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France : Politique en France

Avortement : contre en tant que “fatalité” mais pour en tant que “droit”

Candidate FN dans la 12ème circonscription de Lyon en juin prochain, Muriel Coativy répond longuement à Terrafemina dans le cadre de la campagne présidentielle et notamment à propos de l'avortement :

Coativy"Je suis en effet très sensible à la question des femmes et c’est d’ailleurs le premier point que j’ai regardé dans le programme du Front national lorsque je me suis encartée. Marine Le Pen n’est pas contre l’avortement et ne reviendra pas sur ce droit. Reste que je ne suis pas tout à fait d’accord avec ses propositions. Même si  je pense effectivement qu’au niveau du planning familial le seul choix que l’on donne aux jeunes filles est « avortement ou avortement », ce qui est regrettable, je ne suis pas pour la solution du déremboursement. Selon moi cette proposition ne résout aucun problème. L’avortement est un acte assez traumatisant pour la femme, ce n’est pas la peine d’y ajouter une sanction financière. Je souhaite vraiment que les femmes puissent conserver ce droit et qu’il ne soit pas lié à des capacités financières. Je suis également gênée quand Marine Le Pen estime que la contraception devrait empêcher les avortements. Les chiffres le montrent : une grande majorité des femmes qui ont recourt à l’avortement ont déjà un moyen de contraception. Il y a en revanche une éducation à faire, je suis contre l’IVG comme fatalité, je pense qu’on pourrait réduire le nombre d’avortements. Et là je suis à 100% derrière tout ce que propose Marine Le Pen."

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5 commentaires

  1. Et pas une fois, la phrase qui dirait la pilule n’est pas une fatalité de même que l’avortement et la non chasteté car l’on ne tombe pas enceinte par “l’opération du Saint Esprit” comme l’on disait familièrement mais pas irrespectueusement dans le temps, même si une grossesse ne vient jamais peut-être au bon moment.
    Un exemple de plus d’un(e) politique qui donne des coups de griffe au leader de son parti pour essayer de se faire une petite place au soleil, et en plus fait croire d’être compatissant(e) envers les femmes qui doivent avorter au lieu de proposer autre chose que l’avortement.
    Drôle de loyauté politique et belle hypocrisie dans les idées.

  2. Le FN a perdu ses cadres de valeur. Il prend n’importe qui pour combler les trous. De moins en moins de militants, mais de plus en plus d’adhérents attirés part MLP qui disent qu’ils n’auraient jamais adhéré au FN quand il y avait JMLP !
    Son discours laîcard et démagogique me déçoit de plus en plus. Son compagnon aurait dit “la politique c’est du marketing”
    Sans commentaires

  3. Bien sûr que la politique c’est du marketing; ce n’est pas que cela évidemment, il y a le fond (sans lequel nous ne serions pas au FN mais à l’UMP), mais la forme reste, surtout aujourd’hui, incontournable.
    Et la forme, c’est le marketing, ce ne sont pas les organisateurs de la Marche pour la Vie qui me diront le contraire.
    Pour le reste, cette dame montre que l’on peut aussi rassembler “sur le fond”, en y mettant des formes plus adaptées, des gens qui auraient été éloignés il y a 10 ans de toute proposition en faveur de la vie.
    Avec de la pédagogie et du temps, la France évoluera dans le bon sens.
    Avec des incantations sectaires, rien n’avancera.

  4. Je comprends très bien qu’un homme (ou femme) politique ne puisse envisager de faire cesser les avortements du jour au lendemain.
    Il faudra d’abord toute une communication “pro-vie” pour faire comprendre aux gens ce dont il s’agit en réalité. Des documentaires, de (vrais) débats à la TV (et non ceux biaisés qu’on a pu voir dans le passé, car même les débats sont du passé).
    Mais au moins le (la) politique en question devrait avoir pour but ultime de faire cesser ces tueries.
    Ce n’est même pas le cas de MLP. Mais pour qui voter d’autre ? S’abstenir ?
    Je voterai donc pour elle comme le moindre pire.

  5. Reconnaître un “droit à l’avortement”, c’est nier l’existence même des petits d’homme que l’on entend supprimer avec une froideur hélas comparable à celle manifestée par le sinistre criminel de Toulouse et de Montauban.

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