Partager cet article

Europe : identité chrétienne

Agenda europa : une propagande à 5 millions d’euros

Minute nous en dit plus sur l'Agenda édité par la Commission européenne :

A "L’Agenda Europa a été validé en haut lieu, préfacé par les commissaires, et même par José Manuel Barroso, le président de la Commission. Sa présentation affirme qu’il est «une parfaite mine d’information sur l’Union Européenne». En effet. On y trouve beaucoup de choses sauf notre propre identité: la vie de Gandhi, la tomate chez les Incas, la beauté de l’Antarctique… On y trouve aussi des informations très utiles et très citoyennes sur le sexe sans risque ou les nuisances du tabac. On peut même y parfaire sa culture religieuse: Ramadan, Aïd, Hanoukka, Nouvel An chinois, fêtes hindouistes et sikhs, rites tamouls et malabars, rien n’y manque, pas même Halloween et tout y est abondement expliqué. Tout sauf les fêtes chrétiennes… A la date 25 décembre: rien, ou presque. En bas de page figure ce message: «Un véritable ami est quelqu’un qui partage vos préoccupations et votre joie.» Seule consolation, en date du 13 juin (Pentecôte), les enfants peuvent apprendre la définition de… la xénophobie. […]

G La commission a réagi en expliquant dans un premier temps que le but de l’agenda était d’informer les jeunes Européens en tant que «consommateurs et citoyens» (sic) sur les «questions de droits, de choix des consommateurs, sur le changement climatique». Il s’agit donc d’un «outil éducatif, pas d’un calendrier événementiel». On avait bien compris: c’est d’abord d’un outil de propagande. Et cette propagande comprend la suppression des fêtes chrétiennes. […] Bruxelles a fini par reconnaître désormais «une bourde». «Les auteurs sont partis du principe que tous les enfants européens connaissaient Noël», plaide sans rire Frédéric Vincent, le porte-parole de la Commission, précisant qu’une lettre «reconnaissant l’erreur» serait bientôt envoyée aux chefs d’établissements concernés. […] La Commission, qui comprend que l’on soit sensible «au problème» (re-sic) regrette cet «incident». Mais elle confie entre-temps que les prochaines éditions de cet agenda ne mentionneront plus aucune fête religieuse! Selon une de nos sources: «Ce ne sont pas des bénévoles ou des débutants qui conçoivent cet agenda. Ce sont des professionnels. Ils sont tous salariés de Generation Europe Foundation.» La Generation Europe Foundation l’une de ces multiples structures privées qui gravitent autour de la Commission et qui en vivent (l’agenda a coûté 5 millions d’euros). C’est elle qui assure depuis 1995 la conception, la fabrication et la diffusion de l’agenda, «produit phare» de cette officine. La volonté de rayer les fêtes religieuses chrétiennes du calendrier n’est donc pas un oubli d’amateurs, elle a été pensée […]

Un autre fonctionnaire, tout aussi anonyme évidemment mais qui parle sans aucune langue de bois nous fait cette intéressante confidence: «Le schéma mental ici est le suivant: l’Europe doit s’extraire du passé, il faut voir l’avenir. […] L’Europe que nous réalisons doit rassembler du monde, beaucoup plus de monde; des mondes différents. Alors il ne faut pas trop qu’elle parle du passé parce que le passé ça divise.» Il ajoute: «Et puis enfin, toutes ces fêtes chrétiennes sont bien connues. Et notre priorité dans l’Europe de demain, c’est d’ouvrir nos jeunes à d’autres cultures.» Et de préciser: «Car demain, ne l’oubliez pas, le tiers de la population de l’Union sera sans aucun lien avec cette “Europe des clochers “dont parle votre M. Wauquiez». Bigre.

Partager cet article

18 commentaires

  1. La plupart des pays européens se sont lancés, bon gré mal gré, dans une politique de rigueur.
    Cette dépense inadmissible ne va pas convaincre les européens du bien fondé de l’Europe, c’est le moins que l’on puisse dire.
    Il ne faut pas s’étonner du succès actuel des partis politiques nationalistes en Europe.

  2. Oui, l’Europe renie son passé pour elle tout est né avec elle et tout finira avec elle. C’est un peu comme ceux qui croient que l’Eglise est née à Vatican II et qui a oublié son passé, son histoire, sa Tradition…

  3. Vielle Europe, ne te mens pas : tu es en train de scier sauvagement tes racines, et ton tronc va pourrir inexorablement. Vieille Europe, ne fais pas semblant de ne pas comprendre : tu te meurs. Le veux-tu ?

  4. Et si avec ça on n’est pas fixés …..

  5. autrement dit il faut que l’Europe ne soit plus l’Europe ! Qu’elle sera alors sa raison d’exister?
    Il faudrait que l’Europe réalise également que la crise touche tout le monde. Fatigué de ce gaspillage permanent

  6. On appréciera le “consommateur et citoyen” : dans l’ordre d’importance ? Quelle belle vision des gens ! Quel idéal !

  7. “Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose…” C’est de qui, déjà ? Visiblement, certains responsables européens semblent en avoir fait une devise. Nous sommes malheureusement loin de cette europe chrétienne souhaitée par plusieurs de ses fondateurs. Même là, ça va mal !
    Triste quand même, non ?

  8. C’est justement cela l’Europe dont on ne veut pas.

  9. Atroce. Quel aveuglement significatif. Quel manque de discernement. Peut-on être diplômé, ne serait-ce que du secondaire, et émettre des propositions qui soient autant dénuées de pertinence?
    Nous avons là un grave problème.
    Il est heureux que l’affaire de cet agenda l’ait révélé si explicitement.

