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Victoire de l’abbé Raffray contre la DILCRAH, pour avoir dit “Nous avons tous des faiblesses. Celui qui est gourmand, celui qui est colérique, celui qui est homosexuel.”

La DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) avait saisi la justice après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo par l’abbé Matthieu Raffray, qui indique que les actes homosexuels sont des péchés :

“Nous avons tous des faiblesses. Celui qui est gourmand, celui qui est colérique, celui qui est homosexuel.”

Classement sans suite :

Faut-il être démocrate pour être chrétien ?

Pour les parents qui n’auraient pas avorté leur enfant, la franc-maçonnerie propose l’euthanasie des mineurs

Auditionné par la commission spéciale de l’Assemblée nationale sur la fin de vie, jeudi 25 avril, le Grand Maître du Grand Orient de France, Guillaume Trichard, a demandé aux députés d’avoir une “attention toute particulière” sur la question de l’ouverture de l’aide à mourir à certains mineurs.

Le projet de loi ne prévoit d’ouvrir cette possibilité qu’aux malades âgés de plus de 18 ans. Pour le moment.

“Quand on a 17 ans et six mois, qu’on est autorisé à conduire, à tenir un volant, et donc potentiellement de pouvoir provoquer un accident sur la route, je crois qu’on est en capacité de discerner.”

Une position rejointe par la présidente de la commission nationale éthique bioéthique de la Grande Loge féminine de France, Frédérique Moati, qui était elle aussi auditionnée.

Jean-François Delfraissy, le président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), a jugé nécessaire de ne pas aborder ce sujet dans l’actuel projet de loi :

“Si vous voulez le fond de ma pensée, on a là un projet de loi qui est une étape, je pense qu’il y aura une autre loi sur la fin de vie dans X temps”.

Une déclaration qui avait interpellé Annie Genevard (Les Républicains) :

“On est à peine à l’aube de l’examen de ce texte qu’on en envisage déjà l’élargissement”.

Oui : quelle est la prochaine étape ? L’euthanasie des mineurs de 15 ans ? de 12 ans ? de 8 ans ? A la naissance ?

Le député Jérôme Guedj a souligné que l’assemblée avait tous les droits :

“Nous dire que nous n’avons pas le droit de légiférer [sur la mort] choque dans cette enceinte”. “La société a le droit de légiférer sur tous les sujets dont ses gouvernants et ses élus ont décidé de légiférer.”

Avec un argument comme celui-là, l’Assemblée peut voter quelques projets d’extermination…

La foi et la liturgie traditionnelles exercent sur les âmes une attraction que la bureaucratie ecclésiastique actuelle ne pourra pas arrêter

Mgr Schneider répond aux questions de Jean-Pierre Maugendre à propos de son livre Credo, compendium de la foi catholique :

Pourquoi publier, en 2024, un Credo, compendium de la foi catholique sous forme de 2500 questions et réponses ?

Ce n’est pas moi qui ai été à l’initiative de la publication, à notre époque, d’un catéchisme ou Compendium de la foi catholique. J’ai simplement répondu à la demande d’un père de famille nombreuse. J’ai accédé à cette demande et l’ai vue comme un signe de la Divine Providence pour aider, avant tout, les familles catholiques et la jeunesse dans la détresse, en raison de la grande confusion doctrinale et morale contemporaine.

Qu’apporte ce catéchisme par rapport au catéchisme de saint Pie X ou à celui de l’Église catholique ?

Le nouveau Catéchisme de l’Église catholique a été publié il y a plus de trente ans et le Catéchisme de saint Pie X il y a plus de cent ans. Le nouveau Catéchisme de l’Église catholique est rédigé sous la forme d’un traité théologique et, par endroits, dans une sorte de style académique. Entre-temps, plusieurs nouveaux thèmes d’actualité sont apparus qui ne sont pas pris en compte dans ce nouveau Catéchisme de l’Église catholique, comme l’idéologie du genre, le transhumanisme, le culte rénové d’anciennes divinités païennes, comme celui de la Pachamama, etc. Certains thèmes sont également absents du catéchisme évoqué, comme la franc-maçonnerie, le phénomène du pentecôtisme et des sectes, etc. En outre, le nouveau Catéchisme de l’Église catholique contient certaines formulations doctrinales ambiguës qui devraient être clarifiées à la lumière de la Tradition pérenne de l’Église. Il fallait également mentionner que les papes peuvent faire des déclarations ambiguës et erronées en dehors de leurs déclarations doctrinales définitives et en dehors des décisions ex-cathedra, comme cela s’est déjà produit dans l’histoire et comme c’est également, et malheureusement, le cas dans certaines déclarations et actes du pape François. Il convient également de mentionner le problème de la réforme du rite de la messe, qui contient certains éléments d’ambiguïté doctrinale au sujet du caractère sacrificiel de la messe.

Quel plan avez-vous adopté ?

Le plan est celui, traditionnel, que l’on retrouve dans la plupart des catéchismes catholiques. Le livre Credo comporte trois parties : premièrement « Comment croyons-nous ? » (lex credendi), ensuite « Comment vivons-nous ? » (lex vivendi) et enfin « Comment prions-nous ? » (lex orandi). À la fin du livre se trouvent quelques illustrations légendées représentant l’autel catholique traditionnel et les vêtements liturgiques sacerdotaux traditionnels. En outre, on trouve, en conclusion, un petit recueil des prières les plus importantes.

Dans quelles langues ce catéchisme a-t-il déjà été publié et quel a été l’accueil du public ?

Jusqu’à présent, le catéchisme Credo a été publié en anglais et en français. Il sera publié au cours de l’année 2024 en espagnol, portugais et italien. Les traductions en allemand, polonais, hongrois et russe ont déjà commencé.

Quelles ont été les réactions des autorités de l’Église à cette publication ?

Des évêques, individuellement, m’ont exprimé, en privé, leur approbation et leur joie en raison de la publication de ce catéchisme.

Aviez-vous rencontré Mgr Huonder, évêque émérite de Coire, récemment décédé et dont une partie des préoccupations rejoignaient certainement les vôtres ?

J’ai eu l’occasion de rencontrer personnellement Mgr Huonder il y a quelques années lorsqu’il m’a réservé une hospitalité très fraternelle dans sa résidence épiscopale de Coire. Il a participé à la sainte messe que j’ai célébrée tôt le matin dans sa chapelle privée selon le rite traditionnel, et au préalable il m’a aidé, à la sacristie, à revêtir les vêtements liturgiques. L’accueil chaleureux et fraternel que m’a réservé Mgr Huonder à sa résidence épiscopale de Coire reste pour moi un agréable et inoubliable souvenir. Il m’a donné l’impression d’un homme de Dieu, humble et spirituel, un véritable évêque catholique. Plus tard, je l’ai rencontré brièvement à deux reprises dans d’autres endroits.

