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Dévotion populaire en Corse

Lundi 18 mars , après une messe pontificale célébrée par Mgr de Germay dans
une cathédrale archi-comble, plus de 4 000 personnes ont honoré la Madunuccia, Patronne de la ville d’Ajaccio, depuis 1656.
Les fidèles et leurs élus ont suivi la procession dans les rues de la ville. Plus de photos ici.

M

Enterrement de la démocratie mercredi à 20h devant le Panthéon

Un évènement facebook qui prend de l'ampleur.

Le raz-le-bol populaire monte de tous les côtés.

L’Eglise n’a jamais été autant médiatisée

Lu dans Monde & Vie :

F"Depuis quelques années nous assistons
à un curieux spectacle télévisuel: alors
que l’Eglise de France met son drapeau
en berne, voyant sans cesse diminuer le
nombre de ceux qui la fréquentent, l’Eglise de
Rome est très suivie par les médias
. Lorsque le
pape parle désormais, que ce soit à l’occasion
des JMJ ou d’un voyage en France, il apparaît à
longueur d’antenne sur toutes les chaînes. Cette
année, de la même façon, on peut dire que jamais
un conclave n’avait été aussi médiatisé. Devant
le poste, on assiste en direct à chaque fumée
noire, avant la fumée blanche. L’Extra omnes,
lancé par le grand cérémoniaire Mgr Guido
Marini, fermant solennellement les portes de la
Chapelle Sixtine, a été repris en boucle sur les
chaînes d’info. Il faut reconnaître que le renouveau
liturgique qu’a voulu Benoît XVI au Vatican
procure de superbes images qui ne gâtent
rien. L’Institution, loin d’avoir été amoindrie par
la renonciation du pape allemand, semble au
contraire au comble de son lustre. Le message
est bien passé, je dirais presque inconsciemment:
si Benoît XVI a renoncé, ce n’est pas par désespoir
mais parce que, plus que jamais, la fonction
pontificale s’exerce à plein-temps
.

Quand on est intelligemment dans l’opposition, on finit toujours par gagner

Dans Monde et Vie, l'abbé de Tanoüarn explique les Assises de la résistantce chrétienne, samedi prochain à Paris. Extrait :

"La résistance, ce n’est pas trop tôt, mais ce
n’est pas non plus trop tard
. Nous sommes, il
est vrai, dans une société post-chrétienne, avec
des vertus chrétiennes devenues folles et un matérialisme
de plus en plus envahissant, au point
que parler de Dieu devient obscène. Eh bien !
Nous prônons plus que jamais la révolution chrétienne,
celle de la liberté intérieure, de l’égalité
de tous devant Dieu et de la fraternité des hommes
sous le Père commun
, celle qui nous protègera
du « grand ensauvagement » qui nous
menace.
On reproche toujours à l’Eglise d’utiliser un
langage trop mou, peu convainquant. Appelons
les choses par leur nom : dans une société postchrétienne,
le christianisme est une contre-culture

; elle est d’autant plus attractive pour tous
qu’elle se présente aujourd’hui non comme la
culture dominante, mais comme une culture
alternative. On a beaucoup parlé d’inculturation
dans les pays en voie de développement. Ce à
quoi il faut réfléchir, c’est à l’inculturation de
notre foi face à la culture de mort aujourd’hui
dominante
, avec une conviction : quand on est
intelligemment – et je dirais : quand on est spirituellement
– dans l’opposition, on finit toujours
par gagner
."

“Nous sommes entrés dans un rapport de force qui s’inscrit dans la durée”

Béatrice Bourges est interrogée dans le dernier numéro de Monde & Vie. Extraits :

"Dans quel esprit la manifestation du
24 mars est-elle organisée ? Sera-t-elle
plus « politique », plus mordante que
celle du 13 janvier?


