30 ans Evangelium Vitae : un livret anniversaire, fruit de la collaboration de Choisir La Vie avec Mgr Marc Aillet
25 mars 1995 : Le pape Jean-Paul II publie l’encyclique Evangelium Vitae sur le respect de la vie humaine.
30 ans après, Choisir La Vie édite avec Mgr Marc Aillet un fascicule court, percutant et plein d’espérance reprenant une conférence donnée par ce dernier en 2005 à l’occasion des 10 ans de l’encyclique.
L’objectif est de rappeler l’actualité d’ Evangelium Vitae alors que le processus de développement des lois et réglementations portant atteinte à la vie humaine s’accélère.
Ce texte nous réveille et nous invite à être sans relâche des serviteurs et des défenseurs de la vie.
Après avoir rappelé avec quelle autorité exceptionnelle saint Jean-Paul II s’exprime, Mgr Marc Aillet redit qu’aujourd’hui il est indispensable d’éduquer nos contemporains à la vie intérieure par nos paroles et nos exemples afin d’éclairer leur conscience et d’oeuvrer pour la civilisation de l’amour et de la vérité !
« C’est par la voie de l’intériorité, dont tant de nos contemporains sont privés …que l’homme moderne redeviendra capable d’entendre et d’écouter la voix du Seigneur qui retentit dans l’intime de sa conscience. »
Téléchargez et commandez le livret en cliquant sur ce lien https://choisirlavie.fr/campagnes/
Pour des commandes au-delà de 50 exemplaires écrire à [email protected]
Face au lobbying pro euthanasie, continuons la mobilisation
Communiqué de l’équipe Tout mais pas ça :
Le nouveau ministre des relations avec le Parlement M. Laurent Panifous vient d’informer sur son compte X que la proposition de loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté sera débattue en février.
Nous devons, plus que jamais, demeurer vigilants, organisés et déterminés.
D’autant que les fanatiques de la culture de mort redoublent de pression. Jonathan Denis (ADMD) et Olivier Falorni ont multiplié les interventions médiatiques pour exiger d’Emmanuel Macron le recours au référendum, si le Sénat est trop lent à légaliser la mort administrée. C’était bien la peine de se vanter de « débats constructifs et apaisés » (alors que la plupart des amendements présentés par les opposants ont été balayés sans discussion…) !
Face à cette nouvelle offensive, nous ne devons pas relâcher nos efforts.
Au contraire : continuons d’interpeller les sénateurs, les informer des dangers réels de ce texte et leur rappeler qu’il existe une autre voie – celle de l’accompagnement, du soin, de la solidarité, et du refus de l’abandon.
- Écrivez dès maintenant à vos sénateurs grâce à l’outil d’interpellation de Tout mais pas ça ! (cliquez ici).
- Partagez leur, partagez autour de vous la vidéo que la fondation Jérôme Lejeune vient de publier afin de montrer les dangers de cette loi pour les personnes handicapées (cliquez ici).
- Parlez en autour de vous et mobilisez vos proches : la plupart des Français (y compris les parlementaires) ignorent les arrière-pensées eugénistes des promoteurs de l’euthanasie et il faut d’urgence leur ouvrir les yeux.
Rien n’est joué, tout dépend de notre détermination. Ensemble, faisons entendre la voix de la vie et de l’humanité.
Ne laissons pas la culture de mort s’imposer dans notre pays. Mobilisons-nous et nous la mettrons en échec !
Saint John Henry Newman, docteur de l’Église et co-patron, avec saint Thomas d’Aquin, de tous ceux qui participent au processus éducatif
Homélie de Léon XIV lors de la messe de la Toussaint :
En cette solennité de la Toussaint, c’est une grande joie d’inscrire saint John Henry Newman parmi les docteurs de l’Église et, en même temps, à l’occasion du Jubilé du monde éducatif, de le nommer co-patron, avec saint Thomas d’Aquin, de tous ceux qui participent au processus éducatif. L’imposante stature culturelle et spirituelle de Newman servira d’inspiration aux nouvelles générations au cœur assoiffé d’infini, disposées à réaliser, par la recherche et la connaissance, ce voyage qui, comme le disaient les anciens, nous fait passer per aspera ad astra, c’est-à-dire à travers les difficultés jusqu’aux étoiles.