Voyez-vous des signes de renouveau dans l’Église ?

Il existe d’incontestables signes de renouveau dans l’Église, et en particulier l’amour débordant et surnaturellement inspiré de nombreux jeunes et de familles pour la foi catholique traditionnelle, claire et sans ambiguïté. L’ensemble lié à un fort attachement à la liturgie traditionnelle de la sainte messe, malgré les récentes tentatives de la part du Saint-Siège et de certains évêques d’empêcher la célébration de cette liturgie traditionnelle. La foi et la liturgie traditionnelles exercent sur les âmes une attraction opérée par Dieu et que la bureaucratie ecclésiastique actuelle, hostile à la tradition pérenne de l’Église, ne pourra pas arrêter. La tradition est l’essence de l’Église et donc aussi son espérance, même dans la crise actuelle.

Quels conseils donneriez-vous à des laïcs soucieux de transmettre une foi catholique intégrale à leurs enfants ?

Premièrement, la foi catholique traditionnelle doit être transmise dans les familles, des parents aux enfants, sous une forme très claire, simple et facilement mémorisable. Il convient également de transmettre aux enfants et à la jeunesse les exemples nombreux et passionnants de la vie des saints, et en particulier des martyrs. Il serait alors utile de créer des groupes pour étudier le catéchisme et l’apologétique catholique. Les pèlerinages communs des jeunes et des familles, où la foi catholique et la liturgie sont cultivées dans leur clarté et leur beauté, sont tout aussi importants et efficaces.

L’accord secret entre le Vatican et la Chine va être renouvelé

Le Saint-Siège a l’intention de renouveler l’accord secret conclu avec la Chine en 2018 et renouvelé ensuite tous les deux ans. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin.

L’accord expire en octobre et, a déclaré le cardinal Parolin, « nous espérons le renouveler ». Et à cet égard, a-t-il ajouté, « nous dialoguons avec nos interlocuteurs sur ce point ».

Sur la volonté du Saint-Siège d’aller de l’avant malgré le manque de fiabilité du régime communiste chinois, il n’y a pas de doute, compte tenu de la façon dont les choses se sont déroulées au cours des six dernières années ; mais la déclaration du secrétaire d’État du Vatican n’en est pas moins importante. Certes, il reste encore plusieurs mois avant qu’une décision officielle ne soit prise, mais après deux renouvellements de deux ans, le dernier mot sur l’accord est attendu cette année : soit il devient définitif, soit il est abandonné.

Et tout porte à croire que, sauf rebondissements sensationnels, on s’achemine vers le définitif : le Saint-Siège a déjà tout accepté – y compris l’inacceptable – pour y parvenir ; le gouvernement chinois, dans ces conditions, n’a qu’à y gagner, puisqu’il peut procéder à l’anéantissement de l’Église catholique avec l’aval du Vatican.

La question ne concerne pas seulement la nomination des évêques, qui – le Saint-Siège l’a toujours dit – est le thème central de l’accord secret, mais le processus de sinisation de l’Église catholique que le régime poursuit depuis au moins 2015 et qui devient de plus en plus étouffant et qui s’étend maintenant à l’Église de Hong Kong.

Même si trois évêques ont été nommés plus tôt cette année – Thaddeus Wang Yuesheng pour Zhengzhou, Anthony Sun Weniun pour le nouveau diocèse de Weifang, Peter Wu Yishun pour la préfecture apostolique de Shaowu – avec l’approbation du pape et donc formellement selon les accords Chine-Vatican, en substance, il semble clair que le mécanisme fonctionne comme suit : le régime communiste décide et le pape donne son assentiment.

En outre, même si nous voulons considérer la nomination des trois évêques avec l’approbation du Vatican comme un fait positif, l’application de cette partie de l’accord ne met pas du tout fin à la persécution des prêtres et des évêques qui n’acceptent pas la subordination au parti communiste. Par exemple, début janvier, presque en même temps que les trois nominations épiscopales mentionnées ci-dessus, Monseigneur Peter Shao Zhumin, évêque de Wenzhou, non reconnu par le gouvernement, a été arrêté pour la énième fois, coupable de ne pas vouloir adhérer à l’Association patriotique des catholiques chinois (APCC), l’instrument utilisé par le régime pour « guider » l’Eglise catholique. Mais ces épisodes ne sont pas comptabilisés, de même que les divers obstacles mis à la participation aux célébrations eucharistiques.

Mais l’aspect le plus pertinent est le fait que le régime chinois, pour tout acte concernant l’Église catholique, ne mentionne jamais le Saint-Siège et le Pape, et encore moins les accords. C’est ce qui s’est passé lors de l’annonce des nominations d’évêques, mais « le silence sur le rôle de Rome » est encore plus évident dans le « Plan quinquennal pour la sinisation du catholicisme en Chine (2023-2027) », approuvé le 14 décembre dernier par la Conférence des évêques catholiques et l’Association patriotique (organismes tous deux sous le contrôle du Parti communiste).
Comprenant l’équivalent de 3 000 mots, divisé en quatre parties et 33 paragraphes, le Plan, ne mentionne jamais le Pape et le Saint-Siège, ni l’accord conclu entre le Vatican et la Chine. Au contraire, le dirigeant Xi Jinping est mentionné quatre fois. Cinq fois, il est répété que le catholicisme doit prendre des ‘caractéristiques chinoises’. Le mot « sinisation » est le plus important : il revient pas moins de 53 fois. La sinisation signifie évidemment la subordination totale de l’Église aux directives du Parti communiste.

Face à cette attitude du régime chinois, qui n’en fait évidemment qu’à sa tête, qui envisage la soumission totale de l’Eglise aux directives et aux exigences du Parti communiste, la position de la Secrétairerie d’Etat du Vatican apparaît incompréhensible.

L’art de la diplomatie, qui doit avancer même à petits pas, est une chose ; c’en est une autre que de sacrifier la vérité et les fidèles catholiques à des logiques essentiellement politiques. Il est évident que pour maintenir vivante la possibilité d’un accord avec le régime chinois, le Saint-Siège et le Pape se taisent depuis des années sur l’escalade de la persécution anticatholique en Chine, sans un mot pour les catholiques de Hong Kong, qui sont de plus en plus dans le collimateur, notamment grâce à la nouvelle et infâme loi sur la sécurité nationale. Rappelons qu’à Hong Kong, l’évêque émérite, le cardinal Joseph Zen, a été arrêté et est toujours en procès, tandis que depuis trois ans, l’homme d’affaires catholique (converti) Jimmy Lai, éditeur d’un quotidien critique à l’égard de Pékin (aujourd’hui fermé), purge une lourde peine de prison et risque même la prison à vie dans un autre procès en cours.

