Partager cet article

Tribune libre

A quel âge aller à la messe ?

A quel âge aller à la messe ?

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Il est difficile pour un prêtre de répondre à cette question étant donné le peu de jeunes familles qui viennent encore généralement à la messe et la crainte de dissuader par une remise en cause de leurs pratiques celles qui y viennent encore …

… Et cependant, la question se pose non seulement pour lui, responsable de la qualité de la liturgie, pour les participants, y compris les parents eux-mêmes, dont le recueillement peut être rendu impossible par les cris et pleurs des bambins, mais encore pour le bien des enfants eux-mêmes.

En effet, la participation à la messe requiert l’attention aux Mystères de la Rédemption rendue présente, d’où la demande immémoriale de l’Église à ce que le silence, qui favorise le recueillement, soit observé durant la liturgie. C’est si vrai que même en dehors des temps où la liturgie est célébrée, le respect du silence est demandé dans les églises en raison de la présence du Seigneur à qui nous devons l’hommage de notre attention. Et parce que dans les sacristies on se prépare à célébrer les Saints Mystères, la pratique du silence y est aussi prescrite : « Déjà avant la célébration elle-même, il est louable d’observer le silence dans l’église, à la sacristie et dans les lieux avoisinants, lorsque tous se préparent à célébrer les saints mystères avec dévotion et selon les rites. »1 Ainsi donc, parce que « La prière eucharistique exige que tous y participent par les acclamations prévues dans le rite lui-même et que tous l’écoutent avec respect et en silence. »,2 les parents y sont tenus au même titre que les autres participants, ce qui peut leur être parfois très difficile s’ils ont des enfants trop petits ou dissipés. Aussi le Code de Droit canonique stipule : « Les parents en premier, et ceux qui tiennent leur place, de même que le curé, ont le devoir de veiller à ce que les enfants qui sont parvenus à l’âge de raison soient préparés comme il faut et soient nourris le plus tôt possible de cet aliment divin, après avoir fait une confession sacramentelle ; il revient aussi au curé de veiller à ce que les enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de raison, ou ceux qu’il juge insuffisamment disposés, ne soient pas admis à la sainte Synaxe. (Can. 914) »3 … Je rappelle également qu’aux premiers âges du christianisme, les catéchumènes et les pénitents devaient quitter l’église au début de la prière eucharistique, parce qu’ils étaient reconnus inhabiles à s’unir au Sacrifice du Christ … Aujourd’hui, il est vrai, nous en sommes arrivés au point où des évêques et des cardinaux militent pour que même les pécheurs publics restent dans l’église et y reçoivent les sacrements … histoire de se damner un peu plus avec ceux qui les écoutent (1 Co 11.29) !

Ordinairement la présence des bambins à la Messe est justifiée par la Parole de Jésus disant : « Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à Moi ; car c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume des Cieux. » (Mt 19.14). Mais on ne fait pas très attention (Ah ! justement … l’attention …) à ce qui est véritablement dit dans cette phrase … Jésus ne dit pas : « Amenez-Moi les petits enfants », mais : « Ne les empêchez pas de venir ». Autrement dit : c’est aux enfants de venir à Jésus, et non pas à leurs parents à les Lui amener !4 Et tant que les petits enfants ne savent venir à Jésus d’eux-mêmes, il faut donc le leur apprendre … Cette éducation est autrement plus exigeante et formatrice que celle qui consiste à s’en remettre aux effets magiques qu’aurait la proximité physique de l’Eucharistie ! Jésus n’a pas besoin que les enfants soient présents à la Messe ou à l’adoration du Saint-Sacrement pour les bénir : Il Lui suffit de la demande intérieure de leurs parents pour cela (Mt 8.8). Et si à l’inverse, on affirme que c’est la présence des petits enfants qui attire de nombreuses grâces à l’assemblée, elles ne sont certainement rien à côté de celles que donne une participation attentive à la Messe … De même que l’on n’envoie pas les enfants à l’école avant un certain âge, ou que l’on ne peut se marier avant l’âge minimum requis, de même l’on ne devrait pas amener les enfants à la Messe avant qu’ils n’y puissent participer un minimum consciemment. C’est le même principe qui requiert que l’enfant ait atteint l’âge de raison pour pouvoir communier. Mais si certains souhaitent transformer la célébration de la Messe en garderie, serait-ce qu’ils y viennent eux-mêmes comme les enfants sont envoyés à la garderie ?

