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Culture de mort : Euthanasie

Affaire « Vincent Lambert » : le PCD soutient l’euthanasie

Le docteur Kariger, qui s'acharne contre Vincent Lambert en réclamant sa mise à mort, est membre du PCD. Il entraîne ainsi le parti de Jean-Frédéric Poisson, qui n'a pas osé le désavouer, dans sa lutte contre la dignité de la personne humaine. Coincé entre son soutien au docteur Kariger et ses militants qui soutiennent la vie, Jean-Frédéric Poisson a publié ce communiqué :

"L'agitation médiatique qui se déploie depuis quelque temps autour de la situation de Vincent Lambert est déplacée. Elle nuit au calme qui devrait entourer des drames de cette nature. En l'espèce, le bruit est l'ennemi de la sagesse, et la récupération l'ennemi de la vérité. La seule chose qui compte ici est de savoir si les traitements que reçoit actuellement Vincent Lambert relèvent ou non de l'acharnement thérapeutique. Seul un collège de médecins est capable de répondre à cette question, dans le respect de la dignité de la vie humaine et de la loi".

En estimant que seul un collège de médecins est capable de traiter cette affaire, Jean-Frédéric Poisson désavoue le tribunal et les défenseurs de Vincent Lambert, au seul profit du docteur Kariger.

Il est nécessaire ici de rappeler ce qu'enseigne l'Eglise en la matière (août 2007) :

Première question : L’administration de nourriture et d’eau (par des voies naturelles ou artificielles) au patient en « état végétatif », à moins que ces aliments ne puissent pas être assimilés par le corps du patient ou qu’ils ne puissent pas lui être administrés sans causer une privation grave sur le plan physique, est-elle moralement obligatoire ?

Réponse : Oui. L’administration de nourriture et d’eau, même par des voies artificielles, est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie. Elle est donc obligatoire dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui consiste à hydrater et à nourrir le patient. On évite de la sorte les souffrances et la mort dues à l’inanition et à la déshydratation.

Seconde question : Peut-on interrompre la nourriture et l’hydratation fournies par voies artificielles à un patient en « état végétatif permanent », lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience ?

Réponse : Non. Un patient en « état végétatif permanent » est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles.

Le souverain pontife Benoît XVI, au cours de l’audience accordée au cardinal Préfet soussigné, a approuvé les présentes réponses, décidées par la session ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication."

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