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Les Vall’seuses

V

6 avril : Portes ouvertes à l’école Anne de Guigné (Toulon-Carqueiranne)

E

Manifestations du 4 au 7 avril devant le Sénat

C

La baraque Obama

OA l'instar de notre pape François, le couple Obama, dans une recherche aiguë de simplicité et d'une vie plus authentiquement proche des citoyens américains a désiré aller habiter dans une maisonnette en bois de sapin, peinte en blanc et construite dans le jardin de la maison blanche.
La dite maison a été baptisée du nom de "Baraque Obama" et l'emménagement est prévu pour ce jour du 1er avril 2013.

BCe fait exceptionnel est augmenté par le geste particulièrement bouleversant du président en direction de quatre familles de sans domicile fixe de la banlieue de Washington qui seront hébergées dans l'actuelle maison blanche sous la responsabilité des services sociaux de la ville.
La côte de popularité du président Obama, actuellement défavorable, devrait être significativement revue à la hausse.
Le projet de jardins associatifs serait même envisagé dans l'immense jardin de la maison blanche à destination de ces quatre familles.

Pas de doute que ce fait remarquable sera diffusé dans les prochaines heures sur toute la terre et aura donc une répercussion mondiale qui n'a pas fini de surprendre et qui, souhaitons le, fera des émules.
On s'est déjà mis à rêver que notre président Hollande serait l'un des premiers à suivre cet exemple.
Les paris sont donc ouverts.

Mgr Pontier : la mise à mort de l’embryon est inacceptable

Mgr Pontier, archevêque de Marseille, a déclaré dans son homélie de Pâques :

P"L’Église a reçu de la résurrection du Christ et de ses rencontres
sous forme visible avec ses disciples la conviction de la grandeur de
tout homme dans son corps et dans son esprit, dans cette unité
constitutive qui le caractérise, le différenciant ainsi des purs esprits
ou du reste des créatures. Quand nous proclamons la dignité de l’homme, nous la proclamons de son
corps et de son esprit. Ni le degré de beauté des corps, ni celui de la
finesse des esprits ne le rendent plus ou moins homme. L’être humain
indivisible est le sujet de cette dignité fondamentale.

C’est à cette lumière ou dans cette conviction que les chrétiens sont
des chantres de la grandeur de tout homme, des défenseurs de sa
dignité. C’est à partir de là que l’Église proclame la dignité de
l’embryon humain, qui mérite les marques de respect dues à une personne
humaine. A partir de là que la mise à mort de l’embryon ou son
utilisation comme matériau de recherche lui semblent impensables et
inacceptables
. C’est encore à partir de là qu’on ne peut faire du corps
de chair, comme dans le principe de la gestation pour autrui, une
marchandise négociée ici et produite là-bas, au gré des désirs des uns
et des besoins des autres. C’est aussi à partir de là que le respect de
l’unité du corps et de l’esprit ne s’accommode ni de pratiques
échangistes, ni de la prostitution. C’est toujours à partir de là que la
peine de mort est dénoncée comme un acte immoral et que la torture ne
saurait être justifiée. C’est enfin à partir de là que l’acte
d’euthanasie est considéré comme un homicide et l’acharnement
thérapeutique comme un excès de pouvoir. Toucher au corps, c’est toucher
à une personne humaine. Respecter l’homme, c’est rendre à son corps, en
toutes ces diverses circonstances, les marques de respect dues à une
personne.

Notre foi en la résurrection de la chair est une lumière qui
maintient humaine l’humanité. Elle l’invite au plus grand respect pour
celui qui se présente comme un être à aimer, un frère en humanité
aujourd’hui et pour toujours. Et « toujours » signifie jusque dans la
gloire de Dieu avec ce corps glorieux habité d’une âme apaisée, guérie.
L’homme sera enfin disponible sans réserve pour la vie en Dieu qui est
une vie de communion dans l’amour."

Mgr Aillet : “Il y aura un avant et un après 24 mars 2013”

Extrait du message de Pâques de Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron :

Mgr aillet"De même, il y aura un avant et un après 24 mars 2013 ! En rassemblant plus d’un million quatre cent milles personnes dans les rues de Paris, la Manif pour tous a transformé largement l’essai du 13 janvier… sans le soutien des media, qui avaient pour beaucoup boycotté l’événement en réussissant l’exploit de n’en rien dire en amont.

