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France : L'Islam en France

Attentats islamistes et médias : les cinq règles du Politiquement Correct

Décryptées par Polémia :

"Première règle : l’enfant d’un quartier tranquille

L’auteur des faits ou le suspect est toujours présenté comme originaire d’un quartier ou issu d’une famille calme, tranquille, bien intégrée et sans histoires. Ainsi, par exemple, le Figaro du 10 décembre 2015 nous présentait-il Foued Mohamed-Aggad, l’un des tueurs du Bataclan, comme issu de Wissembourg, « petite ville tranquille du nord de l’Alsace ». On nous a aussi présenté Mollenbeek comme un haut lieu du vivre-ensemble multiculturel.

Les coins tranquilles produisent donc curieusement toujours des terroristes…

Seconde règle : le gentil garçon

Le suspect ou l’auteur des faits nous est toujours présenté sous les traits d’un « gentil garçon » ; d’ailleurs, sa famille ou ses proches nous le disent ! Car on ne donne la parole qu’à eux, évidemment. On se souvient qu’on nous présentait Mohammed Merah, le tueur de Toulouse, comme doté d’un visage d’ange et comme un grand amateur de voitures rapides. […]

Mais comme l’expérience prouve que les auteurs d’attentat ont en général commencé dans la délinquance, les médias finissent par concéder que les intéressés avaient un passé judiciaire : mais c’était, bien sûr, pour de menus larcins. Rien de grave, donc. Aujourd’hui, on indique dans la même veine qu’ils n’étaient pas fichés S, ce qui est censé nous rassurer.

Troisième règle : l’acte incompréhensible

L’acte commis par le suspect est toujours incompréhensible et isolé : il est le fruit d’un coup de folie ou d’un déséquilibre inexplicables car il n’a, bien entendu, aucun rapport avec sa religion ou sa communauté. Cette règle découle de la seconde : puisque le suspect était un gentil garçon, il ne peut faire le mal que de façon inexplicable ou bien maladive. […]

La règle d’or du Politiquement Correct médiatique consiste en effet à éviter coûte que coûte de faire référence à l’islamisme et, plus encore, à l’islam. Alors on ne cesse d’utiliser des formulations alambiquées pour s’efforcer de brouiller les pistes.

On nous explique, par exemple, que les motivations sont floues (cas de l’auteur de coups de couteau dans un VVF cet été), que les actes ont été commis par un fou furieux (cas de l’auteur de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016), un déséquilibré ou que le mobile serait uniquement politiqueOn nous a aussi expliqué que l’auteur de l’attentat de Munich se serait inspiré… d’Anders Brevik, le terroriste d’extrême droite norvégien. […]

Quatrième règle : la radicalisation rapide

Quand on ne peut plus cacher la motivation islamiste de l’attentat ou quand il a été revendiqué par Daech, les médias doivent alors tenter d’expliquer pourquoi le gentil garçon a agi comme il l’a fait. La réponse est toute trouvée : il s’est radicalisé tout seul, le pauvre. C’est, bien sûr, la résultante de la troisième règle : le terroriste est toujours un isolé.

La radicalisation serait donc ce mal mystérieux qui frapperait a priori les seuls jeunes musulmans et qui, paraît-il, se transmettrait surtout via l’Internet, et non via les mosquées ou l’environnement familial, puisque chacun sait que l’islam est une religion de paix et d’amour. CQFD. 5…]

Cinquième règle : cachez ces victimes et ces images choquantes

Les médias font le choix de ne jamais s’appesantir sur les victimes françaises ou leurs familles. La personnalité des terroristes les intéresse beaucoup plus, afin d’essayer de les présenter sous un jour favorable. Les seules familles que l’on voit et auxquelles on donne systématiquement la parole sont donc celles des suspects.

Ou alors on ne donne la parole qu’aux seules victimes issues de l’immigration : car il doit être seriné sur tous les tons que « les musulmans sont les principales victimes de l’islamisme » ou « que les musulmans ont peur de l’amalgame ».

Aussi on censure systématiquement les images des victimes de l’islamisme au prétexte de… respecter les familles et de ne pas servir d’argument pour la propagande de Daech. La commission d’enquête parlementaire sur l’attentat du Bataclan vient aussi d’établir le curieux silence entourant les horribles sévices dont avaient fait l’objet au surplus certaines victimes. Pour protéger les familles ou pour éviter de réveiller les Français de leur dormition ?

En appliquant ces cinq règles nos médias se veulent donc, comme on dit en novlangue, responsables : ils censurent et désinforment en toute bonne conscience pour préserver le vivre-ensemble et protéger les musulmans de tout amalgame."

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