FJe le souhaite et je ne suis pas la seule
. Nous
avons fait connaître notre opposition au projet
de loi gentiment, mais nous nous sommes trouvés
face à un déni de démocratie. Nous sommes
de moins en moins écoutés et nous nous heurtons
à un dogmatisme idéologique qui se radicalise,
comme en témoigne l’ahurissante lettre adressée
à La Manif pour tous par Jean-Pierre Michel,
rapporteur du projet de loi au Sénat. Maintenant,
ça suffit ! Nous allons continuer à nous exprimer, calmement mais de plus en plus fermement
. […]

On nous reçoit pour avoir la paix, mais nos
arguments glissent comme l’eau sur les plumes
d’un canard. Je crois que le gouvernement est
complètement déconnecté de la réalité du terrain
et ne se rend pas compte de ce qui arrive
. Il
était dès le début dans le déni de réalité, en prétendant
par exemple qu’il n’y avait que 340000
manifestants le 13 janvier, et ça continue. Je participais
à une réunion publique, le 12 mars à Dijon, où se rendait aussi François Hollande et il
s’est produit un fait que la presse n’a pas rapporté:
400 opposants au projet de loi attendaient
le président de la République, qui a été contraint
de changer son emploi du temps pour éviter de
les rencontrer
. François Hollande ne va à la rencontre
du peuple que si ce peuple est d’accord
avec lui, c’est inquiétant pour un président qui
prétend être celui de tous les Français… Il s’est
ensuite rendu dans une petite ville proche de
Dijon, où se trouvaient encore des militants de la
Manif pour tous. Chaque fois qu’il se déplace
en province, la Manif pour tous est présente :
nous sommes partout et il continue néanmoins à
nous mépriser!
Ça commence à devenir gênant…
[…]

Nous sommes
entrés dans un rapport de force qui s’inscrit
dans la durée, car nous sommes conscients que
le gouvernement ne cédera pas au seul son du
canon. Le canon continuera donc à gronder jusqu’au
retrait pur et simple du projet de loi, qui
reste notre unique objectif
. Personnellement je ne
demande pas l’union civile et je me démarque de
Frigide Barjot à ce sujet
. […]"

Un repris de justice à l’Elysée

Lu dans Minute :

"A huit jours du premier tour
de l’élection présidentielle,
le candidat socialiste
François Hollande, interrogé
par le « Journal du
dimanche », fait cette promesse solennelle: « Je n’aurai pas autour de
moi à l’Elysée des personnes jugées et
condamnées.
» Relancé par les trois
journalistes qui l’interviewent, il a
cette réponse: « Je dis la règle que je
ferai respecter. Vous pourrez me rappeler
cette déclaration si je venais à y
manquer
. » C’est ce que nous faisons.
Bien que l’organigramme mis à
disposition du public sur le site Internet de l’Elysée ne mentionne pas
son nom, André Loncle fait bien
partie du personnel de la présidence
de la République
. L’Elysée nous
a confirmé, lundi matin, qu’il a le
titre, et la fonction, de chef du service
audiovisuel de la présidence
de la République
, ainsi qu’il s’en
prévaut sur ses cartes de visite dans
les réseaux sociaux. Il dispose d’un
bureau à l’Elysée ainsi que d’un secrétariat, avec lequel nous nous
sommes entretenu. Il fait donc bien
partie, pour reprendre les mots de
ce lui qui est devenu chef de l’Etat,
de ceux qui sont « autour de [lui] à
l’Elysée ». Or…
Or André Loncle a été « jugé et
condamné »: à trois ans de prison
dont six mois fermes, assortis d’une
mise à l’épreuve de trois ans. Pour
complicité de trafic de stupéfiants
et usage illicite de ces mêmes stupéfiants,
lesquels n’étaient pas une
simple herbe qui fait rire mais de
l’héroïne
. […]

Législative : la candidate éliminée du PS refuse de faire barrage au FN

L'élimination du PS à la législative partielle de l'Oise provoque des remous :

"La candidate de la majorité présidentielle a obtenu 5 828 suffrages contre 15 143 voix il y a neuf mois. Pourtant, face à cette gifle, il semblerait que la candidate soit plus
lucide que les instances de Solférino. Il n’est en effet pas question
pour Sylvie Houssin de « faire barrage au FN » en appelant à voter pour
Mancel [UMP] comme l’ordonne son parti
. Ce n’est pas la première fois que
Solfé voit l’une de ses candidates rechigner à appliquer le fameux
« front républicain ». En juin dernier, Catherine Arkilovitch refusait
de s’effacer derrière l’UMP-Droite populaire Jean-Michel Ferrand et se
maintenait, permettant la victoire de Marion Maréchal-Le Pen. […] Pourquoi appeler à voter UMP alors que […] Mancel tiennent le
même discours que le FN sur les sujets régaliens et identitaires ?
Ferrand émarge à la Droite populaire et paraît encore plus à droite que
la jeune candidate frontiste
. En quoi le PS était-il forcé de lui
apporter son soutien en demandant à sa candidate de se retirer ?"