La raison d’État ne peut justifier ce silence scandaleux qui condamne à la persécution les évêques, les prêtres et les laïcs fidèles à l’Église. Des évêques, des prêtres et des laïcs qui ont déjà payé cher leur fidélité à l’Église et qui se voient aujourd’hui abandonnés même par Rome. La détermination avec laquelle le cardinal Parolin – qui a le soutien total du pape sur ce point – conduit le Saint-Siège à embrasser le régime communiste est inquiétante. Et les conséquences ne concernent pas seulement l’Église chinoise.

Ukraine : Les prêtres appelés à prendre les armes. Le Saint-Siège reste silencieux

Le 3 avril 2024, une rencontre a eu lieu entre le président ukrainien et une délégation d’évêques de l’Église catholique latine et des communautés protestantes d’Ukraine. Etaient présents l’évêque de Kharkiv-Zaporizhsky Pavlo Honcharuk, l’évêque d’Odessa-Simferopol Stanislav Shirokoradiuk, l’évêque de Kamianets-Podilskyi Leon Dubravskyi, l’évêque de Mukachevo Mykola Luchok, l’évêque de Kyiv-Zhytomyr Vitaly Kryvytskyi, et le président de la Conférence épiscopale ukrainienne Mgr Vitaly Skomarovskyi.

La grave question des prêtres appelés à prendre les armes était à l’ordre du jour. Mgr Vitaly Kryvytskyi a indiqué :

Nous avons souligné que si les curés ou les responsables du secteur humanitaire, en particulier Caritas et toutes ses divisions, sont mobilisés, de gros problèmes se poseront, si certaines personnes clés, et parfois même les travailleurs eux-mêmes, quittent ce service et sont emmenés au front.

Le président Zelensky a félicité les représentants de l’Église à l’occasion de la fête de Pâques, en souhaitant à l’Ukraine de remporter la guerre contre l’occupant russe. Mais les prêtres devront prendre les armes. Le président Volodymyr Zelensky a piétiné tous les droits relatifs à la religion et aux accords avec les différentes Églises. Après tout, il a toujours attaqué le pontife et le Saint-Siège chaque fois qu’il a été question de paix.

L’Ukraine ne semble pas apprécier ce que le Saint-Siège a fait et fait depuis un certain temps pour ses citoyens. Depuis le début de cette terrible guerre, le Saint-Père François a envoyé à plusieurs reprises ses proches collaborateurs sur le territoire.

Mgr Oleksandr Yazlovetskyi, évêque auxiliaire du diocèse de Kiev-Zhytomyr et président de Caritas-Spes, a souligné :

Lorsque la nouvelle loi sur la mobilisation pour le recrutement de civils entrera en vigueur le 18 mai, les prêtres devront eux aussi partir au combat, ils ne seront plus exemptés et – parmi les nombreuses conséquences – les nombreux projets d’aide à la population qu’ils mènent ne pourront pas se poursuivre. Il y a beaucoup de prêtres impliqués dans les programmes mis en œuvre par Caritas, par exemple, mais c’est avant tout l’engagement cultuel, le soutien spirituel de toute la population qui serait perdu, laissant encore plus dans le désespoir les personnes qui vivent le drame de la guerre depuis plus de deux ans. Ce sera un changement dramatique qui touchera tout le monde, car toutes les confessions religieuses seront concernées – les latins, les gréco-catholiques, les églises orthodoxes, les communautés protestantes -, tous les ministres du culte avec seulement des exceptions liées à l’âge, au nombre d’enfants ou à l’état de santé. Une décision dramatique.

La loi en question a été formulée parce qu’après deux ans de guerre, il était nécessaire de définir de nouvelles règles, de réglementer certaines situations apparues avec le déclenchement du conflit. En particulier, les catégories de personnes exemptées de l’enrôlement ont été officiellement définies. Avant la guerre, les prêtres, les religieux et les séminaristes n’effectuaient pas de service militaire et, lorsque le conflit a éclaté, personne n’a été appelé sous les drapeaux par respect pour ces rôles. Aujourd’hui, cette exemption est levée pour tous ceux qui ont entre 25 et 60 ans, qui n’ont pas de handicap ou qui ont moins de trois enfants. Nous essayons toujours de faire entendre notre voix car, pour toutes les confessions religieuses, cette situation est inacceptable et a des conséquences très graves, certainement disproportionnées par rapport au nombre de ceux qui deviendraient soldats. Nous avons fait le calcul et il s’agirait de 13 000 personnes en tout : c’est peu par rapport aux résultats de la guerre, mais c’est beaucoup par rapport à l’aide qu’ils peuvent apporter à la population. En outre, on ne voit pas pourquoi d’autres catégories, comme les artistes de cirque, seraient exclues de la mobilisation en raison du caractère humanitaire de leur profession, qui ne nous est donc pas reconnu à nous, prêtres, et, autre contradiction, certains postes d’aumôniers militaires resteraient vacants pour l’Église catholique romaine.

En effet, au début de la guerre, certains prêtres ont demandé à être aumôniers militaires pour réconforter les soldats sur le front, mais les postes sont répartis numériquement en fonction des confessions religieuses auxquelles ils appartiennent, et pour les occuper, il faut une qualification « reconnue » par le gouvernement. Et ceux qui ont étudié au séminaire diocésain ne l’ont pas.

Les gens ont besoin de prêtres, ils cherchent du réconfort dans cette situation, en cette période de Pâques, les églises étaient pleines, les gens ont besoin de garder l’espoir en la paix. Nous nous sommes équipés à l’époque de Covid et aujourd’hui, grâce à YouTube et à Internet, nous essayons de maintenir le contact avec les petites paroisses, afin que personne ne se sente abandonné. Les gens ont besoin d’être écoutés par nous, les prêtres, d’être consolés : j’ai rencontré il y a quelque temps une femme – mais il y a tant d’exemples – qui est entrée dans l’église et qui était en colère contre Dieu parce qu’elle avait perdu son fils unique à la guerre, elle disait qu’elle n’était pas croyante, mais que son fils n’aurait pas été heureux si elle n’avait pas prié pour lui. Des gens qui disent perdre la foi, mais qui en réalité vivent la foi de ceux qui souffrent, de ceux qui sont touchés par la douleur et qui cherchent Dieu, et nous devons les soutenir. Tout comme nous essayons de soutenir avec les différents projets toutes les souffrances que la guerre apporte : des personnes, des jeunes qui reviennent blessés, handicapés, avec des problèmes psychologiques et psychiques liés au traumatisme, des familles brisées, des enfants qui, dans leur croissance, paieront les conséquences d’une situation de peur continue, même lorsqu’ils semblent s’y être habitués.

