Ecran de fumée : Najat Vallaud-Belkacem contre Najat Vallaud-Belkacem
Pirouette réalisée par une professionnelle :
Et dans sa tribune au Figaro, elle résume ce qu’est le socialisme :
Et, comme nous sommes incapables de nous poser des limites – admettons-le, et cessons de tomber dans le piège de tous ces élus qui tonnent contre la jeunesse et sa dépendance aux écrans mais se ruent sur leurs téléphones au cours des séances à l’Assemblée, au Sénat, ou ailleurs – il faut que la contrainte vienne d’ailleurs : donc de la loi, donc de l’État.
Après La Fontaine, Rimbaud, Céline, Fabrice Luchini dit du Aya Nakamura !
Chronique de Laurent Gerra sur RTL du 24 novembre 2020 :
Et celle de Gaspard Proust sur Europe 1 il y a quelques jours :
Jésus a vraiment existé ! Réponse à Michel Onfray
L’abbé Raffray et Matthieu Lavagna répondent à Michel Onfray :
- 00:30 Introduction
- 01:20 De quoi parle le livre de Matthieu Lavagna ?
- 02:49 Michel Onfray refuse le débat
- 04:20 Qu’est ce que la thèse mythiste ?
- 05:44 Les présuposés des historiens rationalistes
- 06:46 Michel Onfray ne démontre rien
- 08:22 La thèse mythiste n’a aucune crédibilité chez les historiens
- 09:25 Les sources non-chrétiennes confirmant l’existence de Jésus
- 10:00 Flavius Josèphe
- 15:42 Tacite
- 17:45 Onfray ne répond pas à l’ensemble des sources non chrétiennes.
- 21:28 Absence de manuscrits originaux ?
- 23:37 les sources chrétiennes rejetées a priori par Onfray
- 26:08 Les premiers chrétiens n’auraient jamais eu l’idée d’inventer la crucifixion
- 26:56 Même les Juifs n’ont pas nié l’existence du Christ
- 27:35 Les évangiles apocryphes
- 29:23 Un désaccord entre les évangiles ?
- 32:00 Les autres sources chrétiennes
- 33:47 L’archéologie moderne confirme l’authenticité des évangiles.
- 35:32 Le meilleur argument de Michel Onfray contre l’existence de Jésus
- 37:50 Onfray est-il ignorant ou de mauvaise foi ?
- 40:19 Le traité d’athéologie, litanie de poncifs contre le Christianisme
- 41:20 Les insultes à l’égard de saint Paul
- 44:35 Les chrétiens ont-ils peur du corps et de la sexualité ?
- 47:57 L’Eglise catholique et le nazisme
- 49:20 Jésus antisémite ?
- 50:03 Jean-Paul II responsable du génocide du Rwanda ?
- 50:40 Peut-on sauver Michel Onfray ?
- 54:27 Michel Onfray ignore ses objecteurs
Union européenne : arguments contre l’ajout de l’avortement dans la Charte
Le 14 mars, un débat a eu lieu en session plénière du Parlement européen à Strasbourg sur la proposition d’Emmanuel Macron : ajouter un « droit à l’avortement » au sein de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE). Cette Charte, qui dispose de la même valeur juridique qu’un traité international, s’impose au droit national de chaque État membre. Une telle modification de la Charte empêcherait les États l’ayant ratifiée de restreindre l’accès à l’avortement.
La résolution envisagée par le Parlement européen sera sans effet sur la Charte. Elle participe cependant de la campagne d’Emmanuel Macron visant à convaincre les autres États membres de l’UE d’ajouter un « droit à l’avortement » dans la Charte. La veille du débat, l’ECLJ a fait parvenir aux députés européens le courrier ci-dessous avec des arguments d’ordre juridique, politique et social. Pendant le débat, qui peut être visionné en rediffusion, des députés des groupes PPE (Parti populaire européen) et ECR (Conservateurs et réformistes européens) ont repris une partie de ces arguments.
La résolution elle-même sera débattue en avril 2024, lors de la prochaine session plénière du Parlement européen.
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Mesdames, Messieurs les députés,
Un débat aura lieu demain 14 mars à 9h en session plénière du Parlement européen sur l’« Inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ».
L’ECLJ estime que l’avortement est un sujet extrêmement important. Si le Parlement européen décide de s’en saisir une nouvelle fois, il devrait le faire de façon constructive, dans le but de recommander une politique sociale de prévention de l’avortement, afin de réduire les risques de recours à l’avortement. C’est une question de santé publique.
Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) vous envoie quelques éléments sur ce sujet, dont vous pouvez vous servir largement.
Arguments juridiques
Le fait que le Parlement européen envisage de demander encore d’inscrire un « droit » à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux n’a aucun sens sur le plan juridique.
Pour modifier cette Charte, il faudrait l’unanimité des États membres de l’UE. Or, de nombreux États s’opposent déjà à toute modification. L’avis du Parlement européen est sans effet à cet égard.
La modification envisagée est incompatible avec la Charte elle-même. L’article 51 indique que la Charte s’applique lorsque les États membres mettent en œuvre le droit de l’UE et ne peut pas aller au-delà des compétences de l’UE. Or, l’avortement relève des compétences des États membres, car la politique de santé n’est pas une compétence européenne. L’article 168 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne relatif à la santé publique, prévoit en son paragraphe 7, que « l’action de l’Union est menée dans le respect des responsabilités des États membres en ce qui concerne la définition de leur politique de santé, ainsi que l’organisation et la fourniture de services de santé et de soins médicaux ».
