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Valeurs chrétiennes : Education

APEL : la crise se poursuit au sein de l’enseignement catholique

Extrait d'un article de Clotilde Hamon dans Famille chrétienne :

"Après l’institution des Maristes, le groupe scolaire des Chartreux (quatre mille élèves à Lyon et à Saint-Étienne) a lui aussi suspendu son adhésion à l’Unapel (Union nationale des associations de parents d’élèves de l’Enseignement libre) le 7 novembre dernier. La Verpillière (mille sept cents élèves dans le nord de l’Isère, un établis­sement qui dépend  de l’institution des Maristes) a embrayé à son tour le 1er décembre. C’est le troisième établissement dont l’Apel locale se démarque de l’organisation nationale. Plusieurs autres établissements ont déjà cherché et cherchent encore à sortir leur association de parents d’élèves de l’Unapel. À Paris, de gros bastions de l’Enseignement catholique s’interrogent également.

Jugé marginal au début, le mouvement de contestation n’a donc pas dit son dernier mot. Que se passe-t-il dans le monde habituellement si feutré de l’Enseignement catholique ? Le soutien empressé de l’Apel nationale à la réforme du collège ne passe toujours pas. Pire, d’autres critiques sont venues s’ajouter : absence de démocratie dans les nominations des responsables, manque de représentativité et d’implication sur le projet original catholique de l’école libre, centralisme et opacité de fonctionnement…

[…] À force de soutenir un à un les projets scolaires des gouvernements en place, des rythmes scolaires à la réforme du collège, l’Association nationale des parents d’élèves de l’Enseignement libre n’est plus vraiment perçue comme une force originale, au service de l’école catholique. Çà et là, on s’interroge sur l’utilité réelle de l’association, au vu des cotisations qu’elle engrange : des centaines de milliers de familles versent jusqu’à 20 €, dont l’essentiel est destiné au mouvement national et non à l’établissement où sont inscrits leurs enfants. […]

 « Il n’y a pas le début d’un commencement de remise en question du côté du bureau national, se plaint un chef d’établissement contestataire. Il faut pourtant que nous soyons capables de mener un sérieux débat interne, sinon, tout le monde finira par s’en aller. »"

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