Je souhaite donc, et demande, que la venue à la Messe des petits enfants soit pré-pa-rée à la maison jusqu’à ce qu’ayant atteint l’âge de raison, ceux-ci soient capables de prendre pieusement part à la célébration des Saints Mystères. Imaginez un enfant qui grandit en apprenant qu’un jour, lui-aussi, sera admis à accompagner ses parents et grands frères et sœurs à ce Mystère entre tous par eux chéris : l’actualisation du Sacrifice de Jésus … Comment sa joie ne grandirait-elle pas en même temps que lui, vivifiée non pas tant par la curiosité de l’inconnu que par l’attrait du Mystère, rendu aimable et désirable dans la connaissance de sa grandeur qui lui serait au fil des jours révélée par la dévotion de sa famille pour la célébration de la Messe ? Que le jour de sa première communion deviendrait alors pour lui un grand et saint jour ! Avec quelle ferveur n’y participerait-il pas alors ? Quel respect n’enseignerait-on pas ainsi de Notre Seigneur présent en nos églises, et de Son adorable Sacrement ! Qu’enseignons-nous finalement à nos enfants ? Venons-nous à la Messe pour y … mourir … d’amour … en nous offrant « par Jésus, avec Jésus et en Jésus … dans l’unité du Saint-Esprit », pour donner au Père « tout honneur et toute gloire », et intercéder pour le salut du monde ? Aussi réellement que Jésus rend présent Son Sa-cri-fi-ce sur l’autel, nous nous unissons à Sa … MORT (1 Co 11.26) … afin de pouvoir vivre ensuite de Sa vie de Ressuscité, et cela, qui saurait le faire sans y avoir été initié ? Pitié, ne réduisons pas « LE Mystère de la Foi » à une formalité réglementaire, ou à un acte superstitieux ! Avons-nous donc oublié que c’est parce que certains participent indignement aux saints Mystères « qu’il y a parmi vous beaucoup de malades et d’infirmes, et que bon nombre sont morts. (1 Co 11.30 ; – et pas d’abord physiquement) » ? Ou bien n’avons-nous plus la Foi ?

Se pose la question de la garde des petits enfants lorsque toute la famille va à la Messe … La réponse appartient en premier lieu à M. le Curé, qui doit organiser, avec les familles, mais aussi tous les paroissiens responsables, un tour de rôle pour qu’un ou plusieurs d’entre eux, au nom de la charité qui les unit, un dimanche, aille à deux messes : l’une pour y participer, l’autre pour y garder, enseigner et faire prier, dans une salle réservée, ces petits enfants.

Chaque personne présente dans une église doit veiller au respect dû à la Présence du Seigneur, respect qui se manifeste par le silence, non « le silence d’inertie d’assemblées individualistes et informes, qu’il faut faire disparaître, [mais] le silence de plénitude, le silence communautaire, nourri et préparé par le chant et la catéchèse. Le silence est le sommet de la prière ; c’est à sa qualité qu’on mesure la réussite de l’effort pastoral. »5

« Le silence est le sommet de la prière ; c’est à sa qualité qu’on mesure la réussite de l’effort pastoral. »

Partager cet article

14 commentaires

  1. “Le peu de jeunes familles” ? Ah bon.

    En général les familles nombreuses blanches sont les plus catholiques… donc c est pour cette raison qu’on trouve beaucoup de jeunes et d’enfants à la messe dans les églises. Alors que raconte cette personne ???

    Et réponse : à tout âge. La messe est faite pour tous

  2. Excellent exposé, très complet.
    Malgrè tout, je me souviens d’une conférence faite par l’abbé Caillon, il y a déjà un certain nombre d’années: “Un enfant de 4 ans est achevé d’imprimer”. Il faut donc avant la fin de la 4ieme année un enfant ait le désir d’aller à la Messe. Comment faire ?