De plus, les États de l’UE ont signé et ratifié un Protocole relatif aux préoccupations du peuple irlandais concernant le traité de Lisbonne (2012), indiquant en son article 1 que la Charte ne peut affecter les législations des États protégeant le droit à la vie des enfants avant leur naissance.
Enfin, aucun traité ou systèmes de protection des droits de l’homme européen et international n’érige l’avortement en droit. Il existe un « droit à la vie », qui est protégé dans de nombreux traités, il existe même une protection internationale des enfants avant leur naissance, dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant. La Cour européenne des droits de l’homme a souligné que la Convention « ne saurait (…) s’interpréter comme consacrant un droit à l’avortement » De même, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dans l’arrêt Brüstle/Greenpeace de 2011, a rappelé la protection reconnue aux embryons humains au titre du respect dû à la dignité humaine.
À l’inverse, les Etats européens se sont engagés dans le programme d’action de la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui s’est tenue au Caire en 1994 à « réduire le recours à l’avortement » et à « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement ». Selon cette Déclaration, « tout devrait être fait pour éliminer la nécessité de recourir à l’avortement ». Cet engagement a été réitéré depuis, notamment dans le programme d’action de la conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue à Pékin en 1995.
Arguments sociaux
La sociologie des femmes ayant recours à l’avortement démontre le déterminisme social de l’avortement : plus une femme est pauvre et isolée, plus elle est exposée au risque de subir un avortement. Par exemple, en France, selon la DREES, les femmes seules ont un risque supérieur de 37 % à celui des femmes en couple de subir un avortement. Quant aux femmes faisant partie des 10 % les plus pauvres, leur risque de subir un avortement est supérieur de 40 % par rapport aux 10 % des femmes les plus riches, à groupe d’âge et situaÂtions conjugales identiques.
En outre, l’avortement provoque souvent un traumatisme psychique, mais aussi des douleurs physiques, surtout lorsqu’il est pratiqué de façon médicamenteuse. Selon un sondage de l’IFOP de 2020, 92 % des femmes françaises déclarent que l’avortement laisse des traces difficiles à vivre, elles sont 96 % chez les 25-34 ans. 42 % des femmes qui ont avorté avant l’âge de 25 ans souffrent de dépression. Le taux de suicides est multiplié par 6,5 chez les femmes ayant avorté par rapport à celles ayant accouché. La moitié des femmes mineures qui ont subi un avortement souffre de pensées suicidaires.
Par ailleurs, les femmes qui ont avorté ont aussi trois fois plus de risques de subir des violences physiques, mentales ou sexuelles que les femmes qui ont mené leur grossesse à terme.
Arguments politiques
Plusieurs résolutions ont déjà été votées par le Parlement européen sur le même sujet. À moins que la nouvelle résolution ne recommande l’adoption d’une politique de prévention de l’avortement, une nouvelle résolution répétant la précédente serait un gaspillage de votre temps et de l’argent du contribuable.
Ce projet d’une énième résolution du Parlement européen est purement opportuniste. Il vise à alimenter la campagne du parti Renaissance (groupe RENEW) pour les élections européennes. Emmanuel Macron a suscité ce débat dans cet objectif, explicitement assumé.
Emmanuel Macron sait pourtant que l’ajout de l’avortement dans la Charte n’aboutira pas, puisqu’il avait déjà tenté de l’obtenir pendant la présidence française de l’UE. E. Macron avait alors renoncé à ce projet, devant les difficultés rencontrées.
Tous les députés qui promouvront l’insertion de l’avortement dans la Charte serviront la campagne de RENEW pour les élections européennes, en particulier au niveau français.
Sur le plan européen, cette initiative a pour seul effet d’accroître la division au sein de l’Union et d’alimenter une forme de guerre culturelle entre pays de l’UE.
Il n’améliore en aucune manière la situation des femmes pour qui le principal problème n’est pas l’accès à l’avortement, mais l’avortement lui-même, ses causes et ses conséquences.
L’avortement en Europe
Emmanuel Macron est mal placé pour donner des leçons en la matière. Non seulement le recours à l’avortement en France est le plus élevé d’Europe, mais il ne diminue pas à la différence des autres pays européens. La France est passée de 202 180 avortements en 2001 à 234 300 en 2022, soit un maximum jamais atteint. À l’inverse, le recours à l’avortement a été réduit de moitié en Italie depuis 2000, passant de 135 133 à 63653. Il en est de même en Allemagne où il est passé de 134 609 à 94596 en Allemagne selon Eurostat.
Cette baisse n’est pas due au seul vieillissement de la population car le taux d’avortements par naissance a baissé considérablement. Selon Destatis et Istat, entre 2001 et 2021, il est passé de 151 à 119 avortements pour 1000 naissances en Allemagne et de 265,9 à 159 avortements pour 1000 naissances en Italie. En France, il reste autour de 300 avortements pour 1000 naissances (INED). En Hongrie, le recours à l’avortement a été divisé par deux entre 2010 et 2021, passant de 40 449 à 21 907 avortements par an, sans que les conditions d’accès à l’IVG aient été restreintes. Cela n’est pas dû au vieillissement de la population, mais à une politique sociale. En effet, le taux d’avortement par femme en âge de procréer a baissé de plus de 42 % sur cette période, passant de 16,9 à 9,8 avortements pour 1000 femmes.
