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Culture de mort : Euthanasie / Pays : Angleterre

Assassinat d’Alfie Evans : Tyrannie médicale et de l’Etat

Jeanne Smits nous informe des dernières nouvelles du petit Alfie Evans :

Capture d’écran 2018-04-24 à 08.28.42"A l’issue de 3 heures d’audience devant la Haute Cour de Manchester, en Angleterre, mardi, le sort d’Alfie Evans est désormais scellé, selon le juge Hayden pour qui l’on est en train de vivre « le dernier chapitre de l’affaire de cet extraordinaire petit garçon ». Alors que l’enfant respire seul depuis plus de 24 heures, à l’heure d’écrire, le magistrat qui avait déjà décidé une première fois qu’il était opportun de priver Alfie de la ventilation que l’on croyait alors indispensable à sa survie, a pris de nouveau et sans surprise une décision de mort.

Le fait qu’Alfie respire seul et que, manifestement, il ne souffre pas, n’a rien changé à sa détermination. Malgré la présence du chef de cabinet de l’ambassadeur d’Italie – l’enfant est officiellement citoyen italien désormais – le juge Hayden insiste : c’est dans « l’intérêt » d’Alfie de rester sous la responsabilité de l’hôpital pédiatrique Alder Hey qui doit poursuivre son « plan de fin de vie » pour le courageux petit bonhomme de 23 mois qui a pourtant manifesté si magnifiquement sa volonté de vivre.

Le juge a donné raison aux médecins de Liverpool qui estiment qu’Alfie aurait des convulsions incessantes s’il devait faire le voyage à Rome (ou à Münich, où un autre hôpital est prêt à le soigner), qu’il n’y survivrait pas et que le déplacement serait « erroné et sans objet ». Tout au plus envisagera-t-on de le laisser rentrer chez lui, mais pas avant « trois ou cinq jours » pour pouvoir préparer ce transfert – les médecins ont précisé que cela serait de toute façon « impossible » en cas d’« hostilité » à leur encontre et qu’ils vivaient dans une « peur véritable ».

Une fois de plus, les parents d’Alfie, Tom Evans et Kate James n’ont rien à dire. On les a définitivement spoliés de leur droit de prendre des décisions médicales pour leur enfant. Ces décisions prises désormais par les médecins et confirmées par la justice reposent sur plusieurs faits avancés par ceux-ci : le cerveau d’Alfie est profondément atteint comme l’ont montré plusieurs IRM, et il ne saurait se regénérer, tous ses mouvements sont réflexes ou convulsifs, il n’entend, ni ne voit, ni ressent le monde extérieur, il ne ressent probablement pas de douleur ou d’inconfort mais cela reste incertain, il n’a aucun espoir de voir sa condition s’améliorer et sa vie dans l’unité de soins intensifs d’Alder Hey pourrait être prolongée « longtemps ». Dans une précédente décision, datée du 20 février, le juge Hayden avait ainsi justifié le retrait de la ventilation et des soins intensifs au motif de la « futilité » de la vie d’Alfie qui n’avait aucun espoir d’amélioration, et qu'il ne communiquerait « très probablement » jamais avec ses proches.

On y lisait aussi qu’« Alfie n’a pas de réflexe de déglutition, il est incapable d’avaler et de gérer efficacement ses secrétions orales. Alfie est à 100 % dépendant du soutien du ventilateur ». Sur ce dernier point, avancé sans la moindre réserve par l’un des médecins qui soignent Alfie, le petit garçon a prouvé que le corps médical peut avoir spectaculairement tort. Il semble aussi d’après les photos que l’on voit d’Alfie depuis l’extubation qu’il ne bénéficie d’aucune traitement pour évacuer ses secrétions orales : les avalerait-il donc ?