Mais qu’à cela ne tienne : le gouvernement, comme beaucoup de journalistes qui prétendent faire l’opinion, ont découvert dimanche le pays réel qu’ils persistent à ignorer et dont ils sont de plus en plus déconnectés. Or ce n’était pas des « militants professionnels » qui descendaient dans la rue, en ce dimanche des Rameaux, mais des citoyens de tous horizons sociaux, politiques ou religieux, quoique en majorité catholiques, un peuple discipliné, joyeux et pacifique, mais plus déterminé que jamais à faire entendre la voix du bon sens et soucieux, non de défendre des intérêts particuliers mais de promouvoir le bien commun menacé de la société. C’est le réveil de la nation profonde qui n’a pas perdu son âme et qui annonce le printemps des consciences. Cela aussi est une Résurrection ! Puisse ce grand mouvement populaire augurer
d’un vrai printemps français. C’est la mission d’espérance qui nous attend, en ces jours de Pâques et à la suite du Christ : « rendre témoignage à la vérité » : et « Quiconque est de la vérité, écoute ma voix », dit Jésus (Jn 18,37)."

Pâques : zéro communiqué de l’Elysée

Le 19 août 2012, le Président de la République adressait un message à la communauté musulmane à l’occasion de la fête de l’Aïd-el-Fitr, la plus grande fête de l'islam.

Aujourd'hui, jour de Pâques, fête de la Résurrection de Notre-Seigneur, plus importante fête chrétienne, l'Elysée est muet. Comme à Noël.

En France, nous vivons sous le régime de l'allahicité.

Vous pouvez écrire à la présidence ici.

La bataille est avant tout morale, culturelle et spirituelle

Remarquable éditorial de Liberté Politique :

PÂQUES, cela sonne toujours comme une victoire. Le temps pascal de cette année 2013 résonnera, lui, comme le temps d’une renaissance particulière. Il y eut tout d’abord la mobilisation populaire historique du dimanche des Rameaux. Puis il y eut le coup de main réussi à l’Assemblée nationale des parlementaires pro-vie qui contraignirent, dans la nuit du Jeudi saint, les partisans de la recherche sur l’embryon à abandonner leur proposition  de loi.

Certes, deux batailles gagnées ne font pas la victoire finale, mais il n’y a jamais de victoire définitive. Les défenseurs du mariage et de la vie humaine savent plus que d’autres que leurs batailles sont des batailles avant tout morales, culturelles, spirituelles. Dans le contexte de culture de mort et de dictature du relativisme que nous connaissons, nos batailles sont des batailles qui s’inscrivent dans la longue lutte de l’homme contre lui-même, et ses propres tentations démiurgiques : se vouloir maître de son destin sans jamais cesser de se posséder comme s’il était son propre créateur et au final, le maître de ceux qui s’opposent à son bon plaisir.

C’est pourquoi nous recevons Pâques comme le signe sans cesse renouvelé de la victoire de l’homme confiant dans la vie donnée sans retour et de l’espérance contre toute espérance.

La manifestation du 24 mars révèle une prise de conscience de la société civile dans la résistance à la décomposition de la politique. Le mariage précède l’État, a dit le pape François. Il est bon que le peuple français le rappelle aussi vigoureusement aux forces gouvernementales. Quant à l’échec de la proposition de loi visant à supprimer l’interdiction de la recherche sur l’embryon humain, elle témoigne surtout de la lente mais sûre reconquête de la communauté parlementaire dans le respect de la vie.

Ces signes sont positifs, et il faut les accueillir comme tels. Ils nous invitent à un double travail : l’enracinement intellectuel de ce renouveau, et l’unité des forces de la résistance pour qu’elle soit reconstruction du bien commun.

Pâques 2013, c’est aussi l’accueil d’un nouveau pape, un pape de guerre véritablement, digne fils spirituel de ses prédécesseurs, voulu par l’Église pour l’aider à sortir d’elle-même, sur tous les fronts, là où l’humanité accuse ses plus grandes pauvretés, pauvreté matérielle et pauvreté spirituelle, pauvreté de l’intelligence et pauvreté du coeur (…)

Heureux, vigoureux, temps pascal à tous."

