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Culture de mort : Idéologie du genre

Arte se mord les doigts de diffuser Tomboy

Lu sur Libération :

"A Strasbourg, au siège d’Arte, les téléphones du standard n’arrêtent pas de sonner. Des appels qui n’en finissent pas pour se plaindre. En cause, la diffusion prévue mercredi soir de l’excellent Tomboy, de Céline Sciamma, dont la chaîne franco-allemande est coproductrice. (…)"

Civitas, à l'origine de cette action, précise :

"La réalisatrice de Tomboy se nomme Céline Sciamma. Née en 1980. En 2009, elle réalise Pauline, histoire d’une jeune lesbienne. Ce court-métrage s’inscrivait dans le cadre du concours « Jeune et homo sous le regard des autres » lancé par le Ministère de la Santé et des Sports. En 2011, elle réalise Tomboy. Cela lui vaudra notamment d’être élue « lesbienne de l’année 2011 » par les internautes de Yagg, site communautaire LGBT.

Céline Sciamma a accordé un entretien à TV5 Monde publié le 13 septembre 2011. Ci-dessous, quelques extraits révélateurs :

TV5 : Comment est née l’histoire de Tomboy ?

Céline Sciamma : La genèse du film, c’est avant tout cette idée d’une petite fille qui a envie de se faire passer pour un petit garçon. (…) Les questions de genre me passionnent, dans la vie de tous les jours et même de façon assez intime. (…)

Je voulais pouvoir faire un film qui milite à un endroit où ça allait fonctionner, où je n’allais pas m’adresser à des gens déjà convaincus, parce qu’il y a une promesse de cinéma derrière. J’ai le souci de ces équilibres : il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques. (…)

TV5 : La sortie de Tomboy en DVD se fait dans un contexte un peu particulier en France, avec une polémique autour de l’enseignement de la théorie des genres et l’identité sexuelle, sujet que le film aborde largement. Quelle est votre position par rapport à cette question ?

Céline Sciamma : Je suis bien évidemment tout à fait en faveur de ces enseignements. Je trouve même ça fou qu’il y ait une polémique ! C’est complètement dingue ! En France, on est tellement en retard sur ces questions… (…)

Il y avait urgence à légiférer sur le sujet. Et c’est important que ça soit à l’école que ça se passe : le plus tôt le mieux. Lors de l’accompagnement lors des séances scolaires, j’ai vu que les enfants ont une parole assez libre sur ces questions, mais sont aussi dans des schémas très forts de rapport à leur genre. (…)"

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