La vie des saints nous témoigne, en effet, qu’il est possible de vivre avec passion au milieu de la complexité du présent, sans laisser de côté le mandat apostolique : « Brillez comme des étoiles dans le monde » (Phil 2, 15). En cette occasion solennelle, je souhaite répéter aux éducateurs et aux institutions éducatives : « Brillez aujourd’hui comme des étoiles dans le monde », grâce à l’authenticité de votre engagement dans la recherche commune de la vérité, dans son partage cohérent et généreux à travers le service aux jeunes, en particulier aux pauvres, et dans l’expérience quotidienne que « l’amour chrétien est prophétique ; il accomplit des miracles » (cf. Exhort. apost. Dilexi te, 120).
Le Jubilé est un pèlerinage dans l’espérance et vous tous, dans le vaste domaine de l’éducation, vous savez bien à quel point l’espérance est une semence indispensable ! Quand je pense aux écoles et aux universités, je les considère comme des laboratoires de prophétie, où l’espérance est vécue, continuellement racontée et reproposée.
C’est aussi le sens de l’Évangile des Béatitudes proclamé aujourd’hui. Les Béatitudes apportent une nouvelle interprétation de la réalité. Elles sont le chemin et le message de Jésus éducateur. À première vue, il semble impossible de déclarer bienheureux les pauvres, ceux qui ont faim et soif de justice, les persécutés ou les artisans de paix. Mais ce qui semble inconcevable dans la grammaire du monde prend tout son sens et toute sa lumière dans la proximité du Royaume de Dieu. Chez les saints, nous voyons ce royaume s’approcher et se réaliser parmi nous. Saint Matthieu présente à juste titre les Béatitudes comme un enseignement, représentant Jésus comme un Maître qui transmet une nouvelle vision des choses et dont la perspective coïncide avec son cheminement. Les Béatitudes, toutefois, ne sont pas un enseignement parmi d’autres : elles sont l’enseignement par excellence. De la même manière, le Seigneur Jésus n’est pas un maître parmi tant d’autres, il est le Maître par excellence. Plus encore, il est l’Éducateur par excellence. Nous, ses disciples, nous sommes à son école, en apprenant à découvrir dans sa vie, c’est-à-dire dans le chemin qu’il a parcouru, un horizon de sens capable d’illuminer toutes les formes de connaissance. Puissent nos écoles et nos universités être toujours des lieux d’écoute et de pratique de l’Évangile !
Les défis actuels parfois semblent dépasser nos capacités, mais ce n’est pas le cas. Ne permettons pas au pessimisme de nous vaincre ! Je me souviens de ce que mon bien-aimé prédécesseur, le pape François, a souligné dans son discours à la Première Assemblée plénière du Dicastère pour la Culture et l’Éducation : c’est à dire que nous devons travailler ensemble pour libérer l’humanité de l’obscurité du nihilisme qui l’entoure, lequel est sans doute le mal le plus dangereux de la culture contemporaine, car il menace « de faire disparaître » l’espérance [1]. La référence à l’obscurité qui nous entoure nous renvoie à l’un des textes les plus connus de Saint John Henry, l’hymne Lead, kindly light (« Guide-moi, douce lumière »). Dans cette très belle prière, nous nous rendons compte que nous sommes loin de la maison, que nos pas sont chancelants, que nous ne parvenons pas à distinguer clairement l’horizon. Mais rien de tout cela ne nous arrête parce que nous avons trouvé le Guide : « Guide-moi, douce Lumière, dans les ténèbres qui m’enveloppent, Guides moi encore ! – Lead, kindly Light. The night is dark and I am far from home. Lead Thou me on! ».
C’est le rôle de l’éducation d’offrir cette Douce Lumière à ceux qui, sans cela, pourraient rester prisonniers des ombres particulièrement insidieuses du pessimisme et de la peur. C’est pourquoi je voudrais vous dire : désarmons les fausses raisons de la résignation et de l’impuissance, et faisons circuler dans le monde contemporain les grandes raisons de l’espérance. Contemplons et indiquons les constellations qui transmettent lumière et repères dans ce présent obscurci par tant d’injustices et d’incertitudes. C’est pourquoi je vous encourage à faire des écoles, des universités et de toutes les réalités éducatives, y compris informelles et de terrain, autant de seuils d’une civilisation de dialogue et de paix. À travers vos vies, laissez transparaître cette « multitude immense », dont nous parle aujourd’hui dans la liturgie le Livre de l’Apocalypse, une multitude « que personne ne pouvait compter, de toutes nations, tribus, peuples et langues », et qui « se tenait debout devant l’Agneau » (7,9).