“Puis, la fête finie, les lois votées, nous retournerons sur nos terres en Chouans rassasiés”

Tribune d'Adrien Pujol :

"(…) Il n’est donc pas étonnant de voir s’embraser ladite « réacosphère » ni d’observer qu’il faut désormais plus qu’une Semaine Sainte frileuse pour calmer ce que l’Hexagone – miraculeusement – compte encore d’âmes ardentes. Nos grandes plumes rivalisent de lyrisme et se rêvent déjà chantres d’un « Printemps français », tandis que certains, parmi ceux qui n’ont pas tout oublié de l’Histoire de France, aimeraient bien nous rejouer février 1934.

Dame Barjot promet de nouveaux rendez-vous. Remercions-la doublement. D’abord, parce qu’elle ne baisse pas les bras et qu’elle a réussi l’extraordinaire pari de mobiliser au-delà des clivages et des espérances. Ensuite, parce que les occasions de tâter de la matraque et de la lacrymo sont trop tordantes et rares pour qu’on les laisse passer.

On prendra donc soin, lors de ces prochaines « grandes manœuvres », de s’y rendre habillés comme pour la parade, d’abandonner les slogans débiles au profit de mâles « En avant, tout est vôtre ! », « Montjoye, Saint Michel, Saint Denis ! » ou « Courage, on les aura ! », de laisser les poussettes et les lardons qui vont dedans chez mémé en province, de sortir de bonnes vielles oriflammes en remplacement des « drapinous » roses de rigueur et de cantonner à l’arrière-garde les plus de quarante ans ainsi que les bateleurs à écharpes du genre Copé, tous ceux dont les ficelles commencent à nous peser légèrement sur les nerfs – que nous avons très fragiles, par ailleurs. Ils auront tout loisir, au calme mais pas trop, de réaliser de belles interviews pour les directs de BFM ou d’i>Télé

Puis, la fête finie, les lois votées, nous retournerons sur nos terres en Chouans rassasiés, nous souvenant qu’à la différence de ces pauvres hères, 2014 et 2017 nous livreront cinq occasions de voter et d’asseoir enfin par le vote une autre voie sur le trône, celle de la France retrouvée."

Chouans

Frédérique Espagnac s’inquiète

Dans un communiqué, le porte-parole du PS écrit :

"La radicalisation des opposants au mariage pour tous, qui n’hésitent
plus à opter pour une stratégie de la tension, à mener une guérilla
contre les ministres, est inquiétante
. Tout comme est inquiétante la
dérive de la droite extrême sur internet, qui n’hésite plus à s’en
prendre au président de la République dans des termes injurieux. […]"

En revanche, priver des enfants du droit d'avoir un père et une mère n'inquiète pas cette dame.

Prendre l’État à la gorge, oui ou non ?

Tribune d'Eric Martin pour inciter les Français opposés à la dénaturation du mariage de vider leurs Livrets A :

Livret A" Disons-le clairement, l’idée de vider son Livret A rencontre un succès plus que modéré sur Facebook (groupe, événement). J’ai cherché à savoir pourquoi (1).

Certains disent « À quoi bon, ça ne marchera jamais ». Ils doutent de la possibilité d’atteindre un nombre suffisant de personnes (50 000 ou 100 000) engagées à le faire. Prophétie autoréalisatrice, assurément, et regrettable quand on sait que retirer l’argent de son Livret A prend 30 secondes sur Internet et ne coûte pas un centime. Qu’ils ne s’inquiètent pas, l’engagement moral de le faire ne tient que si nous atteignons un seuil important de personnes (100 000). Autrement, cela n’a pas d’intérêt. L’idée est évidemment, avant tout, d’envoyer un avertissement sérieux au pouvoir. Une fois médiatisées, de telles actions pourraient se multiplier et lui poser un sérieux problème.

D’autres se posent la question de l’endroit où mettre son argent. Ils ont du temps pour réfléchir et nous pourrons, pourquoi pas, d’ici quelques semaines, leur suggérer des placements alternatifs intéressants et peu risqués.

