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France : Politique en France

Après le conseil de défense sur la santé, le conseil de défense sur l’énergie

Après le conseil de défense sur la santé, le conseil de défense sur l’énergie

Le chef de guerre Macron veut encore frapper : c’est une méthode de gouvernement par la peur.

Le président de la République va tenir un Conseil de défense vendredi matin, consacré à l’approvisionnement en gaz et en électricité, au vu de l’augmentation des prix de l’énergie et en prévision de cet hiver.

Initialement réservé, comme son nom l’indique, aux sujets de défense, le chef de l’État avait beaucoup tenu ce genre de formats à l’époque de la crise Covid. Il en avait également présidé sur la question écologique. Invitée de la réunion de rentrée du Medef, Élisabeth Borne a déclaré que les entreprises pourraient être touchées par des “rationnements”.

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6 commentaires

  1. Mais a-t-il le droit de faire ça sans l’accord du parlement ? Il entretient la guerre en fournissant des armes à l’Ukraine, , sanctionne la Russie sous l’ordre des faucons US et de l’UE, et puis le voilà qui remet le couvert avec un Conseil de défense comme pour le Covid. J’attends que l’opposition parlementaire proteste contre ce faux pompier vrai pyromane et le fasse rentrer dans ses foyers!

  2. Et ce guignol sera-t-il,touché par le rationnement? A qui la faute si on manque d’électricité? à un certain macron qui se prend pour Dieu et n’est qu’un pauvre avorton qui ruine la France depuis qu’il est rentré dans les sphères du pouvoir et les gogos croient toujours au père noël. Il se prend pour le généralissime et n’est même pas capable d’être un trouffion de base. et il fait des conseils de défense pour nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Quand est-ce que nous serons débarrassés de ce gigolo?

  3. Ces “génies” vont-ils comprendre qu’arrivé à 20% de production énergétique via des techniques intermittantes et onéreuses (éolien et solaire sont sous perfusions de subventions massives depuis plus de 10 ans), nous contrôlons de moins en moins notre indépendance énergétique, et subissons une hausse des prix qui sera difficilement gérable. Ajoutons à cela des actions diplomatiques vis à vis de la Russie, que nous pourrions qualifier de “haute volée”, et vous obtenez un cocktail explosif.

    Je rappelle que notre production électrique actuelle contient moins de 7% de production via les énergies dites fossiles (chiffres ENGIE), et que par conséquent, la guerre en Ukraine à “bon dos”… Le problème de fond est le remplacement de la production nucléaire, fiable, bon marché, et puissante, par des énergies dites renouvelables, intermittentes, dispendieuse, et à mauvais rendement. Tout cela pèse dans la facture finale pour les entreprises et les consommateurs, et ce n’est que le début, Macron vient de signer plusieurs grands plans pour des éoliennes…

    Autre chose : Concernant les déplacements, et l’ensemble des moteurs thermiques (avion, bateau, voiture, camion, …), il aurait été bien plus intelligent, et pour le coup écologique, que d’investir en recherche afin de conserver les milliards de moteurs thermiques en exploitation dans le monde, en inventant des carburants alternatifs. En effet, un moteur thermique n’est rien d’autre qu’une chambre de combustion, à partir du moment où vous mettez dedans un mélange carburant / comburant, l’explosion est aisée à obtenir. Et s’il avait fallu quelques adaptations, elles auraient été mineures… Mais il semblerait que forcer la main aux populations pour changer leur voiture par une version électrique écolo-vertueuse (ce qui est du pur marketing) soit de l’intérêt de quelques uns…

    Que l’Etat français continue donc à appliquer le “Green new deal” comme lui demande l’ONU, en effectuant une transition énergétique vers le tout électrique. Et nous nous retrouverons totalement dépendant des 2 pays qui détiennent et les minerais et les capacités de raffinage, nécessaires aux technologies électriques (turbines, batteries, panneaux photovoltaïque, …). J’ai nommé : Chine et Russie !

  4. Pour ce qui est des minerais, vous pourriez être surpris des ressources du sous sol français, DOM-TOM compris, mais aussi scandalisés par certaines informations sur la gestion désastreuse d’accès à certains gisements mis de côtés depuis des décennies.
    Nous sommes moins dépendants qu’il n’y parait.
    le gros problème pour le nucléaire, à base de réactions de fissions, est que ce moyen de production semble bon maintenant.
    Choisir le nucléaire, c’est du bon sens.
    J’ai appris depuis longtemps à me méfier du bon sens qui n’est souvent que de la pensée à corte vue.