Dans le texte biblique, un ancien, observant la multitude, demande : « Ceux-ci, […] qui sont-ils et d’où viennent-ils ? » (Ap 7,13). À ce propos, dans le domaine éducatif, le regard chrétien se pose également sur « ceux qui viennent de la grande tribulation » (v. 14) et y reconnaît les visages de tant de frères et sœurs de toutes langues et de toutes cultures qui, par la porte étroite de Jésus, sont entrés dans la vie en plénitude. Alors, une fois encore, nous devons nous demander : « les moins pourvus ne sont-ils pas des personnes humaines ? Les faibles n’ont-ils pas la même dignité que nous ? Ceux qui sont nés avec moins de possibilités ont-ils moins de valeur en tant qu’êtres humains, doivent-ils se contenter de survivre ? La réponse que nous apportons à ces questions détermine la valeur de nos sociétés et donc notre avenir. » (Exhort. apost. Dilexi te, 95). Et ajoutons que la qualité évangélique de notre éducation dépend également de cette réponse.
Parmi les héritages durables de saint John Henry, on trouve, à ce propos, quelques contributions très significatives à la théorie et à la pratique de l’éducation. « Dieu, écrivait-il, m’a créé pour lui rendre un service précis. Il m’a confié une tâche qu’il n’a confiée à personne d’autre. J’ai une mission : peut-être ne la connaîtrai-je pas dans cette vie, mais elle me sera révélée dans la prochaine » (Meditations and Devotions, III, I, 2). Ces mots expriment magnifiquement le mystère de la dignité de chaque personne humaine et celui de la diversité des dons distribués par Dieu.
La vie ne s’illumine pas parce que nous sommes riches, beaux ou puissants. Elle s’illumine lorsque nous découvrons en nous cette vérité : je suis appelé par Dieu, j’ai une vocation, j’ai une mission, ma vie sert à quelque chose de plus grand que moi ! Chaque créature a un rôle à jouer. La contribution que chacun a à offrir est unique, et la tâche des communautés éducatives est d’encourager et de valoriser cette contribution. N’oublions pas : au centre des parcours éducatifs, il ne doit pas y avoir des individus abstraits, mais des personnes en chair et en os, en particulier celles qui semblent ne pas être en mesure de rendre, selon les paramètres d’une économie qui exclut et tue. Nous sommes appelés à former des personnes, afin qu’elles brillent comme des étoiles dans leur pleine dignité.
Nous pouvons donc dire que l’éducation, dans la perspective chrétienne, aide chacun à devenir saint. Rien de moins. Lors de son voyage apostolique en Grande-Bretagne en septembre 2010, au cours duquel il a béatifié John Henry Newman, le Pape Benoît XVI a invité les jeunes à devenir saints en ces termes : « Ce que Dieu désire plus que tout pour chacun d’entre vous, c’est que vous deveniez saints. Il vous aime bien plus que vous ne pouvez l’imaginer et il veut le meilleur pour vous [2] ». C’est l’appel universel à la sainteté que le Concile Vatican II a inscrit comme élément essentiel de son message (cf. Lumen gentium, chap. V). Et la sainteté est proposée à tous, sans exception, comme un cheminement personnel et communautaire tracé par les Béatitudes.
Je prie pour que l’éducation catholique aide chacun à découvrir sa vocation à la sainteté. Saint Augustin, que saint John Henry Newman appréciait tant, a dit un jour que nous sommes des compagnons d’étude qui n’avons qu’un seul Maître, dont l’école est sur terre et la chaire au ciel (cf. Sermon 292,1).
Comment vaincre la peur de la mort ?
Aymeric Pourbaix reçoit :
- 𝗗𝗼𝗻 𝗣𝗮𝘂𝗹 𝗗𝗘𝗡𝗜𝗭𝗢𝗧, prêtre de la cité Saint Martin et recteur du sanctuaire Notre-Dame de Montligeon
- 𝐒œ𝐮𝐫 𝐂𝐞́𝐜𝐢𝐥𝐞, prieure de la communauté de la Nouvelle Alliance
- 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐆𝐀𝐑𝐀𝐓
- 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞-𝐎𝐝𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐆𝐎𝐌𝐈𝐒
Christianophobie à Moissac : le procureur laisse faire
Dimanche dernier, un homme est entré dans l’abbatiale Saint-Pierre de Moissac (Tarn-et-Garonne) et s’en est pris à une religieuse, a menacé une autre personne qui le filmait puis est parti en poussant des cris, avant de mettre un grand coup de pied dans la porte.
