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France : Société

Argent des syndicats : le rapport Perruchot est enfin en ligne

Bonne lecture.

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6 commentaires

  1. Début du résumé dudit rapport :
    -“Mécanismes de financements structurellement opaques”
    Fin du résumé dudit rapport.
    Addendum : Oui, mais ce n’est pas une volonté délibérée…ils n’ont pas fait exprès quoi…

  2. C’est gros (plus de 200 pages)
    Pour les paresseux:
    “Comme le résume le journal Le Point :
    Il ressort que :
    – Les syndicats patronaux, en dépit de leur opulence, « tapent » dans les fonds des organismes paritaires (Sécurité sociale, Unedic, formation…).
    – Les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l’État et des organismes paritaires.
    – Le syndicat agricole dominant, la FNSEA, a un art éprouvé pour confondre fonds publics et militantisme.
    Au total, le rapport Perruchot dresse, entre les lignes, un rapport consternant de la vie syndicale en France. À base de combines et de faux-semblants. Où l’État participe à un jeu de rôle avec des apparatchiks syndicaux qui ne représentent pas grand-chose. La France compte 8 % de syndiqués et huit « grands » syndicats. Qui ne courent pas derrière les militants et leurs cotisations tellement il est plus facile d’actionner d’autres pompes à fric (parmi lesquelles les comités d’entreprise des sociétés publiques).”
    http://www.contrepoints.org/2012/02/16/69446-le-rapport-perruchot-enfin-disponible

  3. 8 % de syndiqués et en plus ce pourcentage est grossi par les syndiqués de la fonction publique et des grosses entreprises plus ou moins étatisées, sinon l’on serait là où les syndicats sont obligatoires à 1%. Ils n’existent quasiment pas dans les petites entreprises (sans parler de l’artisanat évidemment) qui font vivre le pays et souffrent en silence pour permettre à ses coucous dans leurs nids d’exploiter ce qui bossent pour les nourrir.
    Enfin c’est bien que ce rapport écrive ce que beaucoup de salariés pensaient déjà hors des 8%
    Au prix des syndicats, il faudrait aussi ajouter le cout heures et potentiel de travail perdus en pseudo réunions paritaires, pour les avancements du personnel, les notations, les décisions d’entreprises, négociations etc, et bien évidemment les heures perdues du fait des grèves pour les salariés et les faillites engendrés pour les petites entreprises.
    Terrifiant.

  4. Le faible taux d’adhésion aux syndicats est essentiellement du aux faits que les salariés ont tout intérêts à ne pas se syndiquer : même non syndiqués ils bénéficient des avantages que les syndicats négocient pour eux sans avoir à prendre aucun risque et sans perdre la possibilité de négocier directement un contrat plus favorable avec leur employeur.
    Il y a donc 8 % de syndiqués et 92 % de passagers clandestins qui profitent du systèmes sans le financer (ils ne cotisent pas) ni prendre de risque.
    Réservons les avantages négociés par les syndicats aux seuls syndiqués et le taux de syndicalisation passera rapidement à 99 % !

  5. Je suis d’accord avec le commentaire de Nicolas. Les français s’insurgent que les syndicats ne sont pas représentatifs car il y a peu de cotisants… Faisant comme dans le reste de l’Europe : pas de droit, d’assurance chromage et de protection de ceux qui ne cotisent pas.
    Deuxième chose. Tout rapport social engendre un rapport de force. S’il n’y a pas l’Etat (libéralisme) : il ne faut pas que l’Etat s’occupe des affaires privées), ni les les syndicats (pas assez efficaces et toujours parfaitement intègres) : qui restera-t-il pour contrer le pouvoir?
    Et on démultipliera ainsi tous ceux qui sont travailleurs SDF.
    Bravo.

  6. Il n’y a pas de quoi de réjouir des conclusions du rapport Perruchot et de la situation des syndicats en France : tout a été fait pour que la gamelle soit bonne et la laisse la plus courte possible.
    Ce n’est pas bon pour l’équilibre des rapports employeurs/employés. Dans notre système libéral, ou la dignité de l’homme et de son travail- prolongement de la Création divine- sont aujourd’hui niés au profit de l’homo-économicus producteur/consommateur, posons nous la question de savoir à qui profite vraiment cette destruction du syndicalisme.
    La destruction des corps intermédiaires ou leur neutralisation a été une constante du jacobinisme socialiste, maintenant cette préoccupation est celle des chantres du libéralisme mondialiste. Quand les faux extrême se rejoignent, c’est sur la même vision matérialiste détestable de l’homme.

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