D’autres ne comprennent pas l’intérêt d’une telle opération. Tout est dit ici et . Objectivement, de telles réactions me font comprendre que l’ignorance en économie de nos contemporains, y compris de droite, sert le pouvoir et l’État (…)

Finalement, constater que réunir 700 000 pétitions pour une action purement médiatique (certains l’ignoraient, il est vrai) auprès du CESE (une assemblée de toutes les manières consultative) est possible quand couper les vivres d’un pouvoir qui nous oppresse en s’engageant à vider son Livret A tous ensemble et d’un seul coup (c’est-à-dire à agir, très concrètement) ne l’est pas, a de quoi laisser songeur et amer. L’efficacité, c’est demain (une fois la loi Taubira passée), après-demain (en plein « débat » sur l’euthanasie ou sur la GPA) ou maintenant ?

1. Tout le monde n’a pas Facebook et un site internet doit être lancé. Nous attendons seulement qu’un nombre suffisant de personnes montre son intérêt sur Facebook pour cela."

Rappelons que le Livret A ne "rapporte" que 1,75% soit à peine plus que l'inflation, que le taux pourrait être abaissé prochainement à 1,50%, que les Français semblent préférer l'Assurance-Vie et que le Livret A (et le LDD) représentent une véritable cagnote pour l'Etat. Il existe par ailleurs plein de placements alternatifs comme les livrets bancaires aux taux plus intéressants.

Montrons donc notre intérêt pour cette action afin qu'elle puisse prendre forme et être organisée !

Mgr Ginoux :”L’Eglise catholique rappelle la valeur unique de chaque personne, sa dignité inaliénable”

Extrait du message de Pâques de Mgr Ginoux, évêque de Montauban :

Mgr Ginoux"(…) Pâques dépasse infiniment notre horizon : la résurrection de Jésus dit le sens ultime de la vie humaine. Notre société dans l'errance retrouve un cap : chaque personne humaine et toute l'humanité peuvent regarder en avant : un avenir s'est ouvert pour toujours. Nous devenons des êtres nouveaux : tout ce qui est mort peut maintenant renaître. Jésus est vivant et Il nous fait vivre aujourd'hui.

Bien sûr, autour de nous, la nature revit, Pâques est la fête de la vie qui vient là où des forces de mort sont présentes. Parce que tous les êtres humains sont appelés à ressusciter, l'Eglise catholique rappelle la valeur unique de chaque personne, sa dignité inaliénable. L'embryon, qui est la vie humaine commencée, ne peut pas être objet de recherche mais de soins pour le faire vivre, la personne handicapée, malade, atteinte par le grand âge est toujours porteuse de la dignité humaine qui conduit à la soigner, à apaiser sa douleur, à l'entourer d'affection. Ce sont là des signes de résurrection parce que ce sont des signes d'amour, des signes de l'amour de Dieu qui donne la vie.

A Pâques nous fêtons la vie, la joie du Christ ressuscité."

Le Pape François pense à la famille Moulin-Fournier

Dans son message Urbi et Orbi en cette fête de Pâques, le pape François évoque la famille Moulin-Fournier retenue en otage par des islamistes au Nigéria depuis le 19 février.

" (…) au Nigéria, où malheureusement ne cessent pas les attentats qui menacent la vie de tant d’innocents et où de nombreuses personnes, même des enfants, sont retenues en otage par des groupes terroristes (…)

N'oublions pas de prier pour cette famille pour laquelle une chaîne de prière est organisée. 

Le Christ est réssuscité. Alléluia !

En me baladant sur le web, je suis tombé sur ce site d'un artiste-peintre, Laurent Moreau, qui a la particularité d'avoir une rubrique religieuse, chose très rare de nos jours. Un art sacré digne de ce nom existe-t-il encore ?

Resurrectionmodif
Christ2
Il est possible d'acquérir une oeuvre existante en un seul exemplaire pour un prix modeste ou même passer commande pour faire un cadeau original à un proche ou ami…

La persécution larvée qu’impose le projet de dénaturation du mariage

Extrait de l'homélie de Dom Hervé Courau, père abbé de l'abbaye bénédictine Notre-Dame de Triors, ce matin :

T"[…] Dans l'Église latine, le grand S. Augustin a connu le dur labeur de la
conversion du « non » au « oui » à Dieu, devenant ainsi
témoin de la liberté pascale : La liberté, écrit-il dans la Cité de
Dieu (XXII,30), n'est vraiment elle-même
que libérée de la délectation de pécher grâce à la délectation indéracinable de
ne pas pécher. L'homme libre et Dieu qui fonde sa liberté sont unis alors
par un lien d'amour indissoluble, et par voie de conséquence la liberté de
chacun s'accorde alors spontanément avec celle d'autrui. La paix sociale dépend
de notre union personnelle à Dieu.