Maksim Ryabukha, évêque auxiliaire de l’exarchat gréco-catholique de Donetsk, a également fait part de son inquiétude :

Je suis préoccupé par l’interdiction d’accès à toutes les organisations internationales et de solidarité, telles que Caritas, tout au long de la frontière, qui se trouve à 20 kilomètres des sites de combat. Cela signifie qu’il y a des villes en dehors de la zone d’aide. Ce n’est pas le moment de penser aux risques. Les seules questions que nous nous posons actuellement sont de savoir comment soutenir, accompagner et maintenir la vie. Les Russes ne visent pas seulement des cibles militaires. Ils frappent les civils et les infrastructures. Quatre-vingt pour cent des sources d’énergie en Ukraine ont été détruites ou ruinées. En tant que religieux, je me demande s’il reste quelque chose d’humain dans le cœur du peuple russe. En temps de guerre, il n’y a pas de situation simple, mais je constate de plus en plus de destructions. Tant qu’il n’y aura pas de solidarité internationale commune capable de soutenir et de défendre la vie, la vie sera détruite, pas à pas.

Une position claire est maintenant attendue de la part du Saint-Siège et du Saint-Père lui-même pour protéger les prêtres ukrainiens et en faveur des âmes du peuple de Dieu.

Quimper : Pourquoi casser ce qui nourrit spirituellement tant d’âmes, et attire de plus en plus de fidèles ?

On me communique :

Comme tous les ans à l’approche de la Pentecôte, le pèlerinage de Chartres, organisé par Notre-Dame de Chrétienté, démontre aux yeux de tous le dynamisme et l’attrait forts de la Tradition pour des milliers de fidèles catholiques !

Et pourtant, la Tradition est mise à mal dans certains diocèses de France. Le Finistère lutte ces derniers mois, pour le maintien des prêtres de la tradition : catéchisme, messe tridentine, activités de communauté…

En effet, Monseigneur Dognin, l’évêque du diocèse de Quimper et Léon, a décidé unilatéralement en décembre 2023, de mettre fin à la convention liant la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) et le diocèse, malgré la publication, en juin 2023, d’une ordonnance de l’application du motu proprio Traditionis Custodes confirmant les activités pastorales ainsi que la célébration des sacrements.

Pourquoi casser ce qui nourrit spirituellement tant d’âmes, et attire de plus en plus de fidèles ?

A Quimper et Sainte Sève, ce sont donc 300 fidèles, hors vacances scolaires, qui témoignent de leur peine, de l’injustice de cette décision brutale.

  • quelle faute avons-nous commise pour mériter un tel mépris?

  • le diocèse est-il en si bonne santé spirituelle pour se passer de ce qui fait grandir notre foi au sein de ces communautés dynamiques ?

Nous demandons simplement la liberté liturgique, ici et maintenant dans le Finistère. Mais demain, quel autre diocèse sera touché ?

C’est pourquoi, si la Tradition est importante pour vous, venez nombreux à la mobilisation du 5 mai 2024 à Quimper. Familial et priant ce rassemblement a pour but de montrer publiquement la détermination des fidèles et inviter Monseigneur Dognin à reconsidérer sa décision.

I-Média – M. Panot traînée au tribunal : censure ?

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent sur le traitement médiatique de la mort du jeune Philippe Coopman, massacré pour une prétendue histoire de site de rencontre.

Le dossier du jour est consacré à la tourmente que connaît La France insoumise notamment avec la convocation par la police de la députée Mathilde Panot pour apologie du terrorisme.

Les pastilles de l’info :

  1. propagande propagande : Les perles du service public
  2. Les ciseaux de la censure : Fabius et le Conseil constitutionnel
  3. Le coup de chapô : Nouvelle action du Collectif Némésis
  4. Décryptage : La promotion de la GPA par le gouvernement ?

Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM est consacré à Hugo Clément, un journaliste et écolo pas tout à fait comme les autres !

Destruction de l’église Saint Jean-Baptiste, dans le Haut-Karabakh

L’Oeuvre d’Orient nous informe que l’église Saint Jean-Baptiste, connue sous le nom de Kanatch Jam, à Chouchi, érigée en 1818 et témoin de l’histoire multiséculaire de la région, a été délibérément rasée, marquant une nouvelle tragédie dans le contexte de l’annexion du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan.

En cette journée de mémoire du génocide contre les Arméniens, il est impératif que la communauté internationale – ainsi que le parlement Européen – condamne fermement ces actes de destruction et de déni de l’histoire.

La destruction de l’église à la suite du départ des Arméniens est une poursuite du génocide de 1915. L’Œuvre d’Orient demande à l’Azerbaïdjan d’accepter la mission d’experts indépendants de l’UNESCO.

L’Azerbaïdjan veut faire sa loi en France

La mairie de Bourg-lès-Valence (Drôme) a reçu un courrier de l’Etat d’Azerbaïdjan lui demandant de retirer le drapeau du Haut-Karabakh, ou Artsakh, qui flotte à l’entrée de la commune. Une demande des avocats de l’Etat d’Azerbaïdjan qui intervient à la date de la commémoration du génocide arménien de 1915.

Le territoire du Haut-Karabakh est une zone de l’Azerbaïdjan peuplée majoritairement d’Arméniens qui réclament son indépendance.

La maire de Bourg-lès-Valence, Marlène Mourier, est investie pour la défense du territoire du Haut-Karabakh et soutient cette volonté d’indépendance, ce qui déplaît à l’Azerbaïdjan.

Marlène Mourier souligne qu’en cette journée du 24 avril,

“il est important de rappeler qu’un second génocide menace le peuple arménien si les gouvernements et les institutions internationales ne réagissent pas”.

“Bourg-lès-Valence une nouvelle fois sous la pression de Bakou”. “Cette nouvelle ingérence de la dictature azerbaïdjanaise dans les décisions d’une commune de la République française s’ajoute à la liste des précédentes attaques subies par la municipalité, pour certaines assorties de pressions contre la personne de Madame le Maire”.

En 2016 déjà, un huissier était venu en mairie. En 2020, Marlène Mourier avait subi personnellement diverses menaces et pressions. À cette époque, des hommes s’étaient introduits dans la mairie pour lui ordonner de retirer le drapeau de la république autoproclamée de l’Artsakh.

Suivez le grand oral des candidats aux européennes

 

Les partisans de la GPA militent pour le retour de l’esclavage

Pèlerinage annuel aux Lucs-sur-Boulogne, le 27 avril

Cet événement en mémoire des martyrs de Vendée, vise en particulier à soutenir la cause de béatification des enfants des Luc-sur-Boulogne, massacrés en haine de la foi, le 28 février 1794. Adrien Renouard explique dans L’Homme Nouveau :

[…] Le pèlerinage se fait pour faire mémoire de tous ces Vendéens qui sont morts en défendant leur Foi. En particulier pour ces 110 enfants de moins de 7 ans qui peuvent être considérés comme de nouveaux saints innocents. En effet, cet acte barbare fait des Lucs-sur-Boulogne « le Bethléem de la Vendée ». Nous demandons la béatification de ces martyrs !