  3. C’est un point de vue intéressant, je le reconnais.
    Mais il est aussi possible de faire participer, à leur mesure, les petits enfants à la Messe ou/et d’y assister avec des bébés sans que cela ne tourne à la cacophonie me semble t-il…
    Pour ma part, fréquentant des églises où il y a beaucoup de familles avec de nombreux petits enfants, je ne constate que très rarement du bruit.
    Cela se passe toujours très bien et, s’il y a des pleurs, un caprice ou une chute, un des parents s’éclipse discrètement avec l’enfant bruyant.
    Alors, peut-être y a y-il des églises où c’est la cacophonie en effet mais je ne pense pas qu’il faille généraliser.

  4. Eh bien, ce texte rappelle des choses vraies, et en particulier que le recueillement est primordial pour participer pleinement à la messe. Et que les enfants trop jeunes vont soit distraire les paroissiens par leurs cris, pleurs, rires et mouvements, (voir même juste avec leur jolie frimousse), soit distraire leurs parents, plus occupés à les calmer, les occuper et les cadrer qu’à écouter le sermon du prêtre.

    Seulement voilà: en pratique chacun fait ce qu’il peut en son âme et conscience.

    comment faire lorsqu’on a un, deux ou trois enfants entre 0 et 6 ans.
    – les laisser à la maison seuls pendant que le reste de la famille va à la messe? J’espère que cette option n’est même pas envisagée par qui que ce soit.
    – papa va à la messe de 9h avec une partie des grands, maman à 11h avec l’autre partie des grands, ce qui permet de garder les petits par roulement. Oui, je pense que c’est l’optimal, avec comme bémol:
    – il faut qu’il y ait un papa et une maman capable de garder les petits. Les séparés, les veufs et veuves, ou tout simplement ceux qui ont un membre du couple incapable de s’occuper d’un petit une heure, ne peuvent pas le faire…
    – il faut qu’il y ait deux messes aux alentours… à la campagne, cela n’est pas évident.
    – la famille est scindée en deux: alors que la messe est le rassemblement de l’ensemble de la communauté voisine, on scinde la famille? ça me paraît un peu contre nature.
    – pour que la messe soit mieux vécue par les autres, on arrête d’aller à la messe quand on a des enfants… Avouez, vous y pensiez… Désolé mais ce n’est pas non plus une option pour moi.

    Bref… Un autre prêtre avait fait une homélie disant que les jeunes parents étaient des héros lorsqu’ils réussissaient à emmener leurs jeunes enfants à la messe. Et il leur pardonnait leurs retards, les dérangements des enfants, et bien d’autres choses encore. Etant jeune parent, j’adhère plus à sa vision, vous voyez.

    Mais il y a deux visions, et c’est ça qui est beau: la pluralité de vision, où chacun apporte aux autres son point de vue, et où ensemble on tire le meilleur d’eux.

    La nécessité de respecter le silence et le recueillement est un message fort et important de l’abbé Guy Pagès. Mais sa solution de garder à la maison les jeunes enfants navigue entre les adjectifs “impossible”, “mauvais”, “difficile”, etc…
    Il faut donc, je pense, travailler à trouver d’autres solutions pour conjuguer la présence d’enfants et le recueillement. Et les paroisses qui accueillent beaucoup d’enfant ont des idées dont cet abbé peut s’inspirer:
    – parties d’église entourées de vitres insonnorisées (avec hauts parleurs à l’intérieur, le but n’étant pas d’assister à une messe sans le son) pour les paroisses qui accueillent régulièrement quatre cinq familles.
    – messes dédiées aux familles, pour celles qui accueillent des dizaines ou des centaines de familles chaque semaine (à Versailles, les messes de 10h par exemple sont souvent les messes familliales)
    – non incompatible avec les deux précédents: lectures et sermon pour les enfants dans une chapelle, une crypte, ou une salle paroissiale attenante, permettant aux adultes de profiter de la parole de dieu et du sermon de façon sereine.

    Et je ne connais pas toutes les options permettant la cohabitation des adultes, des enfants et de Dieu.

