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Histoire du christianisme / L'Eglise : Benoît XVI

Benoît XVI encense le Moyen-Âge

Extrait de l'audience générale hier :

C "Aujourd'hui, je m'arrête sur une page intéressante de l'histoire, relative à l'essor de la théologie latine au XIIe siècle, qui a eu lieu grâce à une succession providentielle de coïncidences. Dans les pays d'Europe occidentale régnait alors une paix relative, qui assurait à la société développement économique et renforcement des structures politiques, et favorisait une activité culturelle dynamique, notamment grâce aux contacts avec l'Orient. Au sein de l'Eglise, se percevaient les bienfaits de la vaste action connue comme « réforme grégorienne » qui, vigoureusement promue au siècle précédent, avait apporté une plus grande pureté évangélique dans la vie de la communauté ecclésiale, en particulier chez le clergé, et avait restitué à l'Eglise et à la papauté une authentique liberté d'action. En outre, se diffusait un vaste renouveau spirituel, soutenu par le développement important de la vie consacrée : de nouveaux Ordres religieux naissaient et s'étendaient, tandis que ceux qui existaient déjà connaissaient une reprise prometteuse.

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9 commentaires

  1. Qu’il est bon de ne pas toujours entendre les (mêmes) sottises des incultes sur le Moyen-Age, période la plus détestée de l’histoire européenne, mais (car ?) la plus méconnue.

  2. A signaler (souvenez-vous d'”Aristote au Mont-saint-Michel) le nouveau livre de Sylvain Gougenheim : “Regards sur le Moyen Âge” éd. Tallandier
    (N.B. il n’y a pas de trait d’union entre Moyen et Âge)

  3. Elle n’était peut-être pas si méprisable que cela, mais pas non plus enviable… Les guerres à répétition, les famines, les épidémies etc.
    l’âge d’or du christianisme est devant nous, pas derrière.
    Quant à la réforme grégorienne, il me semble que l’époque est mûre pour une nouvelle réforme grégorienne : plus qu’à attendre
    [Les erreurs ont la vie dures : le XIIe n’a pas connu les famines ni les guerres à répétition. Vous confondez avec la fin du Moyen-Age.
    MJ]

  4. il faut lire et relire les ouvrages de Jacques Heers, n’ayons pas honte de notre histoire et remettons les choses à l’endroit.

  5. @ MJ
    Je commentais le message du dessus : “le Moyen-Age, période la plus détestée de l’histoire européenne”.
    Sinon, uniquement pour la France, Philippe Auguste est en guerre avec les rois d’Angleterre, et surtout, on assiste à la croisade contre les Albigeois.

  6. @ MJ
    WIKI cite notamment comme année de famine en Europe : 1146, 1150, 1160, 1146, 1151-1152, 1190, 1195-1197.
    Apparemment, si le 12e siècle ne fut pas un des pires siècles de famine, ce fut surtout le 13e siècle qui fut favorisé.
    Maintenant si vous voulez dire qu’au Moyen Âge il y a eu pire que le 12e siècle, effectivement
    [Les réelles famines ont surtout eu lieu aux XIV et XVe. Celles du XIIe sont comparables aux mauvaises récoltes de l’époque contemporaine, qui connaît des famines bien pire, en Afrique notamment. MJ]

  7. c’est pour cela que je préfère vivre en France qu’en Afrique…
    À mon avis, quand vous crevez de faim, le fait que la famine soit due à de mauvaises conditions météorologiques ou à une guerre ne doit pas changer grand-chose
    Sinon, le Moyen Âge ne fut pas plus obscur que les autres périodes, et dans certains domaines bien plus lumineux. Il n’y aurait jamais eu de Renaissance sans le Moyen Âge. La Renaissance qui par ailleurs entraînera elle-même nombre de régressions
    [En Afrique, les causes de famine sont certainement autres… Il n’y a qu’à voir le Zimbabwe, hier grenier de l’Afrique australe, aujourd’hui en famine. MJ]

  8. @ SD,
    Le terme même de Renaissance est une hérésie… et une très grosse opération d’intoxication de nos chers révolutionnaires !

  9. @ PK
    Certes, les termes “Moyen Âge” et “Renaissance” sont tardifs, alors que dans beaucoup de domaines il y a eu continuité. L’Europe n’a pas attendu la Renaissance pour s’intéresser à la culture grecque comme il est rappelé plus haut. Qui plus est, la Renaissance à un des aspects parfaitement obscurantistes et rétrogrades inconnus au Moyen Âge. Disons que ce sont des termes qui permettent d’identifier des périodes.
    La véritable rupture à mon sens sous la Renaissance, c’est la Réforme protestante qui préfigure la révolution française (révolution qui sera elle aussi une régression sur bien des points, et qui fera perdre à la France 30 ans par rapport à ses concurrents à une époque cruciale : “la révolution n’a pas besoin de chimiste” : et la révolution “de progrès” d’exécuter un des plus grands savants de tous les temps, Lavoisier (aidé de sa femme)).

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