Des démarches ont été entreprises en ce sens, en 1947, par l’évêque de Luçon Monseigneur Cazaux et l’abbé Prouteau alors curé des Lucs. Nous souhaitons donc la relance de l’instruction de cette cause de béatification, un temps mise en sommeil. D’autant que l’actuel évêque, Mgr Jacolin bénit notre pèlerinage et nous soutient par la prière ! […]

Quel est le programme cette année ?

Comme chaque année, le pèlerinage débutera au logis de la Chabotterie à 8h30. La colonne s’élancera pour 3 heures de marche. Arrivé à la chapelle mémorielle du Petit-Luc, une messe tridentine sera célébrée à 11h30 par le Révérend Père Argouarc’h en mémoire des martyrs des Lucs sur Boulogne. Ensuite, comme il est de tradition en France, la journée s’achèvera par le partage d’un repas tiré du sac dans la salle communale des Lucs-sur-Boulogne. Précisons que tous les chemins empruntés sont carrossables pour les poussettes et que toute personne peut se rendre ou s’unir au pèlerinage !

Comment Laurent Fabius manipule la Constitution contre la volonté du peuple

Nous reproduisons ci-dessous l’analyse de l’avocat Pierre Gentillet suite à l’interview de Laurent Fabius où ce dernier explique pourquoi l’article 11 de la Constitution ne permettrait pas de convoquer un référendum sur l’immigration comme le demandent Eric Zemmour et Marine le Pen :

“Peut-on modifier la constitution en utilisant l’article 11 (c’est à dire sans passer par le Parlement et directement par référendum) ?

Selon Laurent Fabius, l’article 11 de la Constitution exclut la possibilité d’un référendum en matière migratoire. En regardant les domaines visés par cet article, on se rend compte que, littéralement, Laurent Fabius a raison. L’immigration n’y figure pas et c’est un sujet en soi.
Seulement voilà, comme lui indique d’un air taquin Darius Rochebin, le Général de Gaulle a, en 1962, utilisé l’article 11 pour un usage qui n’était pas prévu au texte : la modification de la constitution. En effet, à l’époque de Gaulle veut modifier la constitution pour passer l’élection du président au suffrage universel direct. A l’énoncé de ce précédent historique, on voit que Laurent Fabius est visiblement embêté.
Laurent Fabius réplique alors qu’à l’époque le président du Conseil constitutionnel en 1962, Léon Noel, était allé voir le Général de Gaulle a l’époque, en lui indiquant que l’on ne pouvait pas utiliser l’article 11 de la constitution pour réviser celle-ci. Donc Léon Noel se serait opposé a cet usage. Et c’est là l’entourloupe de Laurent Fabius.
En réalité, Laurent Fabius oublie de dire que, dans ses mémoires, Léon Noel indique, qu’il n’a pas censuré le général de Gaulle, non pas parce qu’il l’impressionnait, mais parce que la Constitution ne donnait pas au Conseil constitutionnel le pouvoir d’annuler le déclenchement du référendum. Et c’est là le cœur du sujet.
En réalité, la Constitution ne confère pas au Conseil constitutionnel la capacité de s’opposer à l’usage de l’article 11 (du référendum donc).Si Léon Noel et le Conseil constitutionnel avaient censuré l’usage de l’article 11 ils auraient violé la Constitution ! Puisque celle-ci ne leur donne pas ce pouvoir de censure ! Voilà pourquoi Léon Noel a sagement renoncé à entraver le recours à l’article 11 : pour respecter la Constitution.
Et surtout, Laurent Fabius oublie de dire que le Conseil a publiquement refusé de contrôler la constitutionnalité d’un référendum car ce dernier constitue “l’expression directe de la souveraineté nationale“. (Extraits de la décision n° 62-20 DC du 6 novembre 1962).
Donc oui, de fait, on peut utiliser l’article 11 de la Constitution pour modifier cette dernière ! La pratique de l’article 11 initiée par le général de Gaulle a élargi de facto son champ d’usage. En 1962, ce dernier a utilisé l’article 11 pour modifier, par référendum, la Constitution et instaurer l’élection du président au suffrage universel.
La conclusion est donc simple : si l’on considère que l’emploi de l’article 11 pour réviser la constitution est illégal, alors TOUTES les élections présidentielles depuis 1965 sont illégales, y compris celles de Emmanuel Macron puisqu’elle se sont produites au suffrage universel.
Mais depuis 2001, un doute subsiste, et j’insiste, il ne s’agit que d’un doute. Pourquoi? A cause d’une jurisprudence bien connue : la décision Hauchemaille rendue par le conseil constitutionnel le 14 mars 2001.
Par cette décision, le Conseil constitutionnel, en interprétant de façon, très extensive comme toujours, la constitution et sa loi organique, a décidé qu’il lui appartenait de contrôler le décret de déclenchement du référendum. Seulement voilà il y a 2 problèmes :
1) ce contrôle n’a jamais eu lieu jusqu’à présent. Et il s’agit d’une pure interprétation de la Constitution par le Conseil constitutionnel car à AUCUN moment l’article 11 de la Constitution ne lui donne la possibilité d’un tel contrôle. Le contrôle du Conseil constitutionnel n’est prévu par l’article 11 QUE dans le cas ou son déclenchement d’origine parlementaire. Il n’est pas prévu un contrôle du décret de convocation des électeurs au référendum par le pouvoir exécutif (cf.dernier alinéa article 11 en pj).
2) Enfin, si tant est qu’on admette ce contrôle, la décision Hauchemaille de 2001 ne semble pas permettre un contrôle lui permettant de juger du bon emploi ou bon fondement de l’usage de l’article 11 de la Constitution. Dans la décision Hauchemaille, le Conseil constitutionnel, se référant aux prérogatives de la loi organique de 1958, semble limiter son contrôle à la bonne tenue et la régularité dans le déroulement des opérations
Conclusion : Laurent Fabius a tort.
Le peuple peut, à tout moment, sur utilisation de l’article 11 de la Constitution, modifier cette dernière par voie de référendum, et notamment pour y inscrire des dispositions en matière migratoire.
Et si le Conseil censurait malgré tout le recours à l’article 11 pour une modification de la Constitution, alors il reviendrait au président de la République, conformément à l’article 5, de “veiller au respect de la constitution” et de passer outre pour donner la parole au peuple. Le gardien de la Constitution, dans les situations exceptionnelles, est le président de la République.”

Pascal Praud : “Marion Maréchal est très courageuse, elle a des convictions, elle ne les renie pas” (au sujet de la GPA et des unions homosexuelles)

Dans son émission, Pascal Praud revient sur les propos de Marion Maréchal sur la GPA qu’elle désigne comme un acte “monstrueux et honteux” et consacre une vingtaine de minutes à ce sujet :

 

Ecoles : Il faut inscrire dans la loi la responsabilité hiérarchique du chef d’établissement sur ses professeurs

Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’Ecole, signe une tribune dans Le Figaro appelant à renforcer les prérogatives des chefs d’établissement :

Le premier ministre a encore parlé de l’école. Alors que des événements tragiques se succèdent, se multiplient et se renouvellent avec une rapidité effrayante, Gabriel Attal a annoncé de nouvelles dispositions.