Cette baisse est la preuve qu’une politique de prévention permet, en quelques années, de faire chuter le recours à l’IVG sans même en restreindre ses conditions d’accès légales.
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information sur les arguments exposés ci-dessus.
Un couple franco-américain se voit refuser sans explication le droit d’instruire leur enfant à la maison
Communiqué des parents :
Installé en France depuis moins d’un an, un couple de parents franco-américains a demandé à continuer d’instruire leur enfant à la maison, comme ils l’ont toujours fait lorsqu’ils habitaient au Luxembourg et avant en France. Les parents ont expliqué au rectorat puis devant le tribunal administratif les motifs de cette demande et démontré leur capacité à le faire. Ils pensaient également que les 28 années de service du père de famille comme officier dans l’armée française, décoré de la Légion d’Honneur, auraient rassuré l’administration sur l’absence de risque de séparatisme. Mais dans une décision confondant leur enfant et un autre, le rectorat, suivi par la justice française, refuse d’accorder ce droit sans motiver sa décision. Le couple est désormais sommé d’inscrire leur enfant à l’école et risque des poursuites. Malgré les demandes insistantes de la famille d’obtenir une audience, le rectorat refuse de les recevoir et vient de les dénoncer au procureur.
Conformément au nouveau régime de demande d’autorisation, issu de la loi de 2020 dite de « lutte contre le séparatisme », la famille a déposé en mai 2023 une demande d’autorisation d’instruction en famille (IEF motif 4 : existence d’une situation propre) pour l’année 2023/2024 pour leur fils de 9 ans qui a toujours été instruit en famille. L’IEF lui réussit d’ailleurs pleinement comme a pu le démontrer la famille avec de nombreuses pièces justificatives.
L’académie de Versailles, puis le rectorat de Versailles, leur ont opposé un refus sous prétexte que leur enfant ne présentait pas de situation propre. Dans son analyse du dossier de la famille, le rectorat se trompe de dossier et confond leur enfant avec un autre. Le TA de Versailles a suivi la décision du rectorat, arguant également que leur enfant ne présentait pas de situation propre alors que la famille avait détaillé plus de dix caractéristiques spécifiques (bilinguisme, profil HPI, etc…).  La décision du TA vient en contradiction totale de l’analyse du rapporteur public qui avait affirmé lors de l’audience « C’est sans difficulté que nous reconnaissons l’existence d’une situation propre ».
Dans les deux instances, le rectorat et TA substituent leur appréciation à celle des parents sur la situation propre à l’enfant. Et ce, alors que la loi prévoyait simplement de présenter en détail une situation propre et un projet pédagogique y répondant. C’est également ce que prétendait les parlementaires lors de l’examen de la loi.
Après cette décision du TA, la famille est sommée de scolariser son enfant à l’école. Ce que la famille refuse tant que le rectorat n’aura pas justifier ses raisons. Le rectorat a dénoncé la famille au procureur et elle s’attend maintenant à une procédure devant le tribunal correctionnel.
Actuellement en procédure devant la cour administrative d’appel de Versailles, la famille, soutenue par une organisation internationale de défense de l’IEF (Homeschool Legal Defense Association International) est décidée à poursuivre ses démarches devant le Conseil d’Etat et la CEDH si nécessaire.
L’autorité parentale et le libre choix d’instruction est piétinée. Au-delà , le refus s’impose sans aucune communication dans la mesure où le rectorat refuse de motiver sa décision, de recevoir la famille, refuse de communiquer les éléments d’appréciation de la commission, ainsi que la composition de la commission. L’administration se contente de la même réponse à toutes les familles ayant opté pour le motif 4 « situation propre », à savoir : « l’enfant ne présente pas de situation propre » mais à aucun moment, dans aucun document, n’est défini ce qu’est une situation propre. Le délégué du Défenseur des Droits, saisi par la famille, n’a pas donné suite à leur demande d’assistance. Aucun des parlementaires qui ont donné des gages d’assurance aux familles n’ont répondu aux courriers de la famille. Le cabinet du ministre de l’Éducation, également saisi par la famille, n’a pas non plus daigné répondre.
L’ONU, saisie par des associations de défense de l’IEF, a alerté en oct. 2023 sur la violation potentielle du principe de nécessité et de proportionnalité de la nouvelle loi française régissant l’instruction en famille, reconnue comme une alternative éducative au même titre que l’école privée sous contrat et hors contrat. L’ONU demande aussi à la France de « prendre les mesures nécessaires » pour respecter la liberté des familles de choisir une alternative à l’école, selon l’article 13.3 du Pacte international des droits sociaux économiques et culturels ratifié par la France.
Les médias américains se sont saisis de la situation de cette famille qu’ils jugent scandaleuse et qui finira par éclabousser la France à l’international.
Emeute à La Courneuve, avec le soutien du NPA
Joli feu d’artifice ce soir devant le commissariat de La Courneuve. Soutien à une colère légitime après qu’un jeune ait encore été tué par la police. Suite logique des révoltes de juillet 23. Tout s’aggrave, racisme, discriminations, pauvreté, mal logement, violences répressives.