Surtout, le candidat UMP Mancel avait été exclu du RPR sous Philippe Séguin, pour avoir osé faire alliance avec le FN afin de
conserver la présidence de conseil général.

"Avec un tel CV, on comprend
que le militant socialiste local ne soit pas forcément enchanté à l’idée
de glisser dans l’urne un bulletin Mancel. Comment comprendre qu’on
souhaite constituer un « front républicain » derrière un ancien allié du
FN ? Florence Italiani, la candidate frontiste, de surcroît, peut
difficilement apparaître comme plus à droite que Mancel. Elle est
l’épouse d’André Fouchard, lui aussi membre du RPR dans les années 90
.
À la création de l’UMP, il a refusé de l’intégrer, préférant adhérer au
FN. Florence Italiani l’a suivi. […]"

Comité d’accueil pour Laurent Fabius à Lyon aujourd’hui

Cet après midi, quelques 200 manifestants se sont réunis devant le conseil régional Rhône-Alpes, à Lyon pour
manifester leur colère en marge de la visite du ministre des affaires
étrangères M. Fabius.
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“Ne nous divisons pas, ne nous blessons pas et défendons la vie”

A Buenos Aires des milieux de personnes ont passé la nuit à veiller
Plaza de Mayo afin de suivre la messe sur écrans géants la messe,
marquant l'ouverture du pontificat de leur ancien archevêque le Pape
François. A 3 h 32' (7 h 32' heure de Rome), le Pape s'est adressé
téléphoniquement à la foule depuis le Vatican. Il avait appelé le
recteur de la cathédrale, qui l'a mis en ligne grâce au centre de
télévision diocésain:

"Je sais que vous êtes sur la place à prier, à
offrir vos prières pour moi qui en ai tant besoin. C'est beau de prier
car en nous tournant vers le ciel nous savons y avoir un père plein de
bonté, Dieu".

"J'ai une
faveur à vous demander, que nous
avancions côte à côte, que nous nous aidions les uns les autres. Ne nous
divisons pas, ne nous blessons pas et défendons la vie. Protégeons la
famille, protégeons la nature, les enfants et les personnes âgées. Qu'il
n'y ait ni haine ni disputes ni jalousie des uns envers les autres,
plus de commérages ni médisance
. Puisse ce voeu grandir dans vos coeurs
et vous rapprocher de Dieu.Bon, Dieu pardonne. Ne le craigniez pas car
il comprend chacun de nous et rapprochez vous de lui et de la Vierge qui
sera comme une mère pleine d'attention. Et puis je vous demande de ne
pas oublier l'évêque que je suis et de beaucoup prier pour moi. Le Tout
Puissant vous bénisse tous, avec l'intercession de la sainte Vierge, de
vos anges gardiens et de vos saints patrons, de saint Joseph et de
sainte Thérèse de l'Enfant Jésus". (VIS)

Douze thèses sur la désinformation médiatique

La quatrième cérémonie des Bobards d’Or a eu lieu en ce moment. Voici le discours d’ouverture de Jean-Yves Le Gallou : Douze thèses sur la désinformation médiatique.


  1. BDans l’absolu, il n’y a pas d’information
    . Une information, c’est un fait que les médias décident de porter à la connaissance de leur public en le présentant sous un certain angle. Le même type de fait peut être caché ou, au contraire, présenté en « une ». Le même acte peut être excusé ou criminalisé. La désinformation vient du biais répété dans la sélection des faits et la manière dont ils sont anglés.

  2. Tout fait, avant d’arriver à la connaissance du public, est filtré par les médias. C’est-à-dire par ceux qui les font (les éditocrates et les journalistes), ceux qui les possèdent (les patrons de presse), ceux qui les payent (les agences de publicité et de communication).

