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Culture de mort : Avortement

“Un témoignage à faire écouter aux adversaires …”

Jean-Jacques Bourdin, ce matin, accueille un auditeur, né des suites d'un viol, et déclare que les adversaires de l'avortement devraient écouter ce témoignage. Prenons le au mot.

C'est un peu long mais peu à peu les choses se décantent et l'on découvre qu'il aime sa mère tendrement et que c'est bien réciproque. On sent Bourdin un peu désarçonné.

Ajouter une souffrance à la souffrance … est bien entendu la remarque la plus judicieuse que n'importe qui pourrait faire à cet homme indéniablement tourmenté : elle ne viendra hélas pas.


"Un témoignage à faire écouter aux adversaires… par Le_Salon_Beige

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16 commentaires

  1. Si le militant Bourdin était capable d’aligner autre chose que des bourdes cela se saurait.

  2. Je ne comprend peut-être plus bien le français, mais je me demande bien ce que cet extrait peut avoir comme intérêt pour dénoncer l’avortement.
    Ce qu’il en ressort est qu’il est né deux ans trop tôt et que sa vie est un fardeau dont il lui est difficile de parler.
    Autant donner le bâton pour se faire battre.

  3. Mon corps m’appartient ! C’est vrai ! Posons-nous alors quelques questions concernant l’avortement :
    Et si ça avait été moi (ce bébé) ?
    Cette petite sœur (ce petit frère) que je n’ai jamais eu… Pourquoi ?
    Connaissez-vous le dessin Dessin de DBoch (sur Bafweb) : On y voit un fœtus qui s’exclame aussi : « Mon corps m’appartient ! »
    Nos dirigeants ne se trompent-ils pas de priorité quand on condamne un « horrible terroriste » pour avoir proposé des petits chaussons de bébé, en laine tricotée devant une clinique ?
    Loin de moi l’idée d’interdire ou de rendre obligatoire, je laisse cela aux gouvernements, ils ne font que ça. De mon côté, je ne juge pas, je m’interroge… et essaye d’élever le débat :
    « Tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité » disait Victor Hugo
    En Suisse, on s’interroge aussi :
    http://www.bafweb.com/2007/09/27/suisse-le-foetus-reconnu-victime-aux-yeux/
    (Commentaire sur RMC / BFMTV)

  4. La souffrance qu’exprime Charles est bien compréhensible et je compatis.
    Elle découle notamment des conditions de sa conception, de l’association qu’il est amené à faire entre ‘père’ et ‘criminel’ , du silence sur ses origines. Malgré tout il est là, il fait la joie de sa femme et de ses enfants, et avec l’aide de Dieu et de ceux qu’Il mets sur sa route il se reconstruit.
    Avec la Grâce, comme Tim Guenard, il devient capable de donner ce qu’il n’avait pas reçu.
    La légalisation et la banalisation de l’avortement ne font qu’ajouter à sa détresse puisqu’on lui assène ainsi qu’il n’est qu’une erreur…

  5. Bourdin aurait pu dénoncer le stéréotype énoncé par cet auditeur: “je ne peux pas être un bon père parce que je ne suis pas né de l’amour”.
    Comment faire comprendre à cet homme que, même si sa mère a été “contrainte” de le garder, elle ne regrette certainement plus aujourd’hui cette “contrainte”, et qu’elle n’accomplirait certainement pas envers lui un “avortement post-natal” avec quarante-deux ans de retard…

  6. Émouvant témoignage de ce courageux Monsieur. Instrumentalisation évidente de Bourdin qui ne laisse pas dire, mais fait dire… Son empathie est tellement hypocrite!
    Certains drames prennent toutes une vie pour se cicatriser… Et même des fois plusieurs générations… Mais les coupables dans ce cas précis, sont clairement les violeurs! Les victimes, ce sont sa mère, lui-même et par ricochet sa femme et son enfant.
    C’est un homme, qui comme nous pouvons le constater fait de son mieux pour être un fils, un père et un mari aimant. Bravo Monsieur!

  7. Je pense que rares sont les femmes violées à accepter de conserver un enfant issu d’un viol.
    Des textes anciens assimilaient les femmes violées à des femmes faciles, et cet enfant devenait une charge. Au XIXe siècle, ces enfants non désirés étaient souvent victimes d’infanticide quand ils n’étaient pas abandonnés à la porte de la maison du maire ou placés dans les tourniquets qui se trouvaient à l’entrée des hôpitaux puis étaient récupérées par les sœurs hospitalières. Donc l’instinct maternel a bien ses limites.
    Pensez aujourd’hui à toutes ces chrétiennes d’Irak, de Syrie ou du Nigéria violées par les troupes de l’État islamique.
    Croyez-vous qu’elles n’aient pas un instinct de répulsion vis-à-vis de ce petit être qui leur rappelle ces moments de pénétration non voulu de leur chair ?
    Bien sûr, il y a toujours des exceptions. Mais à travers cet enfant, être innocent, une femme violée subit souvent l’opprobre de l’entourage.