  10. Il faut que ceux qui savent écrire à Bruxelles écrivent. Cet agenda doit être mis au pilon. Il ne doit pas être diffusé !

  11. On voit quand même mal, même dans l’avenir, les indous et sikh entrer dans l’Europe !

  12. Ils – ces fonctionnaires européens – ont de la chance d’avoir des patrons aussi inconséquents qu’eux ! Ils finiraient tous au chômage pour faute grave : mais les fêtes chrétiennes ou 5 millions d’euros, celà ne represente plus rien pour ces ” hauts ” fonctionnaires !

  13. Nous avions bien compris. Nous sommes de vieux jetons qui rechignons à applaudir à l’avenir qu’on veut nous imposer pour le plus grand bien commun !

  14. Que disais-je ?
    “ne nous leurrons pas, une telle décision n’a pu être prise qu’au plus haut niveau, c’est trop gros.”
    BARROSO DEMISSION !!!

  15. le dernier intervenant a le mérite d’être clair. Au moins nous savons désormais à quoi nous en tenir par rapport à ce “machin” monstrueux.

  16. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
    «Car demain, ne l’oubliez pas, le tiers de la population de l’Union sera sans aucun lien avec cette “Europe des clochers “dont parle votre M. Wauquiez»
    Ah, parce qu’il y aura un tiers d’unijambistes, les deux autres tiers devraient se couper les deux bras ? Ou quelque chose dans ce gout-là ?
    Ah, parce qu’il y aura un tiers de non chrétiens dans l’Europe, il faut faire en sorte qu’il n’y ait plus de traces de chrétiens, en s’y prenant dès aujourd’hui ?
    MAIS C’EST N’IMPORTE QUOI

  17. Ici aussi, je rejoins totalement les commentaires précédents. Nous scions la branche sur laquelle nous sommes “encore” assis !
    Notre passé, notre histoire, notre culture sont les assises de notre société Européenne. La nier ne pourra que la diluer et nous affaiblir. Sauf pour certains qui y voient déjà, tous confondus…..leurs divers intérêts…….

  18. A propos de l’agenda.
    Va-t-il aider le petit Tristan à tenir l’année ?
    “J’ai, parmi mes élèves, un seul exemple de catholique fervent, en la personne de Tristan, un petit Indien, qui ne craint pas d’affirmer sa foi, à grand péril. Cela lui a valu cette remarque d’Aïcha : « Tu n’as qu’à te taire, parce que dans cette classe on est vingt musulmans sur vingt-quatre élèves ! ».
    Je l’ai vu tomber un soir dans un guet-apens à la sortie du collège, cinq de ses condisciples l’ayant attendu pour le rosser (la fameuse « hagra »), avant d’aller jeter des pierres dans les carreaux de sa maison (…)
    Dans mon collège de banlieue, une large majorité des élèves porte un patronyme arabe assorti, comme il se doit, d’un prénom musulman. Il faut y ajouter les Turcs et les élèves originaires d’Afrique noire, quasiment tous musulmans. Rien d’original à cela. Ce qui l’est plus, c’est le nombre de noms européens accolés à des prénoms musulmans, tels Ibrahim Dupont, Djamila Martinelli, Youssef Lopez ou encore Mohamed Schmitt. Pères d’origine chrétienne, ayant abjuré pour une union –souvent éphémère– avec une disciple du Prophète. “Éphémère”, car la plupart de ces mariages mixtes, je le constate, se sont soldés par un échec saignant, mais le résultat en est là : des petits musulmans ! L’inverse est aussi fréquent, même si moins visible : on distingue moins aisément les enfants issus d’un père musulman et d’une mère chrétienne, car alors il n’y a plus la moindre trace, dans leur identité, de la partie chrétienne. Cela va bien plus loin qu’un prénom sur une carte d’identité. J’observe que ces élèves issus de mariage mixtes, même s’ils se sont soldés par une rupture, se définissent comme purement musulmans. La jeune Da Silva, élève de 4e, m’annonce que « bien sûr » elle va fêter l’Aïd et être absente le lendemain. Le petit Schmitt, en 6e, se présente comme « arabe » et, lorsque je lui fais remarquer qu’il a aussi des origines alsaciennes dont personne avant moi ne lui a jamais parlé, il se vexe et me demande de ne plus les évoquer. Il rêve d’être pâtissier, pour faire des pâtisseries orientales, bien sûr. Quant à Kristina Duval, de 3e, elle a porté le survêtement de l’équipe algérienne durant toute la coupe du monde de football. On pourrait multiplier les exemples.
    Voilà pour l’observation “statique”. Si l’on y ajoute une perspective “dynamique”, il faut constater que nombre de mes élèves musulmans “de souche” ne sont pas en France depuis longtemps. Le flux n’est pas tari et pas seulement, tant s’en faut, pour des raisons de misère ou de persécution politique. La famille B. est venue de Tunisie, il y a seulement deux ans –le père, sous-officier, estimant l’avenir de ses trois fils plus assuré en France. Le plus jeune, fort sympathique, ne voit cependant pas pourquoi on compte ici les années depuis la naissance du Christ. Hichem D. est pour sa part originaire d’Algérie, où son père dirigeait une entreprise. Arrivé lui aussi il y a deux ans, il conteste nombre de mes enseignements, au nom de ce qu’on lui a appris dans son pays d’origine, et m’explique sans méchanceté que, chrétien, je suis promis à l’enfer, quelles que soient par ailleurs mes qualités personnelles, qu’il juge indéniables. J’ai récemment bénéficié d’une formation sur ces ENAF (élèves nouvellement arrivés en France), qui sont si nombreux que l’éducation Nationale a cru bon de créer pour eux ce bel acrostiche au bon goût de pâté (halal, bien sûr).”
    (la suite en lien)

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services