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Culture de mort : Avortement

Avortement : Le stade suprême de la domination masculine

Avortement : Le stade suprême de la domination masculine

De Louis Daufresne dans Aleteia :

Car l’avortement peut être interprété comme une ruse de l’homme, comme le prix à payer du plaisir qu’il tire du corps de la femme perpétuellement disponible. Et si l’IVG était le stade suprême de la domination masculine ? La femme ne s’aperçoit pas que le patriarcat lui fait payer la facture de la jouissance sans limite. En reportant sur elle toute la charge mentale et physique de la gestion du sexe : la femme n’a plus aucune raison de se refuser à l’homme puisque les conséquences de l’acte sont résolues médicalement, soit avant (contraception), soit après (avortement). L’homme peut donc être regardé comme un grand pervers : puisqu’un droit est forcément un bien, de quoi te plains-tu ? Avorte et tais-toi. Un discours féministe pertinent serait de reconnaître que l’avortement déresponsabilise l’homme, le libère de tout devoir envers la femme dont il profite et lui permet même d’exercer un chantage sur elle. Faire comme si l’IVG ne concernait que la femme revient à perpétuer le pouvoir que l’homme s’arroge sur tout son être, ce qui la confine dans une forme d’aliénation.

En se déresponsabilisant, l’homme oblige la femme à décider seule. Il s’ensuit une situation cruelle : bien qu’elle cède le plus souvent à l’injonction masculine, la femme ne pourra jamais s’en prendre qu’à elle-même si elle avorte. In fine, c’est toujours elle qui arbitrera : gardera ou gardera pas le fœtus ? Le droit à l’IVG fait l’impasse sur cette pression sociale. Il la nie. Il exprime une souveraineté de principe — que la femme seule est habilitée à exercer sur son corps.

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5 commentaires

  1. Tout à fait d’accord : à qui profite le crime ? à l’homme évidemment.

  2. Je souscris à cette interprétation, mais je la nuancerais.
    Des hommes sont meurtris par le choix d’avorter de la femme qui est enceinte d’eux . J’en connais.
    La façon dont ils sont traités comme rien et n’ont pas le droit de citer, notamment dans les plannings familiaux et autres services (médicaux, etc), au sein de la famille de la femme, est effroyable et profondément injuste.

  3. « Domination masculine », « patriarcat »… tout cela est assez malsonnant et décrédibilise l’analyse qui, par ailleurs, est loin d’être parfaitement juste.

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