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Environnement

Action Écologie dénonce les effets pervers sur l’environnement de “l’obsession de la décarbonation”

Action Écologie dénonce les effets pervers sur l’environnement de “l’obsession de la décarbonation”

Communiqué d’Action écologie :

La 27ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s’est ouverte en Egypte à Charm El-Cheikh.

A cette occasion, Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unis a déclaré : « l’humanité a le choix : coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif ».

Pour Action Ecologie, ni la panique ni la grandiloquence ne doivent être de mise. L’attitude des acteurs de ce genre de grand-messe internationale est en tout point contre-productive et mène, paradoxalement, nos sociétés sur des voies dangereuses pour l’environnement.

Ainsi, Action Écologie rappelle que :

  • Les sociétés humaines peuvent faire face aux évolutions climatiques car elles ont de forte capacité d’adaptation. De plus en plus d’écologistes peuvent aujourd’hui être qualifiés de « rassuristes » mais ne sont pas assez mis en valeur par les médias. Parmi eux, les spécialistes Michael Shellenberger, (auteur d’Apocalypse Zéro), Bjorn Lomborg (auteur de False Alarm) et Steven E. Koonin (auteur de « Climat, la part d’incertitude »). Ils rappellent tous à leur manière qu’il existe de fortes incertitudes sur les conséquences futures du réchauffement climatique et démontrent bien souvent l’absurdité des politiques « climatiques » qui n’ont en réalité aucun impact malgré les dépenses de sommes absolument considérables. Par ailleurs, le journaliste scientifique Olivier Postel-Vinay rappelle dans son dernier livre Sapiens et le Climat que l’espèce humaine a toujours su s’adapter aux modifications climatiques qui ont été légion dans l’histoire.
  • Réduire le thème de l’écologie au thème de la lutte contre le CO2 est une grave erreur qui constitue un désastre pour l’environnement. Les émissions de CO2 sont devenues quasiment le seul « indicateur » aujourd’hui pour apprécier la « performance écologique ». Or, les politiques de « décarbonation à tout prix » peuvent être désastreuses pour l’environnement. Ainsi, la fuite en avant vers des énergies intermittentes que sont l’éolien ou le photovoltaïque, le développement forcené de la voiture électrique et de la filière hydrogène entraînent une exploitation déraisonnable de ressources naturelles, la destruction de nombreux espaces naturels, la dégradation des paysages et de la biodiversité. Par ailleurs, ils induisent un gaspillage éhonté (par nature anti-écologique) dans la mesure où ils provoquent la mise au rebut d’un nombre invraisemblable de biens manufacturés qui sont pourtant parfaitement fonctionnels (moteur thermique, usines, etc.). Le coût écologique de la lutte obsessionnelle contre le CO2 est en réalité très important et trop peu de médias s’en font l’écho.
  • Il est dangereux de vouloir reproduire pour la biodiversité la panique qui a été engendrée pour le CO2. Or c’est devenu un objectif des grandes ONG environnementales qui déteint sur le gouvernement français. Emmanuel Macron a en effet déclaré lors de son allocution à la COP 27 que « la bataille pour le climat est indissociable du combat pour la biodiversité ». « Ce sont deux faces d’une même médaille », a-t-il ajouté. Pourtant, la biodiversité est bien davantage menacée par les politiques de décarbonation que par le changement climatique. Les espèces ont des capacités adaptatives redoutables et sur ce point précis, il n’y a aucune raison pour qu’advienne une catastrophe liée à l’évolution du climat. Par ailleurs, lorsqu’on regarde avec un peu d’objectivité d’état de la biodiversité en Europe, on s’aperçoit que beaucoup d’espèces se portent beaucoup mieux comme l’a révélé récemment le rapport « Wildlife Comeback in Europe”. La panique qui commence à être organisée sur ce sujet-là est tout à fait déraisonnable.

Action Écologie est très attachée au patrimoine naturel de la France, mais refuse que la « nature » soit utilisée pour alimenter le climat de terreur qui est à son paroxysme. Comme le rappelle notre porte-parole Bertrand Alliot dans une tribune publiée ce jour dans les colonnes du Figaro, il est malheureusement « beaucoup plus probable que l’effondrement soit provoqué par une peur panique de la catastrophe plutôt que par la catastrophe elle-même ». Action Ecologie en appelle donc au calme et à la raison.

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3 commentaires

  1. des rigolos tous ces guignols, ils sont venus à pied, en vélo ou en char à boeufs ce sont les plus gros pollueurs et ils veulent nous faire peur. Il n’y a rien à tirer de ces incapables

  2. “coopérer ou périr”… ‘j’aime’, moi, je lis ‘être esclave ou périr’ et je pense aux injections, au Rivotril, à l’exclusion des soignants, à ‘que fera-t-on des inutiles?’, c’est la même rengaine et ça devient vraiment saoulant.

  3. On n’a pas beaucoup évolué par rapport à nos ancêtres les Gaulois : eux aussi avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête ! (À en croire Goscinny)

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