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France : Société

Alors que la pilule a 50 ans, elles témoignent : halte aux hormones

Alors que la loi Neuwirth fête ses 50 ans en 2017, et qu’à cette occasion un timbre à l’effigie de Lucien Neuwirth sera vendu, de plus en plus de femmes se détournent de cette fameuse pilule. Ces petits comprimés sont devenus synonymes de risques pour la santé pour bien des femmes. Selon l’enquête « Fécond » de l’Institut Nationale d’Etudes Démographiques (Ined), le recours à la pilule est passé de 50 % à 41 % entre 2010 et 2013. 20 Minutes a demandé à ses internautes pourquoi elles ont dit adieu à la pilule. Extraits :

Yo Almo : « J’ai changé plusieurs fois de pilule, pendant neuf ans et en même temps je fumais beaucoup, je me suis retrouvée aux urgences avec une thrombophlébite et deux maladies de la coagulation sanguine. La pilule ne fait pas bon ménage avec la cigarette ! »

Elisabeth Haley Loïc : « Aucun souci de pilule pendant des années. Mais après ma grossesse, malgré avoir testé deux pilules différentes, j’ai pris 24kg ! Donc, finie la pilule. »

Laurine Lucas, 26 ans : « Durant plusieurs années, ma gynécologue m’a donné une pilule dite de 3e génération, puis on m’a dit que celle-ci pouvait déclencher certains cancers sur le long terme. J’ai alors pris une seconde pilule qui dans un premier temps m’a tout à fait convenu. Mais au bout de quelques mois, j’ai eu une grosse baisse de ma libido, des baisses de tension, des maux de tête et de ventre. »

Samantha Bouillant : « Personnellement, je prenais la pilule Jasmine, qui a été retirée du marché car considérée comme dangereuse et j’ai vu ma grande sœur lutter pour trouver LA pilule qui lui convenait. Du coup, aujourd’hui, j’ai un calendrier menstruel, qui m’envoie des alertes pendant les périodes d’ovulation (3 jours avant) et de menstruations. Je le vis très bien. »

Marie Marguerite Ospital : « Risque de thrombose, de problèmes cardiaques… La pilule se prend trop tôt et trop longtemps pour qu’elle soit sans risque, donc non merci. »

Cyrielle : « Contrairement à d’autres filles qui en sont mortes, j’ai eu de la chance : ma phlébite n’était montée qu’à la veine iliaque et n’avait pas atteint le stade d’embolie pulmonaire, je n’avais pas fait d’AVC… Mais j’ai gardé des séquelles de cette maladie. Ce n’est pas très grave en soi, maintenant j’ai repris le sport trois fois par semaine, je cours, je marche, je skie… Simplement, je sais que mes accouchements ne se dérouleront pas tout à fait comme les autres et que lorsque je prends l’avion plus de trois heures, je dois me piquer aux anticoagulants (merci ma peur des aiguilles)… »

Soso : « J’ai pris la pilule (Meliane) pendant huit ans, et j’ai fait deux embolies pulmonaires en l’espace d’un mois. Hospitalisée pendant un mois, j’ai failli y passer… Nous étions trop mal renseignées et c’est honteux ! »

Delphine Berard : « J’ai commencé à prendre la pilule à 18 ans, je n’avais jamais eu de problèmes avec, pas d’effets secondaires, rien… jusqu’à mon AVC à 26 ans, une thrombophlébite cérébrale. Par chance, j’en suis sortie indemne, à part une certaine fatigue, mais maintenant, je suis interdite de pilule à vie. Faisant du sport, ne fumant pas, ne buvant pas, n’ayant pas d’antécédents familiaux, la pilule (la Varnoline) ne pouvait qu’être la seule cause. »

Estelle : « Ce fut comme un électrochoc le jour où j’ai réalisé que cela faisait 10 ans déjà que je prenais la pilule. En parallèle, je commençais à m’intéresser de plus en plus à une façon de vivre autrement. Puis, j’ai consommé autrement : plus responsable, plus vert, plus respectueusement. Et j’ai voulu la même chose pour mon corps : stop les hormones. Dix ans que j’empoisonnais mon corps avec une pilule que j’avalais chaque jour sans trop savoir ce qu’elle contenait, sans savoir quels seraient les effets dans dix ans. »

Laëtitia Benedetti : « J’ai pris la pilule très longtemps et eu beaucoup d’effets secondaires : prise de poids, perte de cheveux, baisse de libido. Avec l’implant hormonal ça a été pire ! Aujourd’hui, je suis l’évolution de mes cycles avec la symptothermie. Au moins c’est naturel et n’a pas d’impact sur l’environnement et on est vraiment à l’écoute de notre corps ! »

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