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Pro-vie

Avortement : condamnation unanime des évêques du Chili

Jeanne Smits a traduit un texte signé par tous les évêques du Chili et publié le le 28 décembre dans le sillage de l'affaire de Claudia Pizarro, cette jeune femme atteinte d'une maladie précancéreuse au col de l'utérus qui demandait l'avortement de l'enfant qu'elle portait, au motif supplémentaire de l'anencéphalie de la petite fille à naître. Extrait :

C "Nous pensons que, dans le cas d’une grossesse où la vie ou la santé de la mère court un danger, il n’est pas licité d’éliminer la vie de l’enfant conçu. Depuis la perspective de ce qu’il y a de plus propre à la médecine : soigner, guérir, ne jamais nuire, partageant la pensée de Pie XII, nous considérons qu’il est «erroné de poser le problème dans les termes de cette alternative : ou la vie de l’enfant, ou celle de la mère. Non, ni la vie de la mère ni celle de l’enfant ne peuvent faire l’objet d’un acte de suppression directe. D’une part comme de l’autre l’exigence ne peut être que celle-ci : déployer tous les efforts pour sauver les deux vies, celle de la mère et celle de l’enfant». Les pratiques abortives sont la négation même de ce que l’on entend par un acte médical, qui consiste à faire tout le bien possible, dans ce cas précis, aux deux patients : la mère et son enfant. Ne sera jamais un acte médical celui qui fait directement tort à n’importe lequel des deux. […]

On invoque parfois le droit de la femme à disposer de son corps. Ce faisant on oublie que l’être humain en son sein ne fait pas partie d’elle : c’est un autre être humain, distinct du père de la mère. D’autre part, les sentiments de la mère qu’on invoque sont assurément respectables et méritent d’être prises en compte. Mais jamais un sentiment ne peut prévaloir comme une valeur supérieure au droit à la vie que possède chaque être humain, qu’il soit en bonne santé ou malade. Parmi les droits humains, c’est lui le premier, sans lequel les autres n’existeraient pas. Ce droit à la vie, il faut aussi le respecter dans l’être innocent qui a été conçu à la suite d’un acte aussi violent et aussi condamnable que l’est une agression sexuelle."

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