Une fois de plus, plusieurs d’entre elles sont pleines de bon sens. Une fois encore, il est à craindre que ce discours soit sans lendemain, faute de relais efficaces dans les établissements scolaires.

En effet, pour mettre en place, par exemple, le fait d’exiger que les élèves se lèvent à l’entrée d’un professeur dans la salle de classe, il faut que tous les professeurs d’une même école acceptent d’appliquer cette règle, faute de quoi, les rares professeurs qui voudraient l’imposer finiront par y renoncer d’eux-mêmes.

Et pourtant, il existe des centaines d’écoles où cela se pratique déjà et paisiblement, mais horresco referens, il s’agit d’écoles privées sous contrat ou, pire encore, d’écoles libres hors contrat. Si M. le premier ministre se donnait la peine de se rendre sur place, il ne manquerait pas d’y puiser d’autres idées qui contribuent toutes à instaurer un climat de respect mutuel et de travail au sein des établissements. Par exemple :

  • la mise en rang des élèves le matin et après les récréations dans la cour ;
  • la présence d’estrades dans les salles de classe de manière à rehausser, au sens propre comme au sens figuré, le prestige et l’autorité du professeur ;
  • l’instauration d’une note de comportement dans les bulletins trimestriels ;
  • ou encore le fait d’encourager fortement le vouvoiement des élèves par les professeurs ;
  • ou enfin le respect d’un dress code par les professeurs : il est difficile de vouloir imposer l’uniforme aux élèves et de laisser un professeur enseigner dans sa classe en survêtement et en baskets !

Nous pourrions prolonger cette liste.

Mais nous pouvons légitimement craindre que ces beaux discours ne soient pas suivis d’effets. Pour passer enfin à l’acte, il faut convaincre chaque communauté éducative. Pour passer enfin à l’acte, il faut davantage qu’un discours martial ou qu’une note de service.

Pour résoudre durablement la crise actuelle, il faut des chefs d’établissement qui puissent impulser une autre politique dans leur école. Et pour cela le chef d’établissement doit nécessairement être le supérieur hiérarchique des professeurs.

Pour résoudre durablement la crise actuelle, il faut des chefs d’établissement qui puissent impulser une autre politique dans leur école. Et pour cela le chef d’établissement doit nécessairement être le supérieur hiérarchique des professeurs. C’est la raison pour laquelle il faut inscrire dans la loi cette responsabilité hiérarchique du chef d’établissement sur ses professeurs. Si donc M. le premier ministre veut vraiment agir, il doit avancer dans cette direction.

Or, il se trouve qu’une partie du chemin législatif est déjà effectuée. En effet, sous l’impulsion des sénateurs Brisson et Retailleau, une proposition de loi a été adoptée par le Sénat : « Pour une école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité » . Elle a été déposée à l’Assemblée nationale le mercredi 12 avril 2023 et depuis lors « dort » à la commission des affaires culturelles et de l’éducation !

Cette proposition de loi prévoit justement de donner le pouvoir hiérarchique aux chefs d’établissement dans le cadre « d’établissements scolaires publics autonomes ». Gabriel Attal pourrait aisément et utilement déterrer ce texte et le soumettre à l’Assemblée nationale. Il est probable qu’il disposerait d’une majorité confortable pour le faire voter. Une fois cela fait, il trouvera sûrement plusieurs centaines de chefs d’établissement volontaires pour se lancer dans cette expérimentation. Des chefs d’établissement capables d’entraîner leurs professeurs dans une démarche éducative globale et cohérente. Et il ne manquerait pas non plus de professeurs pour demander à en être !

Tout cela demande beaucoup de courage et de détermination pour faire face à l’hostilité des syndicats et des opposants de tous poils. Mais il faudrait aussi une autre chose essentielle qui manque cruellement au premier ministre : le temps nécessaire pour persévérer dans cette direction, faire voter les textes, les mettre en application, soutenir les courageux chefs d’établissement volontaires et enfin dupliquer le modèle pour le généraliser. Finalement, il est bien dommage que Gabriel Attal ne soit pas resté au ministère de l’Éducation nationale !

Le cardinal Burke condamne la « persécution » de la messe en latin et le « scandale » de la communion pour les hommes politiques favorables à l’avortement

Dans un discours prononcé mardi à New York, le cardinal Burke a condamné le « scandale » de la communion donnée à des hommes politiques favorables à l’avortement, l’« apostasie » de la voie synodale et la « persécution » actuelle de la messe en latin.

S’exprimant sans détour sur un certain nombre de questions d’actualité dans l’Église catholique, le cardinal Raymond Burke a condamné la pratique consistant à donner la Sainte Communion à des hommes politiques favorables à l’avortement et a souligné que la messe traditionnelle était en état de « persécution ».

Les commentaires du cardinal Burke sont arrivés à la fin d’un discours érudit sur l’enseignement du Christ-Roi, prononcé mardi au New York Men’s Leadership Forum. Après avoir exposé la richesse de l’enseignement catholique sur la royauté du Christ, le cardinal a répondu à des questions sur une variété de sujets, fortement orientées vers certaines des questions les plus pressantes dans les débats internes de l’Église.

« Le fait que des hommes politiques, et je n’ai pas besoin de citer de noms, c’est trop évident, qui prétendent être de fervents catholiques et qui promeuvent publiquement une abomination comme l’avortement provoqué ou ce programme transgenre ou quoi que ce soit d’autre, s’approchent pour communier et reçoivent la Sainte Communion – (cela) scandalise les gens ».

Le cardinal américain a déclaré qu’une telle pratique consistant à donner la Sainte Communion à ces personnes conduit de facto à considérer que l’enseignement catholique a changé :

« Cela donne l’impression que l’Église a changé son enseignement en ce qui concerne ces crimes, ces péchés antérieurs, et cela conduit les gens à être très laxistes dans leur propre conscience ».

Vous pouvez imaginer que si quelqu’un qui est pro-avortement reçoit librement la Sainte Communion, les gens seront-ils enclins à examiner leur conscience comme ils le devraient, avant de s’approcher pour recevoir le Sacrement ? Cela émousse les consciences.

Aujourd’hui, nous ne pouvons rien tenir pour acquis parce que nous sommes confrontés à six ou sept décennies de catéchèse médiocre. Beaucoup de catholiques aujourd’hui, et ce n’est pas de leur faute, ne connaissent pas leur propre foi.

« Certains s’étonnent que l’Église ait un enseignement concernant la réception de la Sainte Communion ».

