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Culture de mort : Euthanasie

Avec la loi Léonetti, un neveu pourrait obtenir l’euthanasie de son oncle (MàJ)

Gk6fP_9d_400x400Il va falloir reprendre d'urgence les prières pour Vincent Lambert (le Comité de soutien à Vincent Lambert est réactivé pour les échéances à venir). Lu dans le Figaro :

"Selon nos informations, la justice administrative veut faire injonction au CHU de Reims, où est hospitalisé Vincent Lambert depuis 2008, d'entamer une nouvelle «procédure collégiale» pour l'arrêt de son alimentation. C'est en tout cas l'avis qui sera défendu jeudi par le rapporteur public lors de ses conclusions à l'audience devant la cour administrative d'appel de Nancy, chargée de statuer sur cette affaire aux innombrables développements.

Saisis par le neveu de ce patient en «état de conscience minimale» après un accident de la route, François Lambert – qui demande depuis toujours l'arrêt des traitements -, les juges de Nancy doivent, jeudi, annuler ou confirmer une décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne qui, en 2015, avait rejeté une nouvelle demande d'arrêt des soins. Le rapporteur public estime que ce jugement «doit être annulé» et compte demander «que soit faite injonction» au Dr Daniela Simon , médecin du CHU de Reims en charge de Vincent Lambert, de reprendre la «procédure collégiale», soit la troisième fois en trois ans. Le Dr Simon avait suspendu cette «procédure de fin de vie» en juillet dernier, estimant alors que «les conditions de sérénité et de sécurité nécessaires à la poursuite de cette procédure, tant pour Vincent Lambert que pour l'équipe soignante, ne sont pas réunies», avait-elle dit.

La tutelle confiée en mars dernier à son épouse Rachel Lambert

Ces conclusions du rapporteur de Nancy, qui devraient être suivies par la cour, viennent s'entrechoquer avec une autre décision de justice, attendue le 9 juin prochain. En effet, la cour d'appel de Reims se réunira pour statuer sur la tutelle de Vincent Lambert, confiée en mars dernier à son épouse Rachel Lambert -qui plaide pour l'arrêt des soins – mais qui est contestée par les parents du jeune homme qui, eux, veulent maintenir leur fils en vie. Ils avaient fait appel de cette décision le jour même où elle a été prise par le juge des tutelles.

Pour les parents, la volonté du rapporteur public de reprendre la «procédure collégiale» les «fait tomber des nues». «D'un côté, la cour de Reims va statuer sur la tutelle dont l'objet et l'enjeu est le transfert de Vincent dans un autre hôpital (ce que les parents demandent depuis deux ans, NDLR) et d'un autre côté un rapporteur public d'une autre cour d'appel et d'une autre juridiction demande de reprendre le processus de fin de vie, ça n'a pas de sens!, s'indignent Me Jérôme Triomphe et Me Jean Paillot, leurs avocats. Cela ajoute à l'incompréhension, au trouble et à la violence de cette affaire»."

Conclusion par Jean-Marie Le Méné :


 

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