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Liberté d'expression

Affaire Obono : Geoffroy Lejeune relaxé

Affaire Obono : Geoffroy Lejeune relaxé

Depuis le lancement de leur campagne #JesuisLàpourVA, l’hebdomadaire a gagné 5000 abonnés. Le journal compte désormais 15 500 abonnés sur le site et 50 000 abonnés au magazine papier.

Geoffroy Lejeune, Directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, revient sur le feuilleton judiciaire qu’est l’affaire Obono :

Tout a commencé un jour d’août 2020. Retour de vacances, fin de confinement. Douceur de l’été, lecture d’une excellente fiction de notre série plongeant la députée insoumise dans l’horreur de l’esclavage intra-africain au XVIIIème siècle. L’idée ? Dans le contexte des insurrections menées par le clan Traoré après l’affaire George Floyd, mettre la députée Obono (présente dans les manifestations interdites protestant contre le prétendu racisme systémique entretenu par les institutions françaises) face aux contradictions de son discours, et montrer que les africains ont été davantage martyrisés par les arabes que par l’Occident au cours de l’histoire.

Maladroit ? Salutaire, plutôt. A l’époque, le discours indigéniste est si puissant que le ministre de l’Intérieur, l’irremplaçable – mais facilement remplacé – Christophe Castaner envisage de s’agenouiller dans la cour de l’hôtel de la place Beauvau, en gage d’extrême docilité adressé aux séides de la famille Traoré.

Je vous passe le récit complet de cette affaire, ainsi résumée: tollé sur les réseaux sociaux, tollé médiatique, condamnation unanime de la classe politique à l’exception des rares élus ayant pu lire le texte incriminé, coups de fil larmoyant du président de la République à la députée prétendument outragée, tweet compassionnel du Premier ministre de l’époque, désormais chargé de gérer les retards des métros – mieux vaut utiliser les gens à leur bonne place.

Oukase généralisé, chasse à l’homme, ou plutôt chasse au journal qui dérange, gardes du corps, guérilla judiciaire. Nous nous retrouvons donc un beau matin de l’été 2021 au palais de justice de la porte de Clichy, attendus par une cohorte d’ « insoumis », pour écouter treize heures de réquisitoire contre votre journal. Il faut savoir que l’enceinte d’un tribunal protège ceux qui y profèrent des horreurs, qui ne peuvent être tenus pour responsables de leurs injures. On y entend les explications confuses d’un Lilian Thuram peu habitué à être confronté à son racialisme, les saillies infectes des avocats des parties civiles, leurs allusions gênantes, leur manière de compter les noirs et les blancs dans la salle, leur obsession pour la race, la couleur de peau, etc.

Bis repetita en septembre dernier, devant la cour d’appel. Entre temps, votre journal a écopé d’une condamnation qu’il n’entend pas laisser passer, et défend à nouveau son honneur au tribunal. Tout y passe : le texte de la fiction, le dessin prétendument raciste (en réalité, il s’agit d’une photo, ce qui gênera un des témoins cité contre nous). Mais surtout : Valeurs actuelles. Leurs interrogations trahissent une obsession réelle contre votre journal. Ils passent au peigne nos articles, nos couvertures, questionnent nos idées, traquent nos arrières pensées, croient nous débusquer…

Les choses seraient infiniment plus simples s’ils nous lisaient, nous écoutaient, tentaient de nous comprendre. Mais tout ce jeu de dupes ne ressemble qu’à une énième instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes servant, in fine, la propagande indigéniste de la France insoumise.

Sauf que, cette fois, ça n’a pas aussi bien marché que prévu. Le verdict est tombé hier, le 17 novembre. Sachez pour comprendre la claque que cela représente pour eux qu’il est rarissime qu’un directeur de journal soit trainé au tribunal avec l’auteur de l’article incriminé et le directeur de la publication. N’étant ni l’un ni l’autre à l’époque des « faits », ma modeste personne n’aurait jamais dû siéger sur les bancs de la XVIIème chambre ni de la cour d’appel, mais en me visant ainsi, les parties civiles avouaient leur volonté de liquider un journal plutôt que d’éventuellement faire condamner un simple article. Nous sommes donc condamnés en appel. A quoi ? A rien. 1000 euros avec sursis. Condamnés pour le principe, comme si le jugement était une relaxe qui ne s’assume pas. Mais le pire, c’est que ma petite personne est relaxée. Pour un motif purement juridique, parce que la justice française a estimé que le cas de Valeurs ne justifiait pas de créer un précédent qui permettrait que des quidams embarquent dans les prétoires tous les directeurs de journaux que compte notre beau pays.

C’est donc une défaite pour eux, mais pas encore une victoire pour nous. Valeurs se pourvoit évidemment en cassation, et défendra son honneur jusqu’au bout, car nous comptons bien faire triompher la vérité. Nous serons aux côtés de Laurent Dandrieu pour faire taire définitivement l’idée qu’une quelconque arrière pensée raciste ait pu se nicher dans son texte. Ils pensaient nous faire taire. Ils ont décuplé nos forces. Grâce à vous, grâce à votre soutien, nous sommes toujours là. Nous serons toujours là pour défendre vos idées. Nous ne céderons jamais. Vous êtes des milliers à avoir rejoint le mouvement #JesuisLapourVA et à nous renforcer par votre abonnement. Continuez ainsi, et convainquez vos proches, ce n’est qu’ainsi que nous gagnerons vraiment. Merci à vous, et à très vite pour d’autres victoires.

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2 commentaires

  1. Pour une fois, la “justice” n’a pas pratiqué son aplaventrisme habituel devant l’extrême-gauche indigéniste.

  2. alors pourquoi s’était il excusé quand mme obono avait ralé?

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