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) March 17, 2024
Seine-Saint-Denis: le commissariat de La Courneuve visé par des tirs de mortiers d’artifice
âž¡ L’attaque arrive 4 jours après le décès d’un jeune homme de 18 ans, mort après que son scooter a été percuté par un véhicule de police pic.twitter.com/EyRWnFQ0DD
— BFMTV (@BFMTV) March 17, 2024
La Courneuve (93) : selon des témoins pour AlertesInfos, les émeutiers sont “motivés par la vengeance”. #Wanyss pic.twitter.com/jDw1H9ay05
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) March 17, 2024
Un individu est gazé puis plaqué par des agents à La Courneuve (93). #émeutes #Wanyss pic.twitter.com/MIuRNfQfA1
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) March 17, 2024
Je pleure selem la Courneuve c’est un lieu de guerre ? pic.twitter.com/Q3AUgVKmHT
— Younes 🇩🇿 ⵣ (@Younes_937) March 17, 2024
Émeutes en cours . #Aubervilliers #lacourneuve pic.twitter.com/05ir76MdvK
— Le_patriote13 (@Le_Patoff) March 17, 2024
Fusillades
Après les agressions au couteau, les fusillades deviennent des faits divers de la France d’aujourd’hui :
Fusillade à Avignon (84) , quartier de la Rocadepic.twitter.com/yp1GgYRH7L
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) March 17, 2024
Tours (37) : fusillade au quartier du Sanitas, deux blessés.https://t.co/ptQgLv6rEj pic.twitter.com/v6gqfQjpeM
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) March 17, 2024
Trappes (78) : Des individus cagoulés débarquent avec grenade offensive, fusil à pompe et fusil d’assaut. La police déploie un périmètre de sécurité en pleine nuithttps://t.co/2jh71XT78B pic.twitter.com/6HWdBUlWza
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) March 16, 2024
Les enjeux politiques de la théorie du genre
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La théorie du genre n’est pas qu’une affaire de mal-être d’une personne. C’est aujourd’hui une entreprise de déstabilisation de masse, de ré-éducation totalitaire, de promotion des thérapies de genre sans limite, de manipulation et d’incitation aux enjeux économiques et anthropologiques évidents :
1. L’effacement des femmes
La théoricienne du genre, Butler, ne supporte aucune alternative. Elle est doctrinaire dans ses exposées. La domination masculine serait un fait avéré et universel et le statut de la femme serait le seul résultat d’une construction sociale tout aussi universelle. La déconstruction qui s’ensuit devient une entreprise de subversion propagandiste et idéologique, une Å“uvre de constructeurs de normes qui vient remplacer une orthodoxie par une autre. Butler méprise en fait la féminité. En attaquant la figure masculine de la domination patriarcale, elle maquille son agression contre les femmes et use d’une dialectique qui liquide les deux sexes. Butler part ainsi en guerre contre la féminité, prétextant d’une hypothétique construction des femmes par les hommes dominants. Les femmes n’ont-elles pas eu leur part dans la société ? Et la situation actuelle autorisant les trans dans les épreuves sportives féminines démontre l’effacement des femmes. Elles n’existent pas, elles sont un imaginaire. Celle qui s’imagine femme dans une féminité sexuée est alors coupable et elle a tort. La femme n’a pas même la liberté de se déterminer comme femme, comme mère, séductrice, etc. Le nationalisme symbolique fait une victime réelle : la féminité, au nom d’une égalisation des sexes qui conduit à leur dissolution[1]. La promotion des drag-queen dans les écoles est une manière parmi d’autres de détruire la réalité biologique du caractère sexué de notre espèce.
2. Une idéologie guerrière
Butler installe une stratégie de guerre qui n’a rien à voir avec une démarche expérimentale et scientifique et encore moins la non-violence. Elle est bien présente dans ses textes où elle déclare la guerre aux autres sciences au nom de la domination absolue de ses propres thèses absorbantes. Elle déclare la guerre aux représentations sociales qui lui déplaisent, sans aucune considération pour des civilisations, des religions, faisant table rase de manière impériale. C’est d’ailleurs un trait hautement colonial de la théorie du genre, arme de conquête et de destruction des cultures qui résisteraient à son injonction doctrinaire. La guerre civilisationnelle est bien là , dans la catégorisation des sociétés qui adhèrent à l’injonction et celles qui indignement y résistent jusqu’à devenir le nouvel étendard des démocraties avancées contre les ignorants. L’acceptation de l’altérité est nulle, la théorie du genre agit comme un imperium moral. Non seulement, elle liquide la différence sexuelle, elle liquide aussi les différences civilisationnelles. Butler est une impérialiste du genre et de sa figure iconique : le.a drag-queen, dont les militants organisent l’universelle promotion. La subversion des identités impose son identité négative. Butler, alors qu’elle prétend ouvrir des libertés en émancipant chacun, soutient en fait une destruction de toutes les traditions qui viendraient interroger le bien-fondé de cette émancipation et des contestations des rôles sociaux attribués aux sexes, et qui conviennent à beaucoup.
3. L’imputabilité des mutilations à cette théorie et ses auteurs
Butler se fait le chantre des Mengele qui sévissent pour développer l’économie médicale des transitions de genre. Nous sommes là face à la question de l’imputabilité. Or en niant le réel, en affirmant le caractère constructif de toutes les représentations sociales, le glissement vers l’irresponsabilité collective et l’impossible imputabilité des actes semble émerger. Butler est pourtant responsable des actions menées par référence à ses combats. Les crimes commis lui sont imputables, parce que sa théorisation est de même nature que la théorie des races, avec le même recours à la subversion violente, largement étayée dans cet article, avec l’instrumentalisation de la médecine comme outils de la transformation de l’humain, comme dans les camps de rééducation communistes et les camps d’exterminations nazis. Quand les mots produisent les possibilités de la torture et de la maltraitance systémique des enfants, il y a une imputabilité puis une responsabilité. Les procès en cours et ceux qui ne manqueront pas d’advenir vont sans doute rétablir quelques réalités triviales. Mutiler sexuellement un enfant est un crime, indépendamment des représentations sociales qui voudraient le justifier.