Le cardinal a également fait part de son évaluation de l’état général de l’Église sur les différents continents, sur la base de ses expériences personnelles et de l’évaluation de ses frères cardinaux. Alors que l’Afrique et les Philippines sont marquées par une croissance de la pratique de la foi, le cardinal Burke a averti qu’en Europe, cette croissance n’est pas aussi évidente.

En effet, se référant à la très controversée Voie synodale en Allemagne – qui a proposé un certain nombre d’aspects contraires à l’enseignement catholique tels que les bénédictions entre personnes de même sexe, les femmes diacres – il a déclaré que « c’est une apostasie. C’est un fait objectif ».

Mais il a également souligné qu’en dépit de cette « apostasie », de nombreux catholiques restaient fidèles à l’enseignement ecclésial, ce qui devrait nous inciter à « être de plus grands témoins (de la foi) dans notre vie quotidienne ».

« Cette idéologie du genre est une attaque contre la raison humaine parce qu’elle va à l’encontre de notre nature même ».

Le cardinal, connu pour sa promotion de la messe en latin et sa célébration personnelle dans le monde entier, a décrit les restrictions actuelles imposées à l’ancienne liturgie comme une période de « persécution ».

« Mais n’ayez crainte, cette forme du rite romain, qui a pratiquement existé sans changements mineurs pendant 15 siècles, et qui est d’une beauté incomparable – aujourd’hui, des jeunes qui n’en ont jamais entendu parler, ou qui ne l’ont jamais vu auparavant, entrent dans une église et observent la beauté de la messe, et il y a des conversions ».

En revanche, il les a exhortés à « continuer à soutenir les apostolats de l’Usus Antiquior, l’usage plus ancien du rite romain, parce que nous en avons besoin. Nous en avons grandement besoin ».

« L’une des principales raisons pour lesquelles la foi en l’Eucharistie est si diminuée aujourd’hui est due à tous les abus qui ont entouré l’Eucharistie et qui l’ont fait apparaître comme une sorte de chose quotidienne – une invention de l’homme au lieu d’un don suprême de Dieu ».

« La tentation est grande, lorsqu’on se bat pour une cause juste, de perdre sa sérénité ». « Si nous sommes des collaborateurs du Christ dans la vérité, nous devrions être les plus sereins et donc aussi les plus charitables. Il n’est jamais utile de s’engager dans des discussions peu charitables. Soyez inébranlables sur l’œuvre du Christ ».

GPA : “Les enfants ne sont pas des biens de consommation”

Rosaires et chapelets publics en réparation de l’avortement : le découragement est absurde et anti-chrétien

COMMUNIQUE DE SOS TOUT-PETITS du 24 avril 2024 :

Nous ne sommes pas seuls !

La France est en pleine décadence, mais regardons ce qui se passe en Pologne, en Hongrie, en Italie, à Malte et dans une quinzaine d’Etats américains.

A ceux qui viennent peu à nos Rosaires et Chapelets, nous disons : Le découragement est absurde et anti-chrétien !

Soyons actifs et nombreux !
Jacques Bay
Vice-président

50 000 personnes à la marche pour la vie en Pologne

Veronika, 11 ans, née avec la trisomie 21, a exhorté depuis la scène :

“Je ne veux pas que l’on tue des enfants à naître dont la vie a été donnée par Dieu lui-même. Chaque enfant est un don de Dieu et je suis ici avec mes parents et avec vous tous pour témoigner que que la vie est la plus grande valeur “.

Environ cinquante mille personnes ont manifesté dimanche dernier, 14 avril, à Varsovie pour soutenir le droit à la vie de l’enfant à naître et contre les mesures prises par le Parlement polonais pour annuler la loi protégeant la vie conçue. de renverser la loi protégeant la vie conçue et d’introduire l’avortement à la demande.

La date de la marche, qui coïncide avec la Journée nationale du baptême de la Pologne, n’est pas un hasard. Dans ces circonstances, la Marche nationale pour la vie n’était pas seulement une manifestation en faveur de la vie familiale, mais aussi une manifestation en faveur des droits de l’homme en faveur de la vie familiale, mais aussi un acte de gratitude et de fidélité à l’héritage de la Pologne chrétienne, ainsi qu’un appel à la liberté et à la souveraineté, en particulier dans le contexte de diverses revendications politiques et idéologiques internationales.

La colonne de marche a été ouverte par un groupe de reconstitution des hussards polonais avec la bannière royale.  Cet accent a également rappelé au public le rôle de la Pologne en tant que rempart historique de la chrétienté et que la défense des faibles, en particulier des femmes et des enfants, est l’essence même de la mission chevaleresque encore vivante aujourd’hui.

La marche s’est déroulée dans une atmosphère très animée et colorée, avec la participation de nombreuses familles, parfois même de plusieurs générations de familles. Il y avait également un grand nombre de religieuses et de prêtres, ainsi que des personnes handicapées. Les participants ont scandé, entre autres, le slogan principal de l’événement de la manifestation, “Vive la Pologne”, ainsi que “Le droit à la vie est un droit de l’homme” et, peut-être, le slogan le plus souvent répété le plus souvent répété : “Ici c’est la Pologne, pas Bruxelles, ici on n’enlève pas la vie”; (ou dans la deuxième version “…personne ne soutient l’avortement”. Le slogan “Vague de vi” a souvent été répété sur les banderoles portées. On pouvait également voir, entre autres, des extraits de l’enseignement du pape Jean-Paul II et de la Constitution polonaise sur la protection de la vie.

“Nous sommes venus avec toute la famille de Gdansk, et nous avons d’ailleurs eu le plaisir de visiter Varsovie avec les enfants. En voiture, nous avons prié le rosaire pour les politiciens et leurs décisions, et nous avons chanté des chansons de “l’Arche de Noé” avec les enfants pour nous préparer à les chanter pendant la Marche. Je suis heureuse qu’il y ait une telle célébration familiale et une occasion de témoigner”  – a déclaré Agnieszka , dans une interview accordée à KAI, qui est venue dans la capitale avec son mari, ses quatre enfants et leur grand-mère.

Mme Wioleta, qui marche avec un pin’s en forme de bonnet d’infirmière, est venue spécialement de Cracovie pour la Marche. “J’ai travaillé toute ma vie dans le domaine de la santé. Mais les connaissances scolaires sont déjà suffisantes pour ne pas se laisser abuser par le début de la vie humaine. Ma mission est de m’en occuper à la fois au chevet des malades et lorsque la vie est menacée par des décisions politiques”  affirme-t-elle.

L’événement a commencé par des messes à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Varsovie et à la cathédrale Saint-Michel de Varsovie-Praga. “l’enseignement du Sauveur sera son témoin. (…) Nous ne devons pas ménager nos forces ni avoir peur”  a souligné lors de son homélie dans la deuxième des églises l’évêque Romuald Kaminski, Ordinaire du diocèse de Varsovie-Praga. Après les eucharisties, les participants des deux cathédrales ont défilé jusqu’à la place du Château. Ils ont été accompagnés d’une prière du rosaire, de discours d’invités spéciaux et d’une joyeuse musique familialee. Sur la place du Châteaua été organisée une collecte de fonds et un soutien matériel foyer pour mères célibataires de Zielonka et de Chyliczki.