En proposant de le maintenir dans un protocole de fin de vie, la « solution finale » appliquée à Alfie Evans semble en outre devoir passer par le retrait de la nourriture qu’il recevait jusqu’à présent par sonde orale. Mardi soir, à 24 heures de son extubation, il n’avait reçu qu’un peu de fluides, et aucune nourriture. En même temps il consent des efforts inouïs pour continuer de respirer…

Si cela se confirme, il faut dire clairement qu’il n’est pas question de « laisser » mourir Alfie, mais d’abréger délibérément sa vie après qu’il a échappé à une première tentative qui avait pour objectif sa mort. On notera que lorsque l’avocat de Tom Evans et Kate James, Paul Diamond, a plaidé sur le plan des « normes de civilisation », le juge lui a rétorqué qu’il ne voulait pas voir la cour servir de « plateforme pour des platitudes et des phrases choc ». Et à chaque phrase au contenu « chargé » il l’a rabroué en dénonçant ses « ridicules sottises émotives ».

Dans une déclaration mardi soir aux manifestants devant la clinique, Tom Evans a déclaré qu’avec Kate, il a dû soutenir plusieurs fois son fils en lui faisant du bouche à bouche ou en le désobstruant. Il a précisé que les médecins et infirmières avaient plusieurs fois essayé d’empêcher Kate de toucher son fils. Pour ce qui est de la « peur » dont ces médecins ont parlé, il a rappelé que la chambre d’Alfie est gardée par 6 policiers en uniforme et portant des Tasers, et ce ne sont pas les médecins qu’ils menacent. Son sentiment est que les soignants attendent le moment où l’état d’Alfie se détériorera puisqu’ils restent impassibles lorsqu’il montre des signes de détresse. En clair : puisqu'une grande partie de son cerveau est atteint, on peut au fond considérer que sa vie humaine ne mérite plus protection."

Voici le communiqué des médecins britanniques de la Medical Ethics Alliance :

Tyrannie médicale et de l’Etat

Nous sommes profondément préoccupés et outrés par le traitement et les soins offerts à Alfie Evans. Voulant retirer le traitement afin qu'il meure, les autorités médicales ont mené Alfie Evans à la Haute Cour. Dès cet instant, et du fait de l'action judiciaire de l'hôpital, les parents ont été spoliés de leur droit de prendre des décisions pour leur enfant bien-aimé. Ils ne pouvaient que faire part de leur avis à la cour et rester spectateurs pendant que la Haute Cour prenait des décisions pour Alfie.

La Haute Cour a décidé que c'était dans « les intérêts bien compris » d’Alfie de mourir, et a dûment autorisé le retrait du traitement. De ce fait, les parents  subissent actuellement une torture alors qu’ils voient l'hôpital entreprendre des actions dont on attend qu'elles conduisent à sa mort.

Alors même qu'une alternative viable existe (à savoir le transfert par ambulance aérienne pour des évaluations supplémentaires dans un hôpital spécialisé de Rome) l'hôpital et les médecins responsables des soins d’Alfie insistent pour qu'ils demeurent sous leur garde et sur un chemin qui conduit à la mort. Alors qu'il dispose désormais d'un peu d'oxygène et de fluide, il a fallu  d'énormes efforts pour les lui obtenir. On lui offre une sédation alors (pour autant que nous sachions) celle-ci n'a pas été donnée pour l’instant. La sédation (si elle était donnée) impliquerait le développement d'une défaillance respiratoire et il mourrait encore plus vite. 

Les actions de ce type ont mis l’hôpital Alder Hey sous le feu des projecteurs mondiaux et par ricochet, discrédite l'ensemble de notre profession. La tyrannie médicale doit prendre fin. Le pauvre Alfie ne doit pas être tué de cette manière. Nous demandons que les autorités permettent à Alfie de rejoindre Rome en toute sécurité.

Avec respect,  nous insistons qu'avec effet immédiat, le General Medical Council  ouvre une enquête à propos des médecins qui le soignent. Certainement, les médecins doivent refuser de mettre en œuvre une décision aussi tyrannique et permettre à Alfie d’aller à Rome."