  3. Les journalistes travaillent en troupeau. Le mimétisme est leur règle. Ils se copient/collent beaucoup. Et copient/collent beaucoup l’AFP, source unique, source inique. Leur règle, c’est le moutonnisme : ils bêlent ensemble.

  4. Les orientations politiques des journalistes sont très décalées par rapport à celles des Français : à l’élection présidentielle de 2012, près de 40% des journalistes (et élèves journalistes) ont marqué leur préférence pour l’extrême gauche (et les écologistes), près de 40% pour les socialistes, le reliquat se partageant entre Bayrou et Sarkozy.

  5. Les journalistes s’identifient au camp du bien : leur critère d’interprétation est moins de distinguer le vrai du faux que le bien du mal. La moraline coule à flots dans les salles de rédaction.

  6. Les patrons de presse cherchent moins à gagner de l’argent qu’à acquérir de l’influence. Les grands médias sont la propriété des banques et des multinationales. Rothschild à Libération, Lazard au Monde, Le Crédit mutuel et le Crédit agricole pour une partie de la presse quotidienne régionale. Pinault aux Echos, Dassault au Figaro, Bouygues à TF1 et le Qatar pour Lagardère Active (Paris-Match, Télé 7 jours, Elle, Europe 1, etc.). Les intérêts des médias sont étroitement liés à ceux de la finance et de la mondialisation. Les médias sont un relais de puissance de la superclasse mondiale.

  7. Les médias vivent de l’argent de la publicité. Celle-ci arrive, via les agences communication, de quatre grands secteurs économiques : la banque et l’assurance, les grandes surfaces commerciales, la pharmacie, le luxe. Là aussi tous ont partie lié à la finance et à la mondialisation.

  8. Les préjugés et les intérêts des propriétaires, des publicitaires et des journalistes se confortent plus qu’ils ne s’opposent : tous militent pour un monde plus « liquide », sans frontières et bousculant les traditions et les nations. Nous ne sommes plus dirigés par le sabre et le goupillon mais par la sainte alliance du capital financier et du gauchisme de salles de rédaction.

  9. La présentation des événements par les médias de l’oligarchie s’inscrit à l’intérieur d’une seule grille idéologique, celle du politiquement correct. La pensée est enfermée dans un carré carcéral reposant sur quatre postulats : le mondialisme, l’antiracisme, la rupture des traditions et la criminalisation de la mémoire française et européenne.

  10. Les techniques de désinformation sont multiples : occultation de certains faits, répétition à l’infini d’autres faits, déformation, angélisation des « bons », diabolisation des « méchants ». novlangue (selon la logique de 1984 de George Orwell) et, bien sûr, le bel et bon bobard.

  11. C’est ainsi qu’une véritable tyrannie médiatique s’est mise en place et impose ses règles : aux journalistes eux-mêmes (qui traquent les dissidents comme Zemmour, Ménard ou Taddei) ; aux administrations ; aux éditeurs (chasse à l’homme visant Renaud Camus ou Richard Millet), aux hommes politiques devenus des médiagogues (des hommes ou des femmes qui flattent les médias).

  12. Mais il y a une bonne nouvelle : tout cela est fini ou en train de finir. Le mur des médias tombera comme le Mur de Berlin est tombé. Les médias de l’oligarchie sont de plus en plus totalitaires mais ils perdent de leur puissance. Car ils sont concurrencés par les médias alternatifs sur Internet. Sites, blogs, forums, réseaux sociaux permettent aujourd’hui de se faire une opinion indépendamment des médias de l’oligarchie. Brimée dans les médias classiques, la liberté revient par la fenêtre des médias numériques. Aujourd’hui les médias de l’oligarchie ont perdu leur monopole et les journalistes ne sont plus intouchables.
    C’est le sens de la cérémonie des Bobards d’Or !"

Marine Le Pen défend les allocations familiales

Marine Le Pen dénonce la proposition du
rapporteur du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale,
Gérard Bapt, voulant diviser par deux les
allocations familiales au-delà d’un certain niveau de revenus et à
supprimer pour ces mêmes familles le complément mode de garde :

"Cette
mesure envisagée, contrairement aux déclarations du député, est
attentatoire au principe d’universalité des allocations familiales, l’un
des fondements de la poliitique familiale de la France, vu qu’elle
introduirait une variation du montant des prestations en fonction du
revenu.