Des femmes enceintes ont été invitées sur la scène pour que les participants à la marche, rassemblés devant la scène, puissent entendre les battements de cœur de leur enfant à naître à travers un micro. La mère de sept enfants, Mme Agnieszka, a mis son ventre de femme enceinte à disposition pour l’occasion. Les animateurs, Lidia Sankowska-Grabczuk et Rafał Porzeziński, ont rappelé au public que les battements de cœur d’un bébé peuvent être entendus dès la sixième semaine de grossesse.

Mariola Sienkiewicz, sage-femme, a également pris la parole. Elle a rappelé la figure du Serviteur de Dieu Stanisława Leszczyńska, une sage-femme qui a défié l’ordre d’avortement dans le camp de la mort allemande d’Auschwitz en procédant à environ 3 000 accouchements. Elle était surnommée l’Ange de la vie ou Maman par ses codétenues. Les participants à la marche ont prié ensemble pour sa béatification imminente.

“Je souhaite à tous, et à moi aussi, du courage dans la lutte pour défendre la vie de chaque enfant” a déclaré Mariola Sienkiewicz

La dernière partie de la manifestation, sur une scène installée sur la place Trzech Krzyży, a donné lieu à des discours d’invités spéciaux de la marche et un concert de Jacek Kowalski et du groupe Monogramista JK. Parmi les invités, l’ancien président du Parlement, l’un des leaders de l’opinion catholique et conservatrice en Pologne, Marek Jurek, a prononcé son discours.  Au nom des participants, le journaliste et auteur de l’émission de télévision “Ocaleni”Rafał Porzeziński, qui a également lu la résolution de la Marche nationale pour la vie 2024. La résolution exige que les autorités polonaises “renoncent immédiatement aux actions subversives subversives contre le droit inhérent à la vie, confirmé dans la Constitution de la République de Pologne”. Dans ce contexte, le document rappelle la décision du Tribunal constitutionnel du 28 mai 1997, qui stipule clairement que “la vie dans un Etat de droit démocratique doit rester sous protection constitutionnelle à chaque étape de sa vie”.  Marek Jurek a également demandé, entre autres, l’envoi immédiat d’une requête au Tribunal Constitutionnel pour examiner la conformité à la Constitution de la République de Pologne de la Convention d’Istanbul basée sur le genre. Dans leur déclaration, les personnes rassemblées lors de la marche ont également appelé les futurs membres du Parlement européen à travailler à la construction d’une opinion européenne forte en faveur de la civilisation de la vie. “Ces actions ne doivent pas être réduites à de simples protestations, mais doivent être associées à un rappel constant de l’inviolabilité du droit à la vie et des droits de la famille, le premier des droits naturels de l’homme” – dit la résolution.

Des familles d’enfants handicapés, naturels ou accueillis, se sont également produites sur la scène du defile et ont témoigné d’un grand amour et d’une grande joie. Entre autres, le discours de Weronika, 11 ans, atteinte de trisomie 21, cité dans l’introduction, a été très applaudie. Elle a parlé de sa vie, de l’amour qu’elle porte à ses parents, de ses joies et de ses difficultés quotidiennes, mais aussi de son rêve que plus personne ne veuille tuer des enfants.

Boguslaw Kiernicki, président de la marche, a conclu l’événement en déclarant que la Pologne ne hissera pas le drapeau blanc sur la protection de la vie des enfants à naître et que la marche poursuivra ses actions  aussi longtemps qu’il le faudra. Au lieu de drapeaux blancs, une forêt de drapeaux rouges et blancs et de bannières avec des lys et des doubles croix apostoliques, symbolisant la pureté, la volonté de se sacrifier, d’aider et de partager la bonté, flottait au-dessus de la marche.

“Dans le contexte du prochain débat qui nous attend sur la protection de la vie, du mariage et de la famille, voire l’annonce d’un référendum sur cette question, notre marche devrait être un signal très clair pour agir, pour concentrer nos énergies, pour chercher des réponses adéquates. Elle doit être un événement à la fois social et civique., mais surtout un événement et un acte moral. Notre cause ne se défendra pas toute seule” – soulignent les organisateurs.

La Marche nationale pour la vie a été organisée par la Fondation St Benoît, en coopération avec une coalition de dizaines d’organisations œuvrant pour la vie et la famille sous le patronage honorifique de la Conférence épiscopale polonaise. Le chef de l’épiscopat, l’archevêque Tadeusz Wojda SAC, a encouragé les participants à faire de ce dimanche un jour de prière spécial pour la défense de la vie conçue., décrivant la marche comme  “une manifestation de respect pour la vie conçue, l’acceptation de cette vie dans l’amour et l’expression de la reconnaissance du labeur de la parentalité, en donnant aux enfants la possibilité de grandir et de s’épanouir”.

La veille de la marche, dans le cadre des préparatifs, une conférence intitulée “Kulturkampf 2.0. Le monde contre les chrétiens” s’est tenue au château royal de Varsovie, au cours de laquelle des invités de Pologne et de l’étranger ont discuté des droits des chrétiens. invités de Pologne et de l’étranger ont discuté des droits des croyants : leur violation, leur éradication, leur répression et leur persécution, mais aussi leur défense nécessaire et efficace. D’autre part, une voix très optimiste s’est élevée de l’Irlande, représentée à l’écran par le sénateur Rónán Mullen – l’un de ceux qui ont repoussé une nouvelle attaque contre la famille et le mariage irlandais lors d’un référendum il y a quelques semaines. Dans le contexte des mesures prévues par le camp contre la vie et la famille, y compris un éventuel référendum, l’expérience irlandaise récente doit être considérée comme un exemple important et constructif de résistance, qui fournit à la fois un exemple et de l’espoir.

La Marche nationale pour la vie construit son message non seulement par des mots, mais aussi par des images, de la musique et des symboles. Ces derniers comprennent certainement l’affichage, la nuit précédant les votes sur les projets d’avortement au parlement polonais, d’une grande image d’un enfant avant sa naissance sur le Palais de la Culture, l’ancien Palais de Joseph Staline. Cet enfant en mouvement sur fond de contour de la Pologne, signe de la Marche, est apparu de façon tout à fait délibérée à l’endroit où, lors des manifestations pour l’avortement il y a quelques années, un éclair rouge avait été affiché, signe de la prochaine étape de la “Révolution d’Octobre” sur la Vistule. Une révolution dirigée contre la vie, la famille, les valeurs nationales et l’Église. En ce sens, la Marche nationale pour la vie a clairement montré que ces valeurs ont un défenseur et un porte-parole dans la société polonaise.

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