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Liberté d'expression

A propos du procès Gollnisch, heureusement…

Communiqué de Bernard Antony :

"Heureusement que nous ne sommes plus dans ces périodes obscurantistes où n’existait pas la liberté de croire ou de ne pas croire, de douter ou de ne pas douter, dans ces périodes où les polices de la pensée imposaient une vérité officielle en histoire, traquaient les sceptiques, où l’on préférait persécuter que réfuter, au risque d’ailleurs de provoquer dans les «fors internes» des sentiments contraires à l’adhésion imposée à une vérité, fut-elle juste.

Aux époques où il était interdit de nier Dieu, je crois que j’aurais été athée. Je crois que la vérité rend libre mais je crois aussi qu’il n’y a en matière intellectuelle de vérité sans liberté.

Heureusement que nous ne sommes plus à une époque où les tribunaux collaboraient avec l’université pour imposer des tabous.

Alors Vive la liberté !"

Michel Janva

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6 commentaires

  1. Ca veut dire quoi : “Aux époques où il était interdit de nier Dieu, je crois que j’aurais été athée” ? La foi de Bernard Antony n’a-t-elle d’autre base que son anticonformisme ? Le souci de la vérité est-il moins puissant que le besoin d’affirmer son autonomie individuelle ? Même s’il faut faire la part du paradoxe et de la boutade, cette rhétorique est pour le moins étrange, et propre à confirmer les soupçons de ceux qui pensent que la défense du catholicisme par Bernard Antony est purement politique.
    [Heu… ce communiqué est essentiellement de l’ordre de la boutade adressée à une société qui se prétend la patrie des “droits de l’homme” et de la liberté. A ne pas prendre donc au 1er degré. MJ]

  2. Houlala que les catho ont en général peu d’humour !
    Allez on respire un grand coup !
    Heureusement qu’il y a encore quelques B. Antony pour manier un humour corosif et décapant !
    Cela s’appelle avoir de l’esprit; vertu très française, hélas en voie de disparition !

  3. Bernard ANTONY ne fait que rappeler ce que dit l’Evangile et la théologie catholique sur “la liberté des enfants de Dieu” et rejoint en ce sens Benoît XVI sur les rapports entre Foi et violence en particulier sur la question de la contrainte en religion qui est typiquement islamique mais absolument contraire au message du Christ et de son Eglise.
    Sur la boutade qui semble faire réagir un lecteur : évidemment, il s’agit du second degrès qu’aime à manier l’auteur et qui en l’espèce s’inscrit comme un exemple extrême pour aller dans le sens de la vérité qui rend libre mais qui ne peut pas se développer sous la contrainte. “Les saints tristes sont de tristes saints”…

  4. A propos de la remarque d’Oxbridge :
    1) Je crois qu’il y a un commandement qui dit qu’on ne dois pas juger son prochain surtout quand à sa Foi. Dieu seul saît ce qu’il y a au fond des âmes.
    2) Un exemple me vient à l’esprit : Charles Maurras bien que n’ayant pas la Foi a été qualifié par St Pie X de grand serviteur de l’Eglise. Se serait-il convertit à la fin de sa vie si cette Foi lui avait été imposée par la contrainte ? C’est la grandeur de l’Eglise catholique que de rappeler que Dieu laisse la liberté à ses enfants. Bernard ANTONY ne fait qu’illustrer sur un ton un brin provoquant et à partir d’un sujet qui est politique cette sagesse de l’Eglise.

  5. Mais l’humour en matière religieuse est typiquement catholique : Bernard A. a raison de s’amuser ainsi à défendre la liberté des enfants de Dieu.
    Pour ce qui est d’un éventuel opportunisme politique de sa part à défendre le catholicisme, quand bien même ce serait vrai, on peut souhaiter que beaucoup de politiques en fassent autant. On pourrait ainsi comparer les mérites des uns et des autres avec les siens. En attendant……

  6. A propos de la condamnation de B. Golnisch: de quoi ont-ils peur tous ces “rigolos” pour trembler à la seule idée qu’on veuille étudier un fait de l’Histoire? Quels mensonges se permettent-ils qui les conduisent à “assassiner” toute personne qui se permettrait ne serait-ce que de vérifier l’exactitude de ce qu’ils avancent, dans un débat contradictoire? S’ils sont si sûrs de ce qu’ils disent et ont les arguments pour étayer leurs propositions, ils ne doivent craindre aucune contradiction? Ah, comme ils ont peur tous ces faussaires de l’Histoire! et leurs valets!

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