    • Sujet qui me touche particulièrement, en tant que maman de famille nombreuse. J’ai passé 20 ans de ma vie à faire tenir des enfants tranquilles à la messe.
      A quelques années près nous avons toujours emmené nos petits avec nous tout simplement parce qu’il n’y avait qu’une seule messe et au final je rejoins les raisons de @altaica.
      Avec le recul je pense qu’il en va comme de n’importe quel point en éducation. Il faut la volonté ferme, l’exemple, et prendre quelques moyens pour que ça marche. Nous avons toujours considéré que c’était notre métier de parents d’être distraits pendant la messe. Le Bon Dieu sait…
      Par contre il était hors de question que nous enfants distraient les autres paroissiens. Ils ont eu tous les moyens de s’occuper pendant la messe, petits livres pieux, albums d’images. Nous les avons intéressés très tôt au mystère sacré en leur parlant, leur montrant les vitraux, les statues et leur disant quelle à quelle histoire ils font référence. Nous préparions les messes, en leur racontant l’evangile la veille de façon à ce qu’ils reconnaissent l’histoire.
      Un tout petit a tous les droits tant qu’il ne fait pas de bruit et qu’il ne se promène pas dans l’église. Donc assis par terre à se chuchoter des histoires ou à jouer avec un objet non bruyant (pas le trousseau de clefs, ni même un chapelet !!!), est autorisé. Manger un quignon de pain (avant 2 ans) surtout si le petit déjeuner est loin et le déjeuner dans longtemps. Avec les tout petits bébés, donner un biberon ou même allaiter discretement fait gagner 20 mn de silence. J’ai passé bon nombre de messes à bercer des enfants au fond de l’église, personne à part d’autres parents ne m’a vue et il n’y avait pas un bruit.
      Enfin, il faut bien que l’enfant comprenne que le silence n’est pas une option. Un enfant qui fait du bruit se sort…pour être puni. Je précise que sortit ça veut dire aller dehors, pas retrouver ses petits copains avec leurs mamans au fond de l’église où regne un brouhaha qui s’entend dans toute l’église (vécu et pas qu’en un seul lieu, hélas !) C’est ainsi ! De cette façon les enfants passé 3 ou 4 ans ont bien saisi leur intérêt immédiat à défaut, pour le moment, de leur intérêt spirituel.
      Ne pas hésiter à demander de l’aide. Quand on a eu soi-même des enfants on est souvent attendri pas ces jeunes parents qui se débattent pour tenir sages des petits d’âges rapprochés et tout prêt à s’occuper de l’un pendant que les parents s’occupent des autres. Je garde le souvenir ému d’une dame qui est venue un jour me relayer dehors et qui s’est maternellement ocupée de mes deux petits (ils avaient 6 et 21 mois), me permettant d’aller communier lors d’une messe épique où j’étais seule avec les enfants, mon mari étant alors absent pour raisons professionnelles. Elle m’a littéralement sauvé mon dimanche !
      Le corollaire de cela est que les personnes qui sont sorties de cette période qui reste difficile doivent proposer leur aide et se rendre disponibles. Ainsi les personnes venues en spectatrices auront un beau témoignage de charité (en plus du silence et du recueillement) et sortiront de l’église en disant “voyez comme ils s’aiment”!

    • Loué soit Jésus-Christ, qui nous rend contemporains de la Cène à chaque Messe !

      Chère Madame,

      Vous écrivez : “La nécessité de respecter le silence et le recueillement est un message fort et important de l’abbé Guy Pagès. Mais sa solution de garder à la maison les jeunes enfants navigue entre les adjectifs “impossible”, “mauvais”, “difficile”, etc…”

      Ce n’est pas ma solution. J’ai écrit : “Se pose la question de la garde des petits enfants lorsque toute la famille va à la Messe … La réponse appartient en premier lieu à M. le Curé, qui doit organiser, avec les familles, mais aussi tous les paroissiens responsables, un tour de rôle pour qu’un ou plusieurs d’entre eux, au nom de la charité qui les unit, un dimanche, aille à deux messes : l’une pour y participer, l’autre pour y garder, enseigner et faire prier, dans une salle réservée, ces petits enfants.”