Le procureur local a décidé de ne pas poursuivre l’individu. Affaire classée ans suite.
Le maire de Moissac, Romain Lopez, a réagi à cette intrusion en publiant une vidéo sur X. Il signale que l’homme qui s’est introduit dans l’abbatiale serait fiché S et exprime sa colère de maire qui doit faire « face à l’impuissance de l’État à préserver la population et à protéger nos lieux de culte ».
🔴 Intimidations et menaces contre une religieuse dans l’abbatiale de #Moissac par un individu : affaire classée sans suite par le Procureur Bruno Sauvage.
Ras-le-bol que des fous (fichés S) s’en prennent à nos compatriotes !
@Prefet_82 où êtes-vous ? pic.twitter.com/nzRJsZJ5tg— Romain Lopez (@RLZ82) October 31, 2025
La justice décide de ne pas poursuivre l’homme qui a poussé des cris d’animaux et proféré des menaces de mort dans l’abbaye de Moissac..
Ça aurait été dans une mosquée.. ça aurait fait la une des médias.. ça aurait parlé d’islamophibie et il aurait fait de la prison. pic.twitter.com/XSkEqPTD6u
— Oxitan (@Oxitan30) November 2, 2025
Un camp d’été transféministe du Pays basque fait face à des accusations d’abus sexuels sur mineurs
Un camp de vacances espagnol pour enfants, organisé par une militante transgenre qui s’était vantée de vouloir « endoctriner les enfants », fait l’objet d’une enquête après que des enfants auraient été contraints de se doucher nus avec des animateurs. Il a été révélé depuis que ce même camp était déjà sous enquête pour des allégations d’abus sexuels.
Le camp culturel basque, organisé par Euskal Udalekuak et promu par l’association à but non lucratif Sarrea Euskal Udalekua Elkartea, s’est tenu dans la ville de Bernedo du 8 au 23 août. Le site web du camp indiquait que l’objectif du programme était « d’aider les enfants à vivre en basque, de démontrer que le basque est un outil utile au quotidien et de rassembler des enfants de tout le Pays basque afin qu’après les camps d’été, ils puissent repartir avec une compréhension aussi riche que possible de la langue et de la culture basques ».
Cependant, d’après les enfants présents, les choses ne se sont pas passées ainsi. Les animateurs se sont baignés nus devant eux, se sont promenés torse nu, ont fumé du cannabis et ont fait des choses bien pires.
En septembre, Reduxx a rapporté que les médias espagnols avaient indiqué que plusieurs enfants participant au camp de Bernedo avaient écrit à leurs parents pour décrire des situations inappropriées et sexualisées, prétendument orchestrées par leurs animateurs. À leur arrivée au camp, leurs téléphones portables leur avaient été confisqués ; les enfants ne pouvaient donc informer leurs parents que par écrit. Ces derniers ont découvert que le camp ne se contentait pas de promouvoir la culture basque, mais défendait également une vision « transféministe » de la « diversité sexuelle ».
Selon Reduxx, une jeune fille a écrit à sa mère, affirmant que les campeurs étaient contraints de prendre des douches mixtes en compagnie d’animateurs adultes nus. D’après la lettre, les animateurs prétendaient que le but était d’aider les enfants à surmonter la honte de leur corps et de promouvoir une éducation sexuelle positive.
D’après les témoignages, les enfants se sont rebellés contre l’obligation de prendre des douches ensemble et ont instauré leur propre système de séparation des sexes. Garçons et filles auraient refusé d’entrer dans les douches en présence de personnes du sexe opposé, attendant que les autres aient terminé avant de prendre leur tour.
Les activités du camp incluaient la destruction délibérée de l’innocence, le harcèlement et les abus sexuels. Des lettres indiquaient que les miroirs du camp étaient peints pour promouvoir l’acceptation de soi ; or, l’un d’eux représentait une femme nue, les jambes écartées, invitant à une fellation. Reduxx rapportait qu’« un enfant aurait été forcé de sucer l’orteil d’un moniteur, tandis qu’un autre aurait été contraint de baisser son pantalon et de montrer ses fesses à tout le camp ». Les enfants qui participaient à ces « jeux » étaient apparemment récompensés par de la nourriture.