A cet égard, les positions prises dans de nombreux Etats Américains, comme la synthèse de la table ronde de l’Assemblée nationale sur les opérations infligées aux intersexes sont les signes d’un renversement prochain. Il y a bien crimes, tortures, victimes, demandes de retour, malheureusement impossible, à l’état initial, après la mutilation physique. Ces crimes sont commis sous l’influence de médecins, eux-mêmes pris dans la tourmente des injonctions idéologiques. Butler porte l’entière responsabilité de ces crimes et elle ne peut se disculper de la responsabilité de son œuvre de subversion. A chaque fois, certains veulent mener une révolution anthropologique : raciale, sociale et aujourd’hui sexuelle. A chaque fois des crimes de masse sont justifiés : camps de ré-éducation, camps d’extermination, aujourd’hui cliniques de conversion. Ces crimes sont à chaque fois imputables à des auteurs et à leur idéologie. Les peuples sont ainsi martyrisés par des élites qui sans cesse les persécutent au nom de leur désir de sortir l’homme de sa condition limitée et d’une nouvelle pureté : raciale, sociale ou sexuelle. Ces nationalismes symboliques auront été à chaque fois des crimes contre toute l’humanité, et ces promoteurs pratiquent toujours le révisionnisme induit, qui consiste à nier les crimes commis, sans oublier leur culte de la répression des opposants, autre crime.
4. La fabrique de la stérilisation de masse
La dernière est celle de l’aliénation des humains naturels, les privant de leur sexualité, de leur liberté d’aimer et d’engendrer. Butler soutient en fait une économie de la transition et un capitalisme de prédation qui se nourrit de l’asservissement des patients à des traitements hormonaux à vie qui feront la fortune des laboratoires et de ces cliniques qui se multiplient pour que chacun puisse réaliser son fantasme de devenir autre par la thérapie de conversion ?[2] Butler est ici la complice objective d’une politique d’aliénation de masse qui conduit une population à sa stérilisation progressive.
Alors, refuser de lier l’action individuelle au politique, c’est fuir sa responsabilité politique, refuser d’assumer les conséquences démographiques et économiques de ses discours, c’est travestir sa théorie de ce qu’elle vise au fond. Et restaurer et exposer ces liens, c’est s’affranchir de la manœuvre de subversion pour éclairer l’intelligence de chacun de ce qui est effectivement en jeu. La chose est strictement factuelle.
La théorie du genre opère avec violence en développant des stratégies de chantages, d’intimidations, de dénonciations qui sont profondément irrespectueuses de l’autre. Ces constructeurs de normes exercent ainsi leur terreur, commettant ou incitant à commettre des crimes en poursuivant les traitres. Voilà pourquoi, nous avons bien là des nationalistes symboliques qui opèrent avec leurs milices, leurs exactions, leurs ennemis. Tout y est semblable. C’est ce que nous souhaitions montrer ici. Quand l’autre est un ennemi, la norme devient un instrument de persécution. Les théoriciens et adeptes du genre ne font pas exception : Identité et appartenance, sans le sens de ses limites et de l’altérité donnée. C’est pourquoi, l’éthique me fait être du côté des victimes que l’on cache, car en exploitant quelques cas de dysphorie de genre, cette publicité engendre le besoin, l’attirance, le doute, surtout chez ces jeunes pour lesquels la puberté et le passage de l’enfance à l’adulte sexué est toujours source de troubles et d’angoisses. C’est un abus de faiblesse, c’est la création d’un besoin et l’enfermement sectaire de jeunes dans une spirale de destruction de soi, jusqu’à s’imposer des mutilations et des souffrances comme conclut très bien ce trans célèbre, Andrea Long Chu : « je veux la souffrance. Changer de sexe n’a pas à me rendre heureux pour que j’en ai envie. » Quand le désir devient haine de soi, c’est une société de la défiguration et de la haine qui s’annonce. Les fantasmes de l’ère prométhéenne sont encore vivaces.
Reste une dernière conclusion. Le trouble de l’identité exprimé par Butler ne dissout pas la quête d’identité bien au contraire. Le ressentiment vécu contre une société dont les normes identitaires sont jugées blessantes et humiliantes induit une stratégie de déconstruction de l’autre, l’entraînant dans son propre trouble identitaire, comme si ce dernier devenait la nouvelle norme sociale et politique à partager, voire imposer. Mais cette position de constructeurs de normes produit aussi une rupture épistémologique radicale où les faits et la démarche scientifique s’engloutissent. En effet, l’expérience personnelle ne donne pas droit à contester celle particulière de l’expérience scientifique qui vise un savoir commun. Il y a, dans le cas de la confusion des deux, l’émergence d’une stratégie de la sagesse, celle de la quête d’une bonne vie par exemple. Mais dans le cas de Butler, elle fait de son expérience personnelle une doctrine politique et scientifique en vue du renversement d’un monde qu’elle juge, elle, mauvais ; sans s’interroger sur le partage de ce jugement personnel, qu’elle érige, avec ses suiveurs, en dogmatique irréfutable. Elle pratique ainsi un scientisme intolérant, de bout en bout de son œuvre.
