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Cathophobie

Blasphèmes à Avignon : réaction de l’évêque du diocèse

Suite aux blasphèmes du festival d'Avignon ,Mgr Cattenoz a convié, le 18 juillet, les artistes à rendre compte de leur démarche. Michel Lebert a diffusé une affiche sur laquelle figure un singe crucifié. Il reconnaît :

"J’assume la responsabilité de cette image. Je reconnais que c’est une maladresse… Ce spectacle tragique met en scène deux sœurs. L’une d’entre elles est folle et sacrifie des singes. Sa démence la conduira à sacrifier aussi sa propre sœur. Cette œuvre écrite en 1969 parle de la maladie et de la religion. Elle évoque certaines valeurs chrétiennes. Pour l’affiche, on cherchait une image forte pour se distinguer. Il y a près de 800 compagnies et plus de mille spectacles dans le festival « off »… Je n’étais pas assez conscient de la force de cette image tirée de son contexte. Je n’ai jamais voulu insulter la religion en faisant ce collage à la manière surréaliste en m’appuyant sur le Christ de Dali. Cette polémique nous fait une mauvaise publicité. Etre iconoclaste, ce n’est pas mon objectif. Nous avons placé 200 affiches au début du ‘off’. Il nous en reste encore 200 que je n’utiliserai pas. Nous continuons cependant de distribuer les tracts de la main à la main dans la rue, dans la mesure où les comédiens peuvent répondre aux questions. Nous sommes obligés, comme tous les autres, de nous faire connaître. Maintenant, je suis bloqué. Je reconnais que je suis allé trop loin en utilisant l’image d’une crucifixion, celle du Christ, des larrons ou de Spartacus. Je n’ai pas pris la mesure du ‘sacrilège’. Je ne veux pas devenir un symbole de lutte antireligieuse. »

Ils ne savent pas ce qu'ils font.

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14 commentaires

  1. Au moins, il reconnaît qu’il a merdé.
    Pensez à Plantu et son patron qui, après avoir déclenché une polémique, font genre “j’cromprend pas ce qui se passe”.

  2. @ Jan-pawel,
    Il reconnait qu’il a merdé « sa com », pas qu’il a fait un vrai sacrilège.
    S’il y avait des regrets sincères, il y aura contritions et réparation. Quelque chose de fort pour réparer, comme une annulation…
    Mais là, ça fait « pardon, ne tirez pas sur moi, et on continue ».
    Bof donc.
    Et j’aimerai connaître le petit malin qui a fait l’affiche…

  3. je croyais qu’un sacrilège consistait à dessiner des caricatures de Mahomet ?

  4. C’est un cas ordinaire aujourd’hui : un français qui n’a pas de racines chrétiennes, et qui n’a plus de culture française. Car sans racines chrétiennes, toute la culture européenne et française devient incompréhensible.
    Il a agi sans savoir. Et donc sans comprendre la portée de son geste. Un barbare qui bénéficie encore de la tolérance que lui vaut la civilisation qu’il méconnait.

  5. Il ose dire «je n’étais pas conscient de la force de cette image…» Il n’est pas un con le mec. Il savait très bien qu’il blaphémait et portait atteinte à la foi des catholiques et des chrétiens. Ce qu’il sait c’est qu’il est de bon ton dans une société où l’élite est ouvertement laïque et d’un militantisme athée de crétiniser les cathos,Jésus,l’Église et le Pape. On ne rate aucune occasion d’y aller à fond dans l’insulte. Après tout on ne s’en prend qu’aux catholiques et aux juifs. Il n’y a que Mahomet et le Dalai Lama qu’on ne touche pas. On respecte les musulmans et on admire les thibétins.

  6. Il y a quand même des accents de sincérité dans la déclaration de M. Lebert. A une époque où tout est bon pour vomir sa haine à l’égard de la religion catholique (a fortiori dans le monde du spectacle), on peut lui reconnaître le courage de se remettre en question et de faire amende honorable, même si – j’en conviens – le mal est fait.

  7. @ PK
    Il faut aussi être réaliste, je ne connais pas ce drôle mais on ne peut pas non plus demander à quelqu’un qui n’a pas une foi vive de saisir le poid d’un tel sacrilège.

