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L'Eglise : Benoît XVI

Benoît XVI rappelle l’importance des sacrements de guérison

Extrait du message du pape Benoît XVI pour la Journée mondiale du malade 2012 :

"je voudrais mettre l'accent sur les sacrements de guérison, c'est-à-dire sur le sacrement de la réconciliation et sur celui de l'onction des malades, qui culminent naturellement dans la communion eucharistique… […]

Le sacrement de la réconciliation "nous rend à la grâce de Dieu et nous unit à lui dans une profonde amitié… Dieu, riche en miséricorde, comme le père de la parabole évangélique, ne ferme son coeur à aucun de ses fils, mais il les attend, il les cherche… Le moment de la souffrance, au cours duquel pourrait naître la tentation de s'abandonner au découragement et au désespoir, peut ainsi se transformer en temps de grâce pour rentrer en soi-même, Et, comme le fils prodigue de la parabole, de réfléchir sur sa vie, en reconnaissant erreurs et échecs, de ressentir la nostalgie de l'union au Père et de parcourir à nouveau le chemin vers sa demeure. Lui, dans son grand amour, toujours et de toute façon, veille sur notre existence et il nous attend pour offrir à chaque fils qui rentre chez lui, le don de la pleine réconciliation et de la joie".

"La lecture des Evangiles met clairement en évidence la façon dont Jésus a toujours accordé une attention particulière aux malades. Il a non seulement invité les disciples a soigné leurs plaies mais il a également institué un sacrement spécifique pour eux, l'onction des malades… Par ce sacrement, accompagné de la prière des prêtres, toute l'Eglise recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié afin qu'il allège leurs peines et les sauve… Ce Sacrement mérite aujourd'hui une plus grande considération, dans la réflexion théologique comme dans l'action pastorale auprès des malades. En valorisant les contenus de la prière liturgique qui s'adaptent aux différentes situations humaines liées à la maladie et non seulement à la fin de vie, l'onction des malades ne doit pas être considérée comme un sacrement inférieur aux autres… L'attention et le soin pastoral pour les malades sont d'une part le signe de la tendresse de Dieu pour qui est souffrant, et d'autre part ils portent bénéfice aux prêtres et à toute la communauté chrétienne dans la conscience que quand une chose est faite au plus petit, elle est faite à Jésus".

Les sacrements de guérison "sont des moyens précieux de la grâce de Dieu qui aident le malade à se conformer au mystère de la mort et résurrection du Christ. En plus de ces deux sacrements, je voudrais insister sur l'importance de l'Eucharistie. Reçue pendant la maladie, elle contribue de manière particulière à mettre en oeuvre cette transformation, associant celui qui se nourrit du corps et du sang de Jésus au don de sa personne qu'Il a fait au Père pour le salut de tous. Que toute la communauté ecclésiale, et la communauté paroissiale en particulier, fasse qu'on s'approche fréquemment de la communion, et plus particulièrement pour qui, pour raison de santé ou de vieillesse, ne peut se rendre à l'église… L'Eucharistie, surtout en tant que viatique, est, selon la définition d'Ignace d'Antioche, médicament d'immortalité, antidote à la mort, sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde au Père…"

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