Partager cet article

L'Eglise : L'Eglise en France

Arrivée des moines de Fontgombault à Saint Paul de Wisques

Extraits d'un reportage de Famille chrétienne sur l'arrivée des moines de Fontgombault à Wisques (Pas de Calais) :

"Ce 10 octobre, l’église de briques de l’abbaye
Saint-Paul de Wisques est pleine. […] Mgr Jean-Paul Jaeger,
évêque d’Arras, est présent. Dans son homélie, il remercie les moines
qui ont « touché beaucoup de cœurs » et ceux de Fontgombault qui prennent le relais : « nous leur en sommes infiniment reconnaissants ». Et d’analyser en profondeur cet événement : « Il y a un aspect de mort et de résurrection. »
Liturgie célébrée selon la forme extraordinaire du rite, fin de la
concélébration : les changements qui accompagnent l’arrivée de
Fontgombault sont difficiles pour certains, « mais, explique l’évêque, il
faut dépasser nos propres réticences et réserves pour accéder au trésor
que Dieu veut nous offrir.
 C’est pourquoi, nous sommes heureux, malgré
les difficultés des départs et de l’installation
. »

À l’issue des vêpres, l’installation du nouvel administrateur de Saint-Paul de Wisques, Dom Jean Pateau, a lieu en salle capitulaire, sous la présidence de Dom Philippe Dupont, abbé de Solesmes, en présence de Mgr Jaeger.

Dans
l’immédiat, l’arrivée des treize frères de Fontgombault s’accompagne du
départ de huit moines sur quatorze de Saint-Paul de Wisques
dans
plusieurs monastères de la famille de Solesmes – à Ligugé dans la
Vienne, Saint-Wandrille et Croixrault en Normandie, La Source à Paris,
Keur Moussa au Sénégal ou Solesmes même, dans la Sarthe.

À 91 ans, le doyen des moines, le Père Pierre Dutrieux, fait partie de ceux qui ont choisi de rester : « Je
suis entré ici en 1945 et ce n’est pas à mon âge que je vais m’en
aller. Bien sûr, il y a des difficultés, mais on ne peut pas attendre
d’un choix humain qu’il vous satisfasse en tous points. Il faut savoir
discerner l’essentiel de ce qui est second : même si l’ancien rite n’est
pas ma tasse de thé, le fond est que la vie monastique continue.
 »

Frère Armand, qui administrait le monastère jusque-là, « remercie
le Seigneur qui a tout arrangé. L’abbaye était destinée à disparaître :
nous n’avons pas eu de novices depuis vingt-cinq ans. L’abbé de
Fontgombault s’est providentiellement fait connaître il y a quelques
mois et a manifesté qu’il était prêt. C’est une grâce insigne. 
» […]

Même joie chez l’évêque d’Arras, Mgr Jaeger : « Les
communautés monastiques sont indispensables à la vie de notre diocèse.
C’est un poumon spirituel vital. Il y a quelques mois, j’ai dû fermer le
monastère de cisterciennes de Belval et je ne voulais pas recommencer
avec Saint-Paul de Wisques. Je suis heureux que les moines plus âgés
puissent être soutenus par de plus jeunes. C’est pourquoi je souhaite de
tout cœur la bienvenue aux frères venus de Fontgombault
.
»"

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services