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Culture de mort : Avortement

Belgique : certains partis veulent accroître l’avortement plutôt que d’améliorer la situation des mères

Belgique : certains partis veulent accroître l’avortement plutôt que d’améliorer la situation des mères

Avortement : plutôt que d’améliorer la situation des plus de 120 000 femmes belges qui chaque année subissent des conditions de congés de maternité parmi les plus défavorables d’Europe, les politiques se perdent dans des considérations purement idéologiques. Texte de Calixte et Hugues Bocquet, futurs parents, publié sur la Libre Belgique :

Depuis 2 ans, nous observons une poussée idéologique forte pour une libéralisation totale de l’avortement, avec deux sujets au centre des discussions parlementaires : faut-il une limite de temps à l’avortement ? L’avortement peut-il être considéré comme un “soin de santé” comme un autre ?

Nous osons la question : à l’heure ou nous n’avons pas de gouvernement, modifier la loi sur l’avortement, est-ce le chantier prioritaire pour les femmes belges aujourd’hui? Nous en doutons fortement. Un autre sujet nous semble bien plus prioritaire: la Belgique est en effet parmi les 4 plus mauvais pays européens en matière de congé de maternité; et cela concerne 120.000 femmes par an en Belgique.

Dans le cas d’une grossesse, le congé de maternité en Belgique est de 15 semaines, payé à 64% du salaire belge moyen selon l’OCDE, ce qui correspond à 9,6 semaines payées à 100% du salaire belge moyen. Avec un tel système, les femmes belges sont beaucoup plus mal loties que leurs voisines européennes : les Pays-Bas proposent 17 semaines à 100% du salaire moyen, la France et Allemagne, 14,5 et 14 semaines, et nous sommes très loin de la Bulgarie qui octroie 52 semaines. Pourquoi nos politiques ne se penchent-ils pas sur le cas de toutes ces mères qui sont souvent contraintes de travailler jusqu’à la toute fin de leur grossesse, pour ensuite revenir au travail quand elles ne se sont pas encore remises de leur accouchement, contraintes d’arrêter l’allaitement prématurément lorsqu’elles ont choisi cette option et de confier un bébé encore fragile ? Est-ce une fatalité de notre système législatif de laisser une grande partie des jeunes mamans dans une situation de quasi-précarité ? La priorité pour les femmes belges est ailleurs que l’avortement. […]

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