Puissent les fêtes
pascales témoigner cette grande et divine réalité. Ainsi que le disait le Saint
Père jeudi dernier, une belle liturgie rayonne, telle une onction, jusqu'aux
périphéries les plus rudes de l'existence (messe chrismale). La
liberté pascale propage alors l’évangile à partir de la clôture de nos
fidélités de pauvres. Confions à la grâce pascale deux faits de l'actualité. Le
malaise qui se manifeste en France devant des projets qui nient la
distinction entre vice et vertu
, dénigrant celle-ci, promouvant celui-là.
Puissions-nous nous opposer au problème mal posé et à la persécution larvée
qu'imposent ces projets
, avec la pureté d'un cœur libéré comme celui des
martyrs, et il y en
a beaucoup à notre époque,
remarquait le pape (messe chrismale). L'autre réalité actuelle, c'est le Proche
Orient et ses martyrs
(justement) : cette année le Chemin de Croix du
Colisée leur fut consacré.

Avec Pâques, la Syrie entre dans la
3ième année d'un conflit infernal et apparemment sans issue ; à
cette occasion un évêque dénonce son pays qui coule, générateur de
violence, il avoue le découragement de la pastorale. Je le cite : Le
peuple syrien s'exprime peu et maîtrise bien le langage du silence. Ses
souffrances sont refoulées de peur d'être mal interprétées. Quant à la petite
Église locale, elle est à l'image de ses fidèles, elle ne peut vivre son
témoignage que dans une vocation de Bon Samaritain face aux mille détresses
d'où qu'elles viennent. La charité silencieuse et gratuite constitue ici la
seule philosophie évangélique capable de construire. L'avenir des Chrétiens
d'Orient repose sur ce défi biblique. Devant le « sauve qui peut »,
pourrons-nous assumer ce devoir ? Mais pourtant « notre cœur brûle en nous tandis
qu'il nous parle en chemin ? » (Luc,
24,32). Pour gagner ce pari,
notre regard se tourne avidement vers le
tombeau vide
(Mgr Samir NASSAR, Archevêque Maronite de Damas, Pâques 2013). Confions-nous, confions-les à Marie, Reine du ciel et
Reine des martyrs, toute remplie de l'alleluia pascal qui nous libère de
l'angoisse de la croix et du sépulcre, Regina caeli, laetare alleluia, amen."

Expérimentation sur embryon : une mobilisation récompensée

Communiqué de Choisir la vie :

"Le 4 décembre
dernier, d’une façon outrageusement discrète, la proposition de loi visant à « autoriser sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les
cellules embryonnaires
» était adoptée par le Sénat et ce, alors qu’il y a
17 mois, la loi relative à la bioéthique avait été adoptée après de longs mois
de discussions et une concertation du peuple français par le biais des états
généraux de la Bioéthique. Comment a-t-on pu à ce point renier et mépriser le
travail effectué et la parole des français ? 

Heureusement, alors que le texte devait être discuté dans la nuit de jeudi à
vendredi par les députés à l'Assemblé nationale, les 300 amendements déposés
par l'UMP sur le seul article du texte, n’ont pas permis que l'examen du texte
soit entièrement terminé à une heure du matin ! Ceci a permis, sinon l'abandon du texte, à tout le moins
l’ajournement de son adoption de
plusieurs semaines;
ce texte devra, en effet, être a repris par un autre
groupe parlementaire, par le gouvernement, ou mis à l'ordre du jour de
l'Assemblée.

Choisir la Vie se réjouit de cette
victoire et félicite l’action très efficace de la Fondation Lejeune
qu'elle
a largement relayée ainsi que celle des
députés courageux qui ont su se battre pour défendre le respect de la vie du
plus fragile d’entre nous tous.
Choisir la Vie continue, bien sûr, à
se mobiliser notamment en relayant, aux côtés d’autres associations, l’initiative
citoyenne européenne " Un de nous ", qui vise à mettre fin aux
financements de la recherche sur l’embryon humain par l’Union Européenne."