Par ailleurs, les plafonds évoqués par le député (53 000
euros de revenus pour une famille avec deux enfants, 61 000 pour une
famille avec trois enfants) méconnaissent la dure réalité financière de
nombreuses familles appartenant aux classes moyennes qui seraient
touchées par cette mesure.

Comme nous l’avions anticipé, la piste
de la fiscalisation ou de la diminution des allocations familiales
commence à viser les classes moyennes et ne concerne pas uniquement les
foyers aisés.
C’est donc une atteinte de plus au pouvoir d’achat des classes moyennes. C’est in fine un coup très dur porté à la natalité des familles françaises.

La
fiscalisation ou la diminution des allocations familiales sont une
obsession commune au PS et à l’UMP, qui revient régulièrement dans le
débat public à l’initiative de ces deux partis résolument hostiles à une
politique familiale française digne de ce nom. Le Front National
demande donc au gouvernement de ne pas retenir les propositions du
député Bapt.

A l’inverse, il appelle François Hollande et
Jean-Marc Ayrault à sanctuariser le budget des allocations familiales,
et à le réserver en priorité aux familles dont au moins l’un des deux
parents est français, notamment pour améliorer la natalité des familles
françaises. Il rappelle par ailleurs que d’autres sources d’économies
sont à privilégier (dépenses des collectivités locales, coût de
l’immigration et de l’insécurité, contribution française à l’Union
européenne, fraude sociale et fiscale)."

Dimanche 24 : coup de Trafalgar pour le gouvernement

Voici le tract pour la Manif pour tous de Londres qui aura lieu dimanche a Trafalgar Square. Il y a aura aussi de nombreux anglais, notamment ceux qui ne se reconnaissent plus dans le parti conservateur.
Souhaitons que le simple nom de Trafalgar Square résonne comme un funeste présage, non contre le peuple de France, mais contre Normal the First, ses ministres et ses députés.T

“Le chrétien ne peut pas s’offrir le luxe d’être une andouille”

Présent publie la traduction d'une homélie du 31 août 2005 donnée à l’occasion d’une
messe en l’honneur de saint Raymond Nonnat, Saint Protecteur des femmes
enceintes, par le cardinal Jorge Bergoglio. L'article est en accès libre ici. Extrait :

"Mais c’est un chemin qui est plein de loups, et peut-être nous
emmènera-t-on devant les tribunaux pour cela
 ; peut-être pour ceci :
pour avoir pris soin de la vie, peut-être nous tueront-ils. Pensons aux
martyrs chrétiens
. Ils les tuaient pour avoir prêché cet Evangile de la
vie, cet Evangile que Jésus nous a apporté. Mais Jésus nous donne la
force. En avant ! Ne soyez pas idiots, rappelez-vous, un chrétien ne
peut s’offrir le luxe d’être idiot
, je ne vais pas le redire, andouille,
idiot, on ne peut pas s’offrir ce luxe, il faut être vif et il faut
être astucieux, et aller de l’avant."

4 évêques nous donnent rendez-vous sur les Champs-Elysées dimanche !

Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon,
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron,
Mgr Dominique Rey évêque de Fréjus et Toulon,
Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, écrivent dans Famille chrétienne :

"Aujourd’hui, chrétiens et non-chrétiens se trouvent confrontés, dans
notre pays, au projet de loi instaurant un “mariage homosexuel”.
Celui-ci viendrait bouleverser profondément les fondements naturels qui
structurent, avec un juste équilibre, les sociétés humaines, en privant
de surcroît, les enfants du droit à être naturellement élevés par leur
père et leur mère.

Un document de la Congrégation pour la doctrine
de la foi, daté de 2003 et signé de la main du cardinal Ratzinger,
appelait déjà les catholiques et les hommes de bonne volonté à s’opposer
avec courage, à la légalisation du “mariage homosexuel”. 


L’opposition légitimement exprimée par les représentants des
différentes religions auditionnés à l’Assemblée nationale a été ignorée.

Mgr Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale française, a été scandaleusement attaqué pour sa juste prise de position.

