tourner.

Une avocate témoigne : “j’ai assisté à un déni de démocratie”

Me Françoise Besson, avocate au barreau de Paris, témoigne :

"J'ai participé à la manifestation d'hier, en portant ma robe
d'avocat. N'ayant pu
rejoindre le groupe des juristes, au début de la manif, ne pouvant accéder à
l'avenue de la Grande Armée, totalement saturée, j'ai tenté de rejoindre
l'avenue Foch par l'avenue Victor Hugo mais un barrage bloquait l'accès tant en
direction de l' Etoile qu'à la rue de Traktir.

Alors que la
foule devenait plus dense et demandait à rejoindre l'avenue Foch, ses premiers
rangs (j'étais au 1er rang en train de discuter avec un gendarme) ont fait
l'objet de projections de gaz lacrymogène, des pères de famille ont été
molestés par certains gendarmes, et emmenés vers des camions en dépit de mes
protestations courtoises mais fermes et des effets des gaz. 

L'accès à
l'avenue Foch a finalement été autorisé.
J'ai tenté
d'accéder à l'avenue de la Grande Armée par la rue Rude, et après plusieurs
essais infructueux, y suis parvenue. La foule
était si dense qu'une ouverture étroite avait sans doute été autorisée pour
accéder à la Place de l'Etoile, quasiment vide vers 15h environ.
La place
s'est remplie peu à peu sans jamais être comble, le gros de la foule restant
massé derrière le podium de l'Avenue de la Grande Armée.

GSur la place,
avec quelques autres confrères, j'ai eu vent du "gazage" de Christine
BOUTIN,qui venait de se produire, puis assisté à celui ,sans aucune sommation,
d'enfants, de personnes âgées, de manifestants qui, quelques instants
auparavant discutaient paisiblement avec les forces de police.
Pourtant, un
CRS auquel j'avais posé la question aux alentours de 16h m'avait dit qu'il
n'avait eu connaissance d'aucun acte de violence de la part des manifestants.. 

Plus tard,
j'ai un vu qu'un cordon de police venait de barrer la partie gauche (en venant
de l'Etoile) de la rue de Tilsit: or des personnes cherchaient à quitter les
lieux pour rentrer chez eux en traversant la place de l'Etoile
: un passant m'a
signalé que cela se passait mal et je me suis approchée avec deux confrères. En effet,
ceux tentaient de franchir ce barrage en ont été empêchés de la manière la plus
brutale par des policiers, certains en uniformes, d'autres en civil qui ne
portaient qu'un brassard rouge avec l'inscription "POLICE". J'ai vu une
policière "gazer", sans aucune sommation, des gens à bout portant, les
pousser violemment jusqu'à les faire tomber tandis qu'un de ses collègues à
brassard rouge les frappait avec un bâton. 

Gazée à
nouveau, je me suis interposée en disant à ces policiers qu'ils violaient la
les règles les plus élémentaires, en s'attaquant à des gens non violents qui ne
cherchaient qu'à rentrer chez eux.
Cela n'a
servi à rien. Je suis donc allée prévenir des CRS alignés pour interdire de
contourner l'Arc de Triomphe par la droite: ils ne m'ont d'abord pas crue, puis
certains paraissaient génés, d'autres m'ont dit qu'il pouvait s'agir de
"la milice de la mairie de Paris"! Je leur ai
dit que je ne manquerai pas de témoigner de ce que j'avais vu.

Certes
l'accès aux Champs Elysées avait été interdit, mais en pratique, celui à
l'Etoile a été autorisé en milieu d'après midi parce que l'espace
prescrit aux manifestants était notoirement insuffisant ce qui devanait
dangereux pour eux. 

On avait le
sentiment, peu avant la fin officielle de la manifestation, que les forces de
police se préparaient à tendre un piège aux manifestants qui, ne pouvant
accéder à l'avenue de la Grande Armée, ni même à l'Arc de Triomphe, s'étaient
massés sur la partie des Champs entre le barrage de CRS de l'Etoile et le Rond
Point, comme à ceux qui, sortant de l'avenue de la Grande Armée, seraient
tentés de les rejoindre.

EJ'ai ensuite
appris qu'en effet, nombreux sont ceux qui ont été gazés puis chargés sans
sommation préalable, certains, matraqués, alors qu'assis, près du Rond Point,
ils discutaient et chantaient.
Pire, ils ont
eu beaucoup de mal à s'échapper des Champs étant rappelé que la plupart des
stations de métro proches demeuraient fermées et que la police barrait
plusieurs rues adjacentes. 

Comme tous
mes confrères, professeurs de droit et magistrats présents, j'ai été choquée
par les agissements des forces de police et parfois même de gendarmerie.
Comme eux je
pense que cette manifestation n'était pas souhaitée par le gouvernement qui a
tout tenté pour la désorganiser, provoquer des actes rellement répréhensibles
de la part des manifestants et ainsi les décrédibiliser. Or, je n'ai vu aucun manifestant attaquer physiquement les
forces de police mais plutôt s'en défendre. Si les
manifestants n'avaient pas été aussi corrects, les débordements auraient eu des
conséquences nettement plus graves. 

Pour résumer, j'ai assisté à un déni de démocratie, à la
violation de règles élémentaires de notre droit, à des scènes choquantes. Quant à ceux qui trouvent choquants d'y avoir emmené des
enfants, je rappelle qu'il s'agissait d'une manifestation de familles pour
défendre LA famille : celle du 13 janvier s'était bien passée parce que le
gouvernement avait autorisé une quasi libre circulation. Enfin, je n'ai eu vent d'aucun acte de vandalisme."

La France vue d’Allemagne

A
Source.

Dimanche, Manuel Valls gérait le maintien de l’ordre depuis le Grand Rex

Le ministre assistait à un concert de violons, tout en répondant au téléphone pour donner l'instruction d'asperger des enfants par gaz lacrymogènes :

V
Source.

La fin des armées françaises, c’est maintenant !

Le scénario catastrophe se précise avec une loi de programmation militaire reportée en septembre. Témoignage exclusif sur le site du mamouth de Christophe Guillotteau, député (UMP), membre de la commission de la défense et de la commission du livre Blanc :

"C'est la première fois qu'on se réunissait depuis longtemps car cette réunion, qui s'est déroulée au SGDSN avait été reportée. C'est la première fois que les parlementaires, tous présents, ont tous demandé à prendre la parole pour faire part de leur divergences de points de vue. Le président Carrère, puis Patricia Adam ont pris la parole, puis je me suis exprimé à mon tour. Le CEMA a aussi expliqué que le modèle Y , c'est le dernier arrêt avant la catastrophe. On est sur des prévisions apocalyptiques. Jusqu'à 50.000 personnels en moins, une diminution de contrat opérationnel allant jusqu'à 50%, plus aucun char lourd, 250 chars moyens, 1100 VBMR (1), zéro porte-avions, 4 SNLE, 4 SNA, 2 ravitailleurs, 140 avions de combat, 11 MRTT. C'est une des variantes du scénario Y qui nous a été présentée. On n'aurait plus que deux implantations en Afrique, on abandonne le Golfe… Vu les réactions des parlementaires, il pourrait y avoir une ultime réunion de la commission en avril."

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