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L'Eglise : JMJ

2013 : JMJ à Rio de Janeiro

Rendez-vous est pris dans 2 ans (car en 2014, il y aurait téléscopage avec la Coupe du monde de football…).

Pour Francisco Xavier Lopez Velasquez, chef de la police espagnole et de la Guardia Nacional :

"Je n'ai jamais vu accueillir une personne avec cette joie, avec cette affection. Il est beaucoup plus facile de rassembler les gens en les convoquant pour une manifestation, parce qu'ils sont en colère. Il est plus difficile de les appeler à une fête pour remercier quelqu'un"

C'est succès sur tous les plans. Mais qui en doutait ? Lu dans Il Giornale :

"la confirmation officielle d'une victoire sans précédent. Le gouvernement espagnol a demandé l'aide du Vatican pour clore le chapitre de l'ETA, les terroristes basques qui font toujours peur. Cette blessure de l'Espagne saigne encore. Le Vatican pourrait encourager un processus de réconciliation dans le cadre de la trêve déclarée par les séparatistes de l'ETA. Il y a cinq ans, une telle requête aurait été impensable. La demande d'un message pastoral de réconciliation de la part de l'Eglise basque pour guérir "les blessures graves" que le terrorisme a infligées à la société basque est une demande courageuse de la part du gouvernement, mais aussi une importante reconnaissance de la part d'un gouvernement qui s'est toujours proclamé laïque.

Pendant des années, l'Eglise a dû parer les coups qui venaient du gouvernement laïque de Zapatero. Mais le triomphe de ce qui serait devenu clair au fil du temps, on a pu le pressentir au moment où le pape avait été accueilli à l'aéroport – à la surprise générale – par Zapatero. Une poignée de main et une promesse de se rencontrer le lendemain, à la nonciature de Madrid. En privé, pour parler du pays qui boite, de la crise des jeunes qui protestent dans les rues. Zapatero s'est fait conseiller. Sa volte-face n'a pas plu aux plus radicaux de son camp. L'Espagne a tourné la page, elle le fait en se réconciliant avec les vieux principes. Hier, le pape a rencontré le chef du Parti populaire, Mariano Rajoy, le favori des élections à venir. Et de nombreux analystes ont interprété cet événement privé de dix minutes comme un pari sur le parti populaire. […]

Et le succès de Ratzinger tient entièrement dans sa simplicité de maître. Les jeunes de la rue ont appris à l'aimer sans faire des comparaisons avec Wojtyla. Il est le pape théologien et intellectuel, mais pas éloigné ou distant. "Oui, nous sommes la jeunesse du pape, nous sommes la génération Ratzinger" criaient des jeunes du monde entier.
C'est vrai, il n'y a ni regrets, ni comparaisons ni nostalgie par rapport à Jean Paul II.
"

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