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France : L'Islam en France

A Boissy-Saint-Léger, des musulmans se donnent en spectacle

Dans son hebdomadaire, Yves Daoudal relate l’affaire de l’Institut islamique de Boissy-Saint-Léger :

« Samedi dernier, la rue a été barrée à partir de 14h30. Et à 17 heures, la police est venue nous dire de carrément fermer le magasin jusqu’à 18h30. C’était le week-end de la Fête des mères, le plus important de l’année pour les fleuristes. Au fil des semaines, ce conflit fait fuir les clients! » Il s’agissait d’une nouvelle manifestation d’une… dizaine de personnes qui protestent contre la fermeture d’un centre islamique à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). […] Ce sont pourtant ces gens-là qui hurlent à l’islamophobie des autorités communales, policières, judiciaires, académiques… parce que leur « école » a été fermée le 26 mars. Et, depuis le 26 mars, chaque week-end, les « étudiants » manifestent à Boissy-Saint-Léger. « Chaque samedi, il y a eu soit une manif, soit un sit-in, soit des cars de CRS devant nos boutiques », dit le président de l’association des commerçants. Chaque fois, ils sont une dizaine, une quinzaine, alors que l’Ifesi est censé avoir plus de 200 élèves.

I L’affaire a commencé le 18 novembre 2010. Ce jour-là, le rectorat de Créteil signale au procureur de Créteil qu’il y a à Boissy-Saint-Léger une école appelée « Institut français dʼétudes et de sciences islamiques » (IFESI), qui n’est pas déclarée auprès de l’Education nationale. Une enquête est ouverte, une perquisition a lieu dans les locaux : 600 m2 de salles de cours, bibliothèque, salle de prière, etc. Décoration islamique, moquette de belle qualité, l’école ne manque pas d’argent. Logique, dans un sens, puisqu’elle dispense notamment un cours de finance islamique (inscription: 3500 €)… L’enquête conclut à des mouvements d’argent suspects d’après les documents saisis, à du travail illégal, et à des manquements dans le domaine de la sécurité. Pour le directeur, le cheikh Ahmed Abidi, «c’est de l’acharnement, cela participe au mouvement général contre les musulmans». […] Néanmoins, le parquet ouvre une information judiciaire pour abus de confiance et travail dissimulé, laissant entendre que le cheikh Ahmed Abidi est soupçonné d’avoir détourné des milliers d’euros. Le 26 avril, le tribunal de Créteil ordonnait la fermeture de l’école pour raison de sécurité.

[…] Ainsi, selon des sources proches du dossier, « les leaders tiennent un double discours. D’un côté, ils annoncent qu’ils veulent respecter la loi. Et de l’autre, ils radicalisent leur mouvement en cherchant la confrontation ». Pour ce policier : « La plupart des manifestants ne sont pas originaires de Boissy-Saint-Léger. Inconnus de nos services, ils viennent de toute l’Ile-de-France. Ce sont pour la plupart des gens cultivés qui pratiquent un islam modéré. Ils ne sont qu’une très petite minorité à tenir des propos extrémistes. » Entre la taqqiya, la dhimmitude, les exigences du respect de la diversité, et… les faits, on se retrouve devant un joyeux tissu de contradictions… «Ils cherchent à se victimiser et se donner en spectacle», finit par lâcher le maire socialiste, Régis Charbonnier, qui était naguère en très bons termes avec le cheikh, au point de tenir une réunion électorale dans ses locaux…"

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