Unité de la fête de Pâques en Terre Sainte

Extrait de l'homélie de Pâques Sa Béatitude le Patriarche Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem :

F"La résurrection est au centre de la foi chrétienne : « Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi » (1Co 15,17). Malgré cela les catholiques, les orthodoxes et les protestants célèbrent Pâques à des dates différentes. Nous savons que la division ne vient pas de Dieu. C’est pourquoi,
nous avons décidé dans notre diocèse de Terre Sainte à l’exception de
Jérusalem et de Bethléem, de caler la date de Pâques des catholiques 
sur le calendrier julien 
pour que les familles de confession mixte
puissent fêter ce mystère ensemble. Comme c’est le cas en Jordanie, en
Syrie et en Egypte. Une célébration commune solennelle et joyeuse de la
Résurrection du Seigneur par tous les chrétiens à travers la Terre
Sainte, peut devenir un témoignage crédible et authentique de l’appel du
Christ pour plus de communion, ainsi que de notre réponse à cet appel..

Cette décision d’unifier la date Pâques n’est pas facile mais c’est
un premier pas vers l’unité complète  que nous devons porter dans notre
prière. Dans cette Année de la foi, qui se prête très bien à ce
défi, il nous est aussi demander de redynamiser notre foi et notre
enthousiasme. L’évangélisation, à travers notre charité, amour du
prochain et simplicité, semble être une priorité pour notre nouveau
pape François. Notre pape argentin vient d’un continent qui compte 40 %
des catholiques du monde, mais où la position de l’Eglise est contestée
par les groupes évangéliques et où les relations avec le monde politique
sont un peu tendues. L’Esprit-Saint qui a déjoué tous les pronostics,
vient de nous donner un pape dont l’action depuis des années, se trouve
dans la droite ligne des orientations du dernier synode qui portait sur
la « nouvelle évangélisation. »

[…] Vivre au Moyen-Orient en tant que chrétien, n’est pas un choix mais
une vocation
. Il faut passer par la croix pour connaître la
résurrection. « La croix nous fait souvent peur, car elle semble être la
négation de la vie. En réalité, c’est le contraire ! Elle est le “oui”
de Dieu à l’homme, l’expression extrême de son amour et la source d’où
jaillit la vie. Car du cœur de Jésus ouvert sur la croix, a jailli cette
vie divine, toujours disponible pour celui qui accepte de lever les
yeux vers le crucifié
. ». ( Benoît XVI lors de JMJ de Madrid.)

Depuis le matin de Pâques, l’espérance chrétienne est sans limite.
Toute nuit noire peut être illuminée par le vainqueur du tombeau. Ce ne
sont plus des terres qu’il faut reconquérir, mais des cœurs. Des cœurs
qu’il faut convertir et éduquer à la paix.
J’invite encore et encore la
communauté internationale, au-delà des discours et des visites, à
prendre concrètement les décisions efficaces pour trouver une solution
équilibrée et juste pour la cause palestinienne qui est à l’origine de
tous les troubles du Moyen-Orient. […]"

“Ai-je la foi ? Quelles sont les conséquences de cette foi sur ma vie, sur le déroulement de mes journées ?”

Extraits de l'homélie de Dom Jean Pateau, père Abbé de Notre-Dame de Fontgombault :

P"[…] La foi se trouve donc au centre d’un combat qui se livre en nous.
D’un côté, il y a le mode naturel de connaissance de l’être humain,
qui part
du sensible, de ce que nous voyons, de ce que nous touchons, de ce
que nous sentons, de ce que nous entendons, de ce que nous goûtons.
Dieu, lui, a le “défaut” de n’être pas sensible. La foi
se heurte ainsi au naturalisme, doctrine qui affirme que la nature
n’a pas d’autre cause qu’elle-même et que rien n’existe en dehors
d’elle. Si nous ne soutenons pas cet enseignement, une forme
diminuée du naturalisme, le naturalisme pratique, n’a-t-il pas sa
place dans notre cœur ?

Nous croyons en Dieu, mais au fond nous vivons comme si Dieu n’existait pas.

