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France : Société

Après l’effroyable incendie à Vaulx-en-Velin, l’enfer est de retour

Après l’effroyable incendie à Vaulx-en-Velin, l’enfer est de retour

Mais qu’attend Darmanin ?

Près de trois semaines après l’incendie qui a tué dix personnes à Vaulx-en-Velin, le 16 décembre, certains sinistrés ne veulent pas être relogés dans le quartier.

L’enquête se poursuit mais il se trouve que le hall était squatté par des dealers qui n’ont pas tardé à reprendre leurs activités un peu plus loin. Laetitia fait partie du collectif des habitants sinistrés de l’incendie. Aujourd’hui, elle ne veut pas être relogée dans le quartier car selon elle, le trafic a déjà repris dans les immeubles des alentours.

“Quand on est arrivé, ils étaient déjà deux dans le hall, avec pétards à la bouche. À l’entrée du quartier, vous avez des carcasses de voitures complètement désossées. On a vécu un enfer et ce n’est pas pour en trouver un autre“.

Sébastien Gendraud, du syndicat SGP Unité Police, confirme que les dealers se sont juste déplacés à proximité de l’immeuble qui a brûlé.

“Le trafic de stupéfiants est très sectorisé, donc ils ne peuvent pas se permettre d’aller sur un autre secteur qui serait détenu par un autre trafiquant. Si vraiment on veut s’attacher à mettre fin au trafic de stupéfiants, il faut s’attaquer aux têtes de réseau”.

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5 commentaires

  1. Il y a un manque certain de fermeté à l’égard de ces trafics de drogues. Bien sur, l’enfermement dans des prisons, n’est plus possible, faute de places. Reste la lobotomie. Ce que je propose est terrible, je le sais. L’éducation dans certains milieu est totalement absente, les “garçons” sont des rois et peuvent tout se permettre. L’autre solution est le “camp de redressement”. Tout cela est dur, même très dur. Comment faire autrement ? Augmenter le nombre de policiers ? Cela ne marche pas. Quant aux dealers, les débarquer dans leur pays d’origine manu-militari et tant pis pour les accords diplomatiques qui nous désavantagent. Il faut savoir reprendre ce qui a été accordé avec trop de légèreté.

  2. Elle est belle , la France de Micron !!! ses sbires sont beaucoup plus empressés à enquiquiner les gens tranquilles ! Un petit pépère au volant de sa voiture qui dépasse d’un ou deux km/h la vitesse autorisée , on va l’arrêter et le traumatiser jusqu’à plus soif , car on considère qu’ il est beaucoup plus dangereux pour cette société que tous les dealers et autres malfrats qui font tranquillement leurs saletés , non ???????? Avec des ” il faut que…” , on n’avancera jamais à rien !!!!!

  3. Le problème reste entier puisque sa racine n’est pas menacée.
    Tant que les principaux responsables – les consommateurs de stupéfiants – ne seront pas à nouveau pénalisés, cela revient à chercher à remplir un tonneau percé.
    Le jour où les acheteurs deviennent rares le marché disparait, c’est aussi simple que ça.

    • justement, pour un trafic aussi juteux, il faut une clientèle : d’où vient-elle ???
      N’est-ce pas là le vrai problème, ce qui n’empêche pas la fermeté sur le trafic, générateur, il faut le rappeler de profits … à rêver!

  4. La solution est double (à condition de la vouloir, et de l’appliquer): Peine de mort + charters du cœur. C’est aussi simple que ça.

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