    1°) je rappelle encore une fois, qu’il n’y a AUCUNE solution valable pour gérer les déchets de fissions de longue durée, plusieurs milliers d’années. Aucun site d’enfouissement ne peux garantir son étanchéité sur 20 ou 100 000 ans. ce sont les échelles de temps sur lesquelles nos descendant vont devoir gérer nos ordures toxiques et radio-active, laissées pour avoir une vie facile et confortable pendants quelques dizaines d’années.
    Utiliser le nucléaire est immorale envers l’humanité future.
    C’est même assez dégueulasse.

    Et non. Le recyclage du plutonium et d’un peu d’uranium, éléments fissiles lourds et minoritaires dans les déchets, n’élimine pas les éléments légers, issus de la fission, et très radio-actifs

    2°) Les centrales nucléaires ont une vie limitée à quelques dizaines d’années.
    Les flux neutroniques abîment les soudures, provoquent des défauts dans le métal des éléments du cœur, qui font qu’une centrale ne va pas vivre 60 ans, ou alors un beau jour c’est Tchernobyl-sur-le-Rhin au lieu de Fessenheim ou Tchernobyl-en-Gabay au lieu de Blaye (et je n’ai pas envie en bon gaulois de perdre le Médoc, l’entre-deux-mers et autres terroirs bordelais conquis de haute lutte sur l’anglois mauldit par nos glorieux ancêtres).
    Le démontage de leur cœur se fera dans un siècle ou deux, ou trois, et donc en attendant il faut s’assurer qu’un imbécile ou un malveillant n’ira pas y mettre le nez.
    Êtes-vous volontaire pour aller démonter un cœur de centrale, ou en changer la tuyauterie pour en prolonger la durée de vie ?
    Moi, pas.

    3°)L’Uranium est lui aussi une ressource limitée. Environ un siècle, peut être moins, de ressources facilement exploitables sans trop de dépense d’énergie.

    4°) les énergies renouvelables subventionnées ?
    Oui, et à raisons. Il fallait relancer la filière massacrée par la concurrence libre et non faussée avec la Chine.
    Croyez-vous que le nucléaire n’a pas été subventionné du temps de DeGaulle ?
    Son avantage aussi, c’est que le coût réel de démontage des centrales, de leur gardiennage pendant un à trois siècles, et d’une vraie solution des déchets n’est pas inclus dans le prix du kW.h nucléaire que vous payez.

    5°) les énergies renouvelables sont variables.
    Oui.
    Ce n’est pas toujours un inconvénient.
    Le solaire photovoltaïque produit pendant la journée, ce qui correspond à la plus grande consommation, sauf évidement le pic vers 20 heures en hiver.
    La brise de mer qui vient sur les côtes vers 17h ou 18h se passe aussi pendant une période de consommation.
    Mais surtout, il faut oublier la logique du site isolé.
    La production par LES énergies renouvelables, solaire photovoltaïque, vent, hydraulique par barrages ou par moulins à eau (sous exploité, autrefois un moulin tous les 2 km), par hydroliennes en mer, par co-génération dans des centrales électriques fournissant aussi du chauffage urbain en brulant de la biomasse (bois d’élagages, broussailles, méthane de fumier, …) permet de distribuer sur plusieurs sources, ayant des logiques différentes, et de répartir la production sur l’ensemble du territoire national, ou mieux, européen.
    On a alors plusieurs phénomènes avantageux, si on utilise convenablement les réseaux de distribution interconnectés.

    a) Le soleil se lève plus tôt en Bulgarie ou en Grèce, et se couche plus tard au Portugal ou en Irlande.
    On gagne quelques heures d’énergie solaire.
    b) Sur un ensemble aussi étendu, il est rare qu’il n’y ai pas quelque part de l’eau qui coule, du vent qui souffle, ou du soleil qui brille.
    Même si cela arrive, on a fait quelques progrès dans le stockage de l’énergie : barrage de pompage-turbinage, volants d’inertie, batteries d’accumulateurs. je recommande surtout la première solution, même si plusieurs sites français ont été stupidement abandonnés parce que “pas assez rentables” quand l’énergie était très bon marché.
    La gestion de telles installation doit se réfléchir à l’échelle des forêts, pas des cours de spéculation.

    6°) Nous avons cru qu’il est normal, basique, que l’énergie et les ressources soient abondantes et pas chères que tout le monde puisse avoir une voiture avec un moteur à combustion interne.
    c’est simplement impossible à long terme.
    La ressource en pétrole est, heureusement, limitée. Faire rouler les voitures aux huiles végétales est techniquement possible, mais nous manquons de terres agricoles, même si les apparences disent le contraire.
    Le chauffage électrique est une hérésie énergétique.
    Et nous ne pouvons plus raisonnablement importer des populations des pays du Sud, où elles n’ont pas besoin de chauffage, ce qui détruit des terres fertiles chez nous par bétonnage.
    Je déteste Macron et ce qu’il représente, mais cela fait plusieurs décennies que je dis qu’il nous faut de la sobriété énergétique, que je pratique.

