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Culture de mort : Avortement

Le parlement européen et l’avortement

Le parlement européen et l’avortement

Le parlement européen qui, manifestement, n’a pas grand-chose à faire, débat aujourd’hui des “menaces globales sur le droit à l’avortement” à propos du possible renversement de la jurisprudence de la Cour suprême américaine. N’insistons pas sur l’extraordinaire arrogance qu’il y a à faire la leçon aux Etats-Unis sur le sujet. Mais ce qui est intéressant, c’est que les évêques d’Europe (la COMECE) viennent de publier un document sur ce débat, où on lit notamment:

Nous constatons avec surprise que le Parlement européen va débattre de l’impact de la divulgation de l’ébauche d’un projet d’avis de la Cour Suprême des États- Unis concernant l’avortement. Il s’agit d’une ingérence inacceptable dans les décisions juridictionnelles démocratiques d’un État souverain, un pays n’étant de surcroit pas membre de l’UE. L’adoption d’une résolution par le Parlement Européen approuvant cette ingérence ne fera que discréditer cette institution.

A cet égard, nous souhaitons rappeler que, d’un point de vue juridique, il n’existe pas de droit à l’avortement reconnu en droit européen ou international. Par conséquent, aucun État ne peut être obligé de légaliser l’avortement, de le faciliter ou d’être l’instrument de sa pratique.

L’UE devrait respecter les compétences législatives de ses États membres et le principe d’attribution selon lequel « l’Union dans les limites des compétences que les États membres lui ont attribuées dans les traités pour atteindre les objectifs que ces traités établissent » (Article 5.2 du Traité sur l’Union Européenne). Comme l’a exprimé le Comité permanent de la COMECE dans une déclaration en février 2022, la tentative d’introduire un prétendu droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne serait une loi « dépourvue de fondement éthique et destinée à être une cause de conflit perpétuel entre les citoyens de l’UE ».

Nous notons également avec beaucoup d’inquiétude et de regret la négation du droit fondamental à l’objection de conscience, qui est une émanation de la liberté de conscience.

Tout le document est disponible ici.

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3 commentaires

  1. Je ne sais pas comment ce commentaire destiné à Assan Traoré a abouti ici?

  2. Les intentions de la Cour Suprême des Etats Unis, majoritairement composée de juges conservateurs, pour autant que le Parlement Européen les connaisse, ne reposent que sur une “fuite”, pour ne pas parler d’une indiscrétion frisant une scandaleuse opération d’espionnage, savamment organisée par la gauche libérale américaine dans le but de tenter de redorer son blason à l’approche des élections du mid-term au Congrès qui promettent d’être désastreuses pour le parti de l’âne après les deux années du mandat à la Maison Blanche d’un président âgé, ectoplasmique, atteint de gâtisme et très mal inspiré dans la plupart des décisions qu’il a prises. Une dégradation si rapide du soutien de la population américaine à ce président ne fait que donner corps, n’en déplaise aux média mainstream européens, aux rumeurs labellisées “complotistes” sur les fraudes massives qui auraient contribué à son élection en 2020, confirmées par plusieurs sondages montrant qu’une majorité des américains (dont une partie non négligeable de l’électorat démocrate) partagent leur bien-fondé, rumeurs dont la consistance s’est cristallisée dans un film sorti il y a 2 semaines “2000 Mules” qui cartonne dans les salles obscures des USA.
    Une telle atteinte à sa souveraineté a conduit la Cour Suprême à diligenter une enquête indépendante d’où le FBI, chose gravissime, a été exclu, son déroulement et ses conclusions étant destinées exclusivement aux membres de cette Cour.
    L’intention de la Cour Suprême, selon cette pseudo “fuite”, ne serait pas de remettre en cause le “droit à l’avortement”, mais d’en retirer l’autorisation (ou l’interdiction) à l’Etat Fédéral pour la confier aux parlements des états de l’Union
    Malgré de nombreuses manifestations, parfois violentes, des tenants du “droit à l’avortement” ourdies par les libéraux, cette grossière manipulation aura été un flop, si l’on en croit les sondages.
    Le Parlement européen, comme l’habitude en a été prises par d’autres institutions européennes, outrepasse manifestement ses prérogatives en s’ingérant dans les affaires intérieures d’un état étranger (et pas n’importe lequel !) et qui pire est, en s’appuyant sur des rumeurs non encore confirmées.

  3. Que dirait Ursula de la Layette si le Sénat américain ou la Douma russe venaient débattre sur ses magouilles au Parlement européen ?

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