Les médias rapportent que le camp est en proie à des accusations depuis des années. Un garçon de 15 ans a raconté que les moniteurs « nous ont demandé si nous étions gays… et ils m’ont demandé ce que j’aimais… Un garçon ne voulait pas se déshabiller pour se doucher, et le moniteur lui a baissé son caleçon. »
Face à l’indignation des parents et à la colère des médias, le camp a qualifié certaines critiques de « transphobes » et a réfuté les accusations d’inconduite sexuelle en déclarant qu’il crée des « espaces sûrs pour toutes les identités et tous les corps » et qu’il « travaille dans une perspective transféministe, en déconstruisant les stéréotypes de genre et en considérant le malaise que peuvent engendrer les différences comme une opportunité éducative ». Le camp a même défendu l’obligation d’utiliser des douches communes.
Chaque activité en colonie de vacances, y compris les douches, contribue à cultiver le sentiment d’appartenance à une communauté, l’autonomie et l’entraide. Au-delà d’un simple lieu d’hygiène, les douches offrent l’opportunité de normaliser tous les corps, de briser les tabous et de se libérer de la honte et de la sexualisation. Dans notre société, les salles de bain et les douches servent à diviser les personnes selon une logique binaire et genrée. Cette division, en plus d’exclure certains corps et identités, engendre des situations de malaise et de discrimination.
Comme prévu, les autorités enquêtent sur le camp depuis décembre 2024 suite à des allégations d’« abus sexuels sur mineurs », signalées par une assistante sociale au nom de trois enfants placés en famille d’accueil qui y avaient séjourné. L’enquête est toujours en cours. Le 6 octobre, Reduxx rapportait : « Le gouvernement basque a également confirmé que le groupe de jeunes avait enfreint la loi et ne s’était même pas officiellement enregistré. » Le camp a pu poursuivre ses activités en 2025 malgré l’enquête en cours. Suite aux récentes allégations, la police basque enquête désormais sur 12 affaires.
[Vidéo] Prières liturgiques pour le pape et pour l’Église dans le Canon de la messe
Cet article est le condensé d’une vidéo à retrouver sur Youtube à cette adresse : https://youtu.be/xqn-IzZZYO8
Ou sous forme écrite bien plus précise https://laphalangeliturgique.com/publications/prires-liturgiques-pour-les-hommes-dans-le-canon-de-la-messe-diptyques-12
La Messe n’est pas seulement le renouvellement sacramentel du Sacrifice du Christ : elle est aussi l’expression vivante de la charité du Corps mystique.
Dans le silence du Canon romain, l’Église prie, intercède et se souvient.
Les prières dites « pour les hommes » — pro vivis et defunctis — constituent le cœur battant de cette intercession universelle.
C’est à ces prières, si discrètes et pourtant si profondes, que La Phalange Liturgique consacre une vidéo éclairante, fidèle à la tradition et à la beauté du rite romain.
1. Une prière pour les vivants : l’Église en acte
Dès les premières paroles du Canon — In primis, quæ tibi offerimus pro Ecclesia tua sancta catholica — le prêtre entre dans une prière d’intercession.
L’offrande eucharistique n’est jamais faite pour soi seul : elle est offerte pour l’Église tout entière, pour le pape, pour l’évêque local, pour les fidèles vivants.
Ce passage manifeste la solidarité surnaturelle qui unit les membres du Corps mystique.
Dans la Messe, les distinctions sociales ou temporelles s’effacent : il n’y a plus que des âmes rassemblées dans la même foi, soutenues par la même prière.
Ainsi, le Canon romain n’est pas une simple suite de formules : il est la mise en œuvre du commandement du Christ — « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
2. Les diptyques : la mémoire des âmes
Les anciens diptyques — ces tablettes de cire où l’on inscrivait les noms des vivants et des défunts à commémorer — témoignent de la mémoire vivante de l’Église.
Ils rappellent que la liturgie n’est jamais une abstraction : elle porte des noms, des visages, des histoires.
Le prêtre, en marquant une pause dans le Canon, se souvient intérieurement de ceux qu’il présente à Dieu : les fidèles présents, les absents, les bienfaiteurs, les malades, les âmes confiées à sa prière.
Ce geste liturgique très ancien traduit la conscience qu’a toujours eue l’Église : dans le Sacrifice eucharistique, le Christ intercède à travers son prêtre pour tous les hommes, et le prêtre participe à cette intercession en offrant sa mémoire, sa prière, son cœur.
3. Prière pour le pape : signe de communion et d’unité
La mention du pape dans le Canon — una cum famulo tuo Papa nostro N. — manifeste la communion hiérarchique et doctrinale de chaque Messe avec l’Église universelle.