• Le rassemblement de plus d’un million de personnes le 13 janvier dernier pour exprimer leur opposition à ce projet de loi a été indécemment méprisé.

• Enfin, les 700 000 pétitions envoyées au Conseil économique, social et environnemental n’ont même pas provoqué un débat au sein de cette assemblée. 

Faire entendre ces voix qu’on refuse d’écouter

En
conséquence, face à la possible promulgation d’un tel projet de loi qui
ne peut que nuire à l’harmonie sociale, nous appelons les catholiques
de nos diocèses à se retrouver le 24 mars prochain sur les
Champs-Élysées
pour faire entendre leur voix à ceux qui, jusque-là,
refusent d’écouter. Une foule immense est attendue.

Pour
permettre au maximum de fidèles de se rendre à Paris, de nombreuses
paroisses se sont déjà adaptées pour ajuster les horaires des messes de
ce dimanche des Rameaux.

Notre montée vers Pâques de cette année prend un aspect bien particulier.
La providence nous guide et nous accompagne vers la lumière de la résurrection. »

Jacques Bompard manifestera le 24 mars à Paris

Communiqué de Jacques Bompard :

"Jacques
Bompard dénonce l’arrêté du Préfet de Police de Paris publié hier soir
interdisant à La Manif pour tous l’accès aux Champs Elysées et aux
places de la Concorde, de l’Etoile
et des Invalides. Cette interdiction intervient seulement quelques
jours avant la manifestation, alors que des milliers de Français ont
déjà organisé leur venue à Paris depuis toute la France. Le délai très 
bref laissé aux organisateurs pour trouver un nouveau
parcours, demander les autorisations, organiser le défilé de plusieurs
centaines de milliers de personnes complique fortement leur tâche. Cette
interdiction constitue donc un déni de démocratie et confirme donc,
s’il en était besoin, que le gouvernement a
décidé de passer en force et continue de refuser d’écouter les
Français.
Jacques Bompard proteste contre cette tentative de museler
l’opposition et appelle les Français à se mobiliser contre le
gouvernement et son projet de mariage homosexuel en descendant
massivement dans les rues de Paris le 24 mars prochain. Quel que soit
le lieu de rendez-vous, Jacques Bompard sera présent le 24 mars à Paris
avec de nombreux habitants du Vaucluse
."

Appeler la Préfecture de Paris, c’est maintenant !

Pour demander des explications à la préfecture de police de Paris, il faut appeler le 01 53 71 53 71.

La standardiste est chargée de comptabiliser le nombre d'appel de protestation pour faire remonter le nombre au préfet ce soir.

A défaut de joindre le standard, voici le courriel : [email protected]

Plus jamais ça : « C’est vrai, je l’ai vu à la télé ! »

Suivez ce soir à partir de 20h la 4e édition des Bobards d'or, afin de rire de nos médias et de leurs bobards qui n'attrapent plus grand monde.

La dérive dictatoriale d’un gouvernement minoritaire mais d’idéologie totalitaire

Communiqué de Bernard Antony :

"Le diktat d’interdiction de la Manifestation pour tous sur les Champs Élysées ou la Concorde, massive et légitime
expression de la volonté d’une majorité de Français est grave. Il manifeste la dérive dictatoriale d’un gouvernement minoritaire mais d’idéologie totalitaire.

Aussi, pour que l’inique loi de désintégration nucléaire de l’unité de la personne humaine dans la
complémentarité du mariage ne passe pas, il ne suffit plus d’en demander un illusoire retrait. Le gouvernement
Taubira-Hollande-Ayrault, imprégné de nihilisme révolutionnaire, n’y consentira pas.

C’est donc le retrait du gouvernement lui-même qu’il faut exiger. Car ce gouvernement, expression d’une gauche minoritaire,
est peut-être encore légal mais n’est plus démocratiquement légitimé.

La démission de François Hollande et de nouvelles élections s’imposent.