Sa théorie du genre est donc bien une agression en retour contre les normes qu’elle prétend dénoncer, prise au piège de sa propre dialectique qui n’échappe pas à ce qu’elle dénonce. C’est la raison de notre titre : le nationalisme symbolique, parce que le sentiment d’exclusion ou d’appartenance à une minorité demeure une part du jeu des conflits identitaires. Il est alors toujours question d’imposer sa conception de la bonne vie, par exigence de l’imitation de soi à la manière d’un sage ou d’un messie. En cela, Butler joue le rôle d’un leader exerçant son influence messianique sur ses suiveurs, constructeurs de normes des universités, jusqu’à légitimer leur violence psychique sur autrui au nom d’une politique revisité de son ressentiment personnel, leurs expériences politiques produisant des victimes : personnes sans importance il est vrai et nouvelle minorité dont les troubles d’identité alimenteront une nouvelle controverse. Nous y sommes [3].
NOTES
[1] Dominique Desmûriers mène une analyse sans concession dans son article : Non, l’idéologie du genre ne poursuit pas l’œuvre des lumières, elle en est l’éteignoir publié dans la revue Humanisme en concluant : « La contradiction insoluble de l’idéologie du Genre – que l’on pourrait qualifier de « genrisme » –, qui consiste à diviser radicalement l’humanité tout en prônant la déconstruction de cette bipartition, ne se résoudrait elle donc que dans sa propre annihilation puisqu’à la fin il n’y aurait ni sexe ni genre ? » (2015, 67) De même, Nadia El Mabrouk écrit dans son article Idéologie queer, la nouvelle religion du 9 mai 2018 publié dans Presse + : « L’idéologie queer est une orientation politique dont l’objectif est de nier la binarité des sexes. » L’effacement du féminin est là .
[2] La multiplication des cas de regret sont ignominieusement discrédités et minorés, ou quand les victimes des mutilations sexuelles s’expriment et que le corps médical intéressé au modèle se défend, à l’instar de Mengele insensible à l’idée même qu’il ait pu faire souffrir. La médecine occidentale est malade de son fantasme de toute puissance et de ses sources de revenu futur. Il faudra l’étudier dans un prochain article : Le cas Max Robinson qui a publié son autobiographie : Detransition: Beyond Before and After en 2021 chez Spinifex. Le cas Cari Stella auteur de vidéos nombreuses publiées par YouTube dont celle sur son vœu de détransition : Why I detransitioned and what I want medical providers to know, etc. Ils sont édifiants.
[3] Nous recommandons vivement au lecteur l’ouvrage récemment paru au Cherche midi de Dany-Robert Dufour : Le phénomène trans, le regard d’un philosophe.
Et pendant qu’on débat de l’euthanasie, les urgences saturent
Dimanche 10 mars, une fille âgée d’un an a été refusée à l’entrée des urgences pédiatriques de l’hôpital de Saintes, en Charente-Maritime, faute de place, alors qu’elle se trouvait en détresse respiratoire.
Le médecin a diagnostiqué une bronchiolite et a rédigé un courrier pour qu’elle soit hospitalisée. Une fois arrivé à l’hôpital de Saintes, le pédiatre refuse de prendre en charge l’enfant en raison du manque de place dans son service.
Le père et l’enfant sont réorientés sur Cognac ou Rochefort. « Sauf qu’à Cognac, il n’y a pas de service de pédiatrie et à Rochefort, on ne réussissait pas à savoir s’ils avaient de la place ». L’état de santé de sa fille se dégradant, il appelle le Samu. Le Smur, le service mobile d’urgence et de réanimation, sont intervenus directement sur le parking de l’hôpital.
Nouvelle incitation au divorce
Plutôt que d’encourager le mariage, l’indissolubilité (sans doute un gros mot pour nos dirigeants), la fidélité des époux, la stabilité familiale pour le bien des enfants, le premier ministre Gabriel Attal a dit dans La Tribune Dimanche réfléchir à plusieurs pistes pour simplifier la vie des couples divorcés : soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours, soit la réduction du nombre de jours de travail à quatre jours et demi, soit l’instauration de semaines «différenciées» comportant quatre jours de travail pour les parents divorcés lorsque ce sera leur tour d’accueillir leurs enfants.
Donc quand vous voudrez profiter de cette semaine de quatre jours, vous devrez divorcer !
Apprenons à pratiquer l’Interruption Volontaire de Vieillesse
Voilà un sketch qui date un peu mais Pierre Desproges reste d’actualité :
Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale
Dans Valeurs Actuelles, le père Danziec réagit à la polémique autour de Aya Nakamura :
« Choisir, c’est renoncer » explique-t-on aux enfants. Les parents responsables savent que l’apprentissage de la gestion de ses frustrations fait partie du b.a.-ba de l’éducation. Mais décider, faire un choix, implique aussi de se positionner. Or l’actuelle dictature du politiquement correct modifie désormais les perspectives.
« Choisir, c’est renoncer », assurément et, hélas, plus que jamais ! Chacun se trouve sommé de faire un choix, mais pas n’importe lequel : celui qui convient aux normes du prêt-à -penser dominant. Finie l’heure du relativisme des années 2000, la doxa woke des années 2020 ordonne de choisir son camp. Et gare à celui qui, par malheur, ne choisirait pas celui du bien ! Faire tel ou tel choix discordant signifie renoncer à obtenir – ou conserver, c’est selon – son rond de serviette sur de nombreux plateaux.
