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Culture de mort : Avortement

Avortement et stérilisation forcée devant la justice

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Une cour d’appel du Massachusetts a annulé mardi la décision d’une juge qui avait ordonné la stérilisation forcée d’une femme schizophrène, actuellement enceinte de plus de cinq ou six mois, en même temps qu’elle donnait son feu vert pour l’avortement demandé par la famille pour leur fille qui s’y était opposée. […] L’affaire fait grand bruit aux Etats-Unis dans la mesure où il s’agit, en tout état de cause, de rendre possible un avortement sur une malade mentale sans son consentement, point qui, lui, n’est pas contesté par la cour d’appel.

« Mary Moe », 32 ans, souffre de plusieurs maladies mentales : schizophrénie ou désordre schizo-affectif et trouble bipolaire. Son état de grossesse, était-il avancé, exigeait d’interrompre son traitement médical pour ne pas nuire à l’enfant à naître, avec des conséquences négatives sur le comportement de la jeune femme qui risquait de devenir encore plus déséquilibré ; toutefois, selon la cour d’appel, le psychiatre qui connaissait l’état de grossesse de «Mary Moe» avait estimé que « le risque associé à l’administration de médicaments à cette patiente est bien plus petit que celui lié à l’arrêt de leur administration ».

En tout cas ses parents avaient initialement réclamé au juge Harms de les établir comme gardiens (tuteurs) temporaires de leur fille afin de pouvoir se substituer à elle pour toute décision concernant sa grossesse sur laquelle ils entendaient faire constater qu’elle était « incompétente » à prendre quelque décision que ce soit. Et ainsi, obtenir le droit de demander qu’un avortement soit pratiqué sur « Mary Moe ».

« Incompétente » et schizophrénique, celle-ci est à l’évidence fortement perturbée par son état mais elle s’exprime clairement, et ce qu’elle exprime, c’est son refus absolu de l’avortement. […] « Mary Moe » est déjà mère d’un petit garçon, que ses parents à elle élèvent. Et qu’avant de donner le jour à ce garçon, elle avait déjà subi un avortement. Et c’est là que l’affaire devient encore plus emblématique. Au vu des faits rapportés par le jugement, on se pose en effet des questions : on y apprend en effet que « Mary Moe » a subi sa première psychose aiguë à la suite de cet avortement. Après quoi elle croyait toujours que les gens la dévisageaient et disaient qu’elle avait tué son bébé. Selon le rapport du gardien qui lui a été assigné pour les besoins de la procédure, elle devient agitée et émotive lorsqu’elle part de sa grossesse qui s’est achevée par un avortement. Elle refuse tout soin et tout examen obstétrique.

Autrement dit – mais le jugement ne l’affirme pas – les plus graves désordres mentaux dont souffre « Mary Moe » pourraient bien être liés à un syndrome post-avortement… […]"

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