Comme la fois précédente, l’AGRIF appelle ses milliers d’adhérents et sympathisants à participer à
la Manifestation pour tous. Elle espère que le Collectif dirigeant n’imposera pas cette fois-ci une discipline autoritariste d’obligation de slogans niais,
et que les discours ne tomberont plus dans le piège de la dialectique révolutionnaire sur « l’homophobie »,
concept médical totalement inadéquat en cette affaire. J’invite tous ceux qui regardent la situation avec lucidité à
faire passer partout le bien-fondé démocratique et salutaire : « Hollande
démission !
 »

Christian Vanneste appelle à manifester

Extrait de son communiqué, comme président de Famille Liberté :

"[…] Par ailleurs, le texte qui va être
présenté au Sénat, après avoir été voté à l’Assemblée doit évidemment
mobiliser contre lui tous les Chrétiens et tous les Catholiques en
particulier
. Il n’est que trop évident que, sous couvert de satisfaire
une demande sociale positive, le but visé est d’en finir avec la
conception chrétienne de la Famille
. Jamais un gouvernement n’aura
montré autant de désinvolture et parfois d’hostilité envers l’Eglise
depuis un siècle
. Depuis l’affichage d’une situation « matrimoniale »
pour le moins étrange à l’Elysée, jusqu’à la petite blague déplacée sur
l’élection du Pape, de la remarque désobligeante et injuste de Mme
Duflot sur l’accueil des SDF par l’Eglise jusqu’à l’intervention
contraire au caractère propre de l’Enseignement Privé du Ministre de
l’Education Nationale sur la tenue de débats au sein des établissements
catholiques,  une guerre sourde est ouverte.  La propagande faite dans
le même temps en faveur de la loi Taubira par la Porte-parole du
gouvernement dans un établissement public ou l’indifférence totale
affichée par la France pour la protection des minorités chrétiennes du
Moyen-Orient, qui ont toujours vu en elle leur protectrice, sont autant
de signes inquiétants d’une attitude idéologique hostile. A l’heure où
l’Eglise entame un puissant renouveau, avec l’élection du Pape François,
les Catholiques ont l’occasion de montrer qu’ils existent, et sont
nombreux, en participant à une manifestation de protestation pacifique
aux côtés des membres d’autres confessions et d’incroyants qui partagent
avec eux une même conception de l’Homme et de ses droits.

[…] De manière générale, et déjà par la majorité précédente, des lois de
censure ont été votées qui limitent la possibilité de contester la
reconnaissance sociale de l’homosexualité
. Cette contestation, que l’on
ne saurait confondre avec une quelconque hostilité à l’encontre des
personnes qui se disent homosexuelles, consiste à faire prévaloir le bon
sens, les données des sciences exactes, et souvent même des autres, et
l’intérêt de la société. Elle doit avoir le droit de se faire entendre.
Tout gouvernement qui limite le champ de la liberté d’expression, et
s’éloigne de la démocratie, doit être combattu avec détermination.
Manifester le 24 Mars sur les Champs-Elysées, c’est défendre la famille,
les droits de l’enfant et la Liberté !"

Mgr Aillet encourage le profond mouvement de résistance politique

Monseigneur Marc Aillet répond au Collectif Famille Mariage :

"Monseigneur,
le 13 mars dernier, vous avez publié un message à vos fidèles, pour les
encourager à aller manifester le 24 mars prochain à Paris. Est-ce le
rôle d'un évêque de s'immiscer ainsi dans ce qui semble appartenir au
"temporel" ?

L’Eglise n’est
nullement tentée de « s’immiscer » de manière injustifiée dans les
affaires temporelles. Respectueuse de la saine laïcité de l’Etat, elle
n’a pas pour vocation de « faire de la politique ». En revanche, elle
peut être appelée, lorsque les circonstances l’exigent, à éclairer la
conscience des fidèles laïcs et de tous les hommes de bonne volontéen
contribuant au réveil des forces morales et spirituelles de la société
dans laquelle nous vivons. Le Catéchisme de l’Eglise catholique, que les
fidèles sont invités à découvrir ou redécouvrir à l’occasion de l’Année
de la Foi, le dit très clairement : l’Eglise a non seulement le droit,
mais le devoir de «
porter un jugement moral, même en des
matières qui touchent le domaine politique, quand les droits
fondamentaux de la personne ou le salut des âmes l’exigent
»
(n° 2246) tout en ayant pleinement conscience qu’ « il
n’appartient pas aux pasteurs de l’Eglise d’intervenir directement dans
la construction politique et dans l’organisation de la vie sociale
» car « cette tâche fait partie de la vocation des fidèles laïcs, agissant de leur propre initiative avec leurs concitoyens » (n° 2442)…

