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Culture de mort : Avortement

Abolition de l’avortement au Nicaragua : Daniel Ortega du côté de la vie

Dans une Amérique latine qui est aujourd’hui la cible principale des menées pro-avortement, l’abolition totale de l’avortement adoptée cette semaine (évoquée ici et ici) est ce qu’on appelle un "geste fort", voire paradoxal.

Mais il y a dans cette victoire pro-vie un autre paradoxe : le soutien qu’y a apporté un certain Daniel Ortega.

DanielortegaLe leader sandiniste Daniel Ortega, qui était un partisan du droit à l’avortement quand il était un jeune révolutionnaire, a dit être devenu un catholique fervent et s’oppose maintenant à l’avortement.

Le gouvernement socialiste d’Ortega dans les années 1980 entretenait une relation houleuse avec l’Eglise catholique, mais Ortega a récemment établi des relations chaleureuses avec des figures dirigeantes de l’Eglise au Nicaragua.

Le nom d’Ortega ne dira sans doute rien aux lecteurs les plus jeunes : son gouvernement, combattu par les courageux contras, était soutenu par les soviétiques et les médias français de l’ère Mitterrand.

Sans porter de jugement sur la sincérité d’Ortega, ou sur le reste de son programme politique actuel, la leçon de l’histoire est la même que pour Jane Roe et Mary Doe : les plus fervents partisans de la culture de mort aujourd’hui seront peut-être demain à nos côtés pour mener le bon combat.

Henri Védas (Via WSJ)

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4 commentaires

  1. Ortega, Redeker, Adler, Glucksman etc…tous ces repentis qui ont mal vieilli…Comme c’est drole!

  2. Il nous manque Simone Veil, Yvette Roudy, et Giscard d’estaing, et J. Chirac, et……….., et………., et puis ………., et encore…………, et puis encore……………, avec……….., plus……….., sans oublier…….., y compris………., la liste est infinie, c’est fou le nombre de gens dont on attend le repentir, ou la conversion…. Proclamer publiquement son erreur personnelle est le minimum, mais réparer le mal fait (6, 5 millions d’avortements) depuis 1976 est autre chose. En politique le repentir personnel sur le dos des victimes n’efface pas le mal fait à la communauté nationale.
    Il existe une autre façon de permettre, et l’aveu de la faute, et le repentir, c’est la condamnation par la loi : la réparation n’est plus alors simplement symbolique.
    Louis XIV organisa dans toute la France des Grands Jours, tribunaux destinés à punir les grands et les tenants de charges ayant failli à leur mission. Justice rétro active ? Certes non : la jusrisprudence de Nuremberg permet de punir les crimes contre l’humanité.

  3. Ortega n’est pas repenti. C’est un abominable arriviste qui tente desespérément de reprendre le pouvoir dans un pays déséspérément conservateur (de son point de vue).
    Tant mieux pour cette loi mais, de grâce, pas d’ingénuité sur ce taré !

  4. Comme quoi, le repentir existe bel et bien !

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