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France : Politique en France

50 ans de la Guerre d’Algérie : il est urgent de préserver la paix des mémoires

Le député du MPF Dominique Souchet communique :

"Dans un an, nous commémorerons le 50ème anniversaire du départ forcé des centaines de milliers de Français d’Algérie, Harkis et Pieds-Noirs. Cette occasion nous offre l'opportunité d'honorer enfin à sa juste valeur la mémoire des anciens combattants et rapatriés d'Algérie. Beaucoup d'entre eux se sont émus, à juste titre, de la possibilité un temps évoquée d'inviter l'armée algérienne à défiler sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2012. Le Ministre de la Défense et des Anciens combattants vient d'informer Dominique SOUCHET, qui avait relayé l'inquiétude des anciens combattants et rapatriés d'Algérie, que cette idée vient d'être définitivement écartée. La réponse du Ministre à la question écrite de Dominique SOUCHET a été publiée au Journal Officiel du 3 mai.

Mais un autre enjeu demeure si l'on souhaite préserver la paix des mémoires : il est urgent que la France réaffirme clairement son attachement à la date du 5 décembre pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie. Cette date, bien que ne correspondant à aucun évènement particulier du conflit algérien, a le mérite d'apaiser le débat mémoriel et d’éviter toute interprétation idéologique concernant l’issue de cette guerre. Ce choix a par ailleurs le grand avantage de faire la quasi-unanimité dans le monde combattant et chez les Français d’Algérie, Harkis et Pieds-Noirs.

Le déplacement de cette commémoration à la date du 19 mars, souhaité par quelques groupes radicaux, qui s'efforcent de susciter une proposition de loi en ce sens, est absolument inacceptable. Il constituerait une véritable humiliation pour les anciens combattants et rapatriés d'Algérie. Ce serait une offense à la mémoire des populations civiles et des harkis massacrés après le 19 mars 1962 et la négation pure et simple de la tragique question des enlevés portés disparus.

Répondant à la demande des associations de rapatriés qui ont fait état de leur craintes à ce sujet, Dominique SOUCHET est intervenu auprès du gouvernement. Dans une lettre adressée au Premier ministre, François FILLON, Dominique SOUCHET lui a demandé de réaffirmer solennellement l'attachement et le choix définitif du gouvernement français en faveur de la date du 5 décembre. Dominique SOUCHET a demandé à M. FILLON de s'opposer à toute tentative de transfert de cette date au 19 mars, en liaison avec le cinquantième anniversaire des accords d'Evian, car seule la date du 5 décembre permet de rendre hommage à l'ensemble des victimes et de garantir ainsi la paix des mémoires."

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