En l’occurrence, l’extrême gravité de la « loi Taubira » qui, au nom
d’une conception fallacieuse de l’égalité, dénature l’institution du
mariage fondé sur l’alliance et la complémentarité de l’homme et de la
femme et instaure un « droit à l’enfant » au mépris du « droit de
l’enfant » d’être élevé par un père et une mère, et qui ouvre la voie à
la procréation médicalement assistée ainsi qu’à la gestation pour
autrui, c’est-à-dire aux « mères porteuses »… oui, tout cela justifie
pleinement, non seulement que l’Eglise fasse entendre sa voix, mais que
le plus grand nombre possible de citoyens se mobilisent pour s’y
opposer
. Car ne nous y trompons pas, disait il y a quelques années notre
futur pape, le Cardinal Bergoglio, en tant qu’archevêque de
Buenos-Aires, à propos de la loi sur le « mariage
homosexuel » en Argentine : « il ne s’agit pas d’une simple lutte politique, mais de la prétention de détruire le plan de Dieu
»… Il importe par conséquent, dirait Saint Ignace de Loyola, d’agir
comme si tout dépendait de nous, mais aussi, de prier comme si tout
dépendait de Dieu
. Car « l’action déborde toujours de la prière »
(Marthe Robin)…

Mais
le 13 janvier, plus d’un million de Français se sont déjà mobilisés
pour dénoncer ces projets de loi mortifères. Dès lors, pourquoi
recommencer le 24 mars ?

Il est vrai que
les pouvoirs publics font la sourde oreille. Il s’agit là d’un
véritable déni de démocratie. Le gouvernement donne en effet le sentiment
de mépriser les centaines de milliers de Français qui sont descendus
dans la rue le 13 janvier ou qui ont signé les pétitions que le Conseil
économique, social et environnemental a curieusement déclarées
irrecevables. Il feint d’ignorer les sondages qui démontrent qu’une
majorité de nos concitoyens sont opposés au principe de l’adoption par
les couples homosexuels, comme s’il craignait par-dessus tout de
déplaire à certains lobbies pourtant très minoritaires. Il accorde la
priorité à des réformes de société telles que l’autorisation de la
recherche sur l’embryon humain, l’euthanasie ou le « suicide assisté »,
l’ouverture
de « salles de shoot » etc., toutes révélatrices d’un véritable
parti-pris idéologique, au détriment des problèmes de l’heure et des
préoccupations des Français : le chômage, la précarité sociale,
l’augmentation du coût de la vie… Dans ces conditions, il me paraît tout à
fait légitime de manifester de nouveau le 24 mars, aussi sinon plus
massivement que le 13 janvier dernier…

Mais
qu’attendez-vous, concrètement, de cette manifestation et d’une façon
plus générale, de toutes les formes d’opposition à cette loi ?

A court terme,
j’en espère, bien entendu, le retrait pur et simple de la « loi Taubira
»
, qui n’a pas encore été votée au Sénat, qui devra sans doute revenir
devant l’Assemblée nationale et qui sera probablement soumise à l’examen
du Conseil constitutionnel avant d’être éventuellement promulguée, ce
qui signifie qu’il n’est pas encore trop tard pour agir, le président de
la République et le gouvernement pouvant à tout moment décider de
reporter ou retirer cette loi.

Mais quoi qu’il en soit, et quelle que soit l’issue immédiate de cette
manifestation, bien d’autres combats nous attendent. Or,ce à quoi nous
assistons depuis plusieurs mois est, me semble-t-il, d’une importance
capitale. La mobilisation historique, le 13 janvier, comme sans doute le
24 mars, de centaines de milliers de Français manifestant
pacifiquement, non pour la défense d’intérêts particuliers, mais au nom
du bien commun et des générations futures, est à mes yeux l’amorce d’un
profond mouvement de résistance politique, social, culturel, moral et
spirituel. Fasse le Ciel qu’il s’agisse là d’un véritable « printemps
des consciences »…"

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