    Croyez-moi. Rouler en vélo, prendre les escaliers plutôt que ascenseur, éviter la clim, boycotter les livraisons par Amazone, et honnir les SUV obèses qui bouchent orgueilleusement les routes de campagne ne rend pas malheureux, et aide à conserver la santé, le jarret alerte, un bon système cardio-vasculaire, et donc à avoir un cerveau bien irrigué.

    Signé : un prof de physique, titulaire d’un bac + 5 en gestion de l’énergie, avec une expérience dans le nucléaire, et une autre dans les énergies renouvelables.

    • @Haizkolari

      Monsieur,

      ce qui me trouble c’est qu’au regard de vos affirmations, vous semblez mal connaître les sujets dont vous parlez !

      1/ Les déchets nucléaires, soit environ 200 tonnes par an, contiennent une minorité de matière radioactive de longue durée. Néanmoins il y en a. A ceci près que les produits de fission, comme le reste des produits d’activation, comme le Plutonium, comme enfin les Actinides, qui sont tous radioactifs sur des centaines de milliers d’années, atteignent un niveau de radioactivité non dangereux (10^3 Gbq) en 1000 ans pour les premiers et en moins de 10000 ans pour les seconds. A ces dates, ces matériaux peuvent donc être manipulé à “mains nues”.

      2/ Les centrales correctement entretenues peuvent durer sans difficulté 100 ans. Un très récent rapport de la NRC, l’autorité de sûreté nucléaire américaine, prévoit d’étendre la durée d’exploitation des réacteurs à 80 ans. Les EPR sont mises en service avec une durée de vie d’exploitation initiale de 60 ans, qui sera sans grande difficulté doublée d’ici là.

      3/ Oui, mais l’Uranium enrichie n’est pas la seule ressource fissible ou fusionnable possible ! Les EPR utilisent du MOX. Et diverses recherches en cours mettent à jour des possibilités avec d’autres minerais, à commencer par le Thorium qui est abondant sur notre planète.

      4/ « Oui, et à raisons. » : c’est votre choix, pas le mien. Je n’ai aucune envie que mes impôts servent à financer massivement des entreprises étrangères, participent à l’explosion de ma facture énergétique, et enfin favorisent des technologies intermittentes et au rendement minable.

      Une éolienne à une capacité effective de 27%, un panneau solaire de 15% (moyenne mondiale). Le reste du temps, soient respectivement 73% et 85%, ces deux « machins » ne fournissent rien… Ces technos ne seront jamais rentables si l’on souhaite maintenir un prix final de 0.12 € le KWh, comme c’était le cas avant ce délire…

      5/ A partir du moment où vous êtes dépendant de données non maîtrisables (vent, météo ,…), c’est toujours un inconvénient. Les énergies intermittentes nous amènent droit à une libanisation de nos sociétés…

      6/ En total désaccord… Simple exemple, en 1940, les livraisons de pétrole et de caoutchouc sont suspendues, à titre de représailles, vers l’Allemagne. Ces derniers ont mis au point en quelques mois, un pétrole de substitution et un caoutchouc synthétique (dont les principes sont toujours en vigueur). Et je vous prie de croire que leurs moteurs fonctionnaient très bien, trop bien, et que leurs véhicules passaient là où les nôtres de passaient pas…

      Ce n’est qu’une volonté sociétale et gouvernementale. Si nous avions investi seulement 50% depuis les années 90, des montants dépensés pour des systèmes énergétiques nettement moins bons que leurs prédécesseurs, dans la recherche nucléaire et de substituts, nous serions non pas la 6ème puissance mondiale, mais la 3e ou 4e, et personne ne viendrait nous chier dans les bottes !

      C’est la première fois dans notre Histoire, que nous nous orientons vers des systèmes moins performants que ceux que nous avions précédemment. Cela traduit pleinement l’abaissement de notre niveau technique et scientifique. Le début du déclassement.

      mais les bobos parisiens et leur affiliés ont aujourd’hui la main. Nous avons quitté depuis longtemps les rives de la science, pour longer celle de l’émotion…

      Bien à vous,

  5. On commence à connaître la tactique, sa mission étant de détruire la France pour atteindre l’objectif de schwab ‘vous n’aurez plus rien et vous serez heureux’: foutre la merde et y coller des mouches pour qu’elles la remuent et qu’il ait ainsi l’air de maîtriser! ça ne prend plus. (pardon pour la vulgarité mais je pense l’image parlante)

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