Plus de Pilate possible, l’impératif est d’exprimer des préférences qui soient en adéquation avec la marche du monde. On ne peut passer son tour, il faut hurler avec la foule. Pour rester à flot, les conditions sont édictées : renouveler continuellement sa fidélité dans une certaine forme de transgression. No border, no limit.
L’affaire Aya Nakamura s’avère à cet égard éloquente de mauvaise foi. Les mêmes qui fustigeaient la prestation de Jean Dujardin, à leur goût trop franchouillarde, lors du lancement de la dernière coupe du monde de rugby, sont ceux qui se réjouissent à présent d’un indiscret publié dans L’Express…
L’artiste franco-malienne aurait en effet été sollicitée par Emmanuel Macron pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris de 2024. Cette information a immédiatement provoqué des réactions en chaine sur les réseaux sociaux et dans le monde politique. Choix disruptif de la Présidence, s’il venait à se confirmer ?
Il faut dire qu’en dépit des succès commerciaux d’Aya Nakamura, son champ lexical et le sujet de certaines de ses chansons peinent à faire spontanément l’unanimité. C’est peu de le dire. Bien sûr, la ministre des sports s’est félicitée « du rythme » et « de la vitalité » de sa musique – « c’est ça que j’adore » confiait-elle dans un enthousiasme surfait au micro de C à vous – d’autres comme Gérard Larcher ou Marion Maréchal ont manifesté un enthousiasme inversement proportionné.
Des questions se posent pourtant : peut-on librement critiquer le choix d’Aya Nakamura pour représenter la France lors des prochains Jeux ? A-t-on le droit de considérer un tel projet comme un coup politique ?  D’estimer cette décision comme non avenue ? Et, dans le même temps, ne pas se voir soupçonné de racisme ?
Pourra-t-on encore demain se justifier de préférer un chant corse à une salsa brésilienne, les yodels d’outre-Rhin aux paroles équivoques de Djadja ? Aura-t-on le droit de choisir autre chose que ce que l’on nous propose, que ce que l’on nous impose ? Oserai-je à l’avenir, à l’instar d’un Julien Clerc, clamer sur les toits « Ma préférence à moi » ?
La question « des goûts et des couleurs », pour être abordée paisiblement, réclame de la nuance. Il est par exemple possible d’aimer Renaud, ses drôleries, ses rimes et ses trouvailles littéraires, d’avoir les yeux humides en écoutant Mistral Gagnant, de s’amuser de sa description de la France dans Hexagone, d’épouser son hommage au monde féminin dans Miss Magie, sans pour autant se retrouver dans ses idéaux de gauche.
De la même façon, il m’apparaît capital de pouvoir revendiquer un droit. Celui de ne pas se sentir à l’aise devant l’éventuel choix d’Aya Nakamura, le droit d’être circonspect à l’écoute de sa musique, le droit de ne pas se retrouver dans ses codes de langage ou vestimentaires sans pour autant devenir l’objet d’une reductio ad hitlerum. A-t-on, finalement, le droit de ne pas aimer ou d’apprécier quelqu’un sans que les procès d’intention fusent de toute part ?
Il y a exactement 40 ans, en février 1984, Jean-Marie Le Pen professait dans l’émission L’heure de vérité, croire aux choses réelles, aux attachements et aux devoirs hiérarchiques. Au journaliste d’Antenne 2, Albert du Roy, le fondateur du Front National partageait, décontracté et souriant, avec l’agilité oratoire qui fit sa réputation, son échelle des sentiments et des dilections :
« J’aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousines que mes voisines, mes voisines que des inconnus, et des inconnus que mes ennemis. Par conséquent, j’aime mieux les Français. C’est mon droit. »
« C’est mon droit. » Certes ! Ce droit, proclamé de manière toute granitique, se prolonge aujourd’hui par un autre : le droit de ne pas souscrire au piège des sophismes. De ceux qui enferment et caricaturent. Vous n’êtes pas pour un engagement des forces armées françaises en Ukraine ? Vous êtes donc poutinistes béats. Vous appréciez CNews ? Vous vous complaisez dans une chaîne d’opinion.
Vous manifestez pour la défense du mariage entre un homme et une femme ? Vous sombrez dans l’homophobie. Vous émettez quelques réserves au sujet de la vaccination obligatoire du personnel soignant ? Vous délirez dans le complotisme. Vous préférez la messe en latin ? Vous grossissez les rangs de l’intégrisme.
Tous les oukases imaginables ne viendront pas à bout d’une vérité bien établie : l’amour véritable nécessite la liberté de ne pas aimer. Le Christ lui-même a accepté de s’y soumettre. Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale. Il est sans doute même plutôt le signe qu’un amour plus fort sommeille dans le cœur de 73% des Français. Un amour qui, loin de l’esbroufe politique, ne demande qu’à être nourri en profondeur. A bon entendeur.