  8. Bourdin ose lui insinuer qu’il aurait mieux fait de ne pas naître.
    Ils l’ont choisi ce témoin sinon il ne serait pas passé.

  9. On pourrait proposer à Bourdin des témoignages inverses, de femmes qu’on a voulu quasiment contraindre à l’avortement après viol, alors qu’elles se refusaient à ajouter le crime au crime…
    A nous de faire en sorte que si nous croisons le chemin de l’une d’entre elles, elles ne trouvent pas le soupçon ou la hauteur mais le respect et le soutien qu’elles méritent.

  10. Le bon docteur Bourdin, faussement compatissant et faussement impartial!
    Il profite sans vergogne de la souffrance d’un gars un peu paumé qui n’a pas l’air de savoir où il en est.
    Un phrase m’a marquée et qui montre bien que ce qu’il manque le plus au c’est la connaissance de Dieu qui donne tous son sens à la vie: “je ne suis pas né de l’amour”.
    Et bien SI mon frère, tu es né de l’Amour, peut-être pas celui de tes parents biologiques, mais de celui de Dieu sûrement!
    Moi je t’aime mon frère, même si tu ne lira jamais ces mots (rien n’est impossible à à Dieu),tu as des frères et des sœurs partout dans le monde.
    Et cela vaut aussi pour ta mère, qui avec l’aide de Dieu pourrai t’aimer comme le miracle unique que tu es!
    Humainement, cela est presque impossible, mais Dieu permet certaines épreuves pour que, avec sa Grâce, nous apprenions à aimer comme Lui aime: gratuitement et sans conditions.

  11. “Dieu seul existe, le reste est hypothèse”. (André Frossard). On trouvera toujours le courage et la sérénité en s’adressant à Lui et en le Lui demandant, quoiqu’il arrive. C’est une chance inouïe que d’être chrétien et de croire en Lui. Et cette chance est offerte à chacun. Déclarer : “Mon corps m’appartient” est une erreur présomptueuse. Mon corps appartient à Dieu qui l’a mis à ma disposition pour Le servir au mieux. Je ne suis que le petit jardinier à qui Dieu a bien voulu confier un lopin de terre à cultiver et les outils nécessaires pour cela.
    “Qu’as-tu fait de ton talent?” C’est, alors, la question à laquelle il nous faudra, tous, répondre un jour.

  12. Non, Meltoisan, le corps que nous avons , ne nous appartient pas , il nous est prêté par Dieu. A partir de là , l ivg est un non sens car nous ne sommes pas libres de le détruire à notre convenance. Dieu nous l a prêté , à nous d en user suivant les principes divins.

  13. @ Le Forez
    Vous mélangez je pense… Notre corps nous appartient MAIS nous sommes créés à l’image de Dieu… C’est la raison pour laquelle nous devons entretenir ce corps – et pas seulement pour ne pas l’abîmer mais bien pour qu’il soit le mieux possible afin que l’image de Dieu soit la plus valorisée…
    Donc un chrétien entretient ET son âme ET son corps car les deux sont un DON de Dieu qui sont à l’IMAGE du Père et c’est pour cette raison que nous nous devons de les rendre les plus beaux possible…
    C’est autant une louange que nous lui faisons qu’un merci que nous lui adressons de ce don.

  14. Vous êtes un peu dur quand même. Bourdin au moins le mérite d’aborder ce sujet et de laisser l’invité développer son propos qui va à contre courant de l’idéologie médiatique habituelle.

  15. J’ai vu des femmes violées expliquer qu’elles avaient gardé leur enfant parce qu’il n’y était pour rien d’une part et que d’autre part aller se faire avorter était un nouveau viol !!
    Manifestement la mère de ce monsieur ne regrettait pas de l’avoir gardé.
    Le problème c’est de n’avoir pas sut l’élever en lui expliquant les choses et qu’il apprenne cela brutalement à un âge avancé.
    Si sa mère l’avait élevée dans la vérité en lui disant clairement son amour il n’aurait pas ce genre de réaction aujourd’hui.

  16. Comme certains commentaires le disent, ce témoignage n’est pas vraiment CONTRE l’avortement. Il y a ici une (petite ?) MANIPULATION du Salon Beige. Et Bourdin a bien fait son travail : “Soyez un bon père de famille”, dit-il.
    Attention que le Salon Beige ne tronque pas la vérité !!
    [Heu… je n’ai pas écrit que ce témoignage est contre l’avortement…
    MJ]

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