Nommer le Souverain Pontife, ce n’est pas accomplir une formalité administrative : c’est affirmer que toute célébration eucharistique participe à l’unité visible de l’Église, rassemblée autour du successeur de Pierre.
Cette prière pour le pape, héritée des temps apostoliques, est une profession de foi dans l’unité catholique.
Même dans les temps de trouble ou de confusion, l’Église prie pour celui qui a reçu la charge de la confirmer dans la foi.
C’est là un acte de fidélité et de charité surnaturelle : l’unité de la prière garantit l’unité de la foi.
4. Une prière de charité, universelle et concrète
Dans le Canon romain, la prière pour les vivants, les morts et les chefs de l’Église s’unifie dans un seul mouvement : celui de la charité.
Chaque Messe devient ainsi une offrande totale, où rien n’est oublié : ni les âmes souffrantes du purgatoire, ni les fidèles en détresse, ni l’Église militante dans sa mission quotidienne.
La liturgie, loin d’être un exercice isolé, est donc l’école de la charité universelle.
Elle apprend au chrétien à porter les autres dans sa prière, à s’unir à la supplication du Christ qui, sur la Croix, a prié pour tous les hommes : « Pater, dimitte illis. »
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Terres de Mission : Des laïcs engagés dans la Mission
Terres de Mission reçoit Raphaël Cornu-Thénard, laïc engagé et l’un des fondateurs du Congrès Mission. Il vient nous présenter la nouvelle édition de ce congrès qui aura lieu du 7 au 9 novembre 2025 à l’Accor Arena, à Paris.
Puis, Victor Aubert, directeur d’Academia Christiana, présente la plaquette récemment publiée par l’association sur la messe traditionnelle.
Entre vandalisme, profanations et vols, qui en veut aux églises ?
322 actes antichrétiens ont été enregistrés au premier semestre 2025, soit une hausse de 13% par rapport à la même période l’an dernier. Depuis son évêché à Bayonne, Monseigneur Aillet assiste, impuissant, à l’augmentation de ces actes antichrétiens, alors que cet été, un gang a vandalisé une vingtaine d’églises dans les Pyrénées-Orientales (64).
Vingt-et-unième dimanche après la Pentecôte : parabole de la dette
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Introït : In voluntate tua
Comme celui du vingtième dimanche, l’Introït du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est une grande prière de l’ancien testament, tirée cette fois du livre d’Esther. Il s’agit de la prière de Mardochée, qui, comme les trios jeunes Hébreux au livre de Daniel, supplie le Seigneur pour le peuple d’Israël à nouveau en captivité et menacé d’extermination, et il commence en exprimant de manière admirable sa soumission à la volonté divine et sa confiance en sa protection :
In voluntate tua, Domine, universa sunt posita, et non est qui possit resistere voluntati tuæ : tu enim fecisti omnia, cælum et terram, et universa quæ cæli ambitu continentur : Dominus universorum tu es.
A votre volonté, Seigneur, toutes choses sont soumises ; il n’y a rien qui puisse résister à votre volonté. C’est Vous qui avez tout créé, le ciel et la terre et toutes les choses qui sont contenues sous la voûte des cieux ; Vous êtes le maître de toutes choses.
Le texte biblique précisait : rien ne peut résister à votre volonté, si Vous avez résolu de sauver Israël. Ici, cette proposition a été supprimée, enlevant au texte son caractère de supplication pour ne conserver que l’affirmation de la toute puissance divine. Elle se traduit par une mélodie entièrement horizontale, presque immobile, tournant toujours autour des mêmes notes sans jamais s’élever. Elle exprime d’abord la profonde humilité de cette prière : on est prosterné devant la majesté divine sans oser lever les yeux. Elle exprime ensuite le calme et la parfaite tranquillité de la création dans la main du Seigneur : tout est en place, rien ne bouge, on est dans la paix. Elle exprime enfin la confiance totale dans la providence, aucun mouvement de trouble ou d’inquiétude même au milieu des épreuves ; tout ce qui arrive est permis par Dieu, donc c’est pour notre bien. Cet Introït est accompagné comme dimanche dernier par le premier verset du psaume 118 qui revient souvent à cette période de l’année liturgique, et que nous retrouverons à la Communion pour la troisième fois consécutive :
Beati immaculati in via : qui ambulant in lege Domini.
Heureux ceux dont la conduite est sans tache et qui marchent selon la loi du Seigneur.