L’autre protagoniste dans le combat de la foi, c’est Dieu. Dieu qui, depuis le premier péché,
depuis le jardin d’Éden, part constamment à la recherche de l’homme.
L’homme, quant à lui, souvent se cache ou ferme les
yeux. […]

Alors que l’Année de la foi s’écoule, deux questions se posent à chacun d’entre nous.

Ai-je la foi ?
Quelles sont les conséquences de cette foi sur ma vie, sur le
déroulement de mes journées ?
Le fait que Dieu existe, qu’il soit
créateur du monde, qu’il m’ait sauvé à travers le mystère
pascal, qu’il m’aime, engendre- t-il quelque chose de concret dans ma
vie, ou, au contraire, Dieu doit-il se contenter d’une aumône,
donnée comme à contrecœur, telle une participation occasionnelle
à la Messe dominicale, une rare prière familiale, une prière jaillie
d’un cœur préoccupé et dite sans attention ?

L’important dans la relation
à Dieu n’est pas de se lancer dans des pratiques extraordinaires,comme
dans des pèlerinages ou des sessions. Ces actions
stimulent notre foi, certes, mais rien ne remplacera jamais
l’incarnation dans notre présent de l’affirmation : Dieu est, il
cherche à me rencontrer, il m’aime, alors moi aussi je cherche à le
connaître et je l’aime.
[…]"

“Ne nous résignons jamais”

Cette nuit, dans son homélie de la Vigile pascale, le pape François a dit :

F"Dans l’évangile de cette nuit lumineuse de la Vigile pascale, nous rencontrons
d’abord les femmes qui se rendent au tombeau de Jésus avec les aromates pour
oindre son corps (cf. Lc 24,1-3). Elles viennent pour accomplir un geste
de compassion, d’affection, d’amour, un geste traditionnel envers une chère
personne défunte, comme nous le faisons nous aussi. Elles avaient suivi Jésus,
l’avaient écouté, s’étaient senties comprises dans leur dignité et l’avaient
accompagné jusqu’à la fin, sur le Calvaire, et au moment de la déposition de la
croix. Nous pouvons imaginer leurs sentiments tandis qu’elles vont au tombeau :
une certaine tristesse, le chagrin parce que Jésus les avait quittées, il était
mort, son histoire était terminée. Maintenant on revenait à la vie d’avant.
Cependant en ces femmes persistait l’amour, et c’est l’amour envers Jésus qui
les avait poussées à se rendre au tombeau. Mais à moment-là il se passe quelque
chose de totalement inattendu, de nouveau, qui bouleverse leur cœur et leurs
programmes et bouleversera leur vie : elles voient la pierre enlevée du tombeau,
elles s’approchent, et ne trouvent pas le corps du Seigneur. C’est un fait qui
les laisse hésitantes, perplexes, pleines de questions : « Que s’est-il
passé ? », « Quel sens tout cela a-t-il ? » (cf. Lc 24,4). Cela ne nous
arrive-t-il pas peut-être aussi à nous quand quelque chose de vraiment nouveau
arrive dans la succession quotidienne des faits ? Nous nous arrêtons, nous ne
comprenons pas, nous ne savons pas comment l’affronter. La nouveauté
souvent nous fait peur, mais aussi la nouveauté que Dieu nous apporte, la
nouveauté que Dieu nous demande. Nous sommes comme les Apôtres de l’Évangile :
nous préférons souvent garder nos sécurités, nous arrêter sur une tombe, à une
pensée pour un défunt, qui à la fin vit seulement dans le souvenir de l’histoire
comme les grands personnages du passé. Nous avons peur des surprises de Dieu.
Chers frères et sœurs, dans notre vie nous avons peur des surprises de Dieu ! Il
nous surprend toujours ! Le Seigneur est ainsi.

Frères et sœurs, ne nous fermons pas à la nouveauté que Dieu veut apporter dans
notre vie !
Ne sommes-nous pas souvent fatigués, déçus, tristes, ne sentons-nous
pas le poids de nos péchés, ne pensons-nous pas que nous n’y arriverons pas ? Ne
nous replions pas sur nous-mêmes, ne perdons pas confiance, ne nous résignons
jamais : il n’y a pas de situations que Dieu ne puisse changer, il n’y a aucun
péché qu’il ne puisse pardonner si nous nous ouvrons à Lui.
[…]"

Resurrexit, sicut dixit, alleluia

Fra Angelico

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