En Quête d’esprit : Saint Joseph : une sagesse de vie
Aymeric Pourbaix commence l’émission sur l’actualité de la fin de vie, saint Joseph étant le patron de la bonne mort. Il reçoit :
- Frère Élie AYROULET, prêtre
- Adrien SEREY, médecin spécialisé en soins palliatifs
- Timothée BÉLANGER, chef d’entreprise
Euthanasie : “Je m’inquiète aussi des manÅ“uvres de certaines forces économiques”
Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France et archevêque de Reims, a été interrogé dans le JDD à propos du projet de loi sur la fin de vie, qui promeut l’euthanasie et l’aide active à mourir :
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Encore une récompense pour Le Puy du Fou
La dernière création du parc à thème, Le Mime et l’Étoile, a été récompensée par l’un des prix les plus prestigieux de la profession samedi à Los Angeles.
Le Mime et l’Étoile raconte l’histoire d’amour entre un tzigane et une star de cinéma qui se rencontrent au début du XXe siècle sur un tournage. Le spectateur se trouve plongé dans le film, avec un spectacle qui donne l’incroyable impression que tout est en noir et blanc, des acteurs au décor. Ce dernier, d’ailleurs, est en perpétuel mouvement via une ingénieuse mécanique qui donne l’impression de vivre un travelling pendant 30 minutes.
Le Puy du Fou a investi plus de 20 millions d’euros dans ce spectacle, incluant la construction d’un théâtre sur mesure.
La figure de saint Joseph
Terres de Missions reçoit le frère Dominique-Joseph, de la Fraternité Saint-Joseph, pour évoquer la figure de saint Joseph, en ce mois de mars qui lui est consacré, et à l’occasion de la parution du livre du père Joseph-Marie Verlinde : “Joseph de Nazareth” (Artège).
Puis, l’abbé Hervé Benoît, prêtre du diocèse de Bourges, présente son récent ouvrage sur saint Ignace de Loyola, fondateur des jésuites : “Maître Ignace : Un cÅ“ur chaste et violent” (Via Romana).
Enfin, Marion Duvauchel, docteur en philosophie et spécialiste d’histoire des religions, commente par téléphone son récent travail : “Bouddhisme” (Editions Grégoriennes), dans lequel elle montre comment les érudits européens ont “créé” le bouddhisme qui, au XIXème siècle, était quasiment inconnu de l’Inde où il est né !
Après le vandalisme, le lent travail de restauration
Christine Grenouilleau restaure les statues décapitées et cassées de l’église Saint-Madeleine à Angers, vandalisée le 12 avril 2023. Au total, quatre zones saccagées et une quinzaine de sculptures endommagées. Après avoir passé une journée entière à ramasser tous les morceaux, zone par zone pour bien les trier, la restauration a pu démarrer très minutieusement. Elle tente d’assembler les morceaux ensemble :
« C’est comme un puzzle. Sauf qu’il est en trois dimensions et que les pièces sont très lourdes ».
Christine Grenouilleau s’aide de photos prises avant l’acte de vandalisme. Lorsqu’elle se retrouve bloquée, elle prend du recul et passe sur autre statue. « C’est en y revenant plus tard, la tête reposée, que je trouve la solution ». D’un geste précis, elle rebouche ensuite les fissures encore visibles après le collage et les zones vides dépourvues de morceaux.
Pour Pâques, elle livrera les six statues de saints de l’autel central, toutes décapitées. Après les festivités, elle fera installer un grand échafaudage pour finir de restaurer les statues du Christ et des deux anges. Et terminera par l’autel de la Vierge à l’enfant. La fin des travaux de restauration est attendue pour mai.
BFM et RMC en cours de vente à un proche d’Emmanuel Macron
Le Salon beige donnait l’info le 3 août 2023 :
Rodolphe Saadé, milliardaire, à la tête de l’armateur marseillais CMA CGM, déjà propriétaire de plusieurs médias (La Provence, La Tribune, des participations au capital du groupe M6 et le média digital Brut), aurait exprimé son intérêt pour racheter le pôle média d’Altice (BFMTV , BFM Business, BFM Régions, RMC Story et la radio RMC).
Son groupe CMA CGM signe une promesse d’achat en vue de l’acquisition d’Altice Media, propriété de Patrick Drahi. L’armateur franc-libanais écrit dans un communiqué :
«Cette opération permettrait au Groupe CMA CGM de constituer sur le long terme un Pôle Media de référence avec des contenus d’information, de sport et d’entertainment et dont le projet éditorial, porteur de pluralisme, d’indépendance et d’éthique journalistique, serait tourné vers les grands enjeux de transformation économique, sociétale et territoriale.».
Réputé proche d’Emmanuel Macron, Rodolphe Saadé dispose d’un canal direct avec le président. Il n’est pas certain que l’Assemblée crée une commission d’enquête spéciale pour auditionner les acteurs de cette nouvelle puissance médiatique… Le RN pourrait en demander la création…
Rodolphe Saadé se construit progressivement depuis deux ans un empire dans les médias à travers sa filiale média Whynot Media. Elle détient le journal marseillais La Provence, Corse Matin, le groupe La Tribune (le site économique et le journal La Tribune Dimanche), ainsi que des participations au capital du groupe audiovisuel M6 (11% et un siège au conseil de surveillance) et du média digital Brut.
L’amitié de Rodolphe Saadé, le futur propriétaire de BFM, pour Macron repose sur le marché de la reconstruction du port de Beyrouth :
Le but ? Concurrencer les médias du groupe Bolloré :
Emmanuel Macron, Gabriel Attal et Stéphane Séjourné jouent à la guerre : ils ne sont pas au niveau
Emission Face à Philippe de Villiers du 15 mars sur CNews, avec son commentaire sur le projet de loi concernant l’euthanasie, à partir de la 12e minute environ :