  5. C’est beau et fort louable d’emmener les enfants à la Messe , mais , croyez-moi , il y a des moments où la patience s’use à entendre les gamins soit crier , soit lancer des coups de pieds dans les bancs , tout cela sans la moindre réaction des parents …. Ils sont totalement apathiques à côté de leurs mômes qui dérangent toute l’assistance , sauf eux-mêmes , bien entendu ! Je suis organiste dans une belle petite paroisse de campagne , et il y a des moments où cela devient intenable ! Il y a quelques temps , notre prêtre a dû demander aux parents d’un gamin hurleur de faire quelque chose , et cela a provoqué l’ire de ces personnes vexées ……. Ils devraient peut-être lire le commentaire écrit ci-dessus par monsieur l’abbé Pagès ……….

    • Nous avons devant nous un quatuor : un prêtre patron en son église, un enfant mal élevé, des parents égoïstes et des fidèles exaspérés.
      Donc :
      1/ Au prêtre de rappeler à l’ordre les parents à leur devoir, au risque de les mécontenter ; mais il s’agit, là encore, de l’affrontement du bien singulier et du bien commun, objet d’un sermon, pourquoi pas ?
      2/ Aux parents de tenir leurs enfants “rênes courtes” ce qui n’est qu’un des aspects de l’éducation. Obligation de résultat, non de moyens : on ne peut imposer à un bambin d’être un saint.
      3/ Aux enfants d’obéir, sinon d’encourir la punition méritée,
      4/ Aux fidèles de faire preuve discernement, entre le bébé qui pleure et l’enfant qui perturbe sciemment la messe.
      Evidemment, si personne ne veut jouer son rôle, “c’est l’bazar Mon Adjudant !”

  6. Il a dit : ” Laissez venir à moi les petits enfants ” mais Il n’a pas dit : ” braillards”.
    J ‘admire le témoignage de Ymauronpa dont les enfants garderont de beaux souvenirs de ces moments d’exception passés ensemble. Je suggère de faire de belles photos de sorties de messe en famille.

  7. Les commentaires précédents ont déjà pas mal examiné divers arguments en faveur ou opposés à la présence des petits à la Messe mais il me semble que l’on pourrait ajouter la réflexion suivante : la Messe du dimanche, en tant qu’elle est un culte public rendu à Dieu, ne devrait-elle pas être une Messe avec tout le peuple de Dieu, y compris les petits enfants ? Les fidèles qui ne sont pas en charge de jeunes enfants ont les Messes de semaine pour un recueillement idéal dans le silence. Mais la Messe du dimanche, ne devrions-nous pas tous être prêts à nous porter les uns les autres vers Dieu, comme son peuple que nous sommes ? En aidant les jeunes parents à y assister (quitte à organiser une garderie selon les nécessités observées), en supportant patiemment les bruits des autres (les adultes aussi en font…), etc ? Une messe paroissiale, c’est pour tout le monde. Ce n’est pas comme si on débarquait avec des petits bruyants chez des moines contemplatifs qui se sont retirés du monde pour prier dans le silence…

  8. N’importe quoi. L’âme de l’enfant innocent bénéficie de la Présence Réelle. Et c’est dès les premiers mois qu’il apprend que la Messe n’est pas facultative. Évidemment, ça gêne les prêtres post-conciliaires pour qui la Consécration est une vague image…je suis scandalisée par l’ensemble, article et commentaires. Il existe des missels, même pour les bébés d’un an. Laissez venir à Lui les petits-enfants ! Le reste n’est que blabla

    • En fait, je crois qu’il s’agit plus du constat d’une perte de savoir-vivre et de simple politesse que d’un véritable manifeste de la part de l’abbé Pages.
      C’est triste d’en arriver à nous diviser pour une chose qui devrait nous rassembler: la Messe.
      Conclusion: faisons de notre mieux bien sûr en tant que parents pour favoriser le silence et le calme et soyons tolérants et charitables en tant que paroissiens sans petits.
      Le bon sens est une perle rare…

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services