► Graduel : Domine refugium
Le texte du Graduel du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est le début du psaume 89, que nous avons déjà rencontré quelques fois, en particulier au Graduel du sixième dimanche après la Pentecôte, où le texte d’aujourd’hui se trouvait dans la deuxième partie. Ce psaume est une grande méditation, attribuée par certains à Moïse, sur le mystère du temps et de l’éternité. Elle oppose la fragilité et la brièveté de notre vie sur cette terre, qui se fane comme l’herbe et la fleur des champs, à la stabilité immuable de Dieu, pour qui mille ans sont comme un jour. Cette réflexion convient particulièrement à cette époque de l’année liturgique où notre pensée se tourne vers la fin des temps. Les deux premiers versets du psaume que nous trouvons ici opposent les deux aspects du mystère :
Domine, refugium factus es nobis, a generatione et progenie. Priusquam montes fierent, aut formaretur terra et orbis : a sæculo, et in sæculum tu es Deus.
Seigneur, Vous Vous êtes fait notre refuge de génération en génération. Avant que les montagnes n’existent et que soient formés la terre et l’univers, de siècle en siècle, Vous êtes Dieu.
La première phrase c’est le temps, les générations qui se succèdent sur la terre et trouvent auprès du Seigneur aide et protection. La deuxième phrase c’est l’éternité où Dieu existe avant toute création. Nous lui retournons la définition qu’Il a donnée de Lui-même : Je suis, a-t-il dit à Moïse ; Tu es Deus, Vous êtes, lui disons-nous.
La mélodie est une mélodie type que l’on retrouve assez souvent sur des textes différents, et nous avons déjà remarqué comment ses grandes vocalises s’adaptent avec souplesse à l’expression de sentiments divers ; ici la confiance en la divine providence qui, du haut de son éternité immuable, nous guide au cours de notre pèlerinage sur la terre. On notera toutefois que les deux mots importants de la fin Tu es n’ont pas de vocalise, mais seulement une note chacun, ce qui est aussi un moyen de les mettre en évidence.
► Alléluia : In exitu Israel
Le texte de l’Alléluia du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est encore le début d’un psaume ; il s’agit du psaume 113, bien connu de tous ceux qui chantent les Vêpres du dimanche dont c’est le cinquième psaume.
In exitu Israel ex Aegypto, domus Jacob de populo barbaro.
Quand Israël sortit d’Égypte, la maison de Jacob de chez un peuple barbare...
La phrase ici n’est pas finie. On sait que le deuxième verset continue : ” La Judée devint son sanctuaire et Israël en fit son domaine. ” Il s’agit donc de la sortie d’Égypte et de l’entrée dans la terre promise, thème qui revient très souvent dans la liturgie. L’Égypte est la figure de ce monde de péché dans lequel nous sommes prisonniers. La terre promise bien entendu c’est le ciel pour lequel nous sommes faits et vers lequel nos regards se tournent plus que jamais en cette période de l’année.
La mélodie est assez originale. Elle semble d’origine gallicane (on peut voir le sens de ce mot à l’Introït du septième dimanche après la Pentecôte) car elle présente une certaine parenté avec celle du Répons Christus resurgens, antique chant de l’Église des Gaules, que l’on chante à Pâques en certains diocèses de France et notamment à Paris, et qui ne figure pas dans les livres romains. Solennelle et enthousiaste, elle s’élève en vagues successives, culminant dans le verset sur le mot ex (hors de) qui est le mot de la sortie donc de la délivrance.
► Offertoire : Vir erat
Nous trouvons à nouveau à l’Offertoire du vingt et unième dimanche après la Pentecôte un grand texte tiré non pas d’un psaume, mais d’un autre livre de l’ancien testament peu utilisé dans la liturgie, le livre de Job.
Ce livre est un long poème dans lequel le personnage de Job, frappé de dures épreuves, mais restant soumis à la volonté divine, dialogue indéfiniment, comme aiment à le faire les orientaux, avec d’autres personnages qui le poussent à désespérer et à se révolter.
Dans les derniers chapitres Job dialogue avec Dieu lui-même, lui exprimant sa confiance. Le texte que nous allons entendre est un résumé du prologue exposant les faits qui serviront de base à toute la discussion :
Vir erat in terra nomine Job, simplex et rectus, ac timens Deum : quem Satan petiit ut tentaret : et data est ei potestas a Domino in facultate et in carne ejus : perdiditque omnem substantiam ipsius, et filios : carnem quoque ejus gravi ulcere vulneravit.
Il y avait sur la terre un homme du nom de Job, intègre et droit et craignant Dieu ; Satan demanda la permission de le tenter, et pouvoir lui fut donné par le Seigneur sur les biens de cet homme ainsi que sur sa chair. Il lui fit perdre tout ce qu’il possédait, et même ses fils, et enfin il frappa sa chair d’une grave plaie.
Ce texte n’est qu’un récit de ce qui est arrivé à Job, sans laisser entendre quelles ont été les réactions du saint homme, et la mélodie n’est qu’un souple récitatif assez orné, calme et régulier d’un bout à l’autre. Mais les chrétiens des siècles où fut élaboré ce chant connaissaient très bien la sainte Écriture, et en entendant ce récit ils éprouvaient tout naturellement les sentiments de soumission à la volonté divine et de confiance jusque dans les plus graves épreuves qui furent ceux de Job, et que l’Église veut nous inspirer en cette fin de l’année liturgique.
► Communion : In salutari tuo
pour la troisième fois consécutive, nous retrouvons dans l’antienne de Communion du vingt et unième dimanche après la Pentecôte le psaume 118, la longue méditation sur la loi de Dieu et sa volonté.
Comme dans la Communion du vingtième dimanche, cette loi divine est désignée ici par la parole de Dieu qui nous donne l’espérance.
In salutari tuo anima mea, et in verbum tuum speravi : quando facies de persequentibus me judicium ? iniqui persecuti sunt me, adjuva me, Domine Deus meus.
Mon âme languit après votre salut, je mets mon espoir dans votre parole. Quand ferez-vous justice de ceux qui me persécutent ? Les méchants me persécutent ; au secours, Seigneur mon Dieu !
Le contexte dit nettement que les méchants ce sont ceux qui refusent d’écouter la parole de Dieu et d’obéir à ses commandements. Ils s’opposent au psalmiste qui veut rester fidèle jusqu’au bout. La particularité de cette antienne est de commencer par un chant de confiance et d’espoir puis de se poursuivre et s’achever par un appel de plus en plus angoissé. La mélodie suit cette progression du texte. La première phrase qui exprime la confiance est calme et douce, la deuxième nettement plus mouvementée ; quant à la troisième elle commence par un récitatif d’allure psalmodique d’une intensité presque dramatique dans sa sobriété pour s’achever par une grande montée suppliante sur l’invocation Deus meus.
Participez au Congrès Mission avec Notre-Dame de Chrétienté et Mgr Rey
Communiqué de Notre-Dame de Chrétienté :
Chers pèlerins,
📣 « Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la Terre ! »
Tel est le thème de notre prochain pèlerinage de Chrétienté, à la Pentecôte 2026
Avec ce thème, Notre Dame de Chrétienté entend participer à l’effort d’évangélisation
Auparavant, dans ce même esprit missionnaire, Notre-Dame de Chrétienté a répondu favorablement à l’invitation du Congrès Mission pour participer à l’édition 2025 de cet évènement, qui se tiendra à Paris du 7 au 9 novembre prochain !
Ce grand rassemblement réunit autour du thème de la mission les forces vives catholiques de notre pays, occasion pour nous de pèleriner dans les rues de Paris et de montrer combien la tradition, dans sa liturgie et dans son enseignement, participe pleinement au culte rendu à Dieu et sont missionnaires.
Retrouvons-nous :
📅 Samedi 8 novembre – 15h
📍 à l’Église Saint-Sulpice (2 rue Palatine – M° St Sulpice / Mabillon)
Au programme : nous bénéficierons d’une prédication donnée par Monseigneur Dominique Rey, évêque émérite du Diocèse de Fréjus-Toulon, puis après les vêpres, nous partirons en procession dans les rues de Paris, jusqu’à Notre-Dame de Paris.
Une fois à la cathédrale, nous rejoindrons trois autres cortèges pour former une immense procession qui se dirigera vers Bercy, où se tiennent les animations principales du Congrès Mission.
Le soir, après un programme plus « festif », une adoration nous réunira, au sein même de Bercy.
RETENEZ LA DATE ET INSCRIVEZ-VOUS. 🔥VENEZ AVEC VOS AMIS !
Attention, il n’est pas nécessaire de s’inscrire au Congrès Mission pour participer aux vêpres et à la procession dans les rues de Paris.
⚜️Important : Venez avec vos bannières de chapitre !
Le succès du Puy du Fou n’est plus une Confidence
Nicolas de Villiers, président, Olivier Strebelle, directeur général et Maxime David, présentateur, annoncent la fréquentation record de l’année 2025 !