  8. Je vous trouve durs…
    Il a pas réalisé le blasphème, il regrette et va pas distribuer la moitié des tracts qu’il a en stock (et qu’il a payé…) je trouve ça déjà pas mal…
    Comme dit Michel Janva “ils ne savent pas ce qu’ils font” (même si le début “Père, pardonnez leur” a été tronqué).
    Quand à la réparation, on ne va pas exiger qu’il fassent pénitence à genoux et en robe de bure devant la Cathédrale d’Avignon quand même… Si ? Vous voulez de l’argent à titre de réparation alors ? Non je vois pas ce que vous vouliez de plus…
    En plus ça fait vraiment “râleurs jamais contents” ce genre de réactions….

  9. @ Étienne
    Chiche… l’argent, on s’en fout… mais la pénitence à genoux en robe de bure devant la cathédrale, cela aurait une sacré gueule !

  10. Losqu’on a pas d’idées, que l’on est un médiocre et que l’on veut faire parler de soi, se faire un renom, avoir des spectateurs, avoir de la notoriété, être célébre, la recette la plus facile et la plus utilisée : cracher sur la religion Chrétienne. C’est sans danger, et en plus, vous avez l’aval du monde politique et médiatique. Alors, pourquoi se gêner ?
    Je trouve que vous avez le pardon facile, “ils” savent très bien ce qu’ils font. Avez-vous entendu parler de la Responsabilité Individuelle. Ce type n’est pas un débile mental.
    Le pire, c’est qu’il est probablement payé avec l’argent des contribuables (notre argent) pour faire ses saloperies.
    Par votre mollesse, vous encouragez les insulteurs.

  11. Non seulement l’auteur de ce blasphème a osé le commettre, mais au lieu de se repentir et demander pardon, il parle d’une maladresse.
    S’il n’a pas d’autre idée pour se faire connaitre, qu’il retourne dans son néant.

  12. Il va continuer à distribuer ses affiches de la main à la main ! Donc, il ne regrette pas tellement, tout ce qu’il va faire, c’est de ne plus placarder des grosses affiches. Que feriez-vous si on vous en glissait une dans la main en passant dans la rue ? S’il est si inconscient que ce qu’il dit, c’est qu’il est bête.
    Tant pis le mal est fait avec ses conséquences. Il ne peut pas dire qu’il ne savait pas. Je suis très mécontente de cette affaire. Avec d’autres, nous avions écrit des courriers par mail. Bien entendu, je n’ai jamais vu l’ombre d’une réponse de ces courageux qui assument ce qu’ils font.
    Ce que je voudrai, c’est qu’il arrête carrément : il a payé ces affiches ? Mais, c’est son problème, il fallait y penser avant. Faire autant de mal et continuer à faire du tort à des quantités de personnes seulement parce que ces trublions ont mal placés leur argent ? C’est un peu gonflé. Il veut pas que je les lui rembourse encore en plus non ?
    Pourquoi laisserait-on les personnes qui n’ont pas la foi récupérer les symboles religieux pour c… dessus et trouver cela normal ??? Tout le monde sait, foi ou pas foi, qu’il ne faut pas commettre de sacrilège. C’est un peut facile, non ? Dans tous les domaines, toute notre société souffre par ce “laisser-faire” n’importe quoi, ce “je m’enfoutisme” ambiant et la permissivité comme de l’individualisme.

  13. “on ne va pas exiger qu’il fassent pénitence à genoux et en robe de bure devant la Cathédrale d’Avignon quand même… Si ? ” Ben ça lui ferait pas de mal, tiens, c’est une bonne idée. Si jamais cela a existé, c’est bien dommage que cela a disparu. Et on lui donnera un cierge à tenir dans la main aussi.
    Pour cette époque (médiévale), pas si bête que certains le croient, c’était une bonne manière de réparer, sans perdre la face, le tort commis à la société et de rétablir l’équilibre. De restaurer la relation avec l’Eglise (et éventuellement avec Dieu) également qui était très importante. La repentance, ce n’est pas bon que pour les catholique : tout le monde y est invité.

  14. “Nous sommes obligés de nous faire connaître” déclare l'”artiste”.
    N’est-ce pas là un problème ? La médiocrité dans l’art contemporain n’amène-t-elle pas à ce genre de comportement et d’extrémité ?

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