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16 commentaires

  1. Donc (je sais je vais stigmatiser l’amalgame) le système judiciaire, le personnel médical et la police sont complices d’un infanticide.

  2. C’est insupportable: il y a maintenant de hôpitaux qui considèrent qu’ils sont propriétaires de leurs patients, qu’ils ont droit de vie et de mort sur eux, et que rien ni personne n’a le droit d’arracher ces patients à leurs griffes pour les transférer dans un autre centre médical. C’est purement et simplement le comportement d’un MAÎTRE sur son ESCLAVE.

  3. Le juge Hayden est Franc-Maçon
    On comprendra qu’il veuille la mort du petit enfant…

  4. Oui, le discrédit sur le milieu médical est déjà certain, et si cet hopital indigne continue, c’est aussi l’angleterre qui payera la note, comme étant un pays ensauvagé, sans vergogne et sans respect d’autrui.
    cela est très dommage, mais les faits sont là.
    les hopitaux en France ne font pas plus envie. Il est fini le temps où l’on pouvait sentir le respect du malade, vous êtes la propriété de l’administration, son matériaux, et il n’y a qu’une réalité, celle qu’imagine le corps médical et l’industrie administrée que “la santé” est devenue.
    cette affaire imbuvable ne fera pas les affaires de cette nomenklatura de la blouse, ni des milieux de “justice”. Moins on les fréquente mieux, on se porte.
    assez de tout ces gens qui se prennent pour des divinités et qui ne voient plus en autrui, qu’un “intérêt bien compris”, ou un objet sur lequel excerçer leur maladive volonté de puissance.

  5. de la barbarie à l’état pur ! les réflexions du juge sont inimaginables !
    est-il possible que tous les flics qui “gardent” soient dans ce “camp” là ? purée … quel métier !

  6. La culture de mort.

  7. Voilà les situations infernales où mènent notre sous-civilisation matérialiste-scientiste.
    Voilà où mène le fait que l’Eglise ne parle plus de l’existence de l’âme que du bout des lèvres pour ne par heurter les neurosciences et les cognitivistes réductionnistes, alors même qu’il existe des preuves, chez les handicapés mentaux, que la Personne est plus que son cerveau.

  8. La peur de la condamnation par « Reductio ad Hitlerum » m’empêche de faire toute référence aux heures les plus sombres de l’Histoire avec ses solutions dont certaines sont reprises aujourd’hui chez les Gibis, mais pas que…
    Donc je n’y fais pas référence !
    Mais ils viennent d’où, ces magistrats, ces juges, ces professeurs, … ? Qui les a formés ou instruits dans cette ténébreuse idéologie ? Se reproduisent-ils entre eux pour essaimer dans différents pays… ?

  9. Pourritures d’assassins ! Saloperies eugénistes ! Francs-maçons !

  10. En relisant l’article, je m’aperçois qu’on est prêt à accueillir l’enfant « à Rome (ou à Münich, où un autre hôpital est prêt à le soigner) ».
    À Rome, ça se comprends, le Vatican est si proche avec ses deux bons Papes mais à Münich ? Il doit s’agir d’une repentance mais d’une agréable repentance cette fois qui fait plaisir à découvrir.
    Alors, question : Mais que fait Paris ?

  11. C’est absolument effrayant, mais aujourd’hui il convient de bien choisir, quand c’est possible, son lieu de soin et même d’en avertir son avocat, car une fois que vous franchissez le seuil de ces hôpitaux on vous retire toute liberte, vous n’êtes plus rien pour peu que vous soyez dans l’incapacité de vous défendre, vos proches eux mêmes auront les pires difficultés pour vous assister. Le totalitarisme en blouse blanche n’est pas mort, loin de là.

  12. Exupery,
    ne confondons pas les institutions ecclésiastiques et toute la réalité de l’Eglise. Que des prêtres et des évêques fin de race tiennent un discours débile dans un décorum en bois flotté est une chose, mais les docteurs classiques de l’Eglise, les saints et les gens qui prient et agissent sans tenir compte de leur déraison, en sont une autre.
    désolé mais entre un saint majeur, pour la doctrine et les moeurs et des institutions en déroute, parce que velléitaires et collabos, il n’y a pas à choisir entre l’Eglise et le vide, quels que soient leurs devoirs et l’autorité reçue (l’autorité est toujours reçue): ils sont le vide et aucun catholique conséquent ne se jettera dans le vide.
    Dès que l’on prie avec son ange gardien on n’est plus seul, dès que l’on prie pour ces pauvres déraisonnables la Très Sainte Vierge on est plus seul, il faut compter sur l’enseignement millénaire et la réalité des saints immortels, et pas seulement sur des gens qui ont démérité, pour parler de l’Eglise catholique apostolique et romaine, Eglise Sainte et Une.
    Rien n’est perdu, rien n’est plié, l’Eglise parle toujours, dans les sermons sur saint curé d’ars par exemple, qui sont gratuits et accessibles,(pas comme la littérature de l’improbable conférence des évêques de l’église “qui est en France”), il ne faut pas confondre les mauvais catholiques, nos pires ennemis en fait, avec la clarté, la résolution et la force de l’Eglise catholique. Il ne faut pas les confondre et il faut les remettre à leur place: dehors de nos vies.
    ici, c’est l’Eglise, pas une succursale du lobby des prêtres carpettes et de laïques marxisés.

  13. Il vaut mieux être considéré “inutile” comme Alfie que être dangereusement utile à la diabolique culture de la mort et du mensonge comme ce juge.
    Un jour il nous sera donné de voir tout le Bien que tant d’Alfie et tant d’invisibles petits mis à l’écart font à cette pauvre humanité…

  14. Monstrueuse médecine, il y a peu de médecin , il y des techniciens médicaux qui ont droit de vie et de mort sur les patients!
    La Médecine ne peut pas toujours guérir mais elle soulage, elle accompagne vers la mort mais elle ne tue pas!
    Qui sont ces ” procureurs” qui décident si une vie vaut la peine d’être vécue !

  15. Cet après-midi, les parents d’Alfie, séparément, ont présenté encore des recours à la Haute Cour… celle-ci n’a pas encore délibéré, mais le débat n’est pas du tout allé dans la bonne direction et les demandes présentées ont été rejetées à fur et à mesure… les serpents sont habiles à retourner la vérité par des discours tortueux et insidieux à la belle apparence en faisant sembler vrai ce qui est faux et bien ce qui est mal sous l’apparence de justice et pitié… ils ont fait apparaître les pauvres parents d’Alfie comme coupables et comme des pauvres parents pathétiques à compatir… tactique diabolique.
    Ce soir à 22h17 (l’heure du commencement du protocole de fin de vie)une VEILLEE de PRIERE est organisée spontanément par l’Armée d’Alfie : tous ceux qui soutiennent Alfie et qui, étant à Rome, le peuvent, vont se ressembler à Place Saint Pierre (Vatican) pour prier ensemble, les autres là où ils sont. Soyons nombreux à nous unir en prière aussi là où nous sommes ou en organisant des veillées près de chez nous si possible. Merci de diffuser l’info, svp.
    http://lanuovabq.it/it/ore-2217-veglia-in-piazza-san-pietro-per-alfie

  16. “L’entreprise-hôpital” voilà où cela mène. A défaut d’être rentable un hôpital public ne doit pas coûter. Le personnel est devenu “ressource humaine” et plus on a parlé de l’humanisation des hôpitaux (on n’en parle plus !) plus le milieu est devenu inhumain. Le malade n’est plus qu’un numéro, celui de sa chambre !
    D'”Hôtel-Dieu” l’hôpital est devenu un lieu d’exécution. Les Religieuses soignantes ont été